Encore que, on apprend quand même qu'aux Etats-Unis, « 65 % des étudiants qui rentrent à l'université pensent que Beethoven est un chien, [et] croient que Michel-Ange est un virus informatique. Le terrain de l'acculturation est gagné dans des proportions qui sont terribles » [son mp3="https://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2016/01/s02/NET_FC_2dc5d909-bfd4-445f-aebb-3a2535e228c0.mp3" debut="09:44" fin="10:09"] (pas sûr du bon emploi du mot acculturation au passage). (Marc Restellini, directeur de la Pinacothèque de Paris)
« Faut pas prendre les gens pour des imbéciles », dit Marc Restellini. Pour des cons alors ?
[son mp3="https://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2016/01/s02/NET_FC_2dc5d909-bfd4-445f-aebb-3a2535e228c0.mp3" debut="13:02" fin="14:27"] (à propos des titres trompeurs des expositions)
De ces 40 minutes, je retiens ces quelques secondes :
[son mp3="https://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2016/01/s02/NET_FC_2dc5d909-bfd4-445f-aebb-3a2535e228c0.mp3" debut="07:39" fin="8:13"] (Christian Bernard, ancien directeur du MAMCO à Genève)
Maintenant, le descriptif, posé comme un postulat à la préparation de l'émission :
Voilà une expo qui paraissait devoir convenir à tout le monde. Aux petits comme aux grands. Aux Parisiens comme aux provinciaux : « Mythes fondateurs. D’Hercule à Dark Vador », la toute première exposition de la Petite Galerie du Louvre, un nouvel espace dédié à nos amis les enfants. Cerise sur le gâteau : gratuite pour les moins de 18 ans. Soyons honnête : le titre était tout sauf trompeur. Il y avait bien une statue d’Hercule. Il y avait bien un masque de Dark Vador (le clou de l’expo à en juger par l’attroupement de selfies tout autour). Mais entre les deux, pas grand-chose.
Ce furent les enfants qui eurent le dernier mot : « Et sinon, quand est-ce qu’on va voir la Joconde ? »
Certes, permettre aux plus jeunes d’accéder aux musées par la petite porte est une intention louable. Mais est-il à ce point nécessaire de surfer sur leurs goûts supposés (Star Wars) pour les séduire ? Et d’ailleurs, n’est-ce pas une tendance qui tend à se généraliser à tous les publics ?
- On appréciera : aux parisiens comme aux provinciaux. Apparemment, il doit exister des expositions parisiennes qui ne « conviennent » pas aux « provinciaux ».
- Cerise sur le gâteau : gratuite pour les moins de 18 ans. Non, c'est le cas de toutes les expositions temporaires (comme collection permanente) du Louvre.
- le clou de l’expo à en juger par l’attroupement de selfies tout autour. « Selfie » ? Un mot aujourd'hui banal, compris de tous évidemment.