stein a écrit:J'ai apprécié très moyennement ce numéro de ça rime à quoi .
Un peu faible ce monsieur Vincenot ....des poèmes assez simplistes ,je ne dis pas : simple. N'est pas Prévert qui veut .
Il a eu de la chance d'avoir une émission pour lui tout seul.
Plus intéressante l'émission avec Y.Bonnefoy diffusée récemment . Du grand art . Le monsieur a 90 printemps et ça dépote ...
J'ai également aimé 2 émissions une ,datée de juillet sur un auteur allemand assez déjanté ,excellente lecture du comédien Bernard Bouillon ,digne descendant de Pieplu , l'autre , sur Desnos avec de très belles et émouvantes lectures de Gabriel Dufay .
Merci de nourrir ce fil de vos conseils. Une petite recherche suggère que la première émission que vous signalez, en-dehors de celle consacrée à Yves Bonnefoy, a pour invité
Oskar Pastior traduit par Alain Jadot et la seconde
Marie-Claire Dumas à propos de Robert Desnos. Tous aux podcasts !
Concernant la poésie de Matthias Vincenot, vous dites clairement ce que j'ai sous-entendu. Ensuite, on peut ou non comprendre l'intérêt que suscite son enseignement du FLE à travers la poésie, quand tous les manuels destinés aux étrangers apprenant notre langue ne jurent que par des textes journalistiques de faits divers ou par des considérations oiseuses tirées du NouvelObs ou de publications similaires. À ce titre, et pour conter son expérience de passeur de poésie, M. Vincenot me semble mériter sa place pour cette petite demi-heure, tout autant, si je peux me permettre, que le nonagénaire
Yves Bonnefoy (sensiblement flatté par Sophie Nauleau), dont la poésie, les textes théoriques et la traduction (notamment de Shakespeare) ne font pas l'unanimité, malgré son statut d'icône qui l'a fait devenir une sorte de
Poet Laureate à la française (on pourrait se retrouver dans le
Conversatoire, Coin de la bouquinaille pour évoquer, par exemple, le volume « L'arrière-pays » écrit dans un style maniéré).
Mais, comme dit plus haut, remettre l'accent sur une émission de poésie n'est pas du temps perdu.
PS. Pour goûter le sens de la repartie de Sophie Nauleau dont on aurait par ailleurs aimé qu'elle dise en début d'émission le nom du poète une Bonnefoy pour toutes, et non dans chaque question et dans toute affirmation, comme elle en a la détestable et pénible habitude, voici un petit extrait assez parlant sur les deux protagonistes :
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Le poète que vous appréciez méritait un vis-à-vis plus sensible, à l'intelligence plus dense. Ici, on n'est pas loin de la présence d'esprit de niveau zéro de Marie Richeux...