Quand on parle sur ce Forum d'usure des émissions et des producteurs, de délayage dans les interventions, ce ne sont pas des paroles en l'air, c'est du concret.
Par exemple, ce numéro de La fabrique de l'histoire du 11 novembre 2015 me semble rassembler dans les première minutes ce qui ne passerait jamais la rampe sur d'autres radios culturelles pour cause de paroles inutiles, de débit précipité, de langage redondant : Centenaire 14-18 3/4 : Images de guerre, création de l’ECPAD
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/11/s46/NET_FC_b62fe7cf-a446-4b47-9cb4-a82a8c5ff342.mp3" debut="02:20" fin="06:08"]
Quel auditeur a vu sa curiosité piquée en écoutant ce début et s'est senti incapable d'éteindre son poste ou de passer à une autre émission sur son MP 3 ? Ces premières minutes ont une couleur d'ennui et laissent présager enfoncement de portes ouvertes et ressassement.
Sur Anaïs Kien (Anaïs pour les intimes, par exemple pour Laurentin), rien à retirer de ce que j'observais dans le précédent post 140.
À propos de l'indicatif, tout cela est bien trompeur : musique joyeuse pour attirer le chaland (idem dans bien d'autres émissions, Hors-Champs par exemple) avant que le soufflé ne retombe.
Un qui est essoufflé à chaque émission, c'est bien Emmanuel Laurentin qui lit son introduction de 2'20 (celle-ci et celle du lendemain) à toute vitesse, quasiment en apnée, et qui du coup nous gratifie de ses difficultés de déglutition. Après tant d'années au micro, ne pas avoir la moindre idée de l'effet que l'on produit, quel aveuglement ou plutôt quelle surdité !
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/11/s46/NET_FC_b62fe7cf-a446-4b47-9cb4-a82a8c5ff342.mp3" debut="00:00" fin="02:33"]
Deux émissions que j'envoie aux oubliettes. Quand je les compare avec l'un des numéros de 15 minutes de la BBC dans la série Minds at war Parade*, je me dis de nouveau Pourquoi encore écouter France Culture ?
* The long-running series in which scholars, writers and critics explore the impact of the First World War on individual artists through a single work of art.
4.The distinguished art critic, Richard Cork, discusses Pablo Picasso's designs for the Ballets Russes production, Parade, which premiered in Paris in 1917, with music by Erik Satie and a one-act scenario by Jean Cocteau.
Picasso's sets and costumes for Parade are now considered key works, representative of the tumultuous era in which they were produced. At the onset of war, Picasso had left France and moved to Rome, where the Ballets Russes rehearsed. He soon met the ballerina Olga Khokhlova, and married her in 1918, so these were years of personal change as well as artistic.
Although the ballet took time to gain critical response, its originality was recognised by some at the time. Guillaume Apollinaire, who wrote the programme notes for Parade, described Picasso's designs as "a kind of surrealism" (une sorte de surréalisme) three years before Surrealism developed as an art movement in Paris, partly as a response to the war.
Par exemple, ce numéro de La fabrique de l'histoire du 11 novembre 2015 me semble rassembler dans les première minutes ce qui ne passerait jamais la rampe sur d'autres radios culturelles pour cause de paroles inutiles, de débit précipité, de langage redondant : Centenaire 14-18 3/4 : Images de guerre, création de l’ECPAD
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/11/s46/NET_FC_b62fe7cf-a446-4b47-9cb4-a82a8c5ff342.mp3" debut="02:20" fin="06:08"]
Quel auditeur a vu sa curiosité piquée en écoutant ce début et s'est senti incapable d'éteindre son poste ou de passer à une autre émission sur son MP 3 ? Ces premières minutes ont une couleur d'ennui et laissent présager enfoncement de portes ouvertes et ressassement.
Sur Anaïs Kien (Anaïs pour les intimes, par exemple pour Laurentin), rien à retirer de ce que j'observais dans le précédent post 140.
À propos de l'indicatif, tout cela est bien trompeur : musique joyeuse pour attirer le chaland (idem dans bien d'autres émissions, Hors-Champs par exemple) avant que le soufflé ne retombe.
Un qui est essoufflé à chaque émission, c'est bien Emmanuel Laurentin qui lit son introduction de 2'20 (celle-ci et celle du lendemain) à toute vitesse, quasiment en apnée, et qui du coup nous gratifie de ses difficultés de déglutition. Après tant d'années au micro, ne pas avoir la moindre idée de l'effet que l'on produit, quel aveuglement ou plutôt quelle surdité !
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/11/s46/NET_FC_b62fe7cf-a446-4b47-9cb4-a82a8c5ff342.mp3" debut="00:00" fin="02:33"]
Deux émissions que j'envoie aux oubliettes. Quand je les compare avec l'un des numéros de 15 minutes de la BBC dans la série Minds at war Parade*, je me dis de nouveau Pourquoi encore écouter France Culture ?
* The long-running series in which scholars, writers and critics explore the impact of the First World War on individual artists through a single work of art.
4.The distinguished art critic, Richard Cork, discusses Pablo Picasso's designs for the Ballets Russes production, Parade, which premiered in Paris in 1917, with music by Erik Satie and a one-act scenario by Jean Cocteau.
Picasso's sets and costumes for Parade are now considered key works, representative of the tumultuous era in which they were produced. At the onset of war, Picasso had left France and moved to Rome, where the Ballets Russes rehearsed. He soon met the ballerina Olga Khokhlova, and married her in 1918, so these were years of personal change as well as artistic.
Although the ballet took time to gain critical response, its originality was recognised by some at the time. Guillaume Apollinaire, who wrote the programme notes for Parade, described Picasso's designs as "a kind of surrealism" (une sorte de surréalisme) three years before Surrealism developed as an art movement in Paris, partly as a response to the war.