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Errare France Culture est    Page 23 sur 92

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Nessie 


221
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Re: Errare France Culture est - Mar 08 Oct 2013, 10:55

J'ai moins envie de bondir quand je vois un accord fautif, que quand j'entends ou pire encore quand je lis "plein de ... ".

Invité 


Invité

222
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« Ceci n'est pas un blog » : barbarisme et anachronismes - Jeu 10 Oct 2013, 11:18

Voici de quelle manière est écrit le titre de la chronique prononcée aujourd'hui : « Quand les troubadours mourraient [sic] à cause du livre » (cf. : « Peuples de France, si nous mourrons, (...) »   (première phrase du dernier paragraphe de ce discours)).  
Quant à la chronique elle-même, souverainement « finaude », elle consiste en un discours des « trouvères et troubadours » (génitif subjectif), « au début du 16ème [resic] siècle ». La chronologie, en histoire, n'importe pas.
Avant de lire ce discours très subtil, M. Xavier de la Porte avait prétendu que les mots n'étaient pas séparés les uns des autres dans les incunables. En outre, tout de même que l'invité, il tendait à confondre l'écriture et l'imprimerie (ainsi que livre et imprimerie).
http://www.franceculture.fr/blog-ceci-n-est-pas-un-blog-2013-10-10-quand-les-troubadours-mourraient-a-cause-du-livre

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

223
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Re: Errare France Culture est - Jeu 10 Oct 2013, 11:39

Arg, vous m'avez battu, j'allais intervenir en ce sens... Il a, semble-t-il, corrigé ses fautes. Il y a effectivement toutes sortes d'absurdités historiques dans cet exercice de style vaseux, et tout tombe à l'eau... En tout cas, comme on dit en anglais, il faut considérer cela comme le "new normal" : un chroniqueur qui multiplie les fautes dans une chronique qui n'a pas de sens dans le but de faire valoir une argumentation simplette, le tout pour faire cool.
Ouvrir un livre, de temps en temps, peut s'avérer utile, tant pour la solidité de son bagage culturel que pour acquérir des réflexes de rédaction. Cela pourra éviter de débiter autant de conneries (le mot est faible).

Invité 


Invité

224
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Apology - Jeu 10 Oct 2013, 11:49

Yann Sancatorze a écrit:Arg, vous m'avez battu, (...).
Je vous prie, cher Yann Sancatorze, de bien vouloir ne pas m'en garder rancune. Par paresse et par lassitude, je n'ai pas relevé  toutes les coquecigrues contenues dans cette chronique et, plus généralement, dans les propos du sieur Xavier de la Porte (tant s'en faut !). La matière ne manque pas !
P.-S. : M. X. de la P. semble n'avoir corrigé que le titre (subsiste notamment la faute du dernier paragraphe) ; il répond ainsi à une auditrice :
« Xavier10.10.2013
Faute corrigée, merci.
Evidemment que ça ne tient pas comme comparaison....
Et ce que je voulais illustrer n'était pas l'anti-"c'était mieux avant" mais le traumatisme que représente l'irruption d'un nouveau support, les pertes etc. Et aussi, m'amuser à porter sur le livre papier un regard négatif, mais pas du point de vue de la modernité.
Voilà, après, il ne faut pas non plus prendre tout ça trop au sérieux.... »

Petite liste des fautes qui n'ont pas été corrigées :  
« (…) qui fait miraculeusement échos à notre conversation (...) ».  
« Voulez-vous vous cassez le dos à vous pencher sur ces tas de chiffons sec et porter sur vos bras ce poids de cuir malodorant ? Voulez-vous avoir sans cesse les doigts tâchés d’encre ? »
« Le livre est un maître trop exigent. »
« Nous troubadours et trouvères, alertons (...) » (une virgule manque).
« (…) vos lirez un roman en une heure (...) ».



Dernière édition par Antoine Arnoux le Lun 14 Oct 2013, 10:11, édité 3 fois

Philaunet 

Philaunet
Admin

225
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On veut bien être bon, mais il ne faut pas exagérer - Ven 11 Oct 2013, 00:48

« Quant au fret consacré au transport des marchandises, il disparaît totalement en 1990. »

Le fret est le transport des marchandises. L'ignorer n'est pas glorieux. Enfin, on est sur le site de FC ou dans une copie de collégienne ?

La Petite Ceinture réouverte, est-elle verte ?

Philaunet 

Philaunet
Admin

226
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À l'attention du réviseur linguistique de France Culture... - Sam 12 Oct 2013, 14:11

On en a très vite parlé dans le fil documentaires multimédia :

des combats publiés sans intermédiaire qui transforment les images et le traitement de la guerre, y compris de la part des armées Que faut-il comprendre ?

En août dernier, des dizaines de vidéos de Syriens semble-t-il gazés sont livrées au monde. Chave est le Claude Simon du reportage : pas de ponctuation.

il n'a jamais vu avec la Syrie une telle "overdose" d'images en ligne Aïe, aïe, aïe !

comment l'expérience, la mémoire visuelle mais aussi un logiciel aide à déjouer les manipulations.

Une première brêche

des vidéos témoignages « expertisées » et « authentifiées » par les services de renseignement et de santé de la Défense pour assurer d'une « attaque chimique »  À tester : « attester » .

Avec une parodie récente de ces vidéos signée Banksy, célèbre graffeur britannique. Déjà vu plus de 5 millions de fois  Chave connaît Banksy, mais pas Bescherelle, pourtant plus célèbre.

Philaunet 

Philaunet
Admin

227
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C'est reparti pour un tour - Sam 12 Oct 2013, 18:50

Alice Munro, prix Nobel de littérature 2013 10.10.2013

Alice Munro, écrivain canadienne qui vient de voir son œuvre consacrée par le Prix Nobel de littérature 2013, devient la treizième femme lauréate de cette récompense.

Soit c'est un écrivain canadien, soit c'est une femme de lettres canadienne (que ceux et celles qui veulent « écrivaine » ou « auteure » lèvent le doigt).

Notons que, parité obligeant, une autre fois nous aurons, Dupond, 48e homme lauréat, etc,  (...)

Depuis les années 1950, elle est en effet l'auteur d'une douzaine de nouvelles parues en recueils aux éditions Rivages et l'Olivier. Parmi eux, Les Lunes de Jupiter (1989), Secrets de polichinelle (1994), L'Amour d'une honnête femme (1998), Un peu, beaucoup, pas du tout (2001), Loin d'elle (2001), Fugitives (2004), ou encore Du côté de Castle Rock (2006).

Voyons : on croit savoir que depuis les années 1950, Alice Munro a écrit, non pas une douzaine de nouvelles, mais plusieurs douzaines de nouvelles.

Toute la phrase est gravement bancale du point de vue grammatical, mais passons.

L'éditeur français a donc publié 7 recueils (de 1989 à 2006) pour 12 nouvelles. Masterkey, le mathématicien philosophe (et inversement) du Forum, pourrait peut-être le confirmer, mais il me semble que la publication de 12 nouvelles dans 7 recueils implique (par exemple) que cinq recueils contiennent deux nouvelles, et deux volumes (si l'on peut dire) une seule nouvelle. Un recueil peut-il ne contenir qu'une nouvelle ? C'est une question, pas seulement sémantique, mais d'éditeur.

Parfois liées entre elles, ces nouvelles, qui se déroulent souvent dans des villes du Canada que l'on ne saurait identifier, mettent en scène des personnages (...).

On ne saurait ? Le conditionnel de « savoir » dans cette expression signifie, peu ou prou « qu'on n'est pas autorisé/ que sous aucune prétexte on ne peut/ etc,  exemple : « on ne saurait qualifier les textes de France Culture d'exemplaires »). Alice Munro ne précise pas les villes, c'est tout. Bref, « qu'on ne peut identifier » tout simplement. Mais vous comprenez, une expression qui sort un peu de l'ordinaire et qui exprime un absolu, ça en jette davantage, ça fait culturel, même si cela trahit le sens... C'est le style France Culture qui se révèle texte après texte : l'emphase au détriment du réel.

De manière générale, Alice Munro est célébrée pour (...) son art de s’immiscer dans les pensées de ses personnages de papier avec une acuité dépourvue de pathos.

Là, c'est de la pure langue de bois de 4e de couverture, un peu comme les mots complaisants (adjectif faible) de la préface du livre Polaroid de Marie Richeux, laquelle prépare la tournée des collègues et des radios publiques, comme OPDA en ce moment, pour vendre des kilos de papier imprimé.

En 2009, Alice Munro obtient le Prix international Man Booker, le jury ayant été séduit par la "perfection" de son œuvre.

On ne trouve pas ce mot sur le site de Man Booker :
http://www.themanbookerprize.com/people/alice-munro

On trouve cependant l'appréciation d'un des membres de jury dans le Guardian de l'époque :
Judge Jane Smiley, the Pulitzer prize-winning American novelist (...) : "Her work is practically perfect."
http://www.theguardian.com/books/2009/may/27/alice-munro-man-booker-international-prize

"practically perfect", ce n'est pas « la perfection », or is it ? Il n'était pas difficile d'écrire « la quasi perfection ». Mais voilà, quasi n'est pas absolu, alors changeons le sens des propos initiaux (cf. phénomène vu ci-dessus).

Soit dit en passant, qu'est ce que la perfection en littérature ? Il y a là matière à s'interroger, mais on passe.

Peu connue en France, cette virtuose de la forme brève y compte quand même quelques zélateurs parmi lesquels l’écrivain Geneviève Brisac, qui compare l’œuvre de Munro à une "merveilleuse gelée transparente et lumineuse dans laquelle elle capture les êtres."

Début de phrase bancal, mais on passe encore. L'important, et cela nous rassure sur notre relative ignorance de l'auteur, c'est que Brisac soit parmi les quelques zélateurs français de la lauréate. Si Brisac l'admire, on peut sans complexe passer son chemin.

Enfin
vendredi 11 octobre, Thomas Cluzel revenait sur la relative méconnaissance d'Alice Munro au niveau mondial dans "la Revue de presse internationale"

On a déjà lu des formulations moins ambiguës que  « la méconnaissance d'Alice Munro » (au niveau mondial). Faire précéder un nom propre de « la méconnaissance de » semble un emploi des plus rares...

Pas brillant du tout pour la station culturelle.

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

228
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Les noms, c'est pas leur truc... - Dim 13 Oct 2013, 12:22

Aujourd'hui, c'est Une Vie Une Oeuvre qui mérite un prix. Le numéro de cette semaine est dû à Elodie Maillot, pour un personnage ô combien Franceculturien, JM Basquiat (utilisé comme coquette subversion urbaine chic).
Le texte de présentation est lui-même tissé de clichés, comme une longue suite de petites expressions de journaliste enfilées en collier. On peut cocher tous les mots clés du genre : réapproprier, recycler, revisiter, "au delà du", "qui cherche comment exprimer" etc.
Le plus symptomatique, c'est cette phrase :

Avec sa crête peroxydée, il lit Marc Twain, Mallaramé ou Williams Borroughs, reste des heures devant le Guernica de Picasso, se passionne pour la BD, et asperge de mousse à raser le proviseur de son lycée …


En général, quand on orthographie mal un nom d'auteur, c'est mauvais signe. On ne dira pas de quoi, mais on peut le deviner.

http://www.franceculture.fr/emission-une-vie-une-oeuvre-jean-michel-basquiat-1960-1988-2013-10-12

Invité 


Invité

229
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« Mot à mot » d'hier - Dim 13 Oct 2013, 15:59

Relevons trois merciérites (entre autres).
« La bataille de chiffres a pris un tour aigüe. »
« Car en face de l’enfer fiscal on trouve bien sûr les paradis fiscaux. A propos desquels un récent rapport parlementaire affirme qu’ils entraîneraient un manque à gagner de 60 à 80 milliards d’euros chaque année pour le budget de la France. » La phrase précédente consiste en une très aérienne « relative absolue » dont raffole M. A. Mercier.  
« Le recours aux termes religieux, sans même en avoir conscience, nous renseigne sur notre sens des valeurs. »

Cette chronique, à la différence des précédentes, n'est pas rangée sous la catégorie des « sciences du langage ».  
http://www.franceculture.fr/emission-mot-a-mot-de-l%E2%80%99enfer-au-paradis-fiscal-2013-10-12

Philaunet 

Philaunet
Admin

230
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Travail dominical - Dim 13 Oct 2013, 21:08

Philaunet a écrit:Alice Munro, prix Nobel de littérature 2013 10.10.2013
(...)
Pas brillant du tout pour la station culturelle.
Corrections faites. On retire la dernière phrase, et ce malgré l’encore présent (présente ?) « écrivain canadienne » qui, je l'avoue, pourrait bien être une solution de type « exception de la langue française » comme il y en a beaucoup, pour éviter l'usage du mot « écrivaine » dont s'est abstenu le rédacteur (h/f).

On aurait pu lire ce néologisme, et on ne l'a pas lu. Preuve que le souci de la langue n'est pas complètement absent chez certains (même si visiblement le temps manque parfois pour trouver des solutions satisfaisantes à des dilemmes grammaticaux).

Un écrivain/une écrivain ? Se défend. Faire suivre à l'Académie...

Invité 


Invité

231
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Vous prendrez bien une petite présentation de Tewfik Hakem - Lun 14 Oct 2013, 10:36

«  Notre invité raconte à travers son livre l'expérience de dialogue et d'échange qu'il a vécue avec un homme incarcéré. Il nous offre  un témoignage sur la dure réalité du prisonnier, dedans et hors de la prison. »
http://www.franceculture.fr/emission-un-autre-jour-est-possible-livre-arnaud-rykneer-2013-10-14

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Re: Errare France Culture est -

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