C’est un peu un Jeux d’archives sans les archives.
Certains se souviennent d’un Antoine Perraud en 2003 à la limite de la colère, déclarant que rien ne vaut le documentaire alors même qu’il était contraint à transformer Tire-ta-langue en émission d’entretien en direct. Le même Antoine Perraud (mais est-ce le même, certainement pas, dirait Korzybski), n’a aucunement recréé Tire ta langue : ni celui de l’origine, ni celui des années intermédiaires (formule magique Barthelet + Docu de producteurs tournants + Interview Perraud), ni même celui des dernières années.
Pourquoi avoir intitulé cette nouvelle émission "Tire ta langue" ?
Peut-être parce qu’à FC on ne sait pas ce qu’est un titre, et parce qu’on ne sait pas ce qu’est le sens des mots.
Sur FC on dit parler de culture mais on se focalise sur l’actu et le saucial, on appelle "documentaire" ce qui est du reportage, on baptise "conférence de presse" ce qui est une simple présentation aux journalistes, et on feint de recréer une émission alors qu’on transforme (dans le sens de la réduction) une autre formule : le dimanche à midi c’est "Jeux d’archives" sans les archives. C’est pas plus mal, notez bien. Le numéro avec Grinberg a été sérieusement étrillé dans nos pages par un agressif qui a préféré ensuite effacer son texte. Je n’avais guère apprécié l’émission avec Todorov. Mais on peut faire confiance à Perraud pour continuer, plus comique et plus Achille Talonnesque que jamais, à inviter devant son microphone autant de plumitifs que vous putes en écouter non point naguère mais jadis, quand de plus cléments intendants organisaient pour nous les ondes de la radiophonie d’Etat (la vache, je me rends compte que sans les inflexions vocales il est pas si facile que ça à imiter le bougre).
Pourtant, recréer le "Tire-ta-langue" des meilleures années (fin des 90’s jusqu’à 2003) serait plus utile que jamais, sur cette station où comme aurait dit Confucius, il est urgent de rendre aux mots leur signification.
Certains se souviennent d’un Antoine Perraud en 2003 à la limite de la colère, déclarant que rien ne vaut le documentaire alors même qu’il était contraint à transformer Tire-ta-langue en émission d’entretien en direct. Le même Antoine Perraud (mais est-ce le même, certainement pas, dirait Korzybski), n’a aucunement recréé Tire ta langue : ni celui de l’origine, ni celui des années intermédiaires (formule magique Barthelet + Docu de producteurs tournants + Interview Perraud), ni même celui des dernières années.
Pourquoi avoir intitulé cette nouvelle émission "Tire ta langue" ?
Peut-être parce qu’à FC on ne sait pas ce qu’est un titre, et parce qu’on ne sait pas ce qu’est le sens des mots.
Sur FC on dit parler de culture mais on se focalise sur l’actu et le saucial, on appelle "documentaire" ce qui est du reportage, on baptise "conférence de presse" ce qui est une simple présentation aux journalistes, et on feint de recréer une émission alors qu’on transforme (dans le sens de la réduction) une autre formule : le dimanche à midi c’est "Jeux d’archives" sans les archives. C’est pas plus mal, notez bien. Le numéro avec Grinberg a été sérieusement étrillé dans nos pages par un agressif qui a préféré ensuite effacer son texte. Je n’avais guère apprécié l’émission avec Todorov. Mais on peut faire confiance à Perraud pour continuer, plus comique et plus Achille Talonnesque que jamais, à inviter devant son microphone autant de plumitifs que vous putes en écouter non point naguère mais jadis, quand de plus cléments intendants organisaient pour nous les ondes de la radiophonie d’Etat (la vache, je me rends compte que sans les inflexions vocales il est pas si facile que ça à imiter le bougre).
Pourtant, recréer le "Tire-ta-langue" des meilleures années (fin des 90’s jusqu’à 2003) serait plus utile que jamais, sur cette station où comme aurait dit Confucius, il est urgent de rendre aux mots leur signification.