Au fil de l'écoute, comment reconnaitre un producteur cultivé et le distinguer d'avec les producteurs incultes ? A des signes infimes parfois. Par exemple : Roger Chartier dit 'fil d'Ariane' là où Ali Balourd, Caroline Broué, Xav'e Delaporte, disent 'fil rouge'.
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Au fil de l'écoute Page 23 sur 85
Bas de page ↓Alain Machefert
222Re: Au fil de l'écoute - Jeu 04 Avr 2013, 16:13
Ces trois producteurs cités ayant prés de 30 ans de moins que Roger Chartier, on peut se demander si cette différence culturelle n'est pas le résultat de politiques éducatives moins tournées vers le culturel.
yeti
Invité
223Re: Au fil de l'écoute - Ven 05 Avr 2013, 21:59
Ohé Alain, il y a une vie avant, pendant, après et autour des "politiques éducatives". Ca suffit quoi, ces gens-là sont maintenant des grandes personnes responsables et autonomes. On se demandera ce qu'on voudra (comme vous le suggérez), en attendant ils nous polluent le poste avec leurs carences. Enfin quoi, on se fout de quoi Xavier Simpson "est le nom" nom de dieu. On attend simplement que cette radio soit plus "tournée vers le culturel".
Alain Machefert
224Re: Au fil de l'écoute - Sam 06 Avr 2013, 17:58
@Yeti
Aprés coup, je me rends compte que mon questionnement pouvait être interpreté comme une excuse. En fait, je pensais plus à une explication, qu'à une excuse. Je vous rejoins complétement sur la responsabilité et l'autonomie. Je pense simplement que les jeunes générations partent de plus loin et qu'elles ont donc plus de chemin à faire pour les atteindre. Mes quatre ans de latin au collège, par exemple, m'ont permis d'accéder trés tôt à la culture. Mais ceci était dans les années 1966-1969 !!
Aprés coup, je me rends compte que mon questionnement pouvait être interpreté comme une excuse. En fait, je pensais plus à une explication, qu'à une excuse. Je vous rejoins complétement sur la responsabilité et l'autonomie. Je pense simplement que les jeunes générations partent de plus loin et qu'elles ont donc plus de chemin à faire pour les atteindre. Mes quatre ans de latin au collège, par exemple, m'ont permis d'accéder trés tôt à la culture. Mais ceci était dans les années 1966-1969 !!
F.
Invité
225Parlons la bouche pleine. - Lun 15 Avr 2013, 21:40
Un peu plus haut, Mitsouko a écrit : L'un de chroniqueurs de Kruger m'amuse. Il parsème ses interventions de "comme ça'" qui ne signifient rien mais suggèrent un manque de vocabulaire ou d'invention langagière qui veulent flirter avec l'évocation de l'ineffable du monde sensible en général, gustatif en particulier. Le résultat en est aux sens et à l'intellection ce que le bouillon cube est au bouquet garni.
Le chroniqueur en question s’appelle Bruno Verjus, et oui, il nous le ressert jusqu ‘à plus soif son « comme ça ». Encore un qui ne se réécoute pas et qui se croit spirituel ou powétique ou brillant ou raffiné avec son « comme ça ». A toutes les sauces le « comme ça ». Verjus doit être disciple d’Apicius et de ses recettes de parvenus parce qu’en perlinpinpin on ne s’arrête pas en si bon chemin. Au « comme ça », on ajoutera « le petit filet d’une bonne huile d’olive (comme ça) ». Que croit-il le Verjus ? Que la condimenterie de l’auditeur croule sous les bidons jaunes de lubrifiant qu’essaie de nous refourguer la grande distribution ? Et qu’en plus l’auditeur attende fébrilement que Bruno l’arrête quand il en tapisse ses légumes de saison à pleins jerricans ? Ah bon, rien qu’un filet ? Fallait le dire toutsuite Nono. Et « la petite pincée de fleur de sel (comme ça) » ? Eh oui, toi l’auditeur qui en étais à ta troisième truelle de gros sel gris spécial dégivrant, tu te sens penaud hein ? Et « le petit filet d’une bonne huile d’olive sur une belle tomate de saison, disons une Noire de Crimée* » ? Ah bon ?? La grappe calibrée symétrique de machins rouges espagnols ramassés par des Roumains ça le fait pas ?
Ce que nous propose ce genre de gugusse, c’est rien moins que du magazine, du maniérisme cheap de magazine, du cliché de magazine, du vocabulaire de magazine, du baratin de magazine. Avec ce genre de gugusse, France Culture Papiers a un bel avenir devant lui, un avenir de magazine. Pauvre chroniqueur, pauvre radio, pauvre auditeur. Mais n’oublie pas Nono, l’auditeur a de la mémoire, et surtout de l’époque où Madame Renée officiait autrement à ta place. C’est pas de la nostalgie Nono, c’est de la culture radiophonique et de la culture tout court. Du bon temps de jouissance et d’érudition, avec talent et sans façons, la classe Nono.
* Je sais bien que c’est pas la saison, c’est un exemple.
Le chroniqueur en question s’appelle Bruno Verjus, et oui, il nous le ressert jusqu ‘à plus soif son « comme ça ». Encore un qui ne se réécoute pas et qui se croit spirituel ou powétique ou brillant ou raffiné avec son « comme ça ». A toutes les sauces le « comme ça ». Verjus doit être disciple d’Apicius et de ses recettes de parvenus parce qu’en perlinpinpin on ne s’arrête pas en si bon chemin. Au « comme ça », on ajoutera « le petit filet d’une bonne huile d’olive (comme ça) ». Que croit-il le Verjus ? Que la condimenterie de l’auditeur croule sous les bidons jaunes de lubrifiant qu’essaie de nous refourguer la grande distribution ? Et qu’en plus l’auditeur attende fébrilement que Bruno l’arrête quand il en tapisse ses légumes de saison à pleins jerricans ? Ah bon, rien qu’un filet ? Fallait le dire toutsuite Nono. Et « la petite pincée de fleur de sel (comme ça) » ? Eh oui, toi l’auditeur qui en étais à ta troisième truelle de gros sel gris spécial dégivrant, tu te sens penaud hein ? Et « le petit filet d’une bonne huile d’olive sur une belle tomate de saison, disons une Noire de Crimée* » ? Ah bon ?? La grappe calibrée symétrique de machins rouges espagnols ramassés par des Roumains ça le fait pas ?
Ce que nous propose ce genre de gugusse, c’est rien moins que du magazine, du maniérisme cheap de magazine, du cliché de magazine, du vocabulaire de magazine, du baratin de magazine. Avec ce genre de gugusse, France Culture Papiers a un bel avenir devant lui, un avenir de magazine. Pauvre chroniqueur, pauvre radio, pauvre auditeur. Mais n’oublie pas Nono, l’auditeur a de la mémoire, et surtout de l’époque où Madame Renée officiait autrement à ta place. C’est pas de la nostalgie Nono, c’est de la culture radiophonique et de la culture tout court. Du bon temps de jouissance et d’érudition, avec talent et sans façons, la classe Nono.
* Je sais bien que c’est pas la saison, c’est un exemple.
masterkey
Admin
226Re: Au fil de l'écoute - Mar 16 Avr 2013, 16:41
Marty Frydman n'a remplacé Olivier Lyon-Caen que depuis cette année dans l'émission médicale du mardi après-midi, mais c'est le premier que j'entends nommer Dany Journo "Danielle"! Faut-il qu'il n'écoute jamais l'antenne hors ses œuvres, pour n'avoir jamais entendu le nom de Dany Journo, presque aussi familier aux auditeurs que celui de François Caunac ? A moins qu'au contraire, il la connaisse dans une intimité suffisante pour la prénommer de l'augmentatif "Danielle" ?
Question pour les assidus de longue date, depuis quand vous rappelez-vous avoir entendu le nom de Dany Journo à la réalisation ?
Question pour les assidus de longue date, depuis quand vous rappelez-vous avoir entendu le nom de Dany Journo à la réalisation ?
Nessie
227Re: Au fil de l'écoute - Mar 16 Avr 2013, 17:08
@ F.
Moi je verrais bien "comme ça" remplacer à terme "voila", comme mot-relais glissé inséré en corps de phrase pour masquer une hésitation, comme jadis 'bon' et ensuite son successeur 'bonjveudire'. Evidemment Noodleman sera pas d'accord, lui qui est le seul à en faire un usage record sans jamais hésiter, qui arrive à glisser voila même quand il déboule à 180 à l'heure dans un virage. "comme ça" sera toujours moins facile que "voila". Mais ça aurait l'avantage de laisser "voila" à toutes les andouilles qui l'utilisent non comme mot-relais mais comme joker quand ils ne savent pas comment finir leur phrase.
@ Masterkey
Aneffet Dany Journo soit Frydman la connait très bien, soit il ne la connait que par la fiche de générique qu'il doit lire et peut-être ne sait-il même pas laquelle c'est, des 3 femmes derrière la vitre. Dany Journo j'ai entendu son nom quand j'ai compris qu'il y avait de la performance dans le diwect de la matinale, où il fallait placer au quart de poil de cul de grenouille un coup la virgule sonore, un coup le gingle d'attaque avec l'habileté de la serveuse qui remplit la tasse de café du Deum' sans lui repeindre le pantalon, ah oui c'était au temps du Deum' pendant la matinale en ce temps là on y souffrait mais moins qu'avec Ali Balourd quelques années plus tard. Et aujourd'hui ma tante, dans la matinale c'est comment ? Eh ben aujourd'hui on souffre encore , autrement mais on souffre.
Moi je verrais bien "comme ça" remplacer à terme "voila", comme mot-relais glissé inséré en corps de phrase pour masquer une hésitation, comme jadis 'bon' et ensuite son successeur 'bonjveudire'. Evidemment Noodleman sera pas d'accord, lui qui est le seul à en faire un usage record sans jamais hésiter, qui arrive à glisser voila même quand il déboule à 180 à l'heure dans un virage. "comme ça" sera toujours moins facile que "voila". Mais ça aurait l'avantage de laisser "voila" à toutes les andouilles qui l'utilisent non comme mot-relais mais comme joker quand ils ne savent pas comment finir leur phrase.
@ Masterkey
Aneffet Dany Journo soit Frydman la connait très bien, soit il ne la connait que par la fiche de générique qu'il doit lire et peut-être ne sait-il même pas laquelle c'est, des 3 femmes derrière la vitre. Dany Journo j'ai entendu son nom quand j'ai compris qu'il y avait de la performance dans le diwect de la matinale, où il fallait placer au quart de poil de cul de grenouille un coup la virgule sonore, un coup le gingle d'attaque avec l'habileté de la serveuse qui remplit la tasse de café du Deum' sans lui repeindre le pantalon, ah oui c'était au temps du Deum' pendant la matinale en ce temps là on y souffrait mais moins qu'avec Ali Balourd quelques années plus tard. Et aujourd'hui ma tante, dans la matinale c'est comment ? Eh ben aujourd'hui on souffre encore , autrement mais on souffre.
Cancoillotte
228Re: Au fil de l'écoute - Ven 06 Sep 2013, 08:43
Pour les 50 ans de FC, OPDA s'est fait griller la politesse par Jean-Luc Hees qui a pu prononcer le premier formidab' de la journée.
Pas de "décryptage" pour l'instant, mais au moment où j'écris ce message France bleu Toulouse envoie des "poutous"
Le débat tourne autour des la possibilité de prévoir le futur, et ces poutous me font penser que ce qui se passe aujourd'hui au palais de Tokyo pourrait avoir été décrit il y a des années par Muray.
Pas de "décryptage" pour l'instant, mais au moment où j'écris ce message France bleu Toulouse envoie des "poutous"
Le débat tourne autour des la possibilité de prévoir le futur, et ces poutous me font penser que ce qui se passe aujourd'hui au palais de Tokyo pourrait avoir été décrit il y a des années par Muray.
Yann Sancatorze
229Re: Au fil de l'écoute - Ven 06 Sep 2013, 10:23
Je ne sais pas comment ils s'y prennent, mais lorsque d'autres radios (culturelles, d'autres pays) choisissent d'organiser des évènements en public, ils savent doser l'ambiance sonore pour que cela ne ressemble pas à une halle aux poissons. Cette célébration prend des allures de grand méchoui para-culturel. "France Culture, c'est pour eux."
Nessie
231Re: Au fil de l'écoute - Ven 06 Sep 2013, 10:36
Il y a quelque chose qui ne marche pas, mais c'est difficile de dire si ça vient de la technique, ou de l'acoustique du lieu, ou si tout simplement... c'est le désert. France Culture ne mérite que deux choses : que les auditeurs déçus viennent y piquer une colère... ou que personne ne se déplace pour leur fête. Moi ça ne m'étonnerait pas qu'il n'y ait personne ou quasi. Ils ne s'en vanteront pas. Mais j'espère qu'Henry va nous renseigner.
En tous cas l'ambiance est sinistre. J'ai fait un tour non pas sur place mais sur la fréquence, pendant la Fabrique. J'entendais Laurentin tenter d'animer son débat, dans un style poussif que je ne lui connais pas. Sinistre est le mot.
En tous cas l'ambiance est sinistre. J'ai fait un tour non pas sur place mais sur la fréquence, pendant la Fabrique. J'entendais Laurentin tenter d'animer son débat, dans un style poussif que je ne lui connais pas. Sinistre est le mot.
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