L’avenir de France Cu tient en deux mots : Bernard (c’est le premier), et Werber (dit aussi le second).
Bernard Werber est un as, il a déjà tout pigé à France Cu, et non seulement il a tout pigé, mais en plus il dépasse, après un mois et des poussières seulement de présence à l’antenne, et avec seulement une chroniquette de 4mn/semaine, tous les autres employés de France Cu qui depuis des annnnnnnées essaient de faire ce que lui réussit en deux coups de cuillère à pot.
La réussite est à la hauteur de ce que veut être cette chaîne depuis maintenant plus de vingt ans. Cette hauteur, disons qu’elle ne dépasse pas les 1cm au dessus de niveau d’la mer. Ou au dessous, cela reste à mesurer avec plus de précision.
France Cu veut avoir du visuel pas long (oui, c’est de la radio mais discutez pas) repris dans les autres médias, et ainsi faire parler d’elle et attirer de nouveaux auditeurs hek cé terra. Dans les faits c'est plus compliqué car il y a un double effet, comme nous l'allons voir tout à l'heure.
Que s’est-il passé ? Excellente question, je me remercie de vous l’avoir posée. Oui, faut rappeler la chronologie des faits parce que depuis, de l’eau a coulé (ou plutôt du sang) sous les ponts.
Nous sommes le 4 octobre. 8H52 sonne grâce à la voix de cloche du Maître des Mamates, Guillaume le Ténébreux. La brume se lève doucement sur la ville pas encore complètement réveillée, car sur France Cu Guillaume le Ténébreux sonne jusqu’à 9h.
Comme tous les jeudis, c’est l’heure de la chroniquette à Bernard Werber le Surpuissant.
Et là, tout s’enchaîne à une allure folle. C’est l’avenir de France Cu qui vient vers nous : une chroniquette de 4mn, et un sujet en or.
Mais avant de passer à l’avenir, remontons dans le passé.
Le sujet : la punaise de lit, sujet-buzz déjà tombé dans les oubliettes de l’actu.
La punaise de lit : un marronnier. Mais là où notre surpuissant fait mieux, c’est qu’il y ajoute du cul.
Où va-t-il chercher tout ça ? Mais c’est dispo ailleurs, fallait juste avoir l’idée de reprendre au moment M ce panaché d’infos sur la sexualité des punaises.
C’est ça le marketing. Ce n’est pas avoir d’idée, mais savoir réutiliser celles des autres dans le bon emballage et au bon moment.
Et là, Bernard Werber est champion.
Sur la sexualité des punaises, nous retrouvons en un clic un article sur un site consacré aux lits, car elles sont civilisées, c’est sur un lit que les punaises copulent. C’est plus confortable, bien des humains vous le confirmeront.
Donc, sur le blog « Safelit » (mais sans doute aussi ailleurs, j’ai pas cherché plus loin, ce n’était pas nécessaire) circulaient ces infos qui sentaient sans doute déjà le réchauffé à l’époque, cette époque étant l’annnnnnée 2012 de notre ère.
Dire que la chroniquette à France Cu est un copier/coller de ce blog serait exagéré, parce que pour donner ces infos, faut savoir appeler un chat un chat, et en ce cas il n’y a pas le choix. Et puis Bernard Werber sait réécrire et étoffer avec brio des infos rédigées à l'arrache sur un blog.
Maintenant, une fois la chroniquette diffusée à l’antenne et sur les réseaux sociaux (d’où la vidéo) que se passe-t-il ?
Toutes les rédactions qui sont alors en boucle sur presque rien, et qui rament depuis des jours sur ce sujet, tombent dessus. Et là, c’est le jackpot.
Un énorme film de cul à servir à tous les consommateurs d’infos.
Le résultat ne se fait pas attendre. Dans la journée du 4 toutes, je dis bien toutes les chaînes (radio & tévé) se mettent à pomper cette chronique comme des malades de ouf.
Bernard Werber ? Invité partout, sur les chaînes info, à la radio… il ressort sa chroniquette du mamate le soir même sur RTL ! Bingo ?
Un bingo modéré, parce qu’une fois que le surhomme de France Cu est passé ailleurs pour resservir sa chroniquette, la référence à France Cu disparaît illico : ça devient une exclu BFM, une exclu RTL & ksé terra.
Site de La Dépêche du 6 octobre :
Mais c’est pas grave, pendant une journée, France Cu aura été au centre de l’actu média pour ce qu’elle fait de mieux aujourd’hui : des chroniquettes racoleuses niveau Trivial Poursuit.
Etsé téra, cela va d'soi.
Bernard Werber est un as, il a déjà tout pigé à France Cu, et non seulement il a tout pigé, mais en plus il dépasse, après un mois et des poussières seulement de présence à l’antenne, et avec seulement une chroniquette de 4mn/semaine, tous les autres employés de France Cu qui depuis des annnnnnnées essaient de faire ce que lui réussit en deux coups de cuillère à pot.
La réussite est à la hauteur de ce que veut être cette chaîne depuis maintenant plus de vingt ans. Cette hauteur, disons qu’elle ne dépasse pas les 1cm au dessus de niveau d’la mer. Ou au dessous, cela reste à mesurer avec plus de précision.
France Cu veut avoir du visuel pas long (oui, c’est de la radio mais discutez pas) repris dans les autres médias, et ainsi faire parler d’elle et attirer de nouveaux auditeurs hek cé terra. Dans les faits c'est plus compliqué car il y a un double effet, comme nous l'allons voir tout à l'heure.
Que s’est-il passé ? Excellente question, je me remercie de vous l’avoir posée. Oui, faut rappeler la chronologie des faits parce que depuis, de l’eau a coulé (ou plutôt du sang) sous les ponts.
Nous sommes le 4 octobre. 8H52 sonne grâce à la voix de cloche du Maître des Mamates, Guillaume le Ténébreux. La brume se lève doucement sur la ville pas encore complètement réveillée, car sur France Cu Guillaume le Ténébreux sonne jusqu’à 9h.
Comme tous les jeudis, c’est l’heure de la chroniquette à Bernard Werber le Surpuissant.
Et là, tout s’enchaîne à une allure folle. C’est l’avenir de France Cu qui vient vers nous : une chroniquette de 4mn, et un sujet en or.
Mais avant de passer à l’avenir, remontons dans le passé.
Le sujet : la punaise de lit, sujet-buzz déjà tombé dans les oubliettes de l’actu.
La punaise de lit : un marronnier. Mais là où notre surpuissant fait mieux, c’est qu’il y ajoute du cul.
Où va-t-il chercher tout ça ? Mais c’est dispo ailleurs, fallait juste avoir l’idée de reprendre au moment M ce panaché d’infos sur la sexualité des punaises.
C’est ça le marketing. Ce n’est pas avoir d’idée, mais savoir réutiliser celles des autres dans le bon emballage et au bon moment.
Et là, Bernard Werber est champion.
Sur la sexualité des punaises, nous retrouvons en un clic un article sur un site consacré aux lits, car elles sont civilisées, c’est sur un lit que les punaises copulent. C’est plus confortable, bien des humains vous le confirmeront.
Donc, sur le blog « Safelit » (mais sans doute aussi ailleurs, j’ai pas cherché plus loin, ce n’était pas nécessaire) circulaient ces infos qui sentaient sans doute déjà le réchauffé à l’époque, cette époque étant l’annnnnnée 2012 de notre ère.
Dire que la chroniquette à France Cu est un copier/coller de ce blog serait exagéré, parce que pour donner ces infos, faut savoir appeler un chat un chat, et en ce cas il n’y a pas le choix. Et puis Bernard Werber sait réécrire et étoffer avec brio des infos rédigées à l'arrache sur un blog.
Etc, etc, on va s’arrêter là, mais nous pourrions balayer toute la chronique ainsi. Le fait que les infos-cul soient présentées dans le même ordre est aussi un hasard, parce qu’il n’y a que sept particularités dans l’Évangile selon Saint Bernard, et qu’il n’y a pas trente-six mille façons de les positionner, c’est pas non plus l’Kamasutra. Encore que...non, on laisse tomber.B. Werber : Première particularité : le priapisme. La punaise de lit copule énormément : plus de deux cents rapports par jour.
Safelit : La punaise de lit est active sexuellement ! Très active ! Elle a toujours à l’esprit de copuler et enchaîne les rapports. Infatigable ? Certains ont près de 200 rapports par jour ! Ce priapisme justifie donc la diffusion rapide de la puce de lit et son cycle de vie court.
B. Werber : Deuxième particularité : cet insecte se reproduit indifféremment avec des mâles, des femelles ou d’autres insectes. En moyenne, selon ce scientifique, 50 % de leurs rapports sont homosexuels, 30 % sont hétérosexuels et 20 % se font avec des insectes différents qu’ils confondent avec des congénères. À moins qu’ils ne le fassent exprès.
Safelit : De toute façon, la punaise de lit tente d’avoir des rapports avec tous les insectes qui l’accompagnent. Comme elle ne fait pas dans les détails, on estime que 20% des rapports ont lieux avec d’autres insectes, 50% des rapports sont homosexuels. Seuls 30% des accouplements sont mâle-femelle ! Et en plus, ce n’est pas joyeux…
Maintenant, une fois la chroniquette diffusée à l’antenne et sur les réseaux sociaux (d’où la vidéo) que se passe-t-il ?
Toutes les rédactions qui sont alors en boucle sur presque rien, et qui rament depuis des jours sur ce sujet, tombent dessus. Et là, c’est le jackpot.
Un énorme film de cul à servir à tous les consommateurs d’infos.
Le résultat ne se fait pas attendre. Dans la journée du 4 toutes, je dis bien toutes les chaînes (radio & tévé) se mettent à pomper cette chronique comme des malades de ouf.
Bernard Werber ? Invité partout, sur les chaînes info, à la radio… il ressort sa chroniquette du mamate le soir même sur RTL ! Bingo ?
Un bingo modéré, parce qu’une fois que le surhomme de France Cu est passé ailleurs pour resservir sa chroniquette, la référence à France Cu disparaît illico : ça devient une exclu BFM, une exclu RTL & ksé terra.
Site de La Dépêche du 6 octobre :
Mais c’est pas grave, pendant une journée, France Cu aura été au centre de l’actu média pour ce qu’elle fait de mieux aujourd’hui : des chroniquettes racoleuses niveau Trivial Poursuit.
Etsé téra, cela va d'soi.