Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

"Le rendez-vous du médiateur" d'hier,
censé apporter des réponses aux dysfonctionnements du site FC,
n'est ni écoutable ni podcastable...

Là

Il est écoutable (les podcast de FC sont en panne depuis mercredi après-midi).

Je réessaie de mettre le lien :

- direct :

-

-

Je mets de la bonne volonté puisque je mets les trois formules de la rubrique "Guide", mais la prévisualisation me donne… un désastre… (souvent les prévisualisations sont défaillantes), en outre : premier essai avec Firefox, second avec Safari.
J'envoie tout de même si ça ne fonctionne pas, un colistier pourra-t-il placer le bon lien sur un nouveau message : adresse de FC / player?p=reecoute-3311461#reecoute-3311461

Une bonne âme pourrait-elle aider un néophyte (sur ce forum) à y comprendre quelque chose…

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Intéressant à réécouter (via le gros bouton rouge sur la page "RV du médiateur): on nous dit que les podcasts marchent TB ! Alors qu'il y avait déjà grosse panne à l'heure de l'émission. Et que cette panne perdure.

fanch a écrit:Pourquoi ce 11 novembre le médiateur fait-il exprès de ne pas répondre ou de ne pas faire répondre le responsable du site (M. Anton) sur les ARCHIVES. Dans pas longtemps M. Bouvier pourrait être accusé de complaisance !!

C'est-à-dire, Fanch, sur les archives ? Quelle question exactement sur les archives ? Le fait qu'elles ne soient pas mises à disposition pour le podcast ? Si tel est le cas, nous avons lu grâce au lien que vous aviez mis en ligne (rapport de l'INA sur les radios publiques) qu'il serait possible que les archives deviennent disponibles par un système d'audio on demand. Or, si tel devait être le cas, leur accès deviendrait payant.
Si c'est de cela que vous voulez parler, cette décision n'appartient pas au responsable du site et, tant que la décision n'est pas arrêtée, le médiateur ne peut pas en parler.

Claude V a écrit:Il est écoutable (les podcast de FC sont en panne depuis mercredi après-midi).

Je réessaie de mettre le lien :

- direct :

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Je mets de la bonne volonté puisque je mets les trois formules de la rubrique "Guide", mais la prévisualisation me donne… un désastre… (souvent les prévisualisations sont défaillantes), en outre : premier essai avec Firefox, second avec Safari.
J'envoie tout de même si ça ne fonctionne pas, un colistier pourra-t-il placer le bon lien sur un nouveau message : adresse de FC / player?p=reecoute-3311461#reecoute-3311461

Une bonne âme pourrait-elle aider un néophyte (sur ce forum) à y comprendre quelque chose…

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411 a écrit:Très sympas ces message à trou .... Wink

COURAGE !!!!

Patientez on vous envoie des secours dans le 5ème forum de la page d'accueil, celui des aides techniques et de la prise en main.

En attendant le lien est là ou plutôt : clicker ici

Et pour en parler si vous le voulez, du site plus que du médiateur, c'est toujours en clickant là.

Bien lu Lola ! Je ne parlais pas que des archives audio mais aussi des archives à lire sur le site des émissions. Les unes et les autres sont utiles. Quant au payant bigre ! (Est-ce constitutionnellement possible que des archives de radio publiques soient payantes ?)

Les archives de l'INA sont payantes. Donc ... on peut craindre que ce soit le cas, un jour, avec celles de FC. Je vous dis "audio on demand" cf le rapport de l'INA.

Oh, constitutionnellement c'est pas tellement le problème : il suffit de toutes façons, que la mise à dispo individuelle soit couteuse, pour que le service soit payant. Les deux choix sont possibles. Après tout on a bien acheté des DVD d'émissions jadis produites et diffusées dans le service public, et on a aussi acheté des cassettes et même des CD d'émissions de radio.

Le vrai problème, c'est la conception de la chose : si on ne considère pas la consultation des archives sonores comme une mission de service public, on ne fera rien pour en démocratiser l'accès. Si on la considère comme une vache à lait, on fera tout pour la rentabiliser. Et quand on sait quelle conception de la chose règne dans le service public, il faut s'attendre à une quasi-interdiction pour l'usager : le point mort est calculé à partir d'une clientèle basée sur les médiathèques publiques, et hop c'est fini; Pour vos collections personnelles vous repasserez. Résultat : le site de l'INA-TV ne vous offre en catalogue ni les interview de Pierre Dumayet face à Julien Gracq ou Armand Robin, ni les Mémoires du siècle par Jean José Marchand ni Dumézil ni Lévi-Strauss ni Ellul, et pas non plus les productions du Team Pierre Schaeffer dans les 60's, et les interviews de François Chalais face à Melville, Tati, Truffaut et combien d'autres (non mais vous imaginez la galerie ?). Non, le site de l'INA s'intéresse à vendre Sheila et Ringo Willy cat aux nostalgiques des 70's, et Casimir à ceux qui chantent la chanson de L'île aux enfants à chaque soirée karaoké. Voila comment le servie public gère, rentabilise, et diffuse un trésor.

Il faut revenir aussi à la façon dont les archives sont considérées dans notre pays : Sonia Combe parle de "brêche dans la démocratie". Sous prétexte que les documents doivent être protégés, y accéder est une galère infernale. Les responsables (et aussi les sous-fifre) des archives ont un pouvoir. Dans les autres pays je ne sais pas comment ça se passe mais en France c'est une certitude : ceux qui ont un pouvoir ont une tendance à en abuser. Et quand on donne du pouvoir à des médiocres, ils en usent de manière médiocre. Il vous faudra de la patience, de la persuasion, de l'opiniâtreté, des recommandations, et si c'est loin de votre domicile, un budget-hôtel.

Résultat : les archives en France, c'est du trésor interdit. Les curiosités et les recherches sont découragées. La conservation étant la fin en soi, la consultation est l'obstacle : on retrouve là les vices du service public où le client/usager est au mieux un colis à dégager, au pire un gêneur à dissuader...

François a écrit:"Espace public" :

Bonjour et bienvenue
Espace Public aujourd'hui, c'est d'abord le lieu d'échange et de dialogue avec le médiateur de Radio France.
Mais dans quelques semaines, ce sera aussi le laboratoire de tout ce que vous, auditeurs des radios de Radio France, pourrez co-produire avec nos journalistes et nos producteurs pour faire vivre de nouveaux espaces de création au coeur de ce service public auquel nous sommes tous si attachés.

Je viens d'écouter la rubrique "L'inconnu des archives" dans l'émission d'E. Laurentin. Le principe en est assez proche de ce qui est proposé dans l'annonce du médiateur, à savoir un historien amateur ou professionnel présente un ou une inconnu/e qui a ou aurait joué un rôle dans l'histoire.
A ceci (en tout cas à l'écoute de ce matin), on peut se demander si quiconque à un moment de sa vie, pour peu qu'il rue dans les brancards et prend quelque engagement, ne peut pas avoir droit à sa rubrique "Inconnu des archives". En effet, il était question d'un couple de profs s'étant fait sacquer par l'Education Nationale pour ses engagements politiques.

Et puis, quelle que soit le sérieux de la personne qui fait cette présentation, quelle que soit sa bonne volonté, sa sincérité, l'ensemble manque de fluidité et d'aisance radiophonique et tient un peu de l'exposé d'histoire.

Bref, ce genre de tentative n'est sans doute pas condamnable, les gens choisis doivent être ravis de passer à la radio mais il n'empêche que tout cela ne donne pas un produit "fini".