Fontaine a écrit:(...) Christina Pluhar en première partie. Pour Noël on pouvait s'offrir un coffret de l'Appegiatta pour moins de 20 neuros contenant 6 DVD (...)
Il se trouve que j'avais vu la photo de ladite harpiste autrichienne en page d'accueil du site. Mon intérêt initial à la lecture du programme où il est question de "sortie de l'album Music for a While, Improvisations on Purcell, interprété avec son ensemble L'Arpeggiata" a été douché par la jubilation mal dissimulée du commentaire qui suit : "musicienne iconoclaste qui choisit dans sa musique de rapprocher les siècles et les genres musicaux " et "rapprochement du baroque et du jazz" qui ne correspond pas exactement aux propos de Christina Pluhar reproduits.
« iconoclaste » et « rapprocher les siècles et les genres », c'est nécessairement et forcément enthousiasmant, n'est-ce pas ? Si l'on osait, on ajouterait qu'il faut créer des passerelles, abolir les frontières et que les musiques de tous les temps et de toute la Terre se mélangent dans un grand bonheur universel. Un discours qui donne son ticket d'entrée dans la quasi totalité des émissions de débat de France Culture, forcément, on y est tellement universaliste ! Sauf que, petite digression, le journal de 22h du 31 03 2014 a laissé la parole quasiment 10 minutes à un certain Gérard Grunberg, politologue, insupportable raseur et grand enfonceur de portes ouvertes, à propos du jeu de chaises musicales au gouvernement, tandis que les événements en Turquie ont été évacués en 8 secondes chrono, pas une de plus, à fond la caisse avant la météo : on est universel, mais il y a des limites...
Où en étions-nous ? Ah oui, Pluhar. Eh bien le podcast de la Gde Table (1) du 31 03 2014 porte le nom de la violoncelliste française Ophélie Gaillard et non de la harpiste autrichienne Christina Pluhar.
Finalement ce n'est pas grave, tout ça c'est de la musique et l'on peut se tromper de temps en temps à France Culture, non ? (Nessie va trouver cette locution de temps un peu loin du compte). Là où je veux en venir avec mon titre, c'est que cette erreur est bienvenue, car je suis en train d'écouter l'intégrale des sonates pour violoncelle seul de Vivaldi que Gaillard a enregistrée pour Naïve en 2006. Je vous recommande vivement la 5e sonate en mi mineur.
Je ne manquerai pas d'aller voir ce que fait la harpiste, théorbiste et chef d'orchestre, Christina Pluhar. Je suis déjà curieux de savoir comment l'entretien s'est déroulé (langue). On y reviendra si nécessaire dans le fil "L'art de l'entretien".
PS. "Arpeggiata" ; et ici une analyse critique sans concession faite par Philippe Houbert à l'occasion d'un concert de C. Pluhar et de son ensemble, comme pendant à la promotion de France Culture.