Un très bel entretien pour un film de qualité avec le réalisateur Pawel Pawlikowski. On aimerait que la critique littéraire et théâtrale à France Culture soit faite par des connaisseurs ayant le niveau de savoir et de curiosité de Michel Ciment dans le domaine cinématographique.
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Projection privée par Michel Ciment Page 1 sur 3
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Admin
2Pas oiseux - Sam 31 Mai 2014, 16:25
À signaler une discussion intéressante entre connaisseurs Autour de Yasujiro Ozu le 26.04.2014, menée intelligemment par Michel Ciment.
On a noté avec amusement la prononciation à la japonaise par Michel Ciment du nom du réalisateur tout au long de l’émission entre « ose, hue » et « aux oeufs », tandis que ses invités, dont l’un parle japonais, se sont cantonnés à un « ose où » à la française.
Un semblable désaccord de prononciation, moins flagrant néanmoins, avait fait l’objet d’un billet d’Antoine Arnoux dans la rubrique Les Regardeurs - Chefs-d'oeuvre de l'art sous le titre Jeu de l'ouïe (et de l'alphabet) : where is the speech therapist ? à propos de James Ensor.
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L’un des grands maîtres du cinéma japonais à l'honneur à l’occasion de la rétrospective qui lui est consacrée à la Cinémathèque française du 23 avril au 25 mai 2014 et l’ouvrage « Ozu à présent » sous la direction de Diane Arnaud et Mathias Lavin aux éditions G3J (16 novembre 2013). A noter le coffret de 12 DVD chez Carlotta et la sortie en salle des versions restaurées de "Bonjour" et "Fin d'automne".
Avec : Diane Arnaud, Mathieu Capel, Mathias Lavin, Adrien Gombeaud
On a noté avec amusement la prononciation à la japonaise par Michel Ciment du nom du réalisateur tout au long de l’émission entre « ose, hue » et « aux oeufs », tandis que ses invités, dont l’un parle japonais, se sont cantonnés à un « ose où » à la française.
Un semblable désaccord de prononciation, moins flagrant néanmoins, avait fait l’objet d’un billet d’Antoine Arnoux dans la rubrique Les Regardeurs - Chefs-d'oeuvre de l'art sous le titre Jeu de l'ouïe (et de l'alphabet) : where is the speech therapist ? à propos de James Ensor.
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L’un des grands maîtres du cinéma japonais à l'honneur à l’occasion de la rétrospective qui lui est consacrée à la Cinémathèque française du 23 avril au 25 mai 2014 et l’ouvrage « Ozu à présent » sous la direction de Diane Arnaud et Mathias Lavin aux éditions G3J (16 novembre 2013). A noter le coffret de 12 DVD chez Carlotta et la sortie en salle des versions restaurées de "Bonjour" et "Fin d'automne".
Avec : Diane Arnaud, Mathieu Capel, Mathias Lavin, Adrien Gombeaud
Nessie
3A la fin tu es las de Michel Ciment - Sam 27 Déc 2014, 15:44
Payons nous le luxe d'un petit sacrilège : Michel Ciment ça suffit...
Ce numéro de Projection privée fera peut-être tomber les écailles de certains yeux : de plus en plus au fil des semaines et des émissions, on se rend compte que les entretiens de Michel Ciment sont de moins en moins construits et ses remarques de moins en moins étayées. Il est soutenu par sa vaste connaissance du sujet, par son ancienneté dans le métier qui fait de lui un écouteur plus qu'un parleur, mais il parle encore trop et très souvent pour ne rien dire ou alors des bétises. A l'occasion il balance que tel cinéaste ou telle vedette est/était "probablement" de droite ; à défaut il se fait plaisir en envoyant une torpille en direction de Sarkozy et/ou de la politique de droite, sans qu'on voie bien le lien avec le sujet du jour ni d'ailleurs avec le cinéma. Grand bien leur fasse à tous les trois la droite, Ciment et le cinéma et tant pis si l'auditeur n'en a que fairre. A moins que le cahier des charges Poivrien n'exige de chaque émission ça ou là quelque considération sur la vie politique, pour éviter que l'auditeur aie l'impudence de se croire à l'abri. J'avais dit : parler pour ne rien dire, et là j'exagère : Michel Ciment remet systématiquement les pieds dans la problématique de ses débuts de critique : la contestation de la nouvelle vague.
L'invité de cette semaine quant à lui, enchaine les cuirs et les gaffes. La chose est d'ailleurs de plus en plus fréquente sur France Culture et cela aussi bien de la part des producteurs que des invités, comme on le dit occasionnellement dans le fil "Des voix et des ondes". Ainsi ce jour dans le premier quart d'heure : "balayer d'un travers de main", "une place si z'importante" et à l'instant une bourde sans gravité : "La nouvelle vague est difficile à circonstancier". Passons sur le néologisme, après tout une langue riche est aussi celle qui permet le néologisme et peut se payer le luxe de l'accueillir. Ici, c'est plutôt un mot pour un autre : en fait la 'Nouvelle vague' est des plus circonstanciées. C'est sa définition qui peut-être délicate, éventuellement son périmètre. D'ailleurs dans la minute qui suit, pour caractériser la nouvelle vague l'invité s'en tire fort bien et mieux justement que ne le fait Michel Ciment.
Pour en revenir à Michel Ciment, le voila plus que jamais bétonné dans ses choix, dans son amour pour Resnais et sa détestation de la Nouvelle vague (oubliant apparemment la profonde fraternité que les réunissait). On ne sait pas si c'est le fait de l'âge mais dans la première moitié de cette émission consacrée au film noir en France, franchement je n'entends pas de Michel Ciment beaucoup mieux que Durendal : des jugements personnels appuyés par un ton moqueur ou satirique, mais avec fort peu d'étayage. Ajoutez-y le débraillé de l'expression et vous auriez du Durendal, je veux dire de la critique creuse. Par chance on n'en est pas là : Michel Ciment pourrait être l'arrière-grand-père de Durendal, il est entré dans la carrière de critique (en plus de ses activités professionnelles) au début des années 60. C'est donc un homme de l'ancien régime, à l'expression soignée, et à mon sens c'est bien la seule qualité solide de Projection privée : la correction.
Le drame c'est qu'on ne voit personne pour reprendre l'émission après son départ : dans la maison un Arnaud Laporte ou un Voinchet ont la passion et la culture générale nécessaire, mais outre qu'ils ne savent plus faire que de la radio horripilante en calquant leur style sur celui de Canal+, ils ne cessent de prouver à l'auditeur désireux de quelque analyse qu'il n'a rien à attendre d'eux. Il faut donc à la fois déplorer et souhaiter que Michel Ciment (né en 1938) soit autorisé à stationner dans une chaine de radio où l'on sait prendre prétexte de l'âge de la retraite pour congédier les producteurs dont on veut se débarrasser pour cause de non-conformité.
Ce numéro de Projection privée fera peut-être tomber les écailles de certains yeux : de plus en plus au fil des semaines et des émissions, on se rend compte que les entretiens de Michel Ciment sont de moins en moins construits et ses remarques de moins en moins étayées. Il est soutenu par sa vaste connaissance du sujet, par son ancienneté dans le métier qui fait de lui un écouteur plus qu'un parleur, mais il parle encore trop et très souvent pour ne rien dire ou alors des bétises. A l'occasion il balance que tel cinéaste ou telle vedette est/était "probablement" de droite ; à défaut il se fait plaisir en envoyant une torpille en direction de Sarkozy et/ou de la politique de droite, sans qu'on voie bien le lien avec le sujet du jour ni d'ailleurs avec le cinéma. Grand bien leur fasse à tous les trois la droite, Ciment et le cinéma et tant pis si l'auditeur n'en a que fairre. A moins que le cahier des charges Poivrien n'exige de chaque émission ça ou là quelque considération sur la vie politique, pour éviter que l'auditeur aie l'impudence de se croire à l'abri. J'avais dit : parler pour ne rien dire, et là j'exagère : Michel Ciment remet systématiquement les pieds dans la problématique de ses débuts de critique : la contestation de la nouvelle vague.
L'invité de cette semaine quant à lui, enchaine les cuirs et les gaffes. La chose est d'ailleurs de plus en plus fréquente sur France Culture et cela aussi bien de la part des producteurs que des invités, comme on le dit occasionnellement dans le fil "Des voix et des ondes". Ainsi ce jour dans le premier quart d'heure : "balayer d'un travers de main", "une place si z'importante" et à l'instant une bourde sans gravité : "La nouvelle vague est difficile à circonstancier". Passons sur le néologisme, après tout une langue riche est aussi celle qui permet le néologisme et peut se payer le luxe de l'accueillir. Ici, c'est plutôt un mot pour un autre : en fait la 'Nouvelle vague' est des plus circonstanciées. C'est sa définition qui peut-être délicate, éventuellement son périmètre. D'ailleurs dans la minute qui suit, pour caractériser la nouvelle vague l'invité s'en tire fort bien et mieux justement que ne le fait Michel Ciment.
Pour en revenir à Michel Ciment, le voila plus que jamais bétonné dans ses choix, dans son amour pour Resnais et sa détestation de la Nouvelle vague (oubliant apparemment la profonde fraternité que les réunissait). On ne sait pas si c'est le fait de l'âge mais dans la première moitié de cette émission consacrée au film noir en France, franchement je n'entends pas de Michel Ciment beaucoup mieux que Durendal : des jugements personnels appuyés par un ton moqueur ou satirique, mais avec fort peu d'étayage. Ajoutez-y le débraillé de l'expression et vous auriez du Durendal, je veux dire de la critique creuse. Par chance on n'en est pas là : Michel Ciment pourrait être l'arrière-grand-père de Durendal, il est entré dans la carrière de critique (en plus de ses activités professionnelles) au début des années 60. C'est donc un homme de l'ancien régime, à l'expression soignée, et à mon sens c'est bien la seule qualité solide de Projection privée : la correction.
Le drame c'est qu'on ne voit personne pour reprendre l'émission après son départ : dans la maison un Arnaud Laporte ou un Voinchet ont la passion et la culture générale nécessaire, mais outre qu'ils ne savent plus faire que de la radio horripilante en calquant leur style sur celui de Canal+, ils ne cessent de prouver à l'auditeur désireux de quelque analyse qu'il n'a rien à attendre d'eux. Il faut donc à la fois déplorer et souhaiter que Michel Ciment (né en 1938) soit autorisé à stationner dans une chaine de radio où l'on sait prendre prétexte de l'âge de la retraite pour congédier les producteurs dont on veut se débarrasser pour cause de non-conformité.
Dernière édition par Nessie le Mer 11 Fév 2015, 10:33, édité 1 fois
achille z'avatar
Invité
4une nouvelle vague pour cette projection privée - Sam 27 Déc 2014, 20:51
Je verrais bien Antoine Guillot producteur délégué de la dispute pour relever Maïkeule Saïmente.
Je me souviens de sa brillante entrevue avec Béla Tarr... on verra plus tard.
Je me souviens de sa brillante entrevue avec Béla Tarr... on verra plus tard.
Nessie
5Re: Projection privée par Michel Ciment - Lun 29 Déc 2014, 14:17
Je le connais mal. En tant qu'envoyé au feu, il a l'air de s'en sortir assez bien aneffet. Me revient son interview de Tony Curtis, dont le citron correctement pressé avait sorti un jus inattendu et plein de saveur.
Qui pour remplacer Michel Ciment... Pas Thoret, qui de toutes façons a été ou s'est mis en vacances de Radio-France. Mais il y en a un dans l'équipe de Mauvais Genres qui passe assez souvent en fin de Projection privée pour donner le conseil de la semaine, et qui ferait surement l'affaire : N. T Binh. Pas envahissant, clair, professionnel, disposant d'une culture variée de cinéphile. S'il a sa carte au PS ils vont peut-être lui filer le poste ?
Qui pour remplacer Michel Ciment... Pas Thoret, qui de toutes façons a été ou s'est mis en vacances de Radio-France. Mais il y en a un dans l'équipe de Mauvais Genres qui passe assez souvent en fin de Projection privée pour donner le conseil de la semaine, et qui ferait surement l'affaire : N. T Binh. Pas envahissant, clair, professionnel, disposant d'une culture variée de cinéphile. S'il a sa carte au PS ils vont peut-être lui filer le poste ?
Alain Machefert
6Re: Projection privée par Michel Ciment - Lun 29 Déc 2014, 17:37
Nessie a écrit:Qui pour remplacer Michel Ciment...
Facile: Timothée Fontaine, plus connu sous son nom de code, Durandal, qui jouit d'une notoriété grandissante grâce à un conseiller en communication génial, Raphaël Enthoven.
Yann Sancatorze
7Re: Projection privée par Michel Ciment - Lun 29 Déc 2014, 18:43
Et invitant Godard, les noms d'oiseaux voleront:
https://www.dailymotion.com/video/x1vwxy6_godard-tarantino-est-un-faquin_shortfilms
"C'est un faquin".
https://www.dailymotion.com/video/x1vwxy6_godard-tarantino-est-un-faquin_shortfilms
"C'est un faquin".
Alain Machefert
8Re: Projection privée par Michel Ciment - Lun 29 Déc 2014, 20:26
Ou en écoutant ce Godard, on comprend que Durandal ne fait que reprendre la méthode "provoc" de Godard qui, et c'est son grand mérite, semble excuser Durandal, 50 ans avant les faits.
https://www.youtube.com/watch?v=XJbPHboAsbQ
https://www.youtube.com/watch?v=XJbPHboAsbQ
(Roland)
Invité
9Histoire à deux ronds (ceveaux). - Lun 29 Déc 2014, 21:11
Merci de me laisser en dehors de tout ça.Alain Machefert a écrit: Durandal
Philaunet
Admin
10 Deux ronds (de cerveau) - Lun 29 Déc 2014, 21:47
(Roland) a écrit:Merci de me laisser en dehors de tout ça.Alain Machefert a écrit: Durandal
Au contraire ! Vive le faire-valoir et son m'as-tu-vu ! Du/e/ au /a/, on passe très heureusement du XXIe siècle aux alentours de 1100. Je recommande les pages 40 à 43 de l'Anthologie de la Poésie Française que Suzanne Julliard avait présentée chez Alain Finkielkraut, il y a douze ans. D'épée, il n'y a point, mais un extrait du texte original (de la Chanson de Roland, pour les non-initiés au sujet en filigrane) avec sa version en français moderne en regard est bel et bien là comme premier texte du volume. À défaut de France Culture, la culture de la France.
Projection privée par Michel Ciment Page 1 sur 3
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