Dans le fil "Le Directeur et son programme culturel, le 02 09 2013,
Disalvo a écrit:(...) On est du genre pointilleux ici. Par exemple, sur le sujet dédié aux petits textes je dois souvent me concentrer pour saisir l'évidence, tant mon niveau en français est mauvais.
On voudrait vous contredire, car quand on vous lit, on ne voit pas ce qui vous fait porter un tel jugement sur votre français. Mais on ne vous contredira pas, car les Petits textes sont consacrés, en partie, au relevé du mauvais français des employés de FC payés pour écrire et non à l'éventuelle correction de celui des contributeurs
Car il faut le répéter, chacun écrit comme il veut de manière privée, sur ce Forum ou ailleurs, en phonétique ou avec la grammaire de son choix.
La langue présentée sur le site-vitrine (dixit Cancoillotte) de France Culture, elle, doit être irréprochable, par son orthographe, sa grammaire, son style, sa ponctuation, sa logique. C'est la moindre des choses. Les rédacteurs ont un devoir de correction et la chaîne doit donc veiller à... surveiller ce qui est écrit et à donner les moyens du bon usage de la langue.
On n'a pas toujours voulu corriger certains points relevés pour ne pas passer pour pointilleux ou pédant auprès de ceux des lecteurs qui voient (et même de ceux qui ne voient pas et s'en trouveraient, à tort, complexés) ce qui cloche.
J'ai pourtant pensé le faire pour les rédacteurs de France Culture qui lisent ce site.
Ainsi dans
L'administration a confondu les deux identités et a donc radiée la retraitée de ses fichiers qui ne voit pas que
radiée a un "e" de trop ?
Ou encore dans la phrase :
en vertu des postes supplémentaires promis à l'Education nationale, dans la police et dans la magistrature - les secteurs "prioritaires" -, les autres administrations semblent condamnées à devoir maigrir. où "en vertu" est employé à mauvais escient (la plupart du temps il est suivi d'une conséquence positive ; il précède souvent un mot général, comme loi, politique, mesure, etc, ; il s'emploie dans le domaine juridique). Il suffisait d'écrire "en raison de" ou de refaire la phrase.
Le signataire du reportage est de ceux qui font le moins de fautes (et celui qui a comme spécialité la critique politique plus ou moins déguisée) :
http://www.franceculture.fr/2013-09-02-bien-souvent-il-n-y-a-plus-personne-derriere-les-guichets