Imagine-t-on un titre pareil : "L'écoute collective, une expérience : environ 10 000 visiteurs aux journées des pièces radiophoniques de Radio France" ?
Non. Car non seulement la création radiophonique est le cadet des intérêts de Radio France (qui préfère saouler le public de politique à la petite semaine), mais elle est incapable d'organiser une manifestation ayant l'esthétique radiophonique pour objet.
En revanche... Gemeinsames Hören als Erlebnis Rund 10.000 Besucher bei den Hörspieltagen Bei den 15. ARD Hörspieltagen vom 7. bis 11. November 2018 in Karlsruhe standen 12 Hörspiele im Wettbewerb um den Deutschen Hörspielpreis der ARD.
Pour qui est intéressé par la définition du Hörspiel, lire l'excellent travail sur le sujet de Philippe Baudouin sur Syntone, "Actualité & critique de l'art radiophonique" : Du Hörspiel du 19 mai 2011.
Extrait : "Hörspiel (...) : une pièce radiophonique composée d’éléments sonores hétérogènes. Musique, bruits, voix et silence s’y mélangent pour donner corps à une œuvre destinée aux ondes et dont le caractère expérimental l’affranchit de toute forme de hiérarchisation." ; "le Hörspiel se conçoit comme une œuvre originale, produite uniquement pour la radio et tenant compte des particularités de ce média acoustique."
Et ceci à méditer (le nom de Martin Kaltenecker dira quelque chose aux auditeurs de France Musique d'il y a 20 à 30 ans) : "À la fois recueil de conseils destinés à l’homme de radio et essai esthétique sur les potentialités artistiques du média, Radio de Rudolf Arnheim fait notamment l’ “éloge de la cécité”. L’éloge d’une radio qui délivre l’auditeur du caractère parasitaire de la perception visuelle. En soustrayant à sa vue la présence physique du musicien, du récitant ou du speaker, le dispositif radiophonique rend possible une écoute “précisée”. D’ailleurs, c’est sans doute, comme le remarque très justement Martin Kaltenecker dans son essai ''L’Oreille divisée : discours sur l’écoute musicale aux XVIIIe et XIXe siècles'', un tel type d’écoute concentrée et dont l’histoire remonterait au XVIIIe siècle qui semblerait avoir permis le développement du Hörspiel en Allemagne."
À propos de Syntone, "web revue qui se consacre à l’art de la radio, c’est-à-dire à la création radiophonique, à la création sonore, mais aussi à la radio en tant que moyen d’expression, sa technologie, ses usages, son devenir, ainsi qu’aux autres arts et plus généralement à tous les aspects de la vie passés au filtre de notre radiobsession."
Non. Car non seulement la création radiophonique est le cadet des intérêts de Radio France (qui préfère saouler le public de politique à la petite semaine), mais elle est incapable d'organiser une manifestation ayant l'esthétique radiophonique pour objet.
En revanche... Gemeinsames Hören als Erlebnis Rund 10.000 Besucher bei den Hörspieltagen Bei den 15. ARD Hörspieltagen vom 7. bis 11. November 2018 in Karlsruhe standen 12 Hörspiele im Wettbewerb um den Deutschen Hörspielpreis der ARD.
Pour qui est intéressé par la définition du Hörspiel, lire l'excellent travail sur le sujet de Philippe Baudouin sur Syntone, "Actualité & critique de l'art radiophonique" : Du Hörspiel du 19 mai 2011.
Extrait : "Hörspiel (...) : une pièce radiophonique composée d’éléments sonores hétérogènes. Musique, bruits, voix et silence s’y mélangent pour donner corps à une œuvre destinée aux ondes et dont le caractère expérimental l’affranchit de toute forme de hiérarchisation." ; "le Hörspiel se conçoit comme une œuvre originale, produite uniquement pour la radio et tenant compte des particularités de ce média acoustique."
Et ceci à méditer (le nom de Martin Kaltenecker dira quelque chose aux auditeurs de France Musique d'il y a 20 à 30 ans) : "À la fois recueil de conseils destinés à l’homme de radio et essai esthétique sur les potentialités artistiques du média, Radio de Rudolf Arnheim fait notamment l’ “éloge de la cécité”. L’éloge d’une radio qui délivre l’auditeur du caractère parasitaire de la perception visuelle. En soustrayant à sa vue la présence physique du musicien, du récitant ou du speaker, le dispositif radiophonique rend possible une écoute “précisée”. D’ailleurs, c’est sans doute, comme le remarque très justement Martin Kaltenecker dans son essai ''L’Oreille divisée : discours sur l’écoute musicale aux XVIIIe et XIXe siècles'', un tel type d’écoute concentrée et dont l’histoire remonterait au XVIIIe siècle qui semblerait avoir permis le développement du Hörspiel en Allemagne."
À propos de Syntone, "web revue qui se consacre à l’art de la radio, c’est-à-dire à la création radiophonique, à la création sonore, mais aussi à la radio en tant que moyen d’expression, sa technologie, ses usages, son devenir, ainsi qu’aux autres arts et plus généralement à tous les aspects de la vie passés au filtre de notre radiobsession."