Difficile de résister à commenter le dernier quart d'heure d'entretien entre Olivia Gesbert et l'écrivain Michaël Collins en direct de Chicago pour Donald Trump, quelle riposte intellectuelle ? 06/11/2017.
Olivia Gesbert occupait donc le créneau normalement dévolu à la militante Sonia Kronlund. Elle l'a très bien remplacée. Longs monologues flous de Gesbert présentés comme des questions (pauvre traducteur) et œillères particulièrement visibles.
Ainsi autour de 13h50 Gesbert pose la question "Quels panneaux ne voit-on pas à l'entrée de Chicago ?" Michaël Collins fait un développement intéressant qui se conclut sur le constat que l'échec n'est pas celui de la société, ni du gouvernement, mais un échec personnel (a personal failing) des gens concernés dû à leur immobilisme (il parle depuis son expérience du terrain) et qu'il sera difficile de changer quelque chose. À ce moment-là Gesbert reprend la parole pour parler de ce que doit faire la société, etc.
Caricatural : 1/ la faute de la société pour France Culture (as usual), 2/ l'échec individuel constaté par l'écrivain, 3/ l'impasse sur la responsabilité individuelle par France Culture.
Le citoyen est un enfant, il n'est pas responsable, la société l'est et ce serait à elle d'aider ce citoyen mineur, de le diriger, de l'encadrer. Sorte de pensée totalitaire à l’œuvre quotidiennement. Paradoxe, France Culture entonne quotidiennement le mantra de la liberté, mais elle la nie aux êtres, celle d'être, par exemple, l'instrument de leur propre infortune.
Relire l'écrivain américain, Raymond Carver.
Olivia Gesbert occupait donc le créneau normalement dévolu à la militante Sonia Kronlund. Elle l'a très bien remplacée. Longs monologues flous de Gesbert présentés comme des questions (pauvre traducteur) et œillères particulièrement visibles.
Ainsi autour de 13h50 Gesbert pose la question "Quels panneaux ne voit-on pas à l'entrée de Chicago ?" Michaël Collins fait un développement intéressant qui se conclut sur le constat que l'échec n'est pas celui de la société, ni du gouvernement, mais un échec personnel (a personal failing) des gens concernés dû à leur immobilisme (il parle depuis son expérience du terrain) et qu'il sera difficile de changer quelque chose. À ce moment-là Gesbert reprend la parole pour parler de ce que doit faire la société, etc.
Caricatural : 1/ la faute de la société pour France Culture (as usual), 2/ l'échec individuel constaté par l'écrivain, 3/ l'impasse sur la responsabilité individuelle par France Culture.
Le citoyen est un enfant, il n'est pas responsable, la société l'est et ce serait à elle d'aider ce citoyen mineur, de le diriger, de l'encadrer. Sorte de pensée totalitaire à l’œuvre quotidiennement. Paradoxe, France Culture entonne quotidiennement le mantra de la liberté, mais elle la nie aux êtres, celle d'être, par exemple, l'instrument de leur propre infortune.
Relire l'écrivain américain, Raymond Carver.