En 2013 la fin d'année à FC est sous le signe des vacances : émissions suspendues, chroniqueurs absents, titulaires mis en congé et en coupe réglée. On ne sait pas si c'est un Nième caprice du roi du potiron qui a fait main basse sur la chaine. Peut-être a-t-on échappé de peu à une quinzaine de programme esspéciaux comme en été.
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L'ânerie du jour Page 2 sur 44
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11Re: L'ânerie du jour - Lun 23 Déc 2013, 12:44
L'ânerie du jour c'est le merveilleux démarrage de la journée et de la semaine, d'un seul coup la chaîne réussit un doublé en foirant le lancement de 6h00 : au lieu de Tewfik Hakem probablement en train de rédiger son discours de réception à l'Académie française ou sa leçon inaugurale comme professeur vacataire au Polytechnicum (option thermalisme) de Lons-le-Saunier, les auditeurs ont entendu le redémarrage du programme de la même nuit avec Montgomery Clift dans les Mardis du cinéma. Interrompu au bout de 30 minutes par un Hervé Gardette au ton pas trop persifleur pour une fois.
En 2013 la fin d'année à FC est sous le signe des vacances : émissions suspendues, chroniqueurs absents, titulaires mis en congé et en coupe réglée. On ne sait pas si c'est un Nième caprice du roi du potiron qui a fait main basse sur la chaine. Peut-être a-t-on échappé de peu à une quinzaine de programme esspéciaux comme en été.
En 2013 la fin d'année à FC est sous le signe des vacances : émissions suspendues, chroniqueurs absents, titulaires mis en congé et en coupe réglée. On ne sait pas si c'est un Nième caprice du roi du potiron qui a fait main basse sur la chaine. Peut-être a-t-on échappé de peu à une quinzaine de programme esspéciaux comme en été.
Invité
Invité
12Merciérite - Mer 25 Déc 2013, 13:42
Modifié par l'auteur.
Dernière édition par Antoine Arnoux le Ven 12 Mai 2017, 13:37, édité 1 fois
Mettra
13Re: L'ânerie du jour - Mer 25 Déc 2013, 14:13
LE POTLACH...Grande obsession de FC. Il faut à tout prix que Noël, avec ses cadeaux, sa frénésie consumériste, et aussi son poids de passé de notre vécu sociétal à nous, ait quelque chose à voir avec l'antique coutume des échanges de dons des sociétés pré-"tout ce qu'on veut". J'ai entendu, sur les ondes FCiènes, au moins 3 fois l'antienne, répétée comme une incantation, depuis 48h. Et si ce n'était pas tout à fait ça? S'il y avait quelque chose en plus, de spécifique, de différent? Nous n'en saurons rien, livrés aux diagnostics exclusifs des anthropologues et sociologues convoqués pour nous "dire le droit". Diversité, "non-stigmatisation", vous avez dit? Un peu d'air, de pluralisme, s'il vous plait, Mesdames et Messieurs qui nous concoctez les programmes de notre chaîne préférée!
Nessie
14Trouvé chez un orfèvre en la matière - Sam 28 Déc 2013, 12:20
Le samedi, on a vraiment l'embarras du choix. Il suffit d'écouter Dominique Souchier. Les cueilleurs de perle ne seront jamais déçus.
L'émission d'aujourd'hui est moins niaise qu'à l'habitude, parce que Souchier reçoit non pas un politique, mais un essayiste : Tobie Nathan venu présenter son livre sur les mécanismes du désir amoureux.
A 12h 16 la question absurde, la bêtise qui tue : "Quelle différence vous faites entre les sites de rencontre et les sectes ?"
Après un moment de silence surpris, la réponse bien polie et un peu interloquée de Tobie Nathan : "Ca n'est pas du tout la même chose".
Une réponse moins polie ou moins interloquée : "Il n'y a aucun rapport, et autant de commun ou de différent entre l'un et l'autre, qu'entre une citrouille et un fer à repasser".
L'émission d'aujourd'hui est moins niaise qu'à l'habitude, parce que Souchier reçoit non pas un politique, mais un essayiste : Tobie Nathan venu présenter son livre sur les mécanismes du désir amoureux.
A 12h 16 la question absurde, la bêtise qui tue : "Quelle différence vous faites entre les sites de rencontre et les sectes ?"
Après un moment de silence surpris, la réponse bien polie et un peu interloquée de Tobie Nathan : "Ca n'est pas du tout la même chose".
Une réponse moins polie ou moins interloquée : "Il n'y a aucun rapport, et autant de commun ou de différent entre l'un et l'autre, qu'entre une citrouille et un fer à repasser".
Nessie
15Ca devait arriver... - Mar 31 Déc 2013, 10:32
Cette gaffe guettait l'auditeur ou plutôt les microteurs depuis pas mal de temps.
C'est Marine de la Moissonnière qui a marché dedans, ce matin au journal de 8h.
Heure : 8h10.
Sujet : les attentats en Russie.
Marine de la Moissonnière :
<< A Volgograd, dimanche une femme s'est fait sauter dans la gare centrale >>
(No more comment)
C'est Marine de la Moissonnière qui a marché dedans, ce matin au journal de 8h.
Heure : 8h10.
Sujet : les attentats en Russie.
Marine de la Moissonnière :
<< A Volgograd, dimanche une femme s'est fait sauter dans la gare centrale >>
(No more comment)
Dernière édition par Nessie le Mer 01 Jan 2014, 12:27, édité 2 fois
Philaunet
Admin
17France, oui, mais Culture ? - Mer 01 Jan 2014, 11:47
Antoine Arnoux a écrit:De Michel Schneider, ce matin, vers huit heures moins cinq, dans l'émission portant sur la voix :
« (…) la peur qui est celle d'Ulysse, au chant XII de l'Odyssée, quand il se bouche les oreilles avec de la cire et qu'il s'attache au mât pour ne pas céder au chant des Sirènes (…) » (douzième minute).
http://www.franceculture.fr/emission-l-invite-des-matins-l-invite-des-matins-2014-01-01
La même erreur apparaît dans La musique et l'ineffable, Le sentiment de la langue et le Trésor de la langue française (s.v. « sirène » I, A, 2).
http://www.cnrtl.fr/definition/sir%C3%A8ne
Très bien vu Antoine Arnoux. Ulysse ne se bouche pas les oreilles avec de la cire, mais ses compagnons, oui. Par ailleurs il ne s'attache pas lui-même au mât, ses compagnons le font pour lui à sa demande. Enfin, je ne crois pas qu'il ait peur, les sirènes ne sont pas des harpies, elles ont un chant séduisant (qu'Ulysse veut entendre si je me souviens bien). Cela fait beaucoup d'approximations chez Michel Schneider que l'on a beaucoup aimé autrefois pour sa voix et que je trouve maintenant assez imbu de lui-même et à l'élocution laborieuse.
Votre référence très bienvenue au Trésor de la langue française (s.v. « sirène » I, A, 2) rappelle, si l'on exclut l'erreur initiale d'Ulysse ayant les oreilles bouchées, que les Sirènes n'étaient pas, chez les Grecs, des êtres mi-femme, mi poisson, mais mi-femme mi-oiseau. Consulter à ce sujet, le volume savant écrit par Vic de Donder pour la collection "Découvertes Gallimard" intitulé "Le Chant de la sirène" (1992) pp. 15-16.
Invité
Invité
18Re: L'ânerie du jour - Mer 01 Jan 2014, 12:34
Modifié par l'auteur.
Dernière édition par Antoine Arnoux le Ven 12 Mai 2017, 13:38, édité 3 fois
Alain Machefert
19Re: L'ânerie du jour - Mer 01 Jan 2014, 15:19
Beaucoup d'erreurs en ce début d'année (Effet du réveillon, peut-être?), y compris celle de Philaunet car les sirènes sont bien dangereuses et Ulysse, prévenu par Circé, a peur de ne pouvoir résister à leurs chants meurtriers (navires venant s'échouer sur les rochers):Philaunet a écrit:Ulysse ne se bouche pas les oreilles avec de la cire, mais ses compagnons, oui. Par ailleurs il ne s'attache pas lui-même au mât, ses compagnons le font pour lui à sa demande. Enfin, je ne crois pas qu'il ait peur, les sirènes ne sont pas des harpies, elles ont un chant séduisant (qu'Ulysse veut entendre si je me souviens bien).
"D'abord tu croiseras les Sirènes qui ensorcellent
tous les hommes, quiconque arrive en leurs parages.
L'imprudent qui s'approche et prête l'oreille à la voix
de ces Sirènes, son épouse et ses enfants
ne pourront l'entourer ni fêter son retour chez lui.
Car les Sirènes l'ensorcellent d'un chant clair,
assises dans un pré, et l'on voit s'entasser près d'elles
les os des corps décomposés dont les chairs se réduisent."
Philaunet
Admin
20À propos de sirènes - Mer 01 Jan 2014, 16:50
Alain Machefert a écrit:Beaucoup d'erreurs en ce début d'année (Effet du réveillon, peut-être?), y compris celle de Philaunet car les sirènes sont bien dangereuses et Ulysse, prévenu par Circé, a peur de ne pouvoir résister à leurs chants meurtriers (navires venant s'échouer sur les rochers):Philaunet a écrit:Ulysse ne se bouche pas les oreilles avec de la cire, mais ses compagnons, oui. Par ailleurs il ne s'attache pas lui-même au mât, ses compagnons le font pour lui à sa demande. Enfin, je ne crois pas qu'il ait peur, les sirènes ne sont pas des harpies, elles ont un chant séduisant (qu'Ulysse veut entendre si je me souviens bien).
"D'abord tu croiseras les Sirènes qui ensorcellent
tous les hommes, quiconque arrive en leurs parages.
L'imprudent qui s'approche et prête l'oreille à la voix
de ces Sirènes, son épouse et ses enfants
ne pourront l'entourer ni fêter son retour chez lui.
Car les Sirènes l'ensorcellent d'un chant clair,
assises dans un pré, et l'on voit s'entasser près d'elles
les os des corps décomposés dont les chairs se réduisent."
Grand merci Alain Machefert pour cette citation. C'est toujours un plaisir de vous lire. Un plaisir relativisé ici par la nécessité (quoique) de "put things right". Êtes-vous d'accord pour dire que « ne pas avoir peur de quelque chose ou de quelqu'un » n'est pas à mettre sur le même plan que « quelque chose ou quelqu'un est dangereux pour une personne » ? Si oui, peut-on se mettre d'accord sur le fait qu'une chose peut être dangereuse (ici le chant ensorcelant des sirènes provoquant le naufrage) sans qu'on en ait peur ? Pour prendre un exemple banal (il y en a une foule d'autres) des gens achètent des paquets de cigarettes avec des photos de cancer, n'est-ce pas ?
Au-delà de ceci, plus essentiel est le sens des mots et une précision sur leur sens s'impose : vous écrivez « Ulysse, prévenu par Circé, a peur de ne pouvoir résister à leurs chants meurtriers » tandis que je signifie qu'il n'a pas peur des sirènes. Je prends le mot « peur » dans le sens original de « frayeur », d' « épouvante » ou de « terreur » (he's not frightened) tandis que vous employez « avoir peur » dans le sens de « s'inquiéter » (he's afraid he might not resist...). De fait, Ulysse n'est pas effrayé par les sirènes (au contraire), mais il est conscient des conséquences fatales qu'il y aurait à les écouter. Cela vaut pour lui, comme pour tout un chacun.
Au-delà de ceci, plus essentiel est le sens des mots et une précision sur leur sens s'impose : vous écrivez « Ulysse, prévenu par Circé, a peur de ne pouvoir résister à leurs chants meurtriers » tandis que je signifie qu'il n'a pas peur des sirènes. Je prends le mot « peur » dans le sens original de « frayeur », d' « épouvante » ou de « terreur » (he's not frightened) tandis que vous employez « avoir peur » dans le sens de « s'inquiéter » (he's afraid he might not resist...). De fait, Ulysse n'est pas effrayé par les sirènes (au contraire), mais il est conscient des conséquences fatales qu'il y aurait à les écouter. Cela vaut pour lui, comme pour tout un chacun.
Alain Machefert
21Re: L'ânerie du jour - Mer 01 Jan 2014, 17:50
Je pense qu'Ulysse représente bien le "Sisyphe heureux" proposé par Camus à la fin de son Mythe. Il assume complétement son humanité et ne se laisse pas décourager par ses propres faiblesses ou la colère des Dieux.
Dans ce cas précis, je pense qu'il a peur du chant fatal des sirènes mais par curiosité, également trés humaine, il associe deux autres aptitudes de notre espèce, le courage et l'astuce, pour l'assouvir .
Vous l'aurez compris, j'aime beaucoup le personnage d'Ulysse.
Dans ce cas précis, je pense qu'il a peur du chant fatal des sirènes mais par curiosité, également trés humaine, il associe deux autres aptitudes de notre espèce, le courage et l'astuce, pour l'assouvir .
Vous l'aurez compris, j'aime beaucoup le personnage d'Ulysse.
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