On s'en voudrait de ne pas donner une suite à votre relevé...
Yann Sancatorze a écrit:Cette manière différente d'en parler ressemble à ce que deviendrait un texte si on lui faisait faire un long trajet à l'intérieur de Google Translate, de langue en langue, pour terminer avec le français. C'est bien ce qui semble être arrivé à ce paragraphe récupéré sur FB, et présentant les Nouvelles Vagues du jour :
"Qu’archive-t-on d’un geste et de ce qui le sous-tend ? Quelle différence entre le répertoire et le patrimoine en danse ? Enjeux décisifs pour la danse de réfléchir à sa transmission, sa conservation, tant elles ne se posent pas de la même façon que pour les arts visuels par exemple…"
What the @#& are your talking about...
C'est un résumé de la page des NV de ce jour, et fort heureusement, il nous dispense des inévitables et habituelles perles dogmatiques dont nous régale Marie Richeux : "Aujourd’hui le patrimoine n’est pas, comme hier, détruit, il est au contraire transmis, relu, discuté et parfois déconstruit sur scène."
Le paragraphe dont vous dites qu'il est sur Facebook est en vitrine sur
le site de France Culture où l'on peut lire également :
Aujourd’hui le patrimoine est fait de gestes, d’intentions, de mouvements, et le dispositif qui est choisi pour le mettre en scène ou en lumière oriente sa lecture. C'est n'importe quoi, mais France Culture laisse passer ce qui déshonore l'image de la chaîne.
Et comment regarder la manière dont nombre de danseurs contemporains s’emploient à rendre sensible l’un et l’autre ? « l'un et l'autre » ne feraient pas un pluriel, par hasard. Allons, Marie, vous n'êtes pas contre le pluriel ! Contre la pluralité, non plus ? Alors... « sensible
s » !
Enfin, le tordu de chez tordu :
En fin d’émission nos ondes enregistrent les révolutions intimes, gravent les points d’intensité repérés dans le parcours de celle ou celui qui accepte de nous en faire le récit. Bon, et que donne
la dernière... Oh la belle photo à contre-jour (pour le fil idoine) !
Le texte est sans doute de la même (absence de) qualité...
Oh la, ça commence bien :
Transmission, politique, héritage, épaisseur du temps, nous disons depuis quatre jours l’importance d’un regard aiguisé, documenté, critique, créatif pour que la patrimonialisation soit un processus dynamique et d’invention du présent.On attend avec impatience la création du verbe « patrimonialiser ». Je propose la création d'un prix Richeux, sorte de bonnet d'âne qu'on remettrait au plus mauvais français lu dans la presse généraliste.