Ah, mon cher Frédéric, vous avez raison, j'ai peut-être cédé à un goût coupable pour la formule éristique et à une pratique du débat qui me porte moins vers les froufrous de la guerre en dentelle que vers la franche et joyeuse brutalité du Cosaque du Kouban.
Deux précisons : l'expression "ce forum" ne se voulait point englober l'ensemble des commensaux, mais certains dont je regrette qu'ils déplorent lourdement le conformisme qui leur déplait, sans pour autant s'affliger que celui de leur bord squatte les ondes de FC (soyons juste, c'est un tort que je partage bien souvent).
Brice Couturier : j'y reviendrai plus longuement, mais le pauvre garçon me fait l'effet d'un enfant né trop tard dans un monde trop vieux, d'un faux libéral qui voit le monde avec les lunettes de Gerald Ford, d'un antitotalitaire autoproclamé qui poursuit de sa vindicte un cadavre sans penser un instant la faillite intellectuelle profonde, totale d'un modèle intellectuel fugace, le néoconservatisme à l'étasunienne, dont il fut un ardent défenseur (pour ne pas dire propagandiste). Je lui reproche surtout une certaine veulerie intellectuelle qui consiste à être incisif avec le faible et obséquieux avec le fort (faible et fort sur le champ des idées dominantes, s'entend), sans la décence et la mesure de Slama et, surtout, la hauteur de Finkielkraut. Mais cessons là l'instruction du dossier Brice qui trouvera sa place ailleurs, et goûtons la résurrection du péguyiste chez le bel, quoique désormais monophtalmique, Alain. (Car Alain a désormais un oeil en plein phare et l'autre en code, comme le Mammamouchi de Montretout. C'est un signe de son Jean-marisme, ça, Docteur ?)
Deux précisons : l'expression "ce forum" ne se voulait point englober l'ensemble des commensaux, mais certains dont je regrette qu'ils déplorent lourdement le conformisme qui leur déplait, sans pour autant s'affliger que celui de leur bord squatte les ondes de FC (soyons juste, c'est un tort que je partage bien souvent).
Brice Couturier : j'y reviendrai plus longuement, mais le pauvre garçon me fait l'effet d'un enfant né trop tard dans un monde trop vieux, d'un faux libéral qui voit le monde avec les lunettes de Gerald Ford, d'un antitotalitaire autoproclamé qui poursuit de sa vindicte un cadavre sans penser un instant la faillite intellectuelle profonde, totale d'un modèle intellectuel fugace, le néoconservatisme à l'étasunienne, dont il fut un ardent défenseur (pour ne pas dire propagandiste). Je lui reproche surtout une certaine veulerie intellectuelle qui consiste à être incisif avec le faible et obséquieux avec le fort (faible et fort sur le champ des idées dominantes, s'entend), sans la décence et la mesure de Slama et, surtout, la hauteur de Finkielkraut. Mais cessons là l'instruction du dossier Brice qui trouvera sa place ailleurs, et goûtons la résurrection du péguyiste chez le bel, quoique désormais monophtalmique, Alain. (Car Alain a désormais un oeil en plein phare et l'autre en code, comme le Mammamouchi de Montretout. C'est un signe de son Jean-marisme, ça, Docteur ?)