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Lectures du jour, du soir et de la nuit    Page 11 sur 12

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Curly 


101
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Nouvelles du crime, par Francis Lacassin (1985) - Lun 30 Sep 2024, 18:25

La tranche de cake 21h-22h est réservée à la lecture, la fiction, la poésie. Du bouche-trou avant fermeture des programmes pour la nuit.
En réalité, plein de rediff'.
Les semaines qui viennent, en s'maine : rediff' 1991, "Le dahlia noir", suivi de la pastille niaise de poésie (c'est la nouveauté, pas de quoi pavoiser), et une autre rediff', "Les Rolling Stones" par François Bon, rediff' 2002, puis 2003, et pis encore 2006, & 2012, & été 2023.
On s'fout vraiment pas d'not'gueule.

Le sameudi, c'est guère mieux, donc finalement, c'est mieux. Logique.
Les nouvelles productions sont tellement au rabais (inspiration S-F via chatGPT) que vous devez vous jeter sans hésiter sur une nouvelle diffusion du temps où France Cu était une radio élitiste tout ça tout ça, que les gens dans le micro ils donnaient même pas l'heure en gloussant en plein milieu de leurs bafouilles, qu'ils déroulaient pas le cv et les ouvrages en promo de leur invité toutes les cinq minutes, pétard de pétard de mille pétards, qu'est-ce que c'était pourri, je vous dis pas.
Durant quatre sameudi, nouvelles diffusions de "Nouvelles du crime", la série estivale (qui s'est un peu prolongée, ponctuellement, jusqu'en novembre) de Francis Lacassin, spécialiste de littérature populaire, et qui avait pour l'occasion constitué une petite anthologie du récit criminel. Avant la lecture, excellente, Lacassin présente brièvement les textes. Si l'enrobage musical est distillé avec art, il est parfois quelque peu marqué par son temps (musique synthétique de Blade Runner par Vangelis par exemple).
La série n'en demeure pas moins de très haute qualité.
Quand on pense que dans la journée, dorénavant, les misérables lectures sont données, par souci d'économie, aux stagiaires, techniciens et autres assistants, dont les prestations font pitié, on mesure la fonte du budget de la radio culturelle, et le peu d'estime dans lequel on tient l'auditeur, bon à gober ces machins inécoutables censés le plonger en pâmoison.

Sur la page de "Nouvelles du crime", les noms des acteurs ne sont même pas donnés. Une radio qui ignore la voix, c'est paradoxal, mais en même temps tout à fait compréhensible. Il suffit d'écouter les programmes de jour pour entendre que la voix, on s'en tape un peu. Suffit d'avoir la même élocution qu'un présentateur de BFM tévé, gueuler en accentuant à mort une syllabe sur deux pour donner de l'importance à des mots qui n'en ont aucune, bafouiller en sus, parce que plus c'est mal fichu, plus c'est hyper cooool.

"Nouvelles du crime", réalisation Jacques Béraud, sauf indiqué.

La maison de Turk Street, de Dashiell Hammett (12 & 13 août 1985), avec Philippe Nicaud.
Erreur sur la victime (5 novembre 1985, réalisation Anne Lemaître), d'Horace Mc Coy, [aucune mention nulle part du nom des deux acteurs]
L'écharpe de soie rouge, de Maurice Leblanc (30 juillet 1985), avec Alain Christie
Le retour d'Imray (31 juillet 1985), de Rudyard Kipling, avec Jean Topart

Le 19 octobre, France Cu reprend "Témoin à charge" d'Agatha Christie (8 & 9 août 1985), avec Christian Alers et Anne Wartel, qu'elle a déjà diffusé dans les nuits en 2014, et.... le 13 septembre 2024. Du remplissage de grille dans les grandes largeurs.

Autres numéros disponibles grâce aux Nuits version Philippe Garbit  :

Entreprise de transport, de Léo Malet (22 & 23 août 1985), avec Henri Lambert, Philippe Nicaud & Rémy Kirch

La péniche aux deux pendus, de Georges Simenon (15 août), avec Christian Alers

Le discours de la méthode, de Jean-Patrick Manchette (30 août), avec Robert Party & Henri Poirier

Le père Brown mène l'enquête : Les trois instruments de la mort, de G.K. Chesterton (2 août), avec Alan Adair

Les chats, de Boileau-Narcejac (22 octobre), avec Jean Faubert, Lita Recio, Christian Alers, Jean-Paul Tamaris & Henri Poirier

Petit agneau, de Fredric Brown (21 août), avec Jacques Frantz & Rémy Kirch

Prenez garde aux ballons rouges, de Pierre Véry (16 août), avec Rémy Kirch [plus de page sur le site, donc plus de lien, pour ce numéro repris en mars 2019. Heureusement, YouTube]

Tuer un homme, de Jack London (5 août), avec Robert Party



Dernière édition par Curly le Sam 09 Nov 2024, 10:27, édité 1 fois

Curly 

Curly

102
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Rentrée innovante - Jeu 31 Oct 2024, 09:52

31 octobre, le compte X de France Cu, sorte d'épave errant entre messages racoleurs et informations wikipédiennes, met encore en tête de gondole la rentrée de septembre.
Une rentrée "innovante", avec encore plus de moins de contenu.
Comme la rentrée est déjà loin derrière nous, enfin toute proportion gardée, confrontons la promesse d' "innovation" avec la triste réalité.
Fin du communiqué : "un nouveau rendez-vous du lundi au vendredi de 21h35 à 22h : Lectures du soir. Un comédien lit des extraits d’un grand texte littéraire, accompagné d’un commentaire pour mieux comprendre celui-ci."

Bellement rédigé, n'est-il pas ?
Un programme pareil, faut dire que c'est pas très alléchant. Comme ce qui précédait non plus, eux à France Cu ils ont dû se dire que de toute façon personne n'arrivera au bout du communiqué.
Sauf moi, parce que j'ai une technique qui tue : je commence toujours par la fin. Donc je n'ai pas lu le début. Vous me raconterez, j'ai craqué avant.
Depuis septembre, les fabuleuses "lectures du soir" ont été à environ 100% des rediffusions d'anciens programmes. Systématiser des rediffusions et les présenter comme des nouveaux programmes, c'est-y pas innovant ?
Sachant que de 21h à 21h30, le "feuilleton" est, à deux exceptions près, composé de rediff' aussi, et la plupart du temps des rediff' de lecture, on ne sait plus trop la différence entre le feuilleton et la lecture du soir un suppo au dodo.
"Lectures du soir" :
- 2 au 13 septembre : pages arrachées aïe à Joseph Conrad, rediff' 1997, non signalé sur le site ni à l'antenne.
- 16 septembre au 11 octobre : Rolling Stones par François Bon (un"grand texte littéraire commenté") énième rediff'. Date de fabrication, 2002. 20 épisodes, ça remplit la grille pendant un mois, c'est chouette.
- 14 au 25 octobre : extraits de la correspondance Marina Tsvetaieva et Boris Pasternak, la page n'a pas été mise à jour, mais c'est une rediff' de 2006, casounette "feuilleton". Lectures tellement pourrites qu'elle méritaient bien une rediff'. Et puis plusieurs, puisque la chose fut rediffusée plusieurs fois depuis. Cool, non ? De toute façon, eux à France Cu, ils s'en foutent, ils bourrent la grille, et puis surtout faut pas qu'ça coûte. Les acteurs, on prendra le premier p'tit jeune sans expérience qui passe, les auditeurs s'en contenteront. En plus, qu'on est con, y'a-t-il encore des auditeurs ?
- 28 octobre au 15 novembre : "La musique est ma couleur : variations sur Jimi Hendrix" de Jeanne-Martine Vacher, rediff' d'un feuilleton de 2008. Après les Stones, Hendrix. Chic, encore de la pop, la seule musique autorisée par France Cu. C'est connu, ça s'vend, donc on fonce. Eh oui, c'est ça le service public.

Pour la programmation des semaines suivantes, on ne sait pas, ce sera le saut dans l'inconnu. Une suggestion.
Soyons fous.
Une rediff' ?

Curly 

Curly

103
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Morceaux choisis - Pierre Boulle (1965) / Les nouvelles du crime (1985) - Sam 09 Nov 2024, 10:37

Morceaux choisis – Pierre Boulle (19/03/1965)
par Jean Paget, réalisation Georges Gravier
Le principe de cet émission paraît simple, mais il est excellent.
"Morceaux choisis" est inimaginable aujourd'hui car il faudrait payer de bons acteurs, un producteur discret (et cultivé), et demander aux auditeurs une attention plus suivie, ce que ne fait plus France Cu.
Jean Paget demande aux écrivains de constituer une anthologie de leur œuvre d'environ une heure, et de la commenter très succinctement, car le texte passe avant tout.
Pour Pierre Boulle, ni la page de France Cu, ni la présentation de P. Garbit ne le signale, mais les très longues lectures sont assurées par Michel Bouquet et Alain Cuny, qui se partagent l'émission de manière à peu près équitable. Ils sont exceptionnels. Lus par eux, le texte passe dans une autre dimension.
Trois textes, l'INAtheque donne le minutage précis de chacun d'entre eux.
"Le parfait robot" (7'40'') par Michel Bouquet. Extrait des "Contes de l'absurde" pas si absurde puisque ce robot pourrait être une ébauche de notre ChatGPT.
Deux "Histoires charitables", titre quelque peu ironique est-il précisé par Pierre Boulle. Elles sont aussi dignes d'un bon récit d'épouvante, mais non dénuées d'humour.
"Le saint énigmatique" (22'30'') par Michel Bouquet.
"L'homme qui haïssait les machines" (25'15'') par Alain Cuny.
Deux moments d'anthologie radiophonique.

Cf aussi  
Roger Caillois (08/02/1964)
lectures par René-Jacques Chauffard, Claude Martin, René Farabet (« Art poétique », « Le rocher de Sisyphe », « L’incertitude qui vient des rêves », « Ponce-Pilate »)
réalisation Georges Gravier

Roland Barthes(20/11/1964)
lectures par François Chaumette, René Clermont, et Jean Topart

Georges Limbour (22/01/1965)
Georges Limbour, écrivain associé au mouvement surréaliste, s’exprime longuement, l’entretien tournant inévitablement autour des morceaux choisis, qui sont tirés du « Bridge de Madame Lyane », (Dominique Blanchar, Alain Cuny) et surtout, plats de résistance, de « La chasse au mérou » (Daniel Gall) et des « Vanilliers » (Giani Esposito).

À signaler aussi, les morceaux choisis de et avec Robert Pinget (23-10-1964). L’entretien est plus réduit pour laisser place à de longues lectures par Jean Topart et Roger Blin, ce dernier se taillant la part du lion avec un extrait de « L’inquisitoire ». (...)

Henriette Jelinek (29/01/1966)
lectures Suzanne Flon et Michel Bouquet
(...)
Pour ce numéro, nous retiendrons surtout la prestation de Suzanne Flon, qui lit deux longs extraits, plus d’un quart d’heure chacun, des deux derniers romans de Henriette Jelinek, « La route du whisky » et « « Portrait d’un séducteur ». Les textes se prêtent bien à la lecture orale puisque – il en est question dans l’entretien – fortement dialogués.
Dans l’entretien, elle présente ses romans brièvement, revient sur son utilisation des dialogues, et du présent dit de narration, de manière à bien situer les extraits, souvent des moments clés, qui vont être lus.
Dans « La route du whisky », c’est le récit de la nuit où un couple rencontre un noir (H. Jelinek utilise dans l’entretien indistinctement le mot « noir » et « nègre ») avec qui ils vont lier connaissance, et qui, le couple le découvrira le lendemain dans le journal, sera retrouvé assassiné.
L’extrait du « Portrait d’un séducteur » ne manque pas d’humour. Le topos de la rencontre amoureuse y est démoli avec soin. La narratrice va tomber amoureuse d’un abruti fini. Elle peine à lui trouver des qualités. Ce séducteur, on le visualise tout de suite, H. Jelinek réussit à le camper en deux trois répliques bien senties.
Pourquoi cette narratrice va-t-elle se lier avec lui, alors que nous quittons notre héroïne sur une réflexion aussi peu romantique que « Je l’étranglerais. Sale con va. » ?
La lecture de Suzanne Flon est en tout point admirable.

Autre série d'émissions,
"Nouvelles du crime", réalisation Jacques Béraud, sauf indiqué.

La maison de Turk Street, de Dashiell Hammett (12 & 13 août 1985)
Une histoire riche en actions. Philippe Nicaud interprète avec brio, mais seul, la totalité des personnages.

Erreur sur la victime (5 novembre 1985, réalisation Anne Lemaître), d'Horace Mc Coy. Le nom des deux acteurs n'est mentionné nulle part.
Une interprétation un peu plus terne, mais la nouvelle elle-même présente un intérêt limité.

L'écharpe de soie rouge, de Maurice Leblanc (30 juillet 1985), avec Alain Christie
Toujours aussi divertissant, même si l'histoire est connue. Par contre, Alain Christie n'est pas aussi bon qu'un Philippe Nicaud pour se glisser dans la peau des différents personnages.

Le retour d'Imray (31 juillet 1985), de Rudyard Kipling
Une histoire exotique et macabre pour finir. Jean Topart est comme d'habitude excellent.

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Jean-Roger Caussimon lit ''La mer est bleue'' et ''L'or et les serpents'' de Jean Cau - Mer 13 Nov 2024, 18:30

Jean-Roger Caussimon dit deux textes de Jean Cau (Rediff. 8 novembre 2024 & 28 octobre 2018)

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 11 Scree479

Un lecteur talentueux surtout connu comme chansonnier. Quelle bonne idée a eue Patrice Galbeau de lui demander d'interpréter ces textes ! Ces récits touchants, "La mer est bleue" ( lecture 14') et "L'or et les serpents" (13'30), sont peut-être à retrouver dans le volume ↓

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 11 Scree480
 
Jean Cau (1925 -1993) biographie & informations sur Babelio.

****************

Jean-Roger Caussimon (1918-1985) - Nous deux


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''Tuer un homme'' de Jack London (1985) - Sam 16 Nov 2024, 20:28

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p90-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#39888) a écrit: (...) Durant quatre sameudi, nouvelles diffusions de "Nouvelles du crime", la série estivale (qui s'est un peu prolongée, ponctuellement, jusqu'en novembre) de Francis Lacassin, spécialiste de littérature populaire, et qui avait pour l'occasion constitué une petite anthologie du récit criminel. Avant la lecture, excellente, Lacassin présente brièvement les textes. Si l'enrobage musical est distillé avec art, il est parfois quelque peu marqué par son temps (musique synthétique de Blade Runner par Vangelis par exemple).
La série n'en demeure pas moins de très haute qualité. (...)
Sur la page de "Nouvelles du crime", les noms des acteurs ne sont même pas donnés. Une radio qui ignore la voix, c'est paradoxal, mais en même temps tout à fait compréhensible. Il suffit d'écouter les programmes de jour pour entendre que la voix, on s'en tape un peu. Suffit d'avoir la même élocution qu'un présentateur de BFM tévé, gueuler en accentuant à mort une syllabe sur deux pour donner de l'importance à des mots qui n'en ont aucune, bafouiller en sus, parce que plus c'est mal fichu, plus c'est hyper cooool.

"Nouvelles du crime", réalisation Jacques Béraud, sauf indiqué. (...)
Autres numéros disponibles grâce aux Nuits version Philippe Garbit  : (...) Tuer un homme, de Jack London (5 août), avec Robert Party
Une bonne interprétation.

Le texte en anglais : To Kill a Man by Jack London.

Inathèque

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 11 Scree507

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''La maison de Turk Street'' de Dashiell Hammett (1985) - Lun 18 Nov 2024, 07:13

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p90-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#39888) a écrit: (...) Sur la page de "Nouvelles du crime", les noms des acteurs ne sont même pas donnés. Une radio qui ignore la voix, c'est paradoxal, mais en même temps tout à fait compréhensible. Il suffit d'écouter les programmes de jour pour entendre que la voix, on s'en tape un peu. Suffit d'avoir la même élocution qu'un présentateur de BFM tévé, gueuler en accentuant à mort une syllabe sur deux pour donner de l'importance à des mots qui n'en ont aucune, bafouiller en sus, parce que plus c'est mal fichu, plus c'est hyper cooool.

"Nouvelles du crime", réalisation Jacques Béraud, sauf indiqué.

La maison de Turk Street, de Dashiell Hammett (12 & 13 août 1985), avec Philippe Nicaud.(...)
Très convaincante interprétation de Philippe NICAUD* qui joue six rôles dans un huis-clos que l'auteur voulait sans doute dramatique, mais qui prend des accents comiques par la grâce du lecteur.
durée : 00:57:11 - Lors d'une enquête de routine dans Turk Street à San Francisco, l'agent Continental Op est invité par un couple de personnes âgées à entrer prendre un thé. Mais alors qu’il se félicite de cet accueil si chaleureux, un homme armé surgit dans le salon.
Le texte en version originale : The House in Turk Street.

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 11 Scree536

* INA Philippe Nicaud, "Deux sur la balançoire" Page cinéma - 26.04.1963 - 09:53 - vidéo

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''Erreur sur la victime'' d'Horace Mc Coy (1985) - Lun 25 Nov 2024, 07:10

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p90-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#39888) a écrit: (...) Sur la page de "Nouvelles du crime", les noms des acteurs ne sont même pas donnés. Une radio qui ignore la voix, c'est paradoxal, mais en même temps tout à fait compréhensible. Il suffit d'écouter les programmes de jour pour entendre que la voix, on s'en tape un peu. Suffit d'avoir la même élocution qu'un présentateur de BFM tévé, gueuler en accentuant à mort une syllabe sur deux pour donner de l'importance à des mots qui n'en ont aucune, bafouiller en sus, parce que plus c'est mal fichu, plus c'est hyper cooool.

"Nouvelles du crime", réalisation Jacques Béraud, sauf indiqué.

Erreur sur la victime (5 novembre 1985, réalisation Anne Lemaître), d'Horace Mc Coy, [aucune mention nulle part du nom des deux acteurs].(...)
Un nouveau récit à plusieurs voix, la principale étant celle du narrateur détective. Le montage est serré, l'histoire se suit avec intérêt. Quelle fraîcheur en comparaison de tout ce que nous sert France Culture aujourd’hui !
Le meurtre de Purdue a aussi quelque chose de mystérieux que le détective Compton doit élucider, cette fois sans l'aide de la police : pourquoi y a-t-il eu erreur sur la victime ?
C'est une véritable création radiophonique à partir d'une histoire parue dans Black mask stories

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 11 Scree548

Pour en savoir plus sur Horace Mc Coy
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Pegram,Tennessee , le 14/04/1897
Mort(e) à : Beverly Hills , le 15/12/1955


Biographie étoffée sur venetianvase.co.uk : Horace McCoy

Un essai : Tired of Living, Afraid of Dying: Horace McCoy’s Legacy | Los Angeles Review of Books | Chris Morgan Aug 25, 2014.

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''Témoin à charge'' d'Agatha Christie (1985) - Mar 26 Nov 2024, 15:00

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p90-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#39888) a écrit: (...) Sur la page de "Nouvelles du crime", les noms des acteurs ne sont même pas donnés. Une radio qui ignore la voix, c'est paradoxal, mais en même temps tout à fait compréhensible. Il suffit d'écouter les programmes de jour pour entendre que la voix, on s'en tape un peu. Suffit d'avoir la même élocution qu'un présentateur de BFM tévé, gueuler en accentuant à mort une syllabe sur deux pour donner de l'importance à des mots qui n'en ont aucune, bafouiller en sus, parce que plus c'est mal fichu, plus c'est hyper cooool.

"Nouvelles du crime", réalisation Jacques Béraud, sauf indiqué.

Le 19 octobre, France Cu reprend "Témoin à charge" d'Agatha Christie (8 & 9 août 1985), avec Christian Alers et Anne Wartel, qu'elle a déjà diffusé dans les nuits en 2014, et.... le 13 septembre 2024. (...)
De nouveau, de belles interprétations pour un récit entrecoupé d'un résumé de la première partie par Francis Lacassin. L'histoire nécessite une certaine concentration, notamment lors de l'épisode de la "mendiante" dont l'histoire est un peu tarabiscotée (il n'est pas dit comment elle a réussi à entrer en possession de ces lettres). Mais à la fin de l'histoire tout retombe sur ses pieds surtout si l'on se tourne vers le résumé donné par supersummary.com Witness for the Prosecution Summary
Leonard Vole est suspecté du meurtre d'Emily French, une femme âgée et riche, qui, ignorant qu'il était marié, avait fait de lui son principal héritier. Pour tenter de le disculper, l’avocat de Vole s’adresse à sa femme, Romaine, pour qu’elle témoigne en sa faveur…

Sur YouTube, la version diffusée par France Culture Agatha Christie Temoin à charge si l'on souhaite la détacher de l'ensemble de l'offre de France Culture (mais le son est moins bon).

Une édition : Témoin à charge - Agatha Christie
Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 11 Scree555

La bande-annonce de l’adaptation cinématographique par Billy Wilder : Witness for the Prosecution (1957) ORIGINAL TRAILER [HD 1080p] et une scène du film: Charles Laughton & Elsa Lanchester - 'Witness for the Prosecution'. Autres scènes dites Clip 2, Clip 3 et Clip 4.

La version française intégrale : Billy Wilder - Témoin À Charge (1957) Avec Tyrone Power, Marlene Dietrich, Charles Laughton.VF-Streaming-Film.com

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''L'écharpe de soie rouge'' de Maurice Leblanc (1960 et 1985) - Ven 29 Nov 2024, 12:34

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p90-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#39888) a écrit: (...) Sur la page de "Nouvelles du crime", les noms des acteurs ne sont même pas donnés. Une radio qui ignore la voix, c'est paradoxal, mais en même temps tout à fait compréhensible. Il suffit d'écouter les programmes de jour pour entendre que la voix, on s'en tape un peu. Suffit d'avoir la même élocution qu'un présentateur de BFM tévé, gueuler en accentuant à mort une syllabe sur deux pour donner de l'importance à des mots qui n'en ont aucune, bafouiller en sus, parce que plus c'est mal fichu, plus c'est hyper cooool.

"Nouvelles du crime", réalisation Jacques Béraud, sauf indiqué.

L'écharpe de soie rouge, de Maurice Leblanc (30 juillet 1985), avec Alain Christie (...)
Une lecture "courte" pour cette réalisation de 1985, mais pas aussi courte que celle de 1960 qui compte cinq minutes de moins (voir plus bas). Alain Christie joue tous les rôles et les joue bien. Sa narration est parfois un peu rapide, peut-être ? En tous les cas, l'intrigue simple se suit avec facilité. Intéressant suspense lors de la description du stratagème introductif.

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 11 Scree556

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La version de 1960 est un film radiophonique (avec effets sonores) avec sept acteurs répertoriés aux voix différenciées. Ganimard y est plus menaçant et moins ridiculisé par Lupin que dans la version de 1985 où l'opposition de caractères est plus tranchée, presque caricaturale.

Quoi qu'il en soit, voilà de la belle et bonne radio culturelle, du genre qui a disparu depuis au moins 15 ans.

Les Confidences d'Arsène Lupin : "L'Écharpe de soie rouge" | Podcast INA


En ce matin de novembre 1909, une nouvelle enquête arrive entre les mains de l’Inspecteur Ganimard. La veille, tard dans la nuit, une jeune femme a été poignardée puis étranglée par un homme. Ils venaient tous deux de partager trois meringues et un éclair au chocolat. Une enquête apportée clef en main par Arsène Lupin. Arsène Lupin vous dites… L’ennemi juré de l’Inspecteur… Mais que manigance encore notre gentleman cambrioleur ?

*** Fiction radiophonique diffusée dans l’émission “Les Aventures d'Arsène Lupin” de Maurice Renault - D'après "Les Confidences d'Arsène Lupin", recueil de nouvelles de Maurice Leblanc - Réalisation : Abder Isker - Adaptation : Jean Marcillac - Première diffusion : 26/02/1960 sur France II Régionale de la RTF - Avec : Michel Roux, Georges Hubert, Henri Poirier, Jean Marconi, Henri Labussière, Madeleine Barbulée et Louis Ducreux - Un podcast INA.

Wikipédia L'Écharpe de soie rouge

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''Le retour d’Imray'' de Rudyard Kipling, avec Jean Topart (1985) - Sam 30 Nov 2024, 09:20

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p90-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#39888) a écrit: (...) Sur la page de "Nouvelles du crime", les noms des acteurs ne sont même pas donnés. Une radio qui ignore la voix, c'est paradoxal, mais en même temps tout à fait compréhensible. Il suffit d'écouter les programmes de jour pour entendre que la voix, on s'en tape un peu. Suffit d'avoir la même élocution qu'un présentateur de BFM tévé, gueuler en accentuant à mort une syllabe sur deux pour donner de l'importance à des mots qui n'en ont aucune, bafouiller en sus, parce que plus c'est mal fichu, plus c'est hyper cooool.

"Nouvelles du crime", réalisation Jacques Béraud, sauf indiqué.

Le retour d’Imray (31 juillet 1985), de Rudyard Kipling, avec Jean Topart (...)
Jean Topart... L'acteur était-il le plus apte à interpréter ce récit ? À l'écouter, rien n’est moins sûr. Est-ce la faute de l'acteur si la version audio lue est peu convaincante ? N'aurait-il pas fallu plutôt créer un film radiophonique dramatique avec des effets sonores pour pouvoir percevoir l'atmosphère qui est l'essentiel de cette histoire où sont mentionnés beaucoup de sons ?

Résumé Babelio :
"Imray avait fait une chose étrange : il avait disparu du monde, c’est-à-dire de la petite station indoue qu’il habitait. Il était jeune, il débutait dans sa carrière ; on ne lui connaissait aucun chagrin, et personne n’avait été prévenu. La veille encore, tous l’avaient vu heureux, bien portant; à son club, on l’avait rencontré circulant autour des billards. Le lendemain, plus d’Imray !"

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 11 Scree561

Lire le récit : Le retour d'Imray & The return of Imray.

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G.K. Chesterton, Jean-Patrick Manchette, Léo Malet - Dim 01 Déc 2024, 09:56

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p90-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#39888) a écrit: (...) Sur la page de "Nouvelles du crime", les noms des acteurs ne sont même pas donnés. Une radio qui ignore la voix, c'est paradoxal, mais en même temps tout à fait compréhensible. Il suffit d'écouter les programmes de jour pour entendre que la voix, on s'en tape un peu. Suffit d'avoir la même élocution qu'un présentateur de BFM tévé, gueuler en accentuant à mort une syllabe sur deux pour donner de l'importance à des mots qui n'en ont aucune, bafouiller en sus, parce que plus c'est mal fichu, plus c'est hyper cooool.

"Nouvelles du crime", réalisation Jacques Béraud, sauf indiqué. Autres numéros disponibles grâce aux Nuits version Philippe Garbit  :

Le père Brown mène l'enquête : Les trois instruments de la mort, de G.K. Chesterton (2 août), avec Alan Adair (...)

Le discours de la méthode, de Jean-Patrick Manchette (30 août), avec Robert Party & Henri Poirier (...)

Entreprise de transports, de Léo Malet (22 & 23 août 1985), avec Henri Lambert, Philippe Nicaud & Rémy Kirch (...)
La nouvelle de  G.K. Chesterton étant lue avec un accent anglais plus ou moins forcé qui concentre l'attention sur le mauvais français, on passe.

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Le récit de Jean-Patrick Manchette est un exercice dit littéraire. Un amusement pour lui et pour les critiques littéraires s'extasiant sur la nouveauté de la structure chronologique bouleversée. On passe après ces précisions : Recueil Cache ta joie
La nouvelle intitulée Le Discours de la méthode offre ainsi comme un raccourci de son art. Le dénommé Jules Coprin y évolue de la petite délinquance à la folie meurtrière, en passant par les groupuscules d’extrême-gauche. Dans la violence de ses actes, le lecteur diligent devra reconnaître les effets de l’organisation sociale : l’auteur, dont le style behavioriste -ce « calme désespoir de la raison », comme il le dit ailleurs- doit autant à Flaubert qu’à Hammett, ne commente ni ne développe une narration qui « doit être brève, car c’est ainsi seulement qu’elle aura une forme excellente ». Trop excellente, peut-être. L’étude du cas Coprin, d’une sécheresse tant maîtrisée, fait parfois songer à un mécanisme où un peu de jeu serait le bienvenu.
L'écriture de la radicalité : (...) J.-P. Manchette, qui est, soit dit en passant pour nos jeunes lecteurs, l’auteur de polar le plus important de l’après-68 et un grand écrivain tout court, était aussi un camarade, partisan comme nous d’en finir avec le capitalisme et sa civilisation.

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Enfin, Léo Malet avec "Entreprise de transports". Une lecture distrayante sans grande exigence, mais c’est toujours mieux que ce que fait la station aujourd'hui. Une bonne narration, des personnages stéréotypés, une intrigue simple, incluant à la fin une révélation en bonne et due forme des détails de la machination criminelle.

La fiction a été initialement diffusée en deux fois, les deux parties étant ici diffusées l'une à la suite de l'autre, nous dit Garbit.

Mais qui a eu l'idée de d'intercaler toutes les cinq minutes des pastilles musicales, dont du disco ? On est carrément dans du Donna Summer au milieu de l'enquête...[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-10.06.2021-ITEMA_22695558-2016C3372E0767-21.mp3" debut="40:48" fin="41:37"]

Descriptif ↓
Peut-on se ranger des voitures en conduisant des camions ? Peut-on se suicider simplement parce qu'on a pas trouvé quelque chose à la bonne place ? Voici "Nouvelles Policières" de Léo Malet, elles avaient été choisies et présentées par Francis Lacassin en août 1985. (...)
Nestor Burma apparaît également dans des nouvelles, notamment dans le recueil "Entreprise de transports" paru en 1952.

En 2017 : La Nuit spéciale - Léo Malet 1/2 & La Nuit spéciale - Léo Malet 2/2 Par Philippe Garbit.

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