Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Voici ce qui a été diffusé et ce qui ne l'a pas été :

- En sortie des Nuits, l'Eloge du savoir
- A 6h : Un autre jour est possible
- A 6h30 : pas de matinale. Si seulement l'équipe pouvait en profiter pour organiser un séminaire spécial à l'intention de Marc Voinchet. Idée de sujet : comment perdre l'habitude de parler pour ne rien dire.
- De 9h à 11h55 : Grève continue
- 11h55 : Fiction de la vie moderne
- 9h00 : L'histoire n'est pas fabriquée aujourd'hui
- 10h00 : Grève des chemins de la connaissance[/color]
- 11h : Cultures Monde
- 12h-13h30 : pas de Grande table mais tout de même un journal de 12h30 où l'on soupçonne un poisson d'avril de taille 33
- 13h30 : Les Pieds sur terre
- 14h : Grève, pas de Planète terre
- 15h : Rue des ékeules
- 16h : Nouvelles vagues
- 17h : Sur les docks : portrait de Guy Ribes
- 18h : Grève - pas de journal
- 18h20 : Du grain à moudre, enregistré au collège Jacques Decourt lors d'une journée de débats-bouillie avec les collégiens
- 19h : Pas de rENdEZ-vOUS mais pour consoler les amateurs de culleture radio en poudre : à 19h55 un épisode de Poda-lit-Tolstoï
- 20h : Grève : pas de A voix nue  Volker Schlondorff 3e épisode - Pas de Feuilleton Frida Kahlo mais on a dit il y a une semaine comment se procurer un épisode manquant de l'une ou l'autre série, ou même l'entièreté des deux.
- 21h : reprise de la grève continue, qui va durer jusqu'à minuit et au-delà : pas de Dispute, pas de Hors-champs, pas d'Atelier Création, pas de nuits de FC et à 6h10 jeudi matin, toujours cette vomitive playlist....

Hier a été votée la poursuite du mouvement pour la journée de jeudi

Après la relative accalmie du week-end, la grève repart dur.

La journée de Jeudi 2 avril s'annonce musicale pour ceux qui écouteront Radio Classique et difficile pour ceux qui seront sur la fréquence de France Culture où ne les attend qu'un mélange de soulagement (pas de programme) et d'affliction (la terrible playlist) : aujourd'hui sera non diffusé ou au contraire diffusé

- 5h : Le savoir (tu parles !) est sans éloge
- 6h : aucun autre jour n'est possible
- 6h30 : pour le repos de nos impatiences, il  n'y aura pas de matinale en cette matinée bénie après maintenant deux semaines révolues
- 09h : Pas de Fabrique de l'histoire
- 10h : pas de Nouvôs chemins de la connaissance
- 11h : pas de Cultures Monde
- 12h: pas de grande table ni de journal
- 13h30 : pas de Pieds sur terre
- 14h : pas de Marche des sciences mais l'émission est enregistrée, disponible à cette adresse
- 15h : par de Garapompes
- 16h : pas de nouvelles vagues
- 17h : pas de Sur les docks
- 18h : pas de Journal
- 18h20 : pas de grain
- 19h : pas de rENdEZ-vOUS
- 20h : Pas de Volker Schlöndorff ni de Feuilleton Frida Khalo
- 21h : pas de Dispute
- 22h : pas de journal
- 22h20 : pas de Hors-champs
- 23h : pas d'atelier création



Félicitations, très sincèrement : les marathoniens de la grève ont réussi à boucler un tour entier de 24h et même plus. Pour réussir cet exploit, il fallait allier une grève continue en journée + une suspension du programme de nuit où on ne sait pas si le mot de grève est bien approprié puisqu'il s'agit d'une liste programmée.
Voila en tous cas la première journée complète de black out (à vérifier, tout de même). Oui ça se durcit. J'espère encore 15 jours d'arrêt du programme, avant un grand coup de balai dans l'organisation de la maison. Sans faire plus que d'y réver, je demande au Père Noël des gréveurs :
- Fermeture de Mouv'
- Fermeture de France Info (RFI suffit, hors de Radio France mais pas hors du service public)
- Réduction de l'emprise des journalistes : fin de contrat pour 75% au moins
- Recentrage sur les missions d'origine pour les 3 chaines de base Inter Culture et Musique. Rentabiliser des orchestres ça peut se faire en abolissant les méthodes syndicales qui ont coulé nombre d'orchestres français. Ainsi, sait-on que les musiques de film sont toujours enregistrées dans des pays d'Europe centrale ?

A part ça je suis surpris qu'on n'évoque pas le coût des radios régionales de France Bleu. Je ne sais ni ce qu'elle valent, ni quelle audience justifie leur existence, ni en quoi un service public y est considéré comme une nécessité....

Après une nuit sans programme, l'antenne ouvre à 6h avec Un autre jour est possible.

Durée du black out : 34h.



Pas mal.
Ils ont bien fait d'arrêter un moment.
Un bon record c'est aussi un record qu'on a encore quelque chance de dépasser.
Pour faire 35 heures, il faudra disons couper à 19h et reprendre le lendemain à 6h, d'ailleurs c'est bien ce qui a failli avoir lieu : si l'on n'avait eu Poda-le-briseur à 19h55 mercredi soir, on y était aux 35h. Pour ces hérauts du saucial, un petit record à 35h ça aurait de la gueule nan ?

Surprise : cette fête qu'est la grève -car la grève comme l'émeute est toujours une fête- s'interrompt le temps de recevoir Naomi Klein. Il fallait ça pour que les grévistes suspendent leur mouvement. On suppose qu'ils l'ont intensifié pour Finkielkraut, redoublant le piquet de grève pour l'émission des 30 ans. Mais Naomi Klein qui ressasse la pensée vulgaire de l'altermondialisme, ça vaut bien une ptite pause dans la grève nan ?

Pour autant, cette matinale est exceptionnelle à plusieurs titres : notamment nous aurons une matinale en pointillés : sans journal, sans revues de presse, sans le billet politique. Et pourquoi donc ? On croyait pourtant que le SNJ n'avait pas appelé à la grève ? Mystère...

Alors pour boucher les trous entre les rubriques survivantes, surtout pas l'affreuse play-list branchy avec ses voix de mollusques pour les rares morceaux franco-français (comme dit son disc-jokey qui en pète de fierté), mais des classiques de la contestation : bella ciao, Colette Magny.

A 9h, après les excuses de Marc Voinchet pour avoir contribué avec sa matinale de vendredi à une interruption passagère de l'interruption du programme, reprise de la lutte. Ce qui  nous donne pour la journée, depuis 6h où l'antenne reprend après 34h de fermeture :  (inventaire en cours)

6h : Un autre jour est possible
6h30 : Les Matins
9h - 11h : Grève
11h-11h55 : Cultures Monde
11h55-12h : Micro fiction de la vie moderne
12h : Grève à Grande table, ni 1ere ni 2e partie
12h30 : journal
13h30 : Les pieds sur terre
14h : Science publique
15h : Culture d'islam
16h : Les nouvelles vagues
17h à minuit : Grève

A 00h00 : pas de diffusion dans les Nuits de FC, pour la troisième  nuit consécutive ouap ouap les records tombent et même retombent, pulvérisés.

La "grave" est reconduite jusqu'à mardi.
Les syndicalisses sont dépressifs mais pas suicidaires
ou bien le contraire ou encore les deux .... que la montagne est bêêêllleuh  
Mais didonque moi, tu deviendrais pas un peu réac?

LE PATRON PEUT ET DOIT PAYER
POMPIDOU DES SOUS
C'EST LA CHUTE FINALE

Je vais écouter les olds sur mon poste à Gallet (nœud ... gordien)
Passseque nous les communisses qu'est-ce qu'on veut ?  

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ADADA
IMAMI
ANONA

mais comment comprendre cela, Nessie ? La bande de gauchistes grévistes de France Culture permettant à AF de s'exprimer ?

stein a écrit:mais comment comprendre cela, Nessie ? La bande de gauchistes grévistes de France Culture permettant à AF de s'exprimer ?

J'en suis comme deux ronds de kapitall !!
Il y a du mou dans la corde à grève...

L'émission de la semaine passée vient d'être diffusée.
http://www.franceculture.fr/emission-repliques-la-republique-des-lettres-existe-t-elle-encore-2015-04-04


Hélas, je suppose qu'il fallait l'écouter en direct... car en réécoute, ils se sont vengés...  il n'y a que de la musique!!!

Ceux qui n'ont pas encore compris ce qui anime Marc Voinchet peuvent le suivre sur Twitter, occupé à envoyer des références musicales. Montre que ce qui intéresse Voinchet dans la vie n'est pas de pratiquer son métier, mais d'être présent dans les esprits. Comme certains enfants qui n'ont de cesse de ramener l'attention sur eux.

Quand il ne peut pas saturer la matinale avec des rires bruyants, ses gags lourds, ses incidentes qui n'ont d'autre objet que de faire entendre sa voix, Marc Voinchet en manque d'attention se fournit sur le dealer d'attention Twitter. Ainsi l'on sait mieux à quoi carbure ce toxicomane. On peut prévoir, une fois raccroché le casque, des efforts constants pour intégrer une profession lui permettant d'être sous des projecteurs, n'importe quels projecteurs feront l'affaire pourvu qu'on voie Marc Voinchet, pourvu qu'on parle de Marc Voinchet, pourvu qu'on sache que Marc Voinchet existe.