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La Direction de France Culture et son projet culturel    Page 48 sur 48

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Curly 


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Du cul & du buzz - Dim 15 Oct 2023, 10:34

L’avenir de France Cu tient en deux mots : Bernard (c’est le premier), et Werber (dit aussi le second).
Bernard Werber est un as, il a déjà tout pigé à France Cu, et non seulement il a tout pigé, mais en plus il dépasse, après un mois et des poussières seulement de présence à l’antenne, et avec seulement une chroniquette de 4mn/semaine, tous les autres employés de France Cu qui depuis des annnnnnnées essaient de faire ce que lui réussit en deux coups de cuillère à pot.
La réussite est à la hauteur de ce que veut être cette chaîne depuis maintenant plus de vingt ans. Cette hauteur, disons qu’elle ne dépasse pas les 1cm au dessus de niveau d’la mer. Ou au dessous, cela reste à mesurer avec plus de précision.
France Cu veut avoir du visuel pas long (oui, c’est de la radio mais discutez pas) repris dans les autres médias, et ainsi faire parler d’elle et attirer de nouveaux auditeurs hek cé terra. Dans les faits c'est plus compliqué car il y a un double effet, comme nous l'allons voir tout à l'heure.
Que s’est-il passé ? Excellente question, je me remercie de vous l’avoir posée. Oui, faut rappeler la chronologie des faits parce que depuis, de l’eau a coulé (ou plutôt du sang) sous les ponts.

Nous sommes le 4 octobre. 8H52 sonne grâce à la voix de cloche du Maître des Mamates, Guillaume le Ténébreux. La brume se lève doucement sur la ville pas encore complètement réveillée, car sur France Cu Guillaume le Ténébreux sonne jusqu’à 9h.
Comme tous les jeudis, c’est l’heure de la chroniquette à Bernard Werber le Surpuissant.
Et là, tout s’enchaîne à une allure folle. C’est l’avenir de France Cu qui vient vers nous : une chroniquette de 4mn, et un sujet en or.
Mais avant de passer à l’avenir, remontons dans le passé.
Le sujet : la punaise de lit, sujet-buzz déjà tombé dans les oubliettes de l’actu.
La punaise de lit : un marronnier. Mais là où notre surpuissant fait mieux, c’est qu’il y ajoute du cul.
Où va-t-il chercher tout ça ? Mais c’est dispo ailleurs, fallait juste avoir l’idée de reprendre au moment M ce panaché d’infos sur la sexualité des punaises.
C’est ça le marketing. Ce n’est pas avoir d’idée, mais savoir réutiliser celles des autres dans le bon emballage et au bon moment.
Et là, Bernard Werber est champion.
Sur la sexualité des punaises, nous retrouvons en un clic un article sur un site consacré aux lits, car elles sont civilisées, c’est sur un lit que les punaises copulent. C’est plus confortable, bien des humains vous le confirmeront.
Donc, sur le blog « Safelit » (mais sans doute aussi ailleurs, j’ai pas cherché plus loin, ce n’était pas nécessaire) circulaient ces infos qui sentaient sans doute déjà le réchauffé à l’époque, cette époque étant l’annnnnnée 2012 de notre ère.
Dire que la chroniquette à France Cu est un copier/coller de ce blog serait exagéré, parce que pour donner ces infos, faut savoir appeler un chat un chat, et en ce cas il n’y a pas le choix. Et puis Bernard Werber sait réécrire et étoffer avec brio des infos rédigées à l'arrache sur un blog.

B. Werber : Première particularité : le priapisme. La punaise de lit copule énormément : plus de deux cents rapports par jour.
Safelit : La punaise de lit est active sexuellement ! Très active ! Elle a toujours à l’esprit de copuler et enchaîne les rapports. Infatigable ? Certains ont près de 200 rapports par jour ! Ce priapisme justifie donc la diffusion rapide de la puce de lit et son cycle de vie court.
B. Werber : Deuxième particularité : cet insecte se reproduit indifféremment avec des mâles, des femelles ou d’autres insectes. En moyenne, selon ce scientifique, 50 % de leurs rapports sont homosexuels, 30 % sont hétérosexuels et 20 % se font avec des insectes différents qu’ils confondent avec des congénères. À moins qu’ils ne le fassent exprès.
Safelit : De toute façon, la punaise de lit tente d’avoir des rapports avec tous les insectes qui l’accompagnent. Comme elle ne fait pas dans les détails, on estime que 20% des rapports ont lieux avec d’autres insectes, 50% des rapports sont homosexuels. Seuls 30% des accouplements sont mâle-femelle ! Et en plus, ce n’est pas joyeux…
Etc, etc, on va s’arrêter là, mais nous pourrions balayer toute la chronique ainsi. Le fait que les infos-cul soient présentées dans le même ordre est aussi un hasard, parce qu’il n’y a que sept particularités dans l’Évangile selon Saint Bernard, et qu’il n’y a pas trente-six mille façons de les positionner, c’est pas non plus l’Kamasutra. Encore que...non, on laisse tomber.

Maintenant, une fois la chroniquette diffusée à l’antenne et sur les réseaux sociaux (d’où la vidéo) que se passe-t-il ?
Toutes les rédactions qui sont alors en boucle sur presque rien, et qui rament depuis des jours sur ce sujet, tombent dessus. Et là, c’est le jackpot.
Un énorme film de cul à servir à tous les consommateurs d’infos.
Le résultat ne se fait pas attendre. Dans la journée du 4 toutes, je dis bien toutes les chaînes (radio & tévé) se mettent à pomper cette chronique comme des malades de ouf.
Bernard Werber ? Invité partout, sur les chaînes info, à la radio… il ressort sa chroniquette du mamate le soir même sur RTL ! Bingo ?
Un bingo modéré, parce qu’une fois que le surhomme de France Cu est passé ailleurs pour resservir sa chroniquette, la référence à France Cu disparaît illico : ça devient une exclu BFM, une exclu RTL & ksé terra.

Site de La Dépêche du 6 octobre :

                                                                        La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2041

Mais c’est pas grave, pendant une journée, France Cu aura été au centre de l’actu média pour ce qu’elle fait de mieux aujourd’hui : des chroniquettes racoleuses niveau Trivial Poursuit.

                                                                    La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2040
                    
                                                                                                                                                                                                                        Etsé téra, cela va d'soi.

Curly 

Curly

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« L’obsolescence d’une forme » - Sam 04 Nov 2023, 10:16

France Cu, la station de pompage toujours au bout du rouleau et toujours en train de piétiner les plates bandes des autres chaînes du Radio France Group.
L’évènement d’la s’maine :

                                    La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2074

Un évènement qui fait recette, qui a fait et fera encore recette.
« Affaires sensibles », 2022, c’est-à-dire l’année dernière.

                                La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2075

Deux choses :
- il existe déjà une multitude (au moins) d’articles, de documentaires tévé-radio, de débats, d’entretiens…
- France Cu survend, comme à son habitude, une émission d’une heure en la découpant en tranches pour faire croire que c’est une nouvelle saison d’une série Nette & Flixe. Eux à France Cu, ils ont même eu l'idée d'annoncer 5 épisodes, le cinquième étant en fait la bande-annonce des quatre autres.

D'ailleurs, les communiqués  France Cu indiquent bien que la chaîne met le paquet sur le marketing, et que dalle sur le contenu. Le contenu, on prend ce qui marche à côté, on pompe et c’est dans la box.
Dernier communiqué, qui du point de vue des auditeurs est plus que passionnant :

                                                                La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2076


Suit la photo grand format (l'image avant tout) et le CV de la nouvelle employée, qui va œuvrer, non pas à améliorer la qualité des programmes (il faudrait pour cela une tabula rasa apocalyptique), mais la mise en valeur de la marque à France Cu.
Des technocrates qui vous aident à vendre vos produits en les présentant au mieux aux clients. Cela pourrait être des IPhone, des produits lessive ou des sablés au chocolat, votre déléguée com' est prête. Ni une ni deux elle vous met tout ça dans une belle boîte.
La preuve, le CV. C’est une habitude à Radio France : la connaissance de la radio est tout à fait secondaire (cf le contenu des programmes).

En parlant de contenu, la lecture de la chroniquette tuturelle sémillante et pétillante de la mamate indique que France Cu, ce sont toujours ceux qui y bossent qui en parlent le mieux.
Le sujet ? Le dernier Ken Loach.
Eh bien, vous enlevez Ken Loach, vous remplacez par les programmes à France Cu, et tout colle.
On pense à LSD, et aux Pieds sur Terre, aka « Le Cul dans l’Camboui », en particulier. Mais aussi, même si l'informe diffère, aux autres programmes, ceux en direct, qui moulinent sans fin les mêmes rengaines.

« ...champion multidéclaré des sujets sociaux
... qu’est-ce que cet esprit de la gauche vingtièmiste nous dit de notre monde, est-ce que ça marche encore.
...sonne comme une fable humaniste un peu réconfortante et pourtant ... malgré lui, désespérant[e]. On reconnaît la grammaire (...) ces personnages de gentils (...) ces intérieurs étroits et un peu décatis (...) où surgit régulièrement la violence sociale.
(…) tout ça paraît comme fractionné, comme juxtaposé, dans des séquences très courtes et très montées, qui fonctionnent un peu toutes de la même manière.  
(…) une accumulation de saynètes à vocation pédagogique, autant d’exemples - et on en a besoin de beaucoup apparemment - pour illustrer quoi : la difficulté de deux causes à entrer en solidarité, alors même qu’il suffirait de se retrouver autour d’une table et de partager un bon repas pour faire communauté.
(...) isolant (...) en voulant les relier, montrant (...) sans cesse le hiatus en croyant montrer la conjonction.
(…) d’une telle maladresse, d’une telle naïveté (...)la dissonance est totale.
Voilà ce qui est sans doute désespérant
(…) constater l'obsolescence d’une forme (...) qui est aussi un projet politique »

Curly 

Curly

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Nouilles et fleurs de nave - Ven 10 Nov 2023, 16:17

Exceptionnel, mirifique, miraculeux, prodigieux, fantastique, France Cu réinvente la mythologie !

                            La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2081

« La guerre de Deux et D’mi ». Guerre de Troie / trois / deux et d’mi. Drôle non ?
Mais oui, forcez-vous. Forcez. Prenez une herbe qui fait rire pour aider, mais forcez, riez.
En ce moment Radio France a un problème avec l’humour. Et non l’inverse, puisque l’humour n’a plus percuté Radio France depuis un p’tit moment.
Je suis tombé accidentellement sur Inter ce vendredi à 6h57, je peux vous dire que je comprends ceux qui trouvent Guillaume des mamates over ze top. Et pourtant...

Récapitulons, un peu d’sérieux. La recette magique :
Des blagues de pintades + du gros rire bien gras par dessus = vous écoutez France Inter.
La même chose sans les rires gras (on est chez les zintellos, on laisse le gras pour les ploucs d’Inter) = vous écoutez France Cu.
Pour « La guerre de Deux et D’mi », Klaire (avec un nom rigolo de doudou, c’est super tip top drôle) vous invite à un truc jamais fait : la transposition de mythes antiques dans le jour d’aujourd’hui.
Alors faut dire tout d’suite à quoi ressemble le jour d’aujourd’hui selon Klaire fait Areuh Areuh : à une sitcom américaine pas drôle.
Les mecs sont des fleurs de naves, et les meufs des nouilles libérées du patriarcat, certes, mais des nouilles quand même.
Oui, j’oubliais, il y a réécriture de mythes tip top lol niveau sitcom neuneu, mais en plus la couche indispensable de militantisme. La condition pour passer sur France Cu.
La présentation de la créatrice du truc bidule sur site : « autrice énervée, féministe engagée et interprète marrante, s’est d’abord fait connaître pour son humour corrosif dans des livres ».
Les clichés y pointent tous. À ce point, peut-on parler d’opportunisme ? Pas du tout, c’est le jour d’aujourd’hui de notre époque, comme vous le savez. En tout cas comme le sait un certain p’tit milieu un chouille déconnecté de la réalité du réel du jour.
Comment peut-on être énervé et marrant, sans être ridicule ? Impossible, la preuve dans ce deux et un d’mi.
Quant à l’humour corrosif, aucun risque de corrosion nulle part, sauf dans le néant.
Nous baignons dans le milieu poupouille gnangnan neuneu.
Un extrait de ce bidule d’une heure et des clopinettes découpé en tranches pour faire croire que c’est une saga.
Rien que le générique braillé incite déjà à couper. Passons par d’ssus.
Pour vous aider à vous orienter dans le récit, j’ai signalé les rires imaginaires.
Épisode 4.
« Hélène squatte (rires) chez Médée et Jason. Ils décident de commander des pizzas (rires) et de comprendre enfin ce qui s'est passé avec ce cheval (rires) sur la plage. Ils jouent à faire des imitations (rires) jusqu'au moment où la livreuse de pizzas (rires) sonne à l’interphone. (rires)

Médée & Jason (rires) matent un film d’horreur à la tévé.
Médée : Oh purée (rires) c’est Hélène (rires) ! Elle monte avec son rencard mais couuuuuupe ! (rires)
Jason : Là (rires) là  ?
Médée (rires) : Mais oui là là (rires) ! J’lui dis ok.
Ah la la j’lui dis c’est trop bien si c’est cool (rires) (rires) tu montes avec.
Jason : Merde (rires) on fait quoi ?
(Rires)
Médée : Mais coupe la télé mon chat ! (rires) Ça s’voit qu’chui (rires) en pyjama ou ça fait (rires) survêt’cool ?
Jason : Non mais on leur laisse le sa (rires) lon ?
Médée : Non mais on dit bonjour (rires) on boit un verre et puis on (rires) s’casse.
Ça fait survêt’ (rires) ça passe ?
Jason : On (rires) s’casse où ça on est chez nous ?
Médée : Oh ! (rires) Ils arrivent ! On a un truc (rires) à boire un truc à (rires) boire sort un truc à (rires) boire elle sont où (rires) mes baskets ?
Hélène : Coucou (rires) les (rires) copains gentils !
(Rires)
Le rencard à Hélène : Bonso (rires) ir.
(Rires rires & rires, entrée des invités, sortie des auditeurs, fin, rires) »

Curly 

Curly

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Souvenirs X 2 & courrier du lecteur cloné spécial 60 ans - Sam 16 Déc 2023, 11:05

Pour les fêtes, Radio France balance une programmation ultra-économique, puisque pour l'essentiel ce sont les programmes normaux. Il n'est pas nécessaire d'être une pythie pour deviner que le mode rediff' tournera plein tube.
Mais il en faut plus pour retenir les marketeurs de Radio France, habitués à vendre du pas grand-chose dans un enrobage d'exception.

La programmation tuturelle sera tout simplement festive.

                           La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2214

« échanges passionnants et de fêtes autour de la thématique ‘’souvenirs, souvenirs’’ ».
C'est à ce type de phrases que l'on voit que l’alignement de mots-clés est le plus important, au détriment du sens. De toute façon, qui va lire ce machin jargonnant autrement qu'en diagonale ? Et pourquoi « Je me souviens » de Perec à 9 voix et pas à 30, à 100, à 1000 ?
Que sont « des échanges de fêtes »? Et pourquoi doubler « souvenirs » ? Pour citer une chanson de Johnny (sans commentaire) ?
Et l'expression « autour de la thématique », n'est-ce pas d'emblée excitant au plus haut point ?
Et qualifier de « passionnants » des échanges qui n'ont pas encore eu lieu, n'est-ce pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, technique pub de base ? Dans les programmations « de fêtes » de ces dernières années, il n'y avait pas de peau d'ours à vendre, parce qu'il n'y avait pas d'ours à tuer.

Doit-on commenter des machins-trucs comme : « Le Cours de l’histoire sollicite les souvenirs lors d’entretiens de grands historiens »
ou encore «  Avec philosophie s’intéresse à la fabrique du souvenir », « Dans le coffre aux souvenirs de France Culture »...
ou l'annonce de programmes normaux, mais signalés comme « inédits » pour souligner le caractère exceptionnel de la normalité : « les mythiques studios Harcourt dans deux épisodes inédits d’Une histoire particulière » ?
Ajoutons, autre festivité, une émission ouvertement publicitaire : « La grande épicerie (...) fête ses 100 ans dans Les Bonnes choses ».
Autre idée foutrement originale : « Enfin, place aux souvenirs de notre enfance et au cirque avec le portrait d’Achille Zavatta dans Toute une vie ». « Toute une vie » ou le déroulé de la fiche Wiki agrémenté de commentaires platounets mais plein d'émotion, version radio d'un article de fond de Paris Match.
Et comme il faut équilibrer Zavatta avec du Gruss (quelle folle originalité, le programme cirque sans cirque mais avec discussions passionnantes, forcément passionnantes, juste pour Noël) : « l’émission spéciale Tous en scène enregistrée aux Folies Gruss ».
Autre émission bio, mais en plus long : « ...convoquer une figure majeure qui a marqué notre imaginaire : Federico Fellini avec une Grande Traversée exceptionnelle de Mattéo Caranta »
Fellini ne pouvant venir, la convoc' a été envoyée à sa « figure majeure ».
Traversade de très grande qualité, je vous le prouve tout de suite vite fait, après promis on passe à autre chose. Première partie, 52ème mn, une voix bégayante nous explique longuement (en tout cas ça paraît très long) que notre présent est rempli de fragments de passé et que « le rapport au passé est une chose fondamentale dans son œuvre ».
C'est pitié.

Reprenons. Le reste  du communiqué reprend la programmation des 60 ans, déjà commentée ailleurs.

Mettre en avant si peu, c'est, en technique marketing, plonger dans le silence tout le reste, c'est-à-dire énormément beaucoup de programmes, qui sentent leur odeur de rediff' récentes d'entretiens promo à plein nez.
Déjà une seule diffuse était de trop, alors pensez quand on passe à deux...

Et nous avons déjà fini.
Bonnes fêtes les dépressifs !

Petit complément, le courrier des auditeurs version spéciale 60 ans.
Intéressant de comparer avec la page de courriers reçus pour les 60 ans de France Inter.
Pour France Inter, on trouve des souvenirs précis, des noms de producteurs... alors que pour France Cu, on reste dans le courrier publié habituellement, reprenant toujours les mêmes termes flous sans jamais se référer à d'autres émissions que celles de la grille actuelle, et encore sans trop de précision. Contrairement à Inter, Culture n'a quasiment pas de passé.
Les adjectifs utilisés sont aussi toujours les mêmes, toujours les mêmes depuis plusieurs années. Quelle unité de style. À croire que les auditeurs de France Cu ne sont qu'un, et que ce « un » a été cloné à l'infini.
Florilège, où l'on remarquera que les clones tiennent à cirer l'ensemble des programmes actuels en prenant soin d'en éviter aucun. Un bravo tout particulier au clone qui trouve que France Cu regorge d’humour.

Pour accompagner votre lecture, prenons une chanson qui vous fera frétiller d'émotion, disons

                                                                                 

Je l'avais déjà casée pour un autre point courrier. Comme le courrier est toujours le même, je ne vois pas pourquoi je me casserais à changer la chanson.
Je ne saisis point ma plume, mais ma souris et mon clavier, pour féliciter France Culture (et la radio publique) pour la qualité de ses programmes. Je cours après le temps pour écouter toutes les émissions qui m’intéressent, documentées, passionnantes, enrichissantes, et qui peuplent ma bibliothèque. Il faudrait doubler les journées pour satisfaire tous mes désirs d’écoute… 

Je tiens à féliciter les journalistes de France Culture et tous ceux qui œuvrent pour faire vivre cette radio par son très haut niveau de qualité dans tous les domaines. Ils sont une nourriture de l’âme et l’esprit un accompagnement personnel dans le quotidien par les programmes qui sont proposés.

Merci d’être là avec vos originalités, votre rigueur, votre créativité, vos nuances, vos innovations, vos pépites, vos découvertes, votre originalité, votre bonne humeur, votre humour… Bref vous êtes tous fantastiques.

Je vous aime, un bonjour tout particulier à M. Erner, qui est le premier que j’écoute le matin.
Un bon moment pour vous remercier pour toutes ces belles emissions, l’engagement, l’humour. Pas une journée sans France Culture. Là j’écoute Jean Lebrun. Quelle voix.

Je voulais tout simplement remercier France Culture pour la richesse de ses programmes. Bien au-delà de Franceinfo (dont le principe d’information est bien connu, et que j’écoute depuis sa création), France Culture est, pour l’auditeur que je suis, une source de découvertes riches et agréables. En tant que lève-tôt, j’apprécie tout particulièrement « Question d’Islam », ainsi que « Talmudiques » et le programme protestant. J’avoue également avoir été et être toujours bouleversé par les témoignages si poignants, divers et importants de « Les Pieds sur Terre ». Encore merci à France Culture pour ces programmes réellement extraordinaires, au sens littéral de ce terme.

Le compagnon indispensable de notre quotidien. Merci pour toute cette intelligence, cette érudition, cette curiosité si rare …ailleurs ! Votre présence sur les ondes nous est indispensable et précieuse !

Radio France accompagne mes journées et m’apporte l’information, les débats, le divertissement, la culture, des voix amicales, tout ce qui me manquerait infiniment si cela venait à disparaître.

...vous êtes un compagnon hors pair au quotidien. Je suis plus que fidèle, fan. Merci à tous ceux et celles qui font France Culture depuis 60 ans. Je ne peux me passer de vous. Je suis fière qu’une telle chaîne existe. Bravo ! N’arrêtez pas… des millions de mercis.

Chers documentaristes, réalisateurs et réalisatrices, producteurs et productrices d’émissions, documentaires, podcasts de France Culture. Je profite de cet anniversaire pour vous dire tout mon amour et ma gratitude.

Vous êtes ma principale source d’information, de connaissances étayées, le compagnon de mes journées (je peux inventer des prétextes pour ne pas sortir de la maison et écouter tous les épisodes d’exologie, rater un bus pour écouter la fin de l’épisode des pieds sur terre, prolonger un petit dej d’été indéfiniment pour une grande traversée, rater un appel pour entendre l’argument d’un invité, veiller pour un feuilleton…).

Vous qui êtes un peu le sel de mon cerveau, qui colorez sacrément mon existence, je vous adresse un immense merci
un très bon anniversaire à votre radio qui m’apprend chaque jour des choses que je ne connaissais pas la veille. Formidable !

Merci d’avoir invité Jean Lebrun pour célébrer les 60 ans de France Culture ! C’était chouette ce matin de se réveiller avec l’évocation de cette autre époque (il semblerait que ce soit il y a des siècles…) souvenirs souvenirs ! Même si c’est très chouette maintenant aussi.

Je suis théologien protestant et pasteur. Karl Barth disait que le prédicateur devait avoir une bible dans une main et le journal dans l’autre. Moi, c’était et c’est toujours France Culture. 

Cher Guillaume Erner,
... vos matins accompagnent bien agréablement mon début de journée. Je tenais à vous féliciter, ainsi bien entendu que toute l’équipe qui vous entoure, pour l’animation, la tenue et le rythme de votre émission qui arrivent à masquer par sa fluidité la quantité de travail colossale nécessaire à sa réalisation.

Juste un pti’mot rapido pour vous remercier d’avoir invité François Angelier pour célébrer les 60 piges de l’antenne.
Quel bonheur d’avoir pu entendre le vieux français ! Avez-vous remarqué cette fluidité, cette grâce euphonique ?
Sachez que nous sommes encore nombreux à parler cette langue-là qui survit encore, cernée par la cancrelangue…

Curly 

Curly

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Sacs à souvenirs - Mer 27 Déc 2023, 10:17

Ah, la thématique à la mormoile du "souvenir", une bien belle idée !  Se souvenir, c'est rediffuser, se souvenir, c'est inviter des invités qui se souviennent pour la ixième fois, et c'est produire du souvenir en dupliquant des émissions pour des auditeurs qui eux ne se souviennent jamais qu'à longueur d'année ils écoutent pareil qui tourne en rond dans le bocal à poissons rouges de France Cu.

Dans la série "souvenirs d'historiennes et d'historiens", le rigolo de l'Histoire rediffuse à tour de bras. Mais attention, ne dites pas que ce sont des rediff', non, ce sont des souvenirs.
Dans ces émissions-souvenirs, les invités se souviennent, et viennent promouvoir leur livre, mais ça aussi, faut pas trop dire que c'est la raison première de l'émission, ce serait méchant et pas rigolo du tout.
Alors se souvenir d'émissions-souvenirs, qui elles-mêmes se souviennent d'autres émissions-souvenirs, c'est trop fort de chez fort !
27 décembre, diffusion de souvenirs du 13 septembre 22.

                                                                                                La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2256

Sachant que l'historienne est déjà venue se souvenir dans "La suite dans les idées", l'émission qui suit à merveille la Ligne Gé de la radio à tuture en se souvenant à longueur d'année...

                                                                                                La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2257

                                                           La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2267

Pareil pour le reste. Autre exemple, toujours le mamate : "Avec filozofie". Cette semaine, on se souvient avec "Comment se fabriquent les souvenirs ?". Excellente question, non ?
                                                            
                                                                                            La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2259

Souvenons-nous, c'était il y a un siècle, c'était en mars 2020.
"Ch'mins d'la filo : le phénomène Husserl"
2nde partie,
                                        
                                                                        La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2260

                                                                La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2261

&
extrait de l'émission

                                                La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2262

Même les Nuits s'y sont mises, remettant en avant une nuit spéciale Noël de l'année dernière, parce que cette année ça sert à rien d'en faire une nouvelle, y'a celle de l'année dernière qui peut encore tourner quelques années, et puis c'est tellement bon de se souvenir.

Sur la page d'accueil aujourd'hui,
    
                                                                    La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2263

La fifiche info,

                                                            La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2264

Comble d'ironie, comme quoi à France Cu l'humour coule à flot (mais aux à France Cu ils n'en sont pas conscients...) : mamate du 27, chroniquette pour poissons rouges sur... la mémoire des poissons rouges !

                                                                                                        La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2265

                                                                                            La Direction de France Culture et son projet culturel - Page 48 Oper2266

Au-delà de 5 mois, faut tout recommencer, a plus de passé, finito, effaçado !
Eux à France Cu, ils sont plus puissants que des poissons rouges. Ce qui explique les sacs à souvenirs qui envahissent les programmes. S'ils n'existaient pas, qui s'en souviendrait ?
Pas les auditeurs en tout cas : eux ont besoin qu'on leur rappelle tout ce qu'ils oublient d'un jour sur l'autre.
Qu'ils sont cons ces poissons rouges.

Curly 

Curly

476
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Fifi sous X - Mer 21 Fév 2024, 15:25

France Cu pense que nous ne sommes pas capables de réfléchir par nous-mêmes. Elle se pose en tutrice de notre pensée. Elle nous rééduque dans le bon sens.
Peu importe que la cause soit juste ou non, on s'en fout. Mais les auditeurs sont peut-être capables de penser par eux-mêmes, ce ne sont pas des oies à gaver.
Le problème, c'est que quand elle veut distiller subtilement une idée au-dedans de notre tête vide, France Cu a peur que nous partions de traviole. Manquerait plus que l'auditeur soit libre. Ô peuchère la cata !

C'est ce qui s'appelle la pédagogie par la propagande : ça se diffuse plein pot jusqu'à ce que toi le neuneu tu aies bien compris.
Tu veux du varié ? Mais non, tu vas te bouffer toujours pareil jusqu'à ce que ça rentre bien profond dans ta caboche creuse.
Ce n'est pas de l'autoritarisme, parce que c'est pour notre bien.
Apparemment, les choix tuturels sont guidés par un militantisme de bon ton, ce qui réduit beaucoup notre champ de vision, c'est vrai, mais au moins ça nous évite de nous déconcentrer de l'essentiel : la popo & la litique.
Alors on dit merci qui ?
Merci France Cu !

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Curly 

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Découpages et regroupement - Mer 13 Mar 2024, 17:34

La tragédie : "Grève à Radio France le 26 mars : “On a le sentiment que la rédaction se fait découper en petits morceaux” La volonté de la direction de regrouper les services sciences, santé et environnement des stations France Inter, Info et Culture provoque de vives inquiétudes..."
La rédaction de France Cu (journal 12h30 du 13 mars) explique le micmac par un clivage gauche (contre) / droite (pour).

C'est sans doute dommage pour les rédactions, mais les stations Inter / Info / Culture ne se seraient pas tirés la bourre pendant des années en diffusant des programmes info interchangeables que ça aurait compliqué un peu les choses.
Personne (complaisance ? ignorance ?) pour signaler qu'à force de faire les mêmes programmes, cette idée de fusion était fatale ?
Pour l'auditeur, cela n'a rien à voir avec un clivage neuneu gauche / droite, mais avec le contenu des programmes.
Doit-on aussi souligner qu'en plus, à force d'avoir aussi des émissions-promo interchangeables, avec évidemment les mêmes invités-promo, cela pourrait donner d'autres idées de fusion à la ministre ?
France Cu, devenue Inter-bis, n'attend que l'étape suivante, celle de sa suppression, ou de sa fusion avec Inter... à moins qu'elle ne décide de redevenir ce qu'elle était, une radio culturelle, épurée de ses débats d'info pompés sur ses voisines, de ses entretiens-promo lénifiants duplicatas de ceux d'Inter, et de ses chroniquettes de l'inutile.

Radio France étant un ensemble de radios complémentaires, il n'y a donc théoriquement aucune raison de dupliquer les programmes d'une chaîne à l'autre.

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