- 7h39 : l'invité décrit la Silicon Valley, qui en tant que site et projet industriel, résulte d'une décision d'Etat (enfin, Californien). Réaction immédiate : ah oui c'est comme DeGaulle avec Radio France !
Eh oui, une pépinière d'innovation privée c'est toutafé comme un site du service public à la française. Oui oui Marc... Ton Radio France c'est la simili-déconne-vallée.
- 8h40 : Bill Gates a donné presque toute sa fortune à une fondation pour la santé. En surimpression, la voix de Voinchet toujours pressé de montrer qu'il est là, claironne : << 95% ! >>. L'invité qui tente de garder la parole, dit qu'on n'a jamais vu ça en France. Le fabricant de perles a le temps de glisser : "Fodire qu'y a personne d'aussi riche en France !" . Non aneffet Marc Voinchet personne n'est assez riche pour donner 95% de sa fortune à une fondation d'utilité publique.
- 8h41 : Elle était en embscade Caroline Fourest qui joue dans la même équipe que Voinchet, et elle inscrit un troisième but : Bill Gates a une fortune a redistribuer, c'est parce qu'il l'a accumulée par captation dans un système sans redistribution publique. Ah bon, il n'y a pas de redistribution publique aux USA ? Mais quelle truffe cette fille ! Et elle semble croire qu'il existe des systèmes de captation fiscale capables de donner ces 95% à une ONG ou une fondation. Mais non voyons, c'est beaucoup mieux, tiens voyons comment ça se passe chez nous : l'Etat aurait décidé à sa place et pour le bien de tous de ce qu'il faut faire de ce pactole, avec une bonne dose de saupoudrage clientéliste, en subventionnant des activités non rentables où des petits malins viennent directement prendre leur salaire d'entrepreneurs dans la subvention, et tout ça en piquant au passage la part de la bureaucratie. Remarquez, on a le droit de préférer ce modèle économique, puisque c'est celui qui a les faveurs du staff de France Culture. Mais en inférer que les USA devraient faire de même et interdire l'existence de fortunes comme celles de Bill Gates, c'est quoi : c'est du bourrage de crâne idéologique, ou bien si on regarde l'économie des deux nations, c'est, c'est... la troisième énormité en à peine 3 minutes, bravo.
Voila j'ai refusé de choisir, et je me dis que si je reprends l'émission depuis son début je vais en récolter des tartignoles.
Dernière édition par Nessie le Mer 19 Mar 2014, 09:50, édité 2 fois