L'article est paru dans le Temps, mais c'est l'intégralité d'un texte de l'AFP. Peut-être faudrait-il un fil AFP sur ce forum, puisque c'est à cette source que s'abreuvent la plupart des médias, dont la rédaction de France Culture.
L'orientation politique de l'AFP est de notoriété publique. Il ne faut en effet pas croire que les agences de presse ne sont que des relais de faits comme on l'espérerait.
Quand une décision de justice est prise et que l'exécutif la met en œuvre, voilà ce que ça donne vu par l'AFP : Le gouvernement sommé par le Conseil d’Etat d’installer des points d’eau et des sanitaires à Calais (AFP Publié lundi 31 juillet 2017 à 15:41, modifié lundi 31 juillet 2017 à 17:21.).
C'est un peu ce que l'on a entendu à France Culture hier à 22h, et on suppose sur les chaînes de Radio France sous d'autres formes.
En fait, les formules choc de l'AFP sont, soit reprises telles quelles comme dans cette mise en ligne du Temps, soit interprétées de la même manière.
Jamais on n'a encore lu à propos de ce sujet que l'expression si complaisamment utilisée par l'AFP et reproduite (avec gourmandise ?) par France Culture et d'autres médias "les migrants sont soumis à des traitements ''inhumains et dégradants''» était la pure et simple reprise de termes de l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme qui s'applique au droit français.
Qu'a fait le Conseil d'Etat ? Il a protégé la France d'une potentielle condamnation par la CEDH en cas de requête des associations devant cette Cour (elles ont épuisé toutes les voies de recours). En bref, la plus haute juridiction administrative a rendu une décision qui informe l'exécutif de l'état du droit en l'espèce. Les autorités sont tenues de remédier à cette violation.
Le Conseil d'État ne « somme » personne de faire quoi que ce soit.
Utiliser le vocabulaire du rapport de force cher à la rédaction de France Culture, du gagnant et du perdant, du vainqueur et du vaincu, est un outil d'interprétation du réel pour le faire rentrer dans une vision du monde. Laquelle ? À tout le moins, une vision belliqueuse des rapports sociaux et politiques.
L'orientation politique de l'AFP est de notoriété publique. Il ne faut en effet pas croire que les agences de presse ne sont que des relais de faits comme on l'espérerait.
Quand une décision de justice est prise et que l'exécutif la met en œuvre, voilà ce que ça donne vu par l'AFP : Le gouvernement sommé par le Conseil d’Etat d’installer des points d’eau et des sanitaires à Calais (AFP Publié lundi 31 juillet 2017 à 15:41, modifié lundi 31 juillet 2017 à 17:21.).
C'est un peu ce que l'on a entendu à France Culture hier à 22h, et on suppose sur les chaînes de Radio France sous d'autres formes.
En fait, les formules choc de l'AFP sont, soit reprises telles quelles comme dans cette mise en ligne du Temps, soit interprétées de la même manière.
Jamais on n'a encore lu à propos de ce sujet que l'expression si complaisamment utilisée par l'AFP et reproduite (avec gourmandise ?) par France Culture et d'autres médias "les migrants sont soumis à des traitements ''inhumains et dégradants''» était la pure et simple reprise de termes de l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme qui s'applique au droit français.
Qu'a fait le Conseil d'Etat ? Il a protégé la France d'une potentielle condamnation par la CEDH en cas de requête des associations devant cette Cour (elles ont épuisé toutes les voies de recours). En bref, la plus haute juridiction administrative a rendu une décision qui informe l'exécutif de l'état du droit en l'espèce. Les autorités sont tenues de remédier à cette violation.
Le Conseil d'État ne « somme » personne de faire quoi que ce soit.
Utiliser le vocabulaire du rapport de force cher à la rédaction de France Culture, du gagnant et du perdant, du vainqueur et du vaincu, est un outil d'interprétation du réel pour le faire rentrer dans une vision du monde. Laquelle ? À tout le moins, une vision belliqueuse des rapports sociaux et politiques.