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La Fabrique de l'Histoire Page 9 sur 20
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Invité
81Histoire de l'art - Mar 29 Oct 2013, 17:26
Modifié par l'auteur.
Nessie
82Re: La Fabrique de l'Histoire - Mar 29 Oct 2013, 17:56
Damn ! Ca m'apprendra à éviter soigneusement le Xav'e en coupant le son dès 8h45 et à ne remettre en route ma radio que vers 9h05, 9h10. J'avais pourtant envisagé cette hypothèse, mais l'intitulé du 4e épisode m'avait dissuadé d'y accorder crédit.
Décidément Laurentin maîtrise à fond l'art de la fabrique de l'histoire de l'art.
Heureusement qu'Antoine Arnoux est là pour combler nos carences en histoire de l'art de la fabrique de l'histoire de l'art .
Pour ne pas déprimer, je me dis que tant qu'il n'y a pas Arlette Farge, ça va.
Décidément Laurentin maîtrise à fond l'art de la fabrique de l'histoire de l'art.
Heureusement qu'Antoine Arnoux est là pour combler nos carences en histoire de l'art de la fabrique de l'histoire de l'art .
Pour ne pas déprimer, je me dis que tant qu'il n'y a pas Arlette Farge, ça va.
Philaunet
Admin
83Ignorance en stock - Mar 29 Oct 2013, 20:12
Bon, le profane a du mal à suivre, merci pour vos observations. Si l'on récapitule, ce n'est pas le T(majuscule)raité d'Arras de 1482 qui met fin à la G(majuscule)uerre de cent ans, comme le descriptif l'écrit, mais le Traité de Picquigny en 1475, après la bataille de Castillon qui avait arrêté les hostilités en 1453.Antoine Arnoux a écrit:Mme Perrine Kervran ne laisse pas de troubler l'auditeur/lecteur. Elle use de façon aléatoire des majuscules, des accents et des signes de ponctuation. Dans le titre, manque même un article. Mme Perrine Kervran manifeste en outre une connaissance de l'histoire un peu approximative :
« Que nous dit ce tableau du Chancelier et de sa piété, du rôle politique du Chancelier, du traité d'Arras qui a mis fin à la guerre de cent ans. »
Et quant à la bataille de Castillon ? Et quant au traité de Picquigny ?
http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-histoire-de-la-renaissance-24-2013-10-29
C'est une chose.
Le nom du tableau n'est pas "La Vierge au chancelier Rollin", comme le descriptif le signale, mais « La Vierge du chancelier Rolin ». C'est une autre chose.
Pourquoi s'énerver, il est tout à fait normal de se tromper de titre et de mal orthographier un nom propre. Le signaler serait un comportement vraiment hostile et désagréable (pour de la Porte, par exemple).
Pourquoi s'émouvoir davantage de lire « renaissance » pour « Renaissance » (« Histoire de la renaissance ») et « la vierge » pour « la Vierge » ( « (...) face à la vierge engloutie dans un manteau rouge orné de pierres précieuses. Sur les genoux de la vierge (...) » ?
L'accent circonflexe ? Celui du souvenir (cf. Bernard Cerquiglini) ? Forget it : « deux villes de chaque coté d'un large fleuve ».
Vous êtes bien sur France Twitter, la radio faite sur un smartphone.
Philaunet
Admin
84Corrigendum - Mer 30 Oct 2013, 09:45
On me signale en studio qu'il existe un traité d'Arras datant de 1435, antérieur donc à celui de 1482, et auquel P. Kervran faisait référence. Dont acte (de traité).Philaunet a écrit:(...) Si l'on récapitule, ce n'est pas le T(majuscule)raité d'Arras de 1482 qui met fin à la G(majuscule)uerre de cent ans, comme le descriptif l'écrit, mais le Traité de Picquigny en 1475, après la bataille de Castillon qui avait arrêté les hostilités en 1453.
Cancoillotte
85Re: La Fabrique de l'Histoire - Jeu 21 Nov 2013, 20:24
Très intéressante émission lundi dernier sur l'essor du vignoble autour de PAris au XVIII° siècle puis son déclin au XIX°. Peut-être que les connaisseurs de la période n'apprendront pas grand chose, mais c'est agréable à écouter, car le phénomène est traité sous plusieurs angles : géographique (pas assez à mon goût), fiscal, démographique, sociologique.
Au cours de l'émission il a été évoqué le souci par les autorités que trop de terres soient consacrées au vignoble au détriment de la production céréalière, j'ai été étonné (ni en bien ni en mal) que le parallèle n'ait pas été fait avec les débats actuels sur le biodiesel.
Au cours de l'émission il a été évoqué le souci par les autorités que trop de terres soient consacrées au vignoble au détriment de la production céréalière, j'ai été étonné (ni en bien ni en mal) que le parallèle n'ait pas été fait avec les débats actuels sur le biodiesel.
Invité
Invité
86Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! - Mar 10 Déc 2013, 11:54
Modifié par l'auteur.
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Philaunet
Admin
88Stéphane Bonnefoi et Anne Fleury - Ven 13 Déc 2013, 22:47
Antoine Arnoux a écrit:(...) P.-S. (en forme de conseil) : Le « documentaire » radiophonique qui vient d'être diffusé (« Le livre, une histoire de poche ») vaut d'être écouté (il est en effet instructif, construit (« monté ») avec sobriété et illustré d'archives pertinentes) :
http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-edition-les-grandes-collections-13-2013-12-10
Merci A.A. d'avoir recommandé ce documentaire de Stéphane Bonnefoi (production) et Anne Fleury (réalisation), deux noms à retenir. Stéphane Bonnefoi, discret, que l'on entend indiquer intelligemment les noms des intervenants et poser de bonnes questions, semble prometteur. On dirait que la réalisatrice et lui ont écouté beaucoup de documentaires de Renée Elkaïm-Bollinger. Un bon travail (notamment de collecte d'archives) qui permet également, par contraste, de réfléchir à qu'est devenu le livre aujourd'hui.
Philaunet
Admin
89Giusto Traina - Ven 20 Déc 2013, 10:24
Un invité ce vendredi comme on aimerait en entendre plus souvent et qui vaut le déplacement : Giusto Traina.
Il faut évidemment se farcir la fausse ambiance rigolarde que met une certaine Valérie Hanin, ambiance devenue la règle depuis que FC se veut conviviale façon plateau variétés TF1.
Mais découvrir cet historien intelligent (pourquoi le flatter à maintes reprises en studio, manie de l'interview faussement gentille) est le plaisir du jour.
Une petite recherche a donné ceci : La Guerre par Giusto Traina
Il faut évidemment se farcir la fausse ambiance rigolarde que met une certaine Valérie Hanin, ambiance devenue la règle depuis que FC se veut conviviale façon plateau variétés TF1.
Mais découvrir cet historien intelligent (pourquoi le flatter à maintes reprises en studio, manie de l'interview faussement gentille) est le plaisir du jour.
Une petite recherche a donné ceci : La Guerre par Giusto Traina
Philaunet
Admin
91Indochine 3e - Mar 18 Fév 2014, 19:42
Un numéro de la Fabrique de l'histoire qui s'écoute avec intérêt : Indochine 3/4 du 22.01.2014.
Le mérite en revient à Christophe Bertrand, conservateur du département contemporain – musée de l’Armée qui commente l'exposition Indochine 1856-1956. Bon point à Laurentin qui reste relativement dans les clous, mais « blâme » à Séverine Liatard à qui est dévolu le rôle d'orienter, parfois maladroitement, le propos vers l'action répréhensible des colonisateurs. C'est pourtant Laurentin qui ironisera, pas méchamment, sur « l'aspect positif » de la colonisation. Le lieutenant-colonel, qui a employé le premier l'expression pour dire qu'il ne fallait pas l'utiliser -comme quoi l'on se met au garde-à-vous devant le prêt-à-penser contemporain-, a clairement expliqué le rôle bénéfique qu'avaient eu les médecins français en Indochine et la reconnaissance qui leur en était gardée jusqu'à aujourd'hui.
Pourquoi l'auditeur se prend-il automatiquement à penser, en voyant le mot "Indochine" à France Culture, que des présentateurs vont nécessairement essayer de coincer leur interlocuteur en essayant de lui faire produire un jugement négatif sur le sujet ou de le mettre en difficulté s'il renâcle ?
Quoi qu'il en soit, un bon numéro de la Fabrique de l'histoire.
Le mérite en revient à Christophe Bertrand, conservateur du département contemporain – musée de l’Armée qui commente l'exposition Indochine 1856-1956. Bon point à Laurentin qui reste relativement dans les clous, mais « blâme » à Séverine Liatard à qui est dévolu le rôle d'orienter, parfois maladroitement, le propos vers l'action répréhensible des colonisateurs. C'est pourtant Laurentin qui ironisera, pas méchamment, sur « l'aspect positif » de la colonisation. Le lieutenant-colonel, qui a employé le premier l'expression pour dire qu'il ne fallait pas l'utiliser -comme quoi l'on se met au garde-à-vous devant le prêt-à-penser contemporain-, a clairement expliqué le rôle bénéfique qu'avaient eu les médecins français en Indochine et la reconnaissance qui leur en était gardée jusqu'à aujourd'hui.
Pourquoi l'auditeur se prend-il automatiquement à penser, en voyant le mot "Indochine" à France Culture, que des présentateurs vont nécessairement essayer de coincer leur interlocuteur en essayant de lui faire produire un jugement négatif sur le sujet ou de le mettre en difficulté s'il renâcle ?
Quoi qu'il en soit, un bon numéro de la Fabrique de l'histoire.
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