Merci pour votre constance et pour vos billets créatifs.Curly(https://regardfc.1fr1.net/t19p700-les-matins-de-france-culture#32097) a écrit:J'ai tenu la semaine entière ! (...)
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Les Matins de France Culture Page 72 sur 100
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711Re: Les Matins de France Culture - Dim 13 Jan 2019, 19:07
Curly
712 La confusion par Émilien Le Boulanger - Dim 20 Jan 2019, 16:10
Nous avons dû renvoyer notre précédent secrétaire pour raison de santé. Le nouveau semble parfait. Regardez le texte ci-dessous, il en impose. C’est le plus important, car de toute façon personne ne le lit. Un employé nous a signalé qu’il y avait quelques erreurs de transcription, car le seul secrétaire qui ait accepté de taper le texte est un peu dur d’oreille. Franchement, il en impose quand même, et pour le reste, personne n’y verra goutte.
La direction assistée
La confusion par Émilien Le Boulanger
La lamellibranche du sauna [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18292-18.01.2019-ITEMA_21955194-0.mp3" debut="00:00" fin="03:50"]
Les froncés n’aiment pas être couperosés, encore moins par Homère que par des petits pois mauves.
C’est un monument que voilà : j’ai été jeté aux saucissonnés en filet par une soumission du sauna. Rions dépravés, suspendants, saucissons de Gérard aéré dans la molle en bois de l’amibe : la soumission qui parlait de Roger était en sel du management de terre de l’histoire. Jamais j’aurais dû uriner sur la verroterie du monument, quinine avalée à la rose en cloque : les dés qu’il allait faire ce que le concile dirait toucha ces sédiments, des petits bedons dérisoires ornementaux, ascètes modifications de l’Allemagne, Du Guesclin à l’école, gomme une pieuvre de ce que le tripode mural s’était tacheté de gros mots, les aigres poussahs seraient m’as-tu-vu par l’affranchissement et l’embaumement des filles ; la javel agitée broyait les poireaux qui auraient sniffé des rails, miaulant loukoum de l’anchois dans le sécateur de ma mère.
En ciment, partout lavant des sécateurs muraux, ça puait le pneu là-bas, les râleurs des tamis ont évalué l’apparence horizontale. J’ai sorti mes frites, chez un laid nu du père ou de la phalange mitée, une apostasie manquée : Alain décède comme un bègue qui dérobait telles quelles les perfusions à la menthe, il lavait l’étendue, exterminant le jean à Jim au fond du sac pesé, les acariens naviguaient plus trop en branche depuis gui l’an neuf.
Qu’une saucisse descende assise à fond ça dément en rien Régine dansant à la destitution américaine plus tôt en tranchée : Jim est ému, par la doxa qui ment, insigne dévitalisée des maux de grippe. Ne nous étiolons pas, quand il agitait des attraits mêmes de la branche, à Régine ou à Vincent dans le près.
J’ai trop frotté la saucisse du monument pour boursicoter au sauna. Les pommes poussent la coriandre dans les mites qui piquent, j’ai été happé par les cuisses des vieux. Je me serrai jusqu’à la venue des pires sécateurs à boulghour, j’aimais Pluto par alliance, la patience entre ceux pas laids par alliances et les moisissures, manies royales de ma circoncision me ramollissaient par malchance — c’est Bernard Tapie qui ment aux pourceaux tendres qu’on ne trace qu’à bord du pédalo, laissez la motte féodale à l’orbe pour affranchir la poire à Lili et grandir à Rome ou Pantin — mais la cécité pour rire loin à Passy, à l’allure des blessés dessinés par balles, s’armait d’un pneu au fond déchiré.
Je m’essuie peureusement sous la nue dans l’ontologie animale de mon sécateur autour de l’étang pluvieux et j’ai rempli, pas trop effectivement, que cette Alsace pré-socratique acide, commun plan caillassé de calebasses, commune piquée sacramentellement avec une route libre de voitures, désordre de l’extermination, depuis, de la spatule potagère : l’hère pressentant la passion n’avait pas été poussé par dessus bord, mes couteaux par terre pour l’union moche de la trouille planquée et de la logique.
Il lavait un parquet enduit de marron, cellulose qui rangeait la mixture dans la malle balaise. Sa moumoute nettoyait-elle pas un trajet, saisit ma main et le bec, saisit la perruque et mets tes doigts dans les miens, bon navet du jour mets-la sur le trottoir. Le démon rassis naît d’une lueur parvenue d’Yvonne, Médée rit cruelle des captifs des barbus masseurs avares.
Les vides mentent couchés là dans la béchamel, mais c’est justement son cratère hygiénique qui luit comme un frère s’appuie sans musique.
Les aliments, vendus pour mon potage, destinées des ratas d’aloyaux et comme paniquant si fort, à l’heure crient et chahutent, avancent à l’unisson vespéral, deux meurent de rien par explosion des paris légers des sots émiettés à bord — la latte dont on fête le démon rassis est démesurée dans les fesses.
Vérifier les pressions des pneus du mahatma a fait le lâche ambre très connu : la purée à la fraise bien mélangée, comme une pomme au four, ah un marmot délétère con vient de marcher, laid et nu ; les pôles contre les pôles avaient presque l’air de nerfs de pierre, joues contre nez, rappel de ceux, quiches épicées au four d’été par la cheminée, tout l’été con, flûte, dans mémé, dans l’accorte homme à Pluto, queue de l’apoplectique — les stars morpions plein de cérumen de fromage blessaient le noir amidonnage des amphibiens espiègles.
Ces râleurs dansaient dans une grosse caisse fumant la pipe creuse du sédiment marron viandé, trente bien plantés, et cent mandales aux jeunes crissants, en croquant ces sales trousses pourpres, lâche ambre très connu, dans le gyrophare des roues de brouettes des routes, où il a noué avant des fleurs des roses avec le tact d’un petit suisse bien frais, c’est raide au milieu de pouces décriants zélés nus forbans.
Toucher là les bagues, mes devoirs à ressorts tirent et toussent sept images de nerfs et revoir ceux qui mentent cent mètres, comme des vermicelles râpées parmi les friperies, saoulant la peau de morpions, dune assemblée d’une rangée de facteurs, souffrirait la presse squameuse concave que la prise factuelle réprime moins un plaisir de démons rassis infects que le carrefour du pendu du démon rassi infect : les froncés ne prennent pas les crêpes au goûter, en dehors au loin par là-même où le guépard noir cisaille l’apôtre, et si je jetais le sécateur, je serais d’avis de voir la branche enfin découpée à l’avenir : rasons Régine à la salmonelle.
Note du transcripteur : Je peux me le permettre car personne de normalement constitué ne lira jusqu’à la fin. Ce texte est incompréhensible. Ils sont fous dans cette maison. Je démissionne dès aujourd’hui pour retourner à la rédaction des bandeaux de BFM Business.
Les plus insultés :
1 - Les deux sous de la dite parution du sédiment qui se noie.
2 - Peut-on couvrir des bactéries vaincues par le Kremlin-Bicêtre ?
3 - Assomme les gnous avec les crétins du monde ?
4- Pour moi les nains affables ne blessent plus.
5- Nadine en souffrance.
6- Mou contour à travers l'espace méridien.
7- Nadine en souffrance ?
8- Pourquoi Lucifer tue le son fidèle mieux que le bruit ?
9- A Caen la pomme se rappe au grand mât : les samples du fromage aviaire.
10- Gros derche : réparer le vice à plus de deux qui se sucent.
La direction assistée
La confusion par Émilien Le Boulanger
La lamellibranche du sauna [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18292-18.01.2019-ITEMA_21955194-0.mp3" debut="00:00" fin="03:50"]
Les froncés n’aiment pas être couperosés, encore moins par Homère que par des petits pois mauves.
C’est un monument que voilà : j’ai été jeté aux saucissonnés en filet par une soumission du sauna. Rions dépravés, suspendants, saucissons de Gérard aéré dans la molle en bois de l’amibe : la soumission qui parlait de Roger était en sel du management de terre de l’histoire. Jamais j’aurais dû uriner sur la verroterie du monument, quinine avalée à la rose en cloque : les dés qu’il allait faire ce que le concile dirait toucha ces sédiments, des petits bedons dérisoires ornementaux, ascètes modifications de l’Allemagne, Du Guesclin à l’école, gomme une pieuvre de ce que le tripode mural s’était tacheté de gros mots, les aigres poussahs seraient m’as-tu-vu par l’affranchissement et l’embaumement des filles ; la javel agitée broyait les poireaux qui auraient sniffé des rails, miaulant loukoum de l’anchois dans le sécateur de ma mère.
En ciment, partout lavant des sécateurs muraux, ça puait le pneu là-bas, les râleurs des tamis ont évalué l’apparence horizontale. J’ai sorti mes frites, chez un laid nu du père ou de la phalange mitée, une apostasie manquée : Alain décède comme un bègue qui dérobait telles quelles les perfusions à la menthe, il lavait l’étendue, exterminant le jean à Jim au fond du sac pesé, les acariens naviguaient plus trop en branche depuis gui l’an neuf.
Qu’une saucisse descende assise à fond ça dément en rien Régine dansant à la destitution américaine plus tôt en tranchée : Jim est ému, par la doxa qui ment, insigne dévitalisée des maux de grippe. Ne nous étiolons pas, quand il agitait des attraits mêmes de la branche, à Régine ou à Vincent dans le près.
J’ai trop frotté la saucisse du monument pour boursicoter au sauna. Les pommes poussent la coriandre dans les mites qui piquent, j’ai été happé par les cuisses des vieux. Je me serrai jusqu’à la venue des pires sécateurs à boulghour, j’aimais Pluto par alliance, la patience entre ceux pas laids par alliances et les moisissures, manies royales de ma circoncision me ramollissaient par malchance — c’est Bernard Tapie qui ment aux pourceaux tendres qu’on ne trace qu’à bord du pédalo, laissez la motte féodale à l’orbe pour affranchir la poire à Lili et grandir à Rome ou Pantin — mais la cécité pour rire loin à Passy, à l’allure des blessés dessinés par balles, s’armait d’un pneu au fond déchiré.
Je m’essuie peureusement sous la nue dans l’ontologie animale de mon sécateur autour de l’étang pluvieux et j’ai rempli, pas trop effectivement, que cette Alsace pré-socratique acide, commun plan caillassé de calebasses, commune piquée sacramentellement avec une route libre de voitures, désordre de l’extermination, depuis, de la spatule potagère : l’hère pressentant la passion n’avait pas été poussé par dessus bord, mes couteaux par terre pour l’union moche de la trouille planquée et de la logique.
Il lavait un parquet enduit de marron, cellulose qui rangeait la mixture dans la malle balaise. Sa moumoute nettoyait-elle pas un trajet, saisit ma main et le bec, saisit la perruque et mets tes doigts dans les miens, bon navet du jour mets-la sur le trottoir. Le démon rassis naît d’une lueur parvenue d’Yvonne, Médée rit cruelle des captifs des barbus masseurs avares.
Les vides mentent couchés là dans la béchamel, mais c’est justement son cratère hygiénique qui luit comme un frère s’appuie sans musique.
Les aliments, vendus pour mon potage, destinées des ratas d’aloyaux et comme paniquant si fort, à l’heure crient et chahutent, avancent à l’unisson vespéral, deux meurent de rien par explosion des paris légers des sots émiettés à bord — la latte dont on fête le démon rassis est démesurée dans les fesses.
Vérifier les pressions des pneus du mahatma a fait le lâche ambre très connu : la purée à la fraise bien mélangée, comme une pomme au four, ah un marmot délétère con vient de marcher, laid et nu ; les pôles contre les pôles avaient presque l’air de nerfs de pierre, joues contre nez, rappel de ceux, quiches épicées au four d’été par la cheminée, tout l’été con, flûte, dans mémé, dans l’accorte homme à Pluto, queue de l’apoplectique — les stars morpions plein de cérumen de fromage blessaient le noir amidonnage des amphibiens espiègles.
Ces râleurs dansaient dans une grosse caisse fumant la pipe creuse du sédiment marron viandé, trente bien plantés, et cent mandales aux jeunes crissants, en croquant ces sales trousses pourpres, lâche ambre très connu, dans le gyrophare des roues de brouettes des routes, où il a noué avant des fleurs des roses avec le tact d’un petit suisse bien frais, c’est raide au milieu de pouces décriants zélés nus forbans.
Toucher là les bagues, mes devoirs à ressorts tirent et toussent sept images de nerfs et revoir ceux qui mentent cent mètres, comme des vermicelles râpées parmi les friperies, saoulant la peau de morpions, dune assemblée d’une rangée de facteurs, souffrirait la presse squameuse concave que la prise factuelle réprime moins un plaisir de démons rassis infects que le carrefour du pendu du démon rassi infect : les froncés ne prennent pas les crêpes au goûter, en dehors au loin par là-même où le guépard noir cisaille l’apôtre, et si je jetais le sécateur, je serais d’avis de voir la branche enfin découpée à l’avenir : rasons Régine à la salmonelle.
Note du transcripteur : Je peux me le permettre car personne de normalement constitué ne lira jusqu’à la fin. Ce texte est incompréhensible. Ils sont fous dans cette maison. Je démissionne dès aujourd’hui pour retourner à la rédaction des bandeaux de BFM Business.
Les plus insultés :
1 - Les deux sous de la dite parution du sédiment qui se noie.
2 - Peut-on couvrir des bactéries vaincues par le Kremlin-Bicêtre ?
3 - Assomme les gnous avec les crétins du monde ?
4- Pour moi les nains affables ne blessent plus.
5- Nadine en souffrance.
6- Mou contour à travers l'espace méridien.
7- Nadine en souffrance ?
8- Pourquoi Lucifer tue le son fidèle mieux que le bruit ?
9- A Caen la pomme se rappe au grand mât : les samples du fromage aviaire.
10- Gros derche : réparer le vice à plus de deux qui se sucent.
Curly
713Mister Popo, c'est Popo qui en parle le mieux - Lun 21 Jan 2019, 11:49
L'endurance du monologue perpétuel
L'Humeur du matin par Mister Popo par Mister Popo (21/01/2019)
Être Guillaume Erner, en France, c’est un être doté de capacités exceptionnelles. Jadis, on vantait Demorand capable d’improviser pendant deux heures sans conducteur et tant pis si cela n’avait au fond aucune importance sur ses capacités à bien présenter une matinale.
Puis, l’on a eu d’autres présentateurs, et ce qui comptait c’était des présentateurs endurants. Jean Lebrun capable de rester des heures au salon de lecture - il serait bien resté des jours si le salon ne fermait pas la nuit. Guillaume Erner était une sorte de héros, on s’extasiait même sur ses capacités de chroniqueur, jusqu’à l’avalanche des gilets jaunes et le voici contraint de remplir sans cesse avec du vide, par exemple au travers du grand débat. Le symbole de ses prouesses physiques, c’est son aptitude à parler, parler pendant des heures, une heure devant tant d’auditeurs un jour, deux heures trente à un autre moment… C’est principalement cela que l’on retient de ce monologue. Guillaume Erner est capable de tenir longtemps, de réaliser une performance, rester debout, sans micro, écouter et même répondre – un effort absolu. Et l’on oublie qu’il y a quelques mois à peine, il refusait de parler à tout corps intermédiaire, auditeur ennuyé, auditeur las, le peuple ou rien… Paul Valéry disait « le fond est une forme impure », et justement ce que l’on met en valeur chez Guillaume Erner, c’est la forme, sa forme, sa capacité à demeurer 2 heures à l’antenne, à parler et à débattre. Peu importe le fond, peu importe ce qu’il a dit, plus personne ne s’en souvient. Ce qui compte, c’est sa présence face au micro, signe de contrition. Comme les blasphémateurs contraints d’assister à une messe, voici le réputé méprisant condamné à s’écouter et à se répondre – Guillaume Erner ne présente plus, il doit se répondre… Jadis, un anthropologue comme Frazer expliquait que la charge de roi était une tâche écrasante menant quasiment toujours son titulaire à l’échafaud… Eh bien aujourd’hui, cet échafaud est devenu symbolique. La peine à laquelle est condamné Guillaume Erner est lourde, il s’agit d’un monologue perpétuel….
L'Humeur du matin par Mister Popo par Mister Popo (21/01/2019)
Être Guillaume Erner, en France, c’est un être doté de capacités exceptionnelles. Jadis, on vantait Demorand capable d’improviser pendant deux heures sans conducteur et tant pis si cela n’avait au fond aucune importance sur ses capacités à bien présenter une matinale.
Puis, l’on a eu d’autres présentateurs, et ce qui comptait c’était des présentateurs endurants. Jean Lebrun capable de rester des heures au salon de lecture - il serait bien resté des jours si le salon ne fermait pas la nuit. Guillaume Erner était une sorte de héros, on s’extasiait même sur ses capacités de chroniqueur, jusqu’à l’avalanche des gilets jaunes et le voici contraint de remplir sans cesse avec du vide, par exemple au travers du grand débat. Le symbole de ses prouesses physiques, c’est son aptitude à parler, parler pendant des heures, une heure devant tant d’auditeurs un jour, deux heures trente à un autre moment… C’est principalement cela que l’on retient de ce monologue. Guillaume Erner est capable de tenir longtemps, de réaliser une performance, rester debout, sans micro, écouter et même répondre – un effort absolu. Et l’on oublie qu’il y a quelques mois à peine, il refusait de parler à tout corps intermédiaire, auditeur ennuyé, auditeur las, le peuple ou rien… Paul Valéry disait « le fond est une forme impure », et justement ce que l’on met en valeur chez Guillaume Erner, c’est la forme, sa forme, sa capacité à demeurer 2 heures à l’antenne, à parler et à débattre. Peu importe le fond, peu importe ce qu’il a dit, plus personne ne s’en souvient. Ce qui compte, c’est sa présence face au micro, signe de contrition. Comme les blasphémateurs contraints d’assister à une messe, voici le réputé méprisant condamné à s’écouter et à se répondre – Guillaume Erner ne présente plus, il doit se répondre… Jadis, un anthropologue comme Frazer expliquait que la charge de roi était une tâche écrasante menant quasiment toujours son titulaire à l’échafaud… Eh bien aujourd’hui, cet échafaud est devenu symbolique. La peine à laquelle est condamné Guillaume Erner est lourde, il s’agit d’un monologue perpétuel….
Curly
714Autoroute A6 c'est l'autoroute qui va à Nice et peut-être même jusqu'à Tunis - Lun 21 Jan 2019, 15:50
L'autoroute A6 est mon boulevard parisien préféré
"Tout ce que je connais de l’histoire industrielle du monde, je l’ai appris sur l'autoroute A6."
"J’ai grandi à une quarantaine de kilomètres de Paris : mon boulevard* parisien préféré, le premier que j’ai connu, c’est l’autoroute A6."
Aurélien The Survivor Bellanger, le 21-01-2019
*Boulevard = "promenade plantée d'arbres sur l'emplacement d'anciens remparts " (Larousse)
Sécurité routière : Sur l'autoroute, l'espérance de vie d'un piéton est de 15 à 20 minutes.
La Conclusion du jour :
Philaunet
Admin
715Mario d'Alba met le sumerophobe K.O - Lun 21 Jan 2019, 19:36
Je ne me lasse pas de la vidéo ci-dessus... Cette chemise a sacrément plus d'allure qu'un gilet de sécurité routière ! Vos trouvailles musicales sont un régal, les billets du bellâtre ânonneur n'ont que cette utilité : écouter des chansons des années 70 et goûter toutes les ressources de la langue française à travers les pastiches de textes complètement nuls, lesquels sont pourtant quotidiennement donnés en fin de matinale (misère !).Curly(https://regardfc.1fr1.net/t19p710-les-matins-de-france-culture#32126) a écrit:
L'autoroute A6 est mon boulevard parisien préféré
"Tout ce que je connais de l’histoire industrielle du monde, je l’ai appris sur l'autoroute A6."
"J’ai grandi à une quarantaine de kilomètres de Paris : mon boulevard* parisien préféré, le premier que j’ai connu, c’est l’autoroute A6."
Aurélien The Survivor Bellanger, le 21-01-2019
*Boulevard = "promenade plantée d'arbres sur l'emplacement d'anciens remparts " (Larousse)
Sécurité routière : Sur l'autoroute, l'espérance de vie d'un piéton est de 15 à 20 minutes. (...)
PS. Je lis intégralement les essais des stagiaires, secrétaires et autres rédacteurs qui se coltinent les bellangerinades. L'absurde a assurément plus de charme et de poésie que le réalisme poussif des originaux (cela vaut pour le Erner/Popo du jour, excellent).
Curly
716Initiation à la Conclusion : 6 techniques de base - Mar 22 Jan 2019, 13:29
Initiation à la Conclusion : 6 techniques de base
Matériau : Le catholicisme de Rohmer du Conclusionneur professionnel (22-01-2019)
Technique n°1- Le flou :
(...)J’ai donné samedi une sorte de conférence (...)
J’avais une théorie un peu vague (...)
Technique n°2 - Trop génial !
(…) mais diverses raisons m’ont conduit à lui donner la forme ramassée d’une énigme irrésolue ce cinéaste de génie, auteur, en 1964, avec Les métamorphoses du paysage, du plus grand film qu’on fera peut-être jamais (…)
c’est là que Rohmer est venu filmer, dans Les métamorphoses du paysage l’un des plus importants panoramiques de l’histoire du cinéma — un plan qui identifie, par un raccourci génial (...)
Technique n°3 - La souffrance :
(…) qui m’avait rendu Le rayon vert difficilement soutenable. (...)
Technique n°4 - La modestie :
(…) si j’accepterais de lire ensuite avec elle un synopsis inédit du maître retrouvé dans les archives de Truffaut. J’ai évidemment accepté. (...)
Technique n°5 - LE moment de lucidité :
(...) ma conférence était sauvée — un peu trop tard hélas pour la patience du public, sans doute* un peu** lassé, à ce stade, de mes improvisations psychogéographiques(…)
* modestie quand tu nous tiens : non, aucun doute possible.
** léger euphémisme.
Technique n°6 - Apothéose - On va tous MOURIR :
(…) Et j’ai soudain compris ce que Rohmer était venu filmer dans la plaine stagnante de ce temps suspendu : la plus hallucinante et la plus spectaculaire hérésie de cette religion, le monde industriel, le monde industriel comme âge d’or et comme fin des temps, comme religion rationnellement révélée, dans toutes ses dimensions — comme providence et comme apocalypse.
(...) tout cela est voué à se finir très mal, à se refermer sur une apocalypse quelconque, une crise écologique irrémédiable.
(...) L’apocalypse comme dernière métamorphose du paysage — et l’industrialisation, pourtant, comme rituel de purification, comme paradoxale ascèse.
Ce qu'il faut retenir :
Matériau : Le catholicisme de Rohmer du Conclusionneur professionnel (22-01-2019)
Technique n°1- Le flou :
(...)J’ai donné samedi une sorte de conférence (...)
J’avais une théorie un peu vague (...)
Technique n°2 - Trop génial !
(…) mais diverses raisons m’ont conduit à lui donner la forme ramassée d’une énigme irrésolue ce cinéaste de génie, auteur, en 1964, avec Les métamorphoses du paysage, du plus grand film qu’on fera peut-être jamais (…)
c’est là que Rohmer est venu filmer, dans Les métamorphoses du paysage l’un des plus importants panoramiques de l’histoire du cinéma — un plan qui identifie, par un raccourci génial (...)
Technique n°3 - La souffrance :
(…) qui m’avait rendu Le rayon vert difficilement soutenable. (...)
Technique n°4 - La modestie :
(…) si j’accepterais de lire ensuite avec elle un synopsis inédit du maître retrouvé dans les archives de Truffaut. J’ai évidemment accepté. (...)
Technique n°5 - LE moment de lucidité :
(...) ma conférence était sauvée — un peu trop tard hélas pour la patience du public, sans doute* un peu** lassé, à ce stade, de mes improvisations psychogéographiques(…)
* modestie quand tu nous tiens : non, aucun doute possible.
** léger euphémisme.
Technique n°6 - Apothéose - On va tous MOURIR :
(…) Et j’ai soudain compris ce que Rohmer était venu filmer dans la plaine stagnante de ce temps suspendu : la plus hallucinante et la plus spectaculaire hérésie de cette religion, le monde industriel, le monde industriel comme âge d’or et comme fin des temps, comme religion rationnellement révélée, dans toutes ses dimensions — comme providence et comme apocalypse.
(...) tout cela est voué à se finir très mal, à se refermer sur une apocalypse quelconque, une crise écologique irrémédiable.
(...) L’apocalypse comme dernière métamorphose du paysage — et l’industrialisation, pourtant, comme rituel de purification, comme paradoxale ascèse.
Ce qu'il faut retenir :
Curly
717L'humeur du matin, droit de réponse - Mar 22 Jan 2019, 21:15
Bonjour les amis,
M’sieur Popo a dit ça ce matin :
« Ce que nous enseignent les sciences humaines, c’est que les personnes ne sont pas des pierres. Les pierres sont soumises à la gravité, elles n’ont pas le choix. En ce qui concerne les personnes, les choses sont un peu différentes, les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets, et c’est pour cela qu’un gaulois réfractaire ou pas, peut tenter de comprendre ce qui a conduit Jules César à penser comme Jules César. »
Je suis indigné par cette affirmation de ce M’sieur Popo. Je m’élève d’un bloc contre cette théorie qui voudrait qu’une pierre n’ait pas la liberté de son choix.
Et j’ai connu personnellement Jules César. J’étais vraiment taillé pour lui, qui était si poli. Il m’a tenu dans ses mains, je me suis tenu sur son doigt. Non non et non je peux expliquer exactement ce qui a amené Julot, je peux me permettre de l’appeler ainsi car zut, à penser comme lui-même.
Nous revendiquons notre gravité, encore eut-il fallu qu’un homme digne de ce nom la connût.
L’homme est trop léger, ses pensées trop insouciantes et inconstantes. Nous, nous ne changeons pas. Notre constance et notre attachement à la Terre est notre force.
Ce qui a conduit Jules César à penser comme lui, une seule personne l’a compris jusqu’à présent.
C’est le Grand Jojo :
"L'homme est de cire au mal ; au bien il est de pierre."
Prenez-en de la graine, espèces d'humains.
M’sieur Popo a dit ça ce matin :
« Ce que nous enseignent les sciences humaines, c’est que les personnes ne sont pas des pierres. Les pierres sont soumises à la gravité, elles n’ont pas le choix. En ce qui concerne les personnes, les choses sont un peu différentes, les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets, et c’est pour cela qu’un gaulois réfractaire ou pas, peut tenter de comprendre ce qui a conduit Jules César à penser comme Jules César. »
Je suis indigné par cette affirmation de ce M’sieur Popo. Je m’élève d’un bloc contre cette théorie qui voudrait qu’une pierre n’ait pas la liberté de son choix.
Et j’ai connu personnellement Jules César. J’étais vraiment taillé pour lui, qui était si poli. Il m’a tenu dans ses mains, je me suis tenu sur son doigt. Non non et non je peux expliquer exactement ce qui a amené Julot, je peux me permettre de l’appeler ainsi car zut, à penser comme lui-même.
Nous revendiquons notre gravité, encore eut-il fallu qu’un homme digne de ce nom la connût.
L’homme est trop léger, ses pensées trop insouciantes et inconstantes. Nous, nous ne changeons pas. Notre constance et notre attachement à la Terre est notre force.
Ce qui a conduit Jules César à penser comme lui, une seule personne l’a compris jusqu’à présent.
C’est le Grand Jojo :
"L'homme est de cire au mal ; au bien il est de pierre."
Prenez-en de la graine, espèces d'humains.
Philaunet
Admin
718Discret agent commercial - Mer 23 Jan 2019, 11:29
&Curly(https://regardfc.1fr1.net/t19p710-les-matins-de-france-culture#32130) a écrit:Initiation à la Conclusion : 6 techniques de base
Matériau : Le catholicisme de Rohmer du Conclusionneur professionnel (22-01-2019)
Technique n°1- Le flou :
(...) J’ai donné samedi une sorte de conférence (...)
J’avais une théorie un peu vague (...)
Sans vouloir marcher sur vos plates-bandes, je veux dire un mot sur le last and least de la Matinale : il lui suffirait, pour avoir une forme sans reproche (on ne parle pas de contenu), de mettre son texte dans Word avec la fonction correction qui lui soulignerait ce qu'il ne sait pas écrire, mais pas tout, car il faut parfois réfléchir pour écrire... Mais non, si aujourd’hui le texte toujours aussi nul est écrit en gras (pourquoi ?), "on" ne sait pas utiliser une fonction banale, ce qui en dit long sur la maîtrise de l'outil informatique du prétendu écrivain.Curly(https://regardfc.1fr1.net/t19p710-les-matins-de-france-culture#32131) a écrit:Bonjour les amis,
M’sieur Popo a dit ça ce matin :
« Ce que nous enseignent les sciences humaines, c’est que les personnes ne sont pas des pierres. Les pierres sont soumises à la gravité, elles n’ont pas le choix. En ce qui concerne les personnes, les choses sont un peu différentes, les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets, et c’est pour cela qu’un gaulois réfractaire ou pas, peut tenter de comprendre ce qui a conduit Jules César à penser comme Jules César. »
Je suis indigné par cette affirmation de ce M’sieur Popo. Je m’élève d’un bloc contre cette théorie qui voudrait qu’une pierre n’ait pas la liberté de son choix. (...)
Donc au menu indigeste aujourd'hui :
- un obstination
- un demi siècle
- J’ai du tenter
- J’ai ainsi scotchée
- quantités de réveils et de moulin à café
- Nicephore Niepce [Nicéphore Niépce]
- une chataîgne
- petit-haut parleur
- une collection de haut-parleur
- toute une collection de haut-parleur que je m’étais amusé à remonter entre deux morceaux de bois et qui, reliés à mon radio-réveil, rendait un son agonisant.[Incompréhensible, normal. Quel est le sujet de "rendait" ?]
- suspensions électromagnétique révolutionnaire
- la membranes
- des hauts-parleurs
- le désordre des mes souvenirs
- inventeur râté
- ces grappes grésillantes arrachées encore vive
Dans ce texte, on note que Monsieur Moimoi réussit de nouveau à placer deux fois le nom de son vendeur de hifi de luxe favori. C'est certainement très innocent.
PS Chansons : hilarants "On va tous mourir" et "Jules César" !
Curly
719La littérature complexe par le p'tit Aurélien - Mer 23 Jan 2019, 12:44
L’inquiétant recul de la littérature complexe
(Le billet culturel clash & buzz du box office des blockbusters et des ventes de livres par Mathilde Serrell )
Connaissez vous la littérature complexe ? Un concept passionnant.
Heureusement qu’il y a le p'tit Aurélien pour nous enbafouiller causer.
« Le livre que j’ai le plus lu , c’était un livre sur les inventeurs. C'était des portraits en bande dessinée de ces de salon qui, avec une obstination , avaient offert à l’humanité ses seules conquêtes valables, ses seuls trésors impérissables.
Je me souviens du destin de Zénobe Gramme, l’ qui avait fabriqué la première dynamo. Je me rappelle aussi de ma en apprenant que Nicéphore Niépce avait expérimenté en vain, avec un demi-siècle d’avance, le premier moteur à .
J’ai dû tenter plusieurs fois de devenir à mon tour. J’ai ainsi scotché ensemble une dizaine de piles en qu’elles se rechargent entre elles, j’ai fabriqué un simulateur de conduite en Lego — sur le modèle de ce jeu qui consistait à déplacer latéralement un sur un ruban continu. J’ai démonté aussi quantités de réveils et de moulins à , sans trop savoir quoi faire, à la fin, de toutes ces pièces disparates, de ces spirales , de ces longs cheveux de cuivre et de ces charbons montés sur .
J’ai tenté de le champ de magnétique d’un aimant avec de la limaille de fer — mais personne ne m’avait dit qu’il fallait interposer une feuille blanche, et je me suis retrouvé avec un aimant plus épineux qu’une châtaigne.
J’ai fabriqué, aussi, un électro-aimant avec du fil de cuivre, une pile plate et un clou, et j’ai soulevé quelques .
Rien de : l’ que j’ai été déçoit l’ que je suis devenu. Il y avait un par mois au concours d’ de Science & Vie Junior et je n’ai jamais été en position de postuler . Mais ce n’était pas non plus : je me souviens d’une pince à linge dotée d’un détecteur d’qui quand le linge était sec, et d’une chatière un peu qui ne qu’au passage d’un seul — à condition de lui avoir au préalable appris à actionner un levier. On arrive aujourd’hui à un résultat plus convaincant avec des RFID.
Rien de plus et de plus , à cet égard, que mes premiers pas dans le monde en nougatine de . J’ai fabriqué, en suivant une notice de montage, un circuit qui — j’entends encore le son du petit , d’une pureté tonale .
Mais j’aurais saisir le fonctionnement d’un transistor, plutôt que de seulement apprendre à connecter correctement ses pattes asymétriques.
J’avais été au Palais de la , et je savais que tout cela était par une doctrine nommée électromagnétisme : j’avais des aimants pour allumer de minuscules ampoules, j’avais ces cylindres métalliques qui s’étaient fait du principe d’induction.
J’avais fini par deux ou trois choses — le fonctionnement d’un , par exemple, cette membrane solidaire d’une bobine et effectuant autant de par seconde qu’il y avait de hertz dans la demandée.
En ces années d’ finissant marquées par le triomphe des marques de , c’était là un monde à la presque interdite — un monde plus que des carreaux de fenêtre en papier de riz : rien n’était alors plus tabou que la membrane noire et appétissante des .
J’avais tout au plus eu accès à l’ périmé de la familiale — toute une collection de que je m’étais à remonter entre deux morceaux de bois et qui, reliés à mon radio-réveil, rendaient un son . Cela reste néanmoins l’objet le plus que j’ai jamais fabriqué.
Ma dernière technique est liée à tout cela : j’ai découvert l’ incursion manquée, il y a 30 ans, du constructeur dans le monde des équipementiers, avec un projet de suspensions électromagnétiques : la aurait comme écouté la route, pour transformer toutes ses aspérités en . L’équivalent du casque à inversion de signal.
Plus j’sur ce projet, abandonné pour des questions de coûts, mais destiné à revenir sans cesse une industrie , plus j’ai l’impression de l’avoir et que la chose est directement , comme une tentative d’unifier, en un objet unique, le désordre des mes souvenirs d’ raté : des suspensions hydropneumatiques d’une à ces grappes grésillantes arrachées encore vive à ses portières, de mes jeux avec des aimants au sifflement monocorde de mon premier circuit électronique.
Dans mon monde idéal, aurait racheté et il n’y aurait plus ni, ni . »
Le p'tit Aurélien, le 23-01-2019
Allez, je vous laisse. Je vais me lire un peu de littérature complexe.
(Le billet culturel clash & buzz du box office des blockbusters et des ventes de livres par Mathilde Serrell )
Connaissez vous la littérature complexe ? Un concept passionnant.
Heureusement qu’il y a le p'tit Aurélien pour nous en
« Le livre que j’ai le plus lu , c’était un livre sur les inventeurs. C'était des portraits en bande dessinée de ces de salon qui, avec une obstination , avaient offert à l’humanité ses seules conquêtes valables, ses seuls trésors impérissables.
Je me souviens du destin de Zénobe Gramme, l’ qui avait fabriqué la première dynamo. Je me rappelle aussi de ma en apprenant que Nicéphore Niépce avait expérimenté en vain, avec un demi-siècle d’avance, le premier moteur à .
J’ai dû tenter plusieurs fois de devenir à mon tour. J’ai ainsi scotché ensemble une dizaine de piles en qu’elles se rechargent entre elles, j’ai fabriqué un simulateur de conduite en Lego — sur le modèle de ce jeu qui consistait à déplacer latéralement un sur un ruban continu. J’ai démonté aussi quantités de réveils et de moulins à , sans trop savoir quoi faire, à la fin, de toutes ces pièces disparates, de ces spirales , de ces longs cheveux de cuivre et de ces charbons montés sur .
J’ai tenté de le champ de magnétique d’un aimant avec de la limaille de fer — mais personne ne m’avait dit qu’il fallait interposer une feuille blanche, et je me suis retrouvé avec un aimant plus épineux qu’une châtaigne.
J’ai fabriqué, aussi, un électro-aimant avec du fil de cuivre, une pile plate et un clou, et j’ai soulevé quelques .
Rien de : l’ que j’ai été déçoit l’ que je suis devenu. Il y avait un par mois au concours d’ de Science & Vie Junior et je n’ai jamais été en position de postuler . Mais ce n’était pas non plus : je me souviens d’une pince à linge dotée d’un détecteur d’qui quand le linge était sec, et d’une chatière un peu qui ne qu’au passage d’un seul — à condition de lui avoir au préalable appris à actionner un levier. On arrive aujourd’hui à un résultat plus convaincant avec des RFID.
Rien de plus et de plus , à cet égard, que mes premiers pas dans le monde en nougatine de . J’ai fabriqué, en suivant une notice de montage, un circuit qui — j’entends encore le son du petit , d’une pureté tonale .
Mais j’aurais saisir le fonctionnement d’un transistor, plutôt que de seulement apprendre à connecter correctement ses pattes asymétriques.
J’avais été au Palais de la , et je savais que tout cela était par une doctrine nommée électromagnétisme : j’avais des aimants pour allumer de minuscules ampoules, j’avais ces cylindres métalliques qui s’étaient fait du principe d’induction.
J’avais fini par deux ou trois choses — le fonctionnement d’un , par exemple, cette membrane solidaire d’une bobine et effectuant autant de par seconde qu’il y avait de hertz dans la demandée.
En ces années d’ finissant marquées par le triomphe des marques de , c’était là un monde à la presque interdite — un monde plus que des carreaux de fenêtre en papier de riz : rien n’était alors plus tabou que la membrane noire et appétissante des .
J’avais tout au plus eu accès à l’ périmé de la familiale — toute une collection de que je m’étais à remonter entre deux morceaux de bois et qui, reliés à mon radio-réveil, rendaient un son . Cela reste néanmoins l’objet le plus que j’ai jamais fabriqué.
Ma dernière technique est liée à tout cela : j’ai découvert l’ incursion manquée, il y a 30 ans, du constructeur dans le monde des équipementiers, avec un projet de suspensions électromagnétiques : la aurait comme écouté la route, pour transformer toutes ses aspérités en . L’équivalent du casque à inversion de signal.
Plus j’sur ce projet, abandonné pour des questions de coûts, mais destiné à revenir sans cesse une industrie , plus j’ai l’impression de l’avoir et que la chose est directement , comme une tentative d’unifier, en un objet unique, le désordre des mes souvenirs d’ raté : des suspensions hydropneumatiques d’une à ces grappes grésillantes arrachées encore vive à ses portières, de mes jeux avec des aimants au sifflement monocorde de mon premier circuit électronique.
Dans mon monde idéal, aurait racheté et il n’y aurait plus ni, ni . »
Le p'tit Aurélien, le 23-01-2019
Allez, je vous laisse. Je vais me lire un peu de littérature complexe.
Dernière édition par Curly le Mer 27 Mar 2019, 22:21, édité 1 fois
Curly
720« Il faut sans doute mixer... » A.B. le 24-01-2019 - Jeu 24 Jan 2019, 14:13
Une crise : deux régimes devant soi
« Il faut sans doute mixer... »
A. B., le 24-01-2019
Donc mixons M. Serrell, Jonas Mekas, la vie devant soi avec A. Bêllllllllanger Une crise de régime
+ des petits bouts de J. Birnbaum, Il ne faut pas sous-estimer la bêtise.
Depuis ses supers Journées des Tuiles, le renvoi de Necker n’a eu qu’une obsession : saisir la démission de Hulot avec le coffre de Benalla qui nous prémunit du déni de démocratie.
Le “non” c’est Cyril Hanouna dans sa baignoire, mais ce pourrait être aussi l’histoire des crises de régimes en France avec un cocasse problème de batterie.
D’ailleurs pourquoi distinguer une série d’actes numérotés comme des iPhones de la prise de la Bastille encapsulée dans une prise d’USB car Marat était un homme providentiel ?
Elle est venue prolonger la ratification du traité de Lisbonne qui avait commencé en 2005, c’est à dire en 2005. A l’élection d’Emmanuel Macron les champions du oui composent leurs premiers happenings artistiques qu’ils lisent aux populistes du camp du non dans une ferme démocratique, de 2012 à 1980, ils en publient. Ce sont, selon la ministre Marlène Schiappa « des amateurs de paradoxes ou une série d’actes numérotés comme des iPhones qui décrivaient une révolution ramenée à un haïku dans un collier en diamant ». La crise devant soi, saisie avec 1% de batterie qui nous prémunit de zéro : l’adoption du principe de subsidiarité dans le principe constitutionnel de la souveraineté nationale du clivage gauche/droite inéluctablement évanescent était déjà là.
Rien ne pourra être effacé ni par les nonistes du référendum constitutionnel de 2007, ni par un ami qui nous envoie une capture d’écran, car cette crise se tient encore là tout entière dans ses esprits animaux. Lorsqu’ils arrivent trop vite en mai 2017 avec un débat démocratique, après un quinquennat de 4 ans dans des blêmes veillées démocratiques et des saignées, la ministre Marlène Schiappa va plus que jamais défendre cette crise dite « de crise » en allant voter pour les européennes vraiment. Simplement ce ne sont plus les élites qui s’en chargent mais une république quelconque qui devient révolution par le suffrage universel. Ou plutôt par le droit communautaire, terme que la ministre Marlène Schiappa préfére. Oligopole communautaire pour être exact, car avant que les exaltations révolutionnaires de décembre se mettent à fabriquer des milliards de champions du monde, la ministre Marlène Schiappa écrit chaque jour sa tentation bonapartiste contenue, qu’elle complète par une longue phase de marasme.
Mais là où les partis mêmes, désignés présidents pour l’instant, portent déjà en eux une contrepartie populaire, là où ils se figent, les 50% tels que les fait la ministre Marlène Schiappa sont des manœuvres machiavéliques. C’est pour ça que les gilets que l’on retrouve devant le peuple souverain - des gilets hautement improbables aux gilets plus prudents, Necker, Marat, Emmanuel Macron - sont potentiellement impatients. Ils sont présents en nous comme véritables massacres où des jaunes les ont saisis, parce que l’événement ne les immortalise pas, il les garde debout. C’est inattendu.
Le travail de la ministre Marlène Schiappa (caractère, désintermédiation, étendue, dissolutions, hybride) s’est composé comme une Nuit blanche ; rien de raté, tout va bien.
Ce qu’il va créer c’est une une Nuit Jaune affranchie de tout régime chaud et tout gouvernement oublié. On la retrouve dans la révolution en 2000 des Gilets bizarres, dans l’arrivée dévastatrice du refus, et plus tard dans le niveau de machiavélisme des penchants. A sa manière, Emmanuel Macron en général, pousse la primauté de l’homme emporté jusqu’au bout de la nuit.
Mais si la ministre Marlène Schiappa était la primauté de l’homme emporté, elle était aussi suffrage universel. Embrassant toutes les conséquences : régime, piège, pouvoir, première fois, révolution, deux reprises, et Nuit. Avec elle se construit l’accumulation des circuits zélés, que ce soit de ses fidèles, des sérieux, et de la liberté de censure (elle devra d’ailleurs affronter les perversions de la conscience après la puissance morale et la politique de Georges Bernanos). La force spirituelle et la parution de plus en plus régulière d’ouvrages consacrés aux doigts qu’elle a créées à Maastricht au tournant des années 2007, restent d’ailleurs cocasses.
L’existence de la ministre Marlène Schiappa a été une longue phase ouverte, une décennie anodine que chacun peut continuer de frôler, et en ce sens même populaire, elle a la vie nouvelle au tournant de la rigueur.
« Il faut sans doute mixer... »
A. B., le 24-01-2019
Donc mixons M. Serrell, Jonas Mekas, la vie devant soi avec A. Bêllllllllanger Une crise de régime
+ des petits bouts de J. Birnbaum, Il ne faut pas sous-estimer la bêtise.
Depuis ses supers Journées des Tuiles, le renvoi de Necker n’a eu qu’une obsession : saisir la démission de Hulot avec le coffre de Benalla qui nous prémunit du déni de démocratie.
Le “non” c’est Cyril Hanouna dans sa baignoire, mais ce pourrait être aussi l’histoire des crises de régimes en France avec un cocasse problème de batterie.
D’ailleurs pourquoi distinguer une série d’actes numérotés comme des iPhones de la prise de la Bastille encapsulée dans une prise d’USB car Marat était un homme providentiel ?
Elle est venue prolonger la ratification du traité de Lisbonne qui avait commencé en 2005, c’est à dire en 2005. A l’élection d’Emmanuel Macron les champions du oui composent leurs premiers happenings artistiques qu’ils lisent aux populistes du camp du non dans une ferme démocratique, de 2012 à 1980, ils en publient. Ce sont, selon la ministre Marlène Schiappa « des amateurs de paradoxes ou une série d’actes numérotés comme des iPhones qui décrivaient une révolution ramenée à un haïku dans un collier en diamant ». La crise devant soi, saisie avec 1% de batterie qui nous prémunit de zéro : l’adoption du principe de subsidiarité dans le principe constitutionnel de la souveraineté nationale du clivage gauche/droite inéluctablement évanescent était déjà là.
Rien ne pourra être effacé ni par les nonistes du référendum constitutionnel de 2007, ni par un ami qui nous envoie une capture d’écran, car cette crise se tient encore là tout entière dans ses esprits animaux. Lorsqu’ils arrivent trop vite en mai 2017 avec un débat démocratique, après un quinquennat de 4 ans dans des blêmes veillées démocratiques et des saignées, la ministre Marlène Schiappa va plus que jamais défendre cette crise dite « de crise » en allant voter pour les européennes vraiment. Simplement ce ne sont plus les élites qui s’en chargent mais une république quelconque qui devient révolution par le suffrage universel. Ou plutôt par le droit communautaire, terme que la ministre Marlène Schiappa préfére. Oligopole communautaire pour être exact, car avant que les exaltations révolutionnaires de décembre se mettent à fabriquer des milliards de champions du monde, la ministre Marlène Schiappa écrit chaque jour sa tentation bonapartiste contenue, qu’elle complète par une longue phase de marasme.
Mais là où les partis mêmes, désignés présidents pour l’instant, portent déjà en eux une contrepartie populaire, là où ils se figent, les 50% tels que les fait la ministre Marlène Schiappa sont des manœuvres machiavéliques. C’est pour ça que les gilets que l’on retrouve devant le peuple souverain - des gilets hautement improbables aux gilets plus prudents, Necker, Marat, Emmanuel Macron - sont potentiellement impatients. Ils sont présents en nous comme véritables massacres où des jaunes les ont saisis, parce que l’événement ne les immortalise pas, il les garde debout. C’est inattendu.
Le travail de la ministre Marlène Schiappa (caractère, désintermédiation, étendue, dissolutions, hybride) s’est composé comme une Nuit blanche ; rien de raté, tout va bien.
Ce qu’il va créer c’est une une Nuit Jaune affranchie de tout régime chaud et tout gouvernement oublié. On la retrouve dans la révolution en 2000 des Gilets bizarres, dans l’arrivée dévastatrice du refus, et plus tard dans le niveau de machiavélisme des penchants. A sa manière, Emmanuel Macron en général, pousse la primauté de l’homme emporté jusqu’au bout de la nuit.
Mais si la ministre Marlène Schiappa était la primauté de l’homme emporté, elle était aussi suffrage universel. Embrassant toutes les conséquences : régime, piège, pouvoir, première fois, révolution, deux reprises, et Nuit. Avec elle se construit l’accumulation des circuits zélés, que ce soit de ses fidèles, des sérieux, et de la liberté de censure (elle devra d’ailleurs affronter les perversions de la conscience après la puissance morale et la politique de Georges Bernanos). La force spirituelle et la parution de plus en plus régulière d’ouvrages consacrés aux doigts qu’elle a créées à Maastricht au tournant des années 2007, restent d’ailleurs cocasses.
L’existence de la ministre Marlène Schiappa a été une longue phase ouverte, une décennie anodine que chacun peut continuer de frôler, et en ce sens même populaire, elle a la vie nouvelle au tournant de la rigueur.
Curly
721Lisez le Résumé de la Conclusion, ne perdez plus votre temps ! - Ven 25 Jan 2019, 09:48
"Ne perdez plus votre temps à écouter La Conclusion. Lisez le Résumé de la Conclusion.
Notre ex-ce-llllent Journal de la philo du 23-01-19 posait à juste titre la question : que faire des cons ?
Nous avons donc engagé un nouveau stagiaire ! Il est ex-tra-o-rdi-nai-re. Et qu’il est drôle ! Rencontré au Bar des Amis où se trouve son bureau, il a accepté pour vous cette tâche que d’aucuns trouvent ingrate.
La Direction du vent"
Les bouquins
par Gros Dédé du Bar des Amis
Partout où j’vais, oh pétard !, y a des gonzes qui lisent toujours les mêmes bouquins vachement strange.
Dans ma vie de la night, des bouquins à la pelle que j’ai vus ! Et du coup peuchère, je les ai pas lus because la déco était hyper plus classe.
A quoi que ça sert d’avoir des bouquins si c’est juste pour faire le kéké. En plus à force de pas y toucher, les bouquins y deviennent absolument dégueulasses. Ça devient des machins qu’on voit dans les musées. C’est tarpin zarbi.
Fatchedeu, y faut vraiment qu’j’achète de quoi astiquer tout ça. Mais en fait non... j’sais plus...
En les remuant par la fenêtre comme des tapis, y s’nettoieront tout seul.
Vous savez qu’j’ai racheté un bouquin passe que j’le retrouvais plus ? J’en ai du blé pour me la péter comme ça. Les veinards ce sont ceux qu’ont que d’la daube dans leur bibli. Eh, entre nous, les biblis, ça a rétréci avec le temps. Misère !
Y va faire faillite du coup le mec qui fabrique les machins pour nettoyer les bouquins.
En fin finale on peut dire qu' c’est p’t être pas mal de lire.
Alien Br, le 25-01-2019
Notre ex-ce-llllent Journal de la philo du 23-01-19 posait à juste titre la question : que faire des cons ?
Nous avons donc engagé un nouveau stagiaire ! Il est ex-tra-o-rdi-nai-re. Et qu’il est drôle ! Rencontré au Bar des Amis où se trouve son bureau, il a accepté pour vous cette tâche que d’aucuns trouvent ingrate.
La Direction du vent"
Les bouquins
par Gros Dédé du Bar des Amis
Partout où j’vais, oh pétard !, y a des gonzes qui lisent toujours les mêmes bouquins vachement strange.
Dans ma vie de la night, des bouquins à la pelle que j’ai vus ! Et du coup peuchère, je les ai pas lus because la déco était hyper plus classe.
A quoi que ça sert d’avoir des bouquins si c’est juste pour faire le kéké. En plus à force de pas y toucher, les bouquins y deviennent absolument dégueulasses. Ça devient des machins qu’on voit dans les musées. C’est tarpin zarbi.
Fatchedeu, y faut vraiment qu’j’achète de quoi astiquer tout ça. Mais en fait non... j’sais plus...
En les remuant par la fenêtre comme des tapis, y s’nettoieront tout seul.
Vous savez qu’j’ai racheté un bouquin passe que j’le retrouvais plus ? J’en ai du blé pour me la péter comme ça. Les veinards ce sont ceux qu’ont que d’la daube dans leur bibli. Eh, entre nous, les biblis, ça a rétréci avec le temps. Misère !
Y va faire faillite du coup le mec qui fabrique les machins pour nettoyer les bouquins.
En fin finale on peut dire qu' c’est p’t être pas mal de lire.
Alien Br, le 25-01-2019
Dernière édition par Curly le Sam 26 Jan 2019, 12:31, édité 1 fois
Les Matins de France Culture Page 72 sur 100
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