Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

ADADA
IMAMI
ANONA

[ADADA
IMAMI
ANONA

Aneffet c'était une relative déception. Mais sans excès d'étonnement quand à force de l'écouter on devine qu'Angelier fait partie de la cohorte des producteurs ayant sauvé leur tête depuis 1999 par sa fidélité au paradigme idéologique de la boîte. Assez marginalement il faut le dire : les mentions idéologiques superflues surgissent ça et là dans Mauvais genre en quantité assez faible, mais non nulle.

Pour ce matin, c'était criant : Angelier se saisit à pleine pognes d'un sujet très rédac-rédac et joue la carte de l'indignation devant le mal-traitement des nécessiteux. S'il s'était renseigné il aurait appris que la municipalité et surtout les commerçants du lieu redoutent au moins autant les dealers que les clodos. Angelier aurait alors pu tartiner sur l'ostracisme qui frappe les bande-dessineux tous chevelus fumeurs de shit, à moins que la municipalité n'ait tenté de les préserver d'une rencontre musclée avec les vendeurs de crack
Et là c'est toute l'annuelle manifestation d'Angoulème qui en eût été vilipendée.

Pour autant, cette chronique je l'ai trouvée pleine de brio. Brio littéraire of course, usant largement d'effets divers, sonores ou autres : assonances, correspondances, références, chiasmes il y en a presque trop. Mais du brio tout de même, au service de la cause obligée.

Espérons que ça n'était que le ticket d'entrée pour la semaine.
S'il y en a 5 comme ça je résilie mon abonnement inconditionnel à François Angelier.

Antoine Arnoux a écrit:

Nessie a écrit:Nicolas Martin est enrhumé. L'hiver précoce est décidément un bien belle chose. Marc Voinchet qui d'habitude fait jeu égal en knudge-knudge avec son cop' de 8h50, a appelé à la rescousse un autre vieux cop' avec qui il ne risque pas de faire jeu égal : c'est François Angelier qui ne s'est pas fait prier. Il y a donc deux chroniques savoureuses hier et aujourd'hui. On les a déposées en écoute directe par pastille médicale dans le fil "Pilule du bonheur" : c'est ici !! (ʒəmesklam)

Par ailleurs, on apprend qu'Angelier tiendra le même créneau pendant la dernière semaine de l'année : rendez-vous à 8h50 du 22 au 26 décembre vous allez voir ce que vous allez voir ou plutôt entendre ce qui vous arrive.

M. François Angelier porte dignement son nom (ce faisant il nous offre  un bel exemple d'orthonymie). Tel il Santo di Assisi, il prend part à la douleur des pauvres. En bon chroniqueur de France (in)Culture, il s'indigne ; il fait l'ange « et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête. »
http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-demain-ce-qui-nous-arrive-demain-par-nicolas-martin-2014-12-29

Merci encore d'avoir attiré l'attention sur cette chronique. Je ne suis pas sûr qu'il s'indigne (« Que voulez-vous, la pauvreté, c'est tendance », à prendre à quel degré ?), c'est plutôt un exercice de style et très bien troussé, je trouve. C'est  riche, intelligent et ouvert. Loin des idées fixes et balourdes des opinionistes bornés.

Nessie a écrit: (...) cette chronique je l'ai trouvée pleine de brio. Brio littéraire of course, usant largement d'effets divers, sonores ou autres : assonances, correspondances, références, chiasmes il y en a presque trop. Mais du brio tout de même, au service de la cause obligée. (...)

Tout à fait d'accord. Angelier a néanmoins très intelligemment déplacé la perspective et s'est placé loin du ton de la condamnation et de l'indignation facile et superficielle. Je trouve qu'il a bien contextualisé le sujet et l'a traité avec la distance que l'on ne trouve pas chez d'autres chroniqueurs ou journalistes de France Culture qui rapportent cette situation. Quoi qu'on pense de la décision d'empêcher l'accès à des bancs à des SDF (que ceux qui aiment la présence de ce public aillent s'asseoir dans le vomi et la vinasse ou alors restent debout quand ils sont fatigués), force est de constater que le mobilier urbain créé pour l'occasion est d'une maladresse incommensurable.

ADADA
IMAMI
ANONA

ADADA
IMAMI
ANONA

pour un malade : le poumon oui le poumon
pour une sémiologue : la finalité oui la finalité

Elle :
"...là je parle en mon nom propre bien sûr défendre la liberté d'expression mais je réfléchis à quelle(s) finalité(s) les professeurs doivent réfléchir à quelle(s) finalité(s) les éducateurs les journalistes les politiques qui sont là en première ligne. "

Monsieur Antoine Arnoux demande :
"Que coûte à la collectivité une telle logorrhée ? "
Elle :
"mais on a bien vu que chaque individu euh con... est concerné par cette question-là"
réponse : peuchère !

 JE SUIS
CULTURE  

Combien ça coûte ?
Moi je veux bien la payer deux fois plus cher si elle se tait.
C'est certainement le but recherché : le chantage au silence : Payez moi ou je continue !!

De mémoire d'auditeur vindicatif, je me souviens pas d'avoir entendu aussi confus et obsessionnel à la fois depuis les chroniques hebdomadaires de Véronique Nahoum-Grappe dans la matinale. C'était terriblement affreux. je crois pas en avoir une seule en MP3, donc ça a du s'arrêter en 2006, éventuellement Juillet 2007.

Peut-être pour de mauvaises raisons voici une chronique à écouter, et un livre à acheter de toute urgence. Ceux qui ne savent pas encore qu'Anne Wiazemski est une bûche l'apprendront en l'écoutant sur notre forum, ou bien en savourant la chronique de Bertrand de Saint-Vincent ce matin : Anne Wiazemski à l'instar de Mister Bean, ne doute de rien, ne sait rien, ne comprend rien : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/01/s04/NET_FC_3745ebbd-f836-4678-bdd0-c27b450485db.mp3" debut="00:07" fin="03:11"].

En tous cas pour moi c'est certain : j'achète son livre et je me demande même si je vais pas essayer de me le faire dédicacer. Ca sera le seul de toute ma bibliothèque et pour moi ça vaudra de l'or. A moins d'ouvrir un rayon spécial dédicace où je m'empresserai de collecter  quelques numéros du même niveau : Roselyne Bachelot, Laure Adler, Nabila.

ADADA
IMAMI
ANONA