En tous cas l'ambiance est sinistre. J'ai fait un tour non pas sur place mais sur la fréquence, pendant la Fabrique. J'entendais Laurentin tenter d'animer son débat, dans un style poussif que je ne lui connais pas. Sinistre est le mot.
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231Re: Au fil de l'écoute - Ven 06 Sep 2013, 10:36
Il y a quelque chose qui ne marche pas, mais c'est difficile de dire si ça vient de la technique, ou de l'acoustique du lieu, ou si tout simplement... c'est le désert. France Culture ne mérite que deux choses : que les auditeurs déçus viennent y piquer une colère... ou que personne ne se déplace pour leur fête. Moi ça ne m'étonnerait pas qu'il n'y ait personne ou quasi. Ils ne s'en vanteront pas. Mais j'espère qu'Henry va nous renseigner.
En tous cas l'ambiance est sinistre. J'ai fait un tour non pas sur place mais sur la fréquence, pendant la Fabrique. J'entendais Laurentin tenter d'animer son débat, dans un style poussif que je ne lui connais pas. Sinistre est le mot.
En tous cas l'ambiance est sinistre. J'ai fait un tour non pas sur place mais sur la fréquence, pendant la Fabrique. J'entendais Laurentin tenter d'animer son débat, dans un style poussif que je ne lui connais pas. Sinistre est le mot.
Invité
Invité
232Re: Au fil de l'écoute - Ven 06 Sep 2013, 10:49
Bonjour à tous.
Pour les 50 ans de FC, vers 10h30, Xavier de la Porte confond allègrement "prédication" et "prédiction". Confusion que l'un des invités du jour - qui a pondu un livre sur "le futur" ! - a reprise à son compte.
"OK, alors manant qu'est-ce qu'on fait ?" poursuit Xavier.
C'est ce qu'on se demande tous.
Pour les 50 ans de FC, vers 10h30, Xavier de la Porte confond allègrement "prédication" et "prédiction". Confusion que l'un des invités du jour - qui a pondu un livre sur "le futur" ! - a reprise à son compte.
"OK, alors manant qu'est-ce qu'on fait ?" poursuit Xavier.
C'est ce qu'on se demande tous.
Philaunet
Admin
233France Culture en public, comme le Jeu des mille francs (euros) - Ven 06 Sep 2013, 11:18
Le problème vient de la tenue d'émissions, dites de radio, en public.Yann Sancatorze a écrit:Je ne sais pas comment ils s'y prennent, mais lorsque d'autres radios (culturelles, d'autres pays) choisissent d'organiser des évènements en public, ils savent doser l'ambiance sonore pour que cela ne ressemble pas à une halle aux poissons. Cette célébration prend des allures de grand méchoui para-culturel. "France Culture, c'est pour eux."
Qui n'a jamais coupé les numéros des Nouveaux Chemins ou d'autres émissions faites en direct du salon du livre ? Le bruit ambiant dérange l'auditeur (qui a en plus le sentiment d'être exclu de la manifestation - tandis qu'en studio il peut avoir l'impression d'être là avec les intervenants) et surtout incommode les présentateurs et les invités qui ont une attention flottante en raison (pas « en vertu »...) du bruit et de tout le visuel en mouvement autour d'eux.
Et puis les présentateurs ont en ce moment la contrainte supplémentaire de se souvenir de placer les « éléments de langage » que le bredouilleur en chef, alias OPDA, a exigé qu'ils martèlent. De ce côté, contrat rempli pour Van Reth et Quénehen, ce matin, leur avancement (ou leur non-licenciement) est garanti.
Dans ces circonstances, il ne faut pas s'étonner de la parole superficielle et des formules comblant le vide intellectuel du fait du manque de concentration des intervenants.
Mais puisque l'objectif est de distraire en bavardant dans une ambiance super conviviale, le résultat est atteint.
Dernière édition par Philaunet le Ven 06 Sep 2013, 20:49, édité 1 fois
Nessie
234France Culture, ou le MacDo radiophonique : une fast-radio vite avalée, vite dégueulée. - Ven 06 Sep 2013, 14:03
A 8h15, le numéro écoeurant de Marc Voinchet qui s'est toujours distingué comme passeur de brosse et comme lécheur de cul, mais là il bat un record avec 3 paires de genouillères enfilées l'une sur l'autre, face à 3 patrons : celui de FC, celui de Radio-France, et celui... de François Hollande.
Qui ne voit que la caution de François Hollande est plus que déplacée ? Non parce qu'il est le personnage le plus ridicule qu'on ait vu à ce niveau de la politique Française depuis longtemps. Non parce que son petit baratin sinistre est balancé sur un ton tristounet et mollasson. Mais parce que c'est affiché sous la couleur de l'indépendance, alors que l'indépendance idéologique de la chaîne est une farce. Alors que la ministresse de la culture a osé dire il y a 2 mois "Radio-Sarko c'est fini", comme si aucun des postes de Radio France et pas plus France Culture que les autres, avait jamais été sous la botte de Sarkozy. Il faudrait avoir la mémoire bien courte pour ne pas se souvenir de l'obsession anti-sarkozyste qui s'est donnée libre-cours pendant 4 ans. Dieu que c'était lourd, Dieu que c'était complaisant, cette permanente manif, cette contestation en chaussons. Indépendance ? Mais dans les médias du Service Public, à quoi sert l'indépendance d'avec le Pouvoir, si elle est remplacée par les oeillères d'une pensée unique ?
Finalement, tout ça est très logique : depuis Laure Adler, le déni de réalité et le culot monstre sont dans la trousse des directeurs de France Culture. La chaîne n'a jamais autant mis en avant son exigence de qualité que lorsqu'elle produisait de la merde. Le double langage est devenu la marque de fabrique non de France Culture, mais de ceux qui parlent en son nom. Laure Adler y excella. Olivier Poivre d'Arvor l'a surpassée. Et François Hollande, qui a accumulé les dénis de réalité en 16 mois de mandats, en autant de bras d'honneur à tous les électeurs (les siens comme ceux qui ont voté pour le sortant), vient sur un ton pénétré de donner l'adoubement au Poivrinet qui continue à guigner un ministère.
En conclusion, un dernier exemple de double langage, mais qui pourrait faire mal : Jean-Luc Hees dit en substance que le Président a commencé son hommage en parlant des Nuits, parce que les émissions rediffusées c'est de la radio durable, eh oui France Culture fait de la radio durable. Eh bien non justement. Cette belle déclaration n'est vraie qu'au passé. Ce que produit le FC d'aujourd'hui n'est pas durable ; c'est périmé aussitôt que livré, et même comme produit ultra-frais c'est immangeable. Ce qu'on peut illustrer par la comparaison entre "On ne parle pas la bouche pleine" et "Bouche à oreille" (créé en 1993 comme série d'été, puis régularisée en 97 par Gélinet). Le programme des Nuits en témoigne, toute l'année où l'on voit la pâle figure qu'y font les émissions actuelles. Merci Monsieur Hees...
Qui ne voit que la caution de François Hollande est plus que déplacée ? Non parce qu'il est le personnage le plus ridicule qu'on ait vu à ce niveau de la politique Française depuis longtemps. Non parce que son petit baratin sinistre est balancé sur un ton tristounet et mollasson. Mais parce que c'est affiché sous la couleur de l'indépendance, alors que l'indépendance idéologique de la chaîne est une farce. Alors que la ministresse de la culture a osé dire il y a 2 mois "Radio-Sarko c'est fini", comme si aucun des postes de Radio France et pas plus France Culture que les autres, avait jamais été sous la botte de Sarkozy. Il faudrait avoir la mémoire bien courte pour ne pas se souvenir de l'obsession anti-sarkozyste qui s'est donnée libre-cours pendant 4 ans. Dieu que c'était lourd, Dieu que c'était complaisant, cette permanente manif, cette contestation en chaussons. Indépendance ? Mais dans les médias du Service Public, à quoi sert l'indépendance d'avec le Pouvoir, si elle est remplacée par les oeillères d'une pensée unique ?
Finalement, tout ça est très logique : depuis Laure Adler, le déni de réalité et le culot monstre sont dans la trousse des directeurs de France Culture. La chaîne n'a jamais autant mis en avant son exigence de qualité que lorsqu'elle produisait de la merde. Le double langage est devenu la marque de fabrique non de France Culture, mais de ceux qui parlent en son nom. Laure Adler y excella. Olivier Poivre d'Arvor l'a surpassée. Et François Hollande, qui a accumulé les dénis de réalité en 16 mois de mandats, en autant de bras d'honneur à tous les électeurs (les siens comme ceux qui ont voté pour le sortant), vient sur un ton pénétré de donner l'adoubement au Poivrinet qui continue à guigner un ministère.
En conclusion, un dernier exemple de double langage, mais qui pourrait faire mal : Jean-Luc Hees dit en substance que le Président a commencé son hommage en parlant des Nuits, parce que les émissions rediffusées c'est de la radio durable, eh oui France Culture fait de la radio durable. Eh bien non justement. Cette belle déclaration n'est vraie qu'au passé. Ce que produit le FC d'aujourd'hui n'est pas durable ; c'est périmé aussitôt que livré, et même comme produit ultra-frais c'est immangeable. Ce qu'on peut illustrer par la comparaison entre "On ne parle pas la bouche pleine" et "Bouche à oreille" (créé en 1993 comme série d'été, puis régularisée en 97 par Gélinet). Le programme des Nuits en témoigne, toute l'année où l'on voit la pâle figure qu'y font les émissions actuelles. Merci Monsieur Hees...
Dernière édition par Nessie le Lun 09 Sep 2013, 16:54, édité 3 fois
Nessie
235Le palais des claques - Ven 06 Sep 2013, 16:05
Et ça continue. Vers 8h30, belle engueulade entre Sallenave et Goumarre. D'un côté la prof bouche-pincée, de l'autre un dandy glandeur qui se paie le luxe de traiter de paresseux un étudiant modèle. La pomme de discorde : l'enseignement de l'Histoire. La paire de claques : alors que Goumarre se félicite de l'abandon de la chronologie, Sallenave rétorque en qualifiant sa remarque d'inepte. Le patineur se rebiffe et après avoir écouté la justification de l'étudiant, il réagit excellemment en le taxant de "paresse intellectuelle" bravo Goumarre pour le réfelxe, mais pas pour la réflexion, qui lui vaut un redoublement de Sallenave dans les mêmes termes "cette critique est inepte". En fin de compte oui, ils se sont vraiment engueulés. C'est vraiment la réactionnaire emmerdante contre le connard fanfreluché moderniste. Si seulement ils pouvaient s'annihiler mutuellement...
Dernière édition par Nessie le Lun 09 Sep 2013, 16:56, édité 1 fois
Philaunet
Admin
236Critique d'une politque de la radio culturelle ou sortie politique tout court ? - Ven 06 Sep 2013, 18:33
Qui est le patron du dernier nommé ? N'ayant pas écouté l'émission, je ne comprends pas bien vos propos.Nessie a écrit:A 8h15, le numéro écoeurant de Marc Voinchet qui s'est toujours distingué comme passeur de brosse et comme lécheur de cul, mais là il bat un record avec 3 paires de genouillères enfilées l'une sur l'autre, face à 3 patrons : celui de FC, celui de Radio-France, et celui... de François Hollande.
Pas plus que je ne comprends la pertinence, en matière de critique radiophonique, de cette sortie : « Qui ne voit que la caution de François Hollande est plus que déplacée ? Non parce qu'il est le personnage le plus ridicule qu'on ait vu à ce niveau de la politique Française depuis longtemps. Non parce que son petit baratin sinistre est balancé sur un ton tristounet et mollasson. (...) François Hollande, qui a accumulé les dénis de réalité en 16 mois de mandats, en autant de bras d'honneur à tous les électeurs (les siens comme ceux qui ont voté pour le sortant), vient sur un ton pénétré de donner l'adoubement au Poivrinet qui continue à guigner un ministère.»
Peut-être qu'une pastille sonore ou un repérage permettraient au lecteur de se faire une idée de ce qui a été dit ?
Pour ce qui est des jugements portés dans ce post , ne relèvent-ils pas plutôt d'un contenu ayant sa place dans « Le Conversatoire », selon ce que je comprends du fonctionnement du Forum ?
Dernière édition par Philaunet le Ven 06 Sep 2013, 20:51, édité 1 fois
Nessie
237Re: Au fil de l'écoute - Ven 06 Sep 2013, 18:45
Oui je devrais corriger immédiatement ma phrase. Il s'agit d'une allocution de Hollande lui-même. J'aurais dû écrire << ... face à 3 patrons : celui de FC, celui de Radio-France, et ... François Hollande >>.Philaunet a écrit:Qui est le patron du dernier nommé ? N'ayant pas écouté l'émission, je ne comprends pas bien vos propos.Nessie a écrit:A 8h15, le numéro écoeurant de Marc Voinchet qui s'est toujours distingué comme passeur de brosse et comme lécheur de cul, mais là il bat un record avec 3 paires de genouillères enfilées l'une sur l'autre, face à 3 patrons : celui de FC, celui de Radio-France, et celui... de François Hollande.
Pas plus que je ne comprends la pertinence, en matière de critique radiophonique, de cette sortie : « Qui ne voit que la caution de François Hollande est plus que déplacée ? Non parce qu'il est le personnage le plus ridicule qu'on ait vu à ce niveau de la politique Française depuis longtemps. Non parce que son petit baratin sinistre est balancé sur un ton tristounet et mollasson. (...) François Hollande, qui a accumulé les dénis de réalité en 16 mois de mandats, en autant de bras d'honneur à tous les électeurs (les siens comme ceux qui ont voté pour le sortant), vient sur un ton pénétré de donner l'adoubement au Poivrinet qui continue à guigner un ministère.»
Peut-être qu'une pastille sonore ou un repérage permettraient au lecteur de se faire une idée de ce qui a été dit ?
Pour ce qui est des jugements portés dans ce post , ne relèvent-ils pas plutôt d'un contenu ayant sa place dans « Le Conservatoire », selon ce que je comprends du fonctionnement du Forum ?
Dernière question : certes je déborde du jugement radiophonique, toutefois il y a une cohérence non pas calculée ou volontaire, mais une cohérence de fond entre cette chaine qui a promu ce président, ce président qui agit comme je l'ai dit, et la ligne idéologique globale que la radio impose à ses auditeurs. De là oui je sors un peu nettement des clous, mais en fin de compte l'important est bien de parler de la conduite radiophonique de France Culture, de Poivre et de Marc Voinchet ce matin, et ça m'emmène sur des chemins qui flirtent sérieusement avec hors-sujet. Mais à critiquer une station archi-politisée, c'est le risque auquel on s'expose tout de même assez fréquemment. D'ailleurs certains fils de discussion (par exemple "Répliques") ne pourraient exister si l'on appliquait strictement la division qui existe en effet, et que vous avez remarqué. Elle existe mais elle n'est pas aussi stricte que ça.
Je n'oublie aucunement que l'engagement politique des 3/4 de la chaine est voisine de l'abaissement de la qualité du programme. Ne changeons rien ni au présent post ni au vôtre que je cite. Mais à mon post 247 peut-être oui. Le lecteur comprendrait en lisant le tout dans la continuité. Et pour le reste, grâce à votre réaction avisée, le débat peut se poursuivre dans cet autre secteur de notre forum.
Dernière édition par Nessie le Lun 09 Sep 2013, 16:57, édité 3 fois
Gomez
238Re: Au fil de l'écoute - Ven 06 Sep 2013, 18:53
C'est vrai que ça dégoulinait ce matin, de la radio bien poisseuse, sans aucun fonds. Depuis le début de l'année, la catastrophe continue: débats de société sur débats de société (l'école, qu'est-ce qui va changer dans 50 ans, le moral des Français. Les Français pensent comme ci, ils croient à ça, ils ont bien compris que... au secours!). Bien sûr la sempiternelle sur la Syrie dans laquelle on voit que Voinchet n'avance pas d'un iota dans sa réflexion depuis deux ans (alors, il faut intervenir oui ou non??). L'édito faussement informé de Brice Couturier, le fast thinker qui essaie de se la jouer grand observateur impartial parce qu'il cite plein de stats et lit toute la prose des think tanks. J'écoute dix minutes et je coupe, j'ai l'impression d'être dans un taxi avec un chauffeur bien lourd, qui veut parler "d'actualité".
Sallenave sait à peu près pourquoi elle souhaite que l'histoire enseignée aux ados fasse encore une place importante à la chronologie; Goumarre, lui, ne sait pas du tout pourquoi ce serait vraiment trop cool de s'en débarrasser. Enfin, si il sait pourquoi: 1) C'est vraiment trop cool sans chronologie (gloussements goumarriens) 2) La chronologie c'est vraiment pas cool.
D'accord pour la paire de claques, mais je pense qu'il y a quand même une différence essentielle entre les deux:alors que Goumarre se félicite de l'abandon de la chronologie, Sallenave rétorque en qualifiant sa remarque d'inepte
Sallenave sait à peu près pourquoi elle souhaite que l'histoire enseignée aux ados fasse encore une place importante à la chronologie; Goumarre, lui, ne sait pas du tout pourquoi ce serait vraiment trop cool de s'en débarrasser. Enfin, si il sait pourquoi: 1) C'est vraiment trop cool sans chronologie (gloussements goumarriens) 2) La chronologie c'est vraiment pas cool.
Nessie
239Malgré le changement de décor, c'est toujours aussi mauvais - Lun 28 Oct 2013, 13:15
Malgré ou à cause de la sincère passion de la productrice Joelle Gayot, l'émission de théâtre "Changement de décor" est une des plus mauvaises de toute la grille. On en saura davantage sur le théâtre en écoutant La dispute + La grande table + Hors-champs, ce qui constitue par ailleurs une redoutable épreuve.
Il y a pourtant sur FC la place, et même la nécessité, d'une émission dont la qualité s'alignerait sur celle de 'Projection privée'. Rien de tout ça. Ainsi hier soir, au lieu d'une émission sur Horvath, "Changement de décor" nous a livré les délires d'André Engel, ses souvenirs de jeunesse dont on n'a que foutre surtout que lui même les raconte en ricanant. Et puis ses tentatives de Situationniste-du-dernier-wagon. Enfin au bout de 15 minutes on parle du sujet, enfin on en parle c'est une façon de parler : on en parle pour ne rien dire, parce que c'est le prétexte pour continuer à tartiner interminablement sur les options du metteur en scène. On n'en finit pas de sortir de la mégalomanie des metteurs en scène de théâtre. Certains se prennent pour Fellini, d'autres pour Marx, d'autres pour Picasso et d'autres encore pour Guy Debord, mais au bout du compte c'est toujours le public qui est perdant. En l'occurrence, Engel explique sans rire que son spectacle interroge le public sur sa légitimité à être là (oui, la légitimité du public).
Le théâtre vu par Joelle Gayot c'est un peu comme le cinéma en URSS ou bien ce qu'il reste de la littérature jeunesse dans la bibli d'une institution catholique des années 60 : un témoin des obsessions idéologiques de l'autorité. L'autorité en l'occurrence c'est la productrice. Son théâtre n'est pas mort mais il a une drôle d'odeur.
Changement de décor : à quand le changement de productrice ?
Il y a pourtant sur FC la place, et même la nécessité, d'une émission dont la qualité s'alignerait sur celle de 'Projection privée'. Rien de tout ça. Ainsi hier soir, au lieu d'une émission sur Horvath, "Changement de décor" nous a livré les délires d'André Engel, ses souvenirs de jeunesse dont on n'a que foutre surtout que lui même les raconte en ricanant. Et puis ses tentatives de Situationniste-du-dernier-wagon. Enfin au bout de 15 minutes on parle du sujet, enfin on en parle c'est une façon de parler : on en parle pour ne rien dire, parce que c'est le prétexte pour continuer à tartiner interminablement sur les options du metteur en scène. On n'en finit pas de sortir de la mégalomanie des metteurs en scène de théâtre. Certains se prennent pour Fellini, d'autres pour Marx, d'autres pour Picasso et d'autres encore pour Guy Debord, mais au bout du compte c'est toujours le public qui est perdant. En l'occurrence, Engel explique sans rire que son spectacle interroge le public sur sa légitimité à être là (oui, la légitimité du public).
Le théâtre vu par Joelle Gayot c'est un peu comme le cinéma en URSS ou bien ce qu'il reste de la littérature jeunesse dans la bibli d'une institution catholique des années 60 : un témoin des obsessions idéologiques de l'autorité. L'autorité en l'occurrence c'est la productrice. Son théâtre n'est pas mort mais il a une drôle d'odeur.
Changement de décor : à quand le changement de productrice ?
Dernière édition par Nessie le Mer 19 Mar 2014, 13:26, édité 1 fois
Nessie
240Dans Cultures monde ce jour - Lun 25 Nov 2013, 11:54
Pris en direct Cultures-monde vers 11h30. Qui est donc cette petite conne qui avec la fausse tchatche et une apparence de fluidité verbale que lui autorise -croit-elle- son affirmation personnelle, laisse la moitié de ses phrases en suspens et sur la moitié qui reste, en finit encore la moitié par "voila". Qui est donc cette petite conne qui aligne les clichés contre la consommation et contre l'efficacité ? Quelques minutes de patience pour entendre son nom : c'est Flore Vasseur. Ancienne chroniqueuse dans la matinale de France Culture. Ancienne sportive de haut niveau qui vomit la société de consommation dont elle est pourtant un pur produit, et c'est sans l'ombre d'un malaise ou d'une remise en question qu'elle torpille ce qui est la seule source de sa légitimité. Parmi les points forts (entendez les idées reçues et les clichés sur-exploités) de sa diatribe, elle cible en numéro un : l'Efficacité. Pourtant, en tant que sportive de haut niveau elle a su mettre en oeuvre son efficacité personnelle. Mais ça ne fait rien : l'efficacité est vilipendée par ces militants qui ont un cortex d'huître à la place du cerveau. Avec des raisonnements canada-dry contre des démons abstraits : la rentabilité, l'efficacité, la consommation. Bref non seulement cette fille ne sait pas parler, mais en plus elle ne sait pas penser. Et ce genre de burne vivante a non seulement antenne ouverte dans les médias alternatifs, mais elle se vante d'avoir préfacé un rapport de la CIA. Eh bien avec de tels cerveaux, la CIA est bien partie, tiens.
En face, un nommé Philippe Moreau-Defarges, réfute point à point les âneries de l'ex-chroniqueuse, avec un mélange de bienveillance hypocrite, d'indulgence pour la société moderne et non sans angélisme peut-être. Mais surtout, il fait preuve d'une formidable patience, à se laisser ainsi donner des leçons sur un ton sentencieux par une pisseuse qui a besoin d'apprendre le B-A-BA du discernement. C'est une sorte de Xavier Delaporte au féminin cette fille, avec en moins le désir d''ironie et en moins aussi l'humour foireux qui caractérisent Xav'e. Je tiens depuis 20 minutes mais là c'est vraiment trop dur.
Je coupe !!
En face, un nommé Philippe Moreau-Defarges, réfute point à point les âneries de l'ex-chroniqueuse, avec un mélange de bienveillance hypocrite, d'indulgence pour la société moderne et non sans angélisme peut-être. Mais surtout, il fait preuve d'une formidable patience, à se laisser ainsi donner des leçons sur un ton sentencieux par une pisseuse qui a besoin d'apprendre le B-A-BA du discernement. C'est une sorte de Xavier Delaporte au féminin cette fille, avec en moins le désir d''ironie et en moins aussi l'humour foireux qui caractérisent Xav'e. Je tiens depuis 20 minutes mais là c'est vraiment trop dur.
Je coupe !!
Dernière édition par Nessie le Mer 19 Mar 2014, 13:30, édité 1 fois
BRUN
Invité
241emissions radio France Culture - Mar 03 Déc 2013, 11:32
Bonjour. Je vous écoute tous les jours. J'ai remarqué , le soir en particulier dans certaines de vos émissions, que les paroles sont perturbées par une musique que vous diffusez simultanément. Ce mélange est exaspérant et de mauvais gout. L'écoute est perturbée. C'est antinomique et de mauvais gout. Bonne journée. JACQUES
Au fil de l'écoute Page 24 sur 85
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