Nessie a écrit:@ Stein
Je vais donc réécouter un peu plus précisément quelques uns des 30 ou 40 Ca rime à quoi (oui le titre est une fausse bonne trouvaille) que j'ai archivés. (...) De toutes façons, ma méfiance pouvait s'éveiller au seul fait de la voir accorder sa confiance à Michel Onfray (...)
J'avais trouvé une belle entente entre Sophie Nauleau et lui. Parce que ce dernier est un parleur facile ? Idem pour la double émission avec Xavier Darcos en mai 2011 à l'occasion de la parution de son
Anthologie historique de la poésie française aux PUF. Darcos déroule son discours, en professionnel de la parole qu'il est. Un entretien qui a débouché sur l'achat du volume, ouvert de nouveau ces jours-ci. Incidemment, mon attention a été arrêtée par le choix des deux textes de Charles Dantzig et d'Olivier Cadiot, parmi les auteurs contemporains. À propos de ce livre, pourquoi des textes de présentation (très banals - tout le monde n'est pas François Dufay pour produire de courts textes de synthèse au style et à la pénétration exceptionnels) en police 14 tandis que le texte des poèmes est en police 10 ?
Pour en revenir aux émissions de poésie sur France Culture, le choix de diffuser parfois des soirées de lecture
en public fait débat. La lecture publique est faite pour un public qui voit les acteurs, s'ensuit une communication du lecteur avec le public qui n'est pas celui de l'écoute radiophonique "non visuelle", solitaire, en lieu clos. Pour comparaison, voyez le résultat des anciennes émissions de Raphaël Enthoven en public (participants côte à côte face à une salle) et celles faites en studio (participants en face à face).
On peut certainement trouver un intérêt à assister par l'ouïe seulement à un spectacle visuel, mais une lecture solitaire devant un micro dans un studio aura un autre impact sur le récepteur. C'est pourquoi on aimerait entendre, en matière de poésie, des fabrications radiophoniques (comme dans "Théâtre en Compagnie") et non le produit dérivé d'un spectacle. (Peut-on faire un parallèle avec la diffusion, de plus en plus importante, de concerts sur Fr. Musique et l'écoute d'enregistrements musicaux de studio insérés dans une narration ? Dans ce dernier genre je pense à François-Xavier Szymczak, Gilles Cantagrel ou la regrettée Mildred Clary sur F. Musique, et à Axelle Thiry sur la RTBF).