Le 11e billet d'une page ne supporte pas le téléchargement des pastilles sonores.
Dernière édition par Philaunet le Lun 15 Nov 2021, 20:35, édité 2 fois (Raison : Déplacement de contribution)
Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous
Concordance des temps Page 10 sur 10
Bas de page ↓
Dernière édition par Philaunet le Lun 15 Nov 2021, 20:35, édité 2 fois (Raison : Déplacement de contribution)
En 2022, on est surpris d'entendre une savante de cette qualité à France Culture. Cela ne peut être que chez Jean-Noël Jeanneney.Sabine Dullin, professeure des universités à Sciences Po, spécialiste éminente de l’histoire de l’Empire soviétique et des temps qui l’ont précédé.
Impressionnante bibliographie de l'auteur sur la page de l'émission où l'on trouve une référence à l'émission du 08/02/2014, Entre l'Est et l'Ouest, l'Ukraine déchirée.Quel a été le rapport des dirigeants russes successifs, depuis les tsars jusqu'à Poutine, à leurs frontières ? Sabine Dullin nous aide à comprendre les racines de la crise ukrainienne en cours.
La crise ukrainienne en cours, les questions qu’elle suscite, les incertitudes qu’elle recèle, les inquiétudes qu’elle provoque incitent à s’interroger sur les relations spécifiques que les Russes ont entretenues, d’âge en âge, avec leurs frontières. (...)
Alors que le charbon a bien mauvaise presse, Charles-François Mathis nous fait plonger ce matin dans l'Angleterre du XIXe siècle pour tenter de prendre la mesure du rôle essentiel que joua cette énergie fossile Outre-Manche.
Noir, noir, très noir. Le charbon a mauvaise presse, par les temps qui courent - et certainement pas sans motif. Donc, il faut du recul. Il faut prendre la mesure de ce que son règne a signifié tout au long de la Révolution industrielle. Et il n’est rien de mieux, pour considérer son rôle dans un moment essentiel de la civilisation occidentale, que de s’attacher à l’Angleterre lorsqu’elle fut, tout autour de la planète, dominatrice.
(...)
ARCHIVES DIFFUSÉES
• Lecture d'un extrait du roman Les Temps difficiles de Charles Dickens (1854) par René Clermont, dans "Les lundis de l'Histoire" de Pierre Sipriot sur France Culture, le 8 mars 1970. [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16278-11.12.2021-ITEMA_22867387-2021C6278E0048-21.mp3" debut="03:23" fin="07:03"]
• Correspondance de Londres à propos du smog qui recouvre la capitale anglaise, diffusée dans Inter-actualités, le 6 décembre 1962.
• Lecture d'un extrait de "Down the mine" extrait de l'essai Le quai de Wigan de Georges Orwell (publié en 1937), par John Mac Guire, dans Une vie, une oeuvre de Jean Daive, sur France Culture, le 6 février 1997.
• Présentation puis extrait de l'opéra pour enfant "Le petit ramoneur" de Benjamin Britten (musique) et d'Eric Crozier (livret) de 1949, enregistrement de 1954.
• Extrait d'un documentaire télévisé intitulé "Angleterre, la revanche du charbon" de Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet, Igor Barrère et Philippe Gildas, diffusé sur la première chaîne de l'ORTF, le 7 mars 1972.
• Dans notre générique de fin : chanson Chim Chim Cheree interprétée par Louis Armstrong en 1968, chanson composée par les frères Sherman pour le film musical américain Mary Poppins de Robert Stevenson de Walt Disney Pictures de 1964.
BIBLIOGRAPHIE
• Charles-François Mathis, La Civilisation du charbon. En Angleterre, du règne de Victoria à la Seconde Guerre mondiale, Vendémiaire, 2021.
« Un sentiment réciproque d’affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur les liens du sang ni sur l’attrait sexuel ». Le terme que le dictionnaire Robert définit de cette façon n’est pas trop difficile à deviner. Il s’agit, bien sûr, de l’amitié. Cette définition est assez large pour paraître concerner un acquis universel, un invariant psychologique et social qui se retrouverait semblable à lui-même à travers toutes les civilisations.
Le philosophe David Hume, au XVIIIe siècle, parlait de l’amitié comme d’une « passion calme ». Assez calme a priori, pour n'attirer guère les historiens qui sont plutôt voués à s’attacher à ce qui bouge, à ce qui change, à ce qui turbule.
Et je n’aurais pas songé à en parler ici si une conversation avec Jacques Berlioz, mon invité, ne m’avait pas stimulé. Il m’a dit tout à trac le vif intérêt qu’il éprouvait, comme médiéviste éminent, - il a été directeur de l’École des chartes -, pour l’amitié que ressentirent l’un pour l’autre Saint Louis et son célèbre historiographe Joinville, un sentiment qui lui semblait nous conduire loin de notre temps, dans son originalité, dans sa différence.
Et par conséquent le goût m’est venu de tirer ce fil avec lui. Nous allons parler de l’amitié au Moyen-Âge. Non sans la replacer, dans le plus long terme, en la distinguant en particulier de ce que l’Antiquité a exprimé sur ce thème, depuis Homère, Platon ou Aristote jusqu’à Cicéron et bien d’autres.
Car c’est à la rencontre de leur héritage et du christianisme que Saint-Augustin, Thomas d’Aquin ou encore les poètes ou la littérature épique des chansons de geste ont théorisé l’amitié et l’ont, à leur façon, pratiquée. Jusqu’à la Boétie et Montaigne dont le mot fameux, « Parce que c’était lui, parce que c’était moi… » résonne encore dans nos mémoires. D’une façon qui ne nous interdira certes pas d’évoquer, chemin faisant, selon notre vocation, malgré tout, des échos contemporains.
Dans la première moitié du XIXe siècle, l'œuvre du chansonnier rencontra une célébrité sans égale. Sophie-Anne Leterrier revient sur la vie et l'œuvre de Pierre-Jean de Béranger, avant l'occultation quasi complète de sa mémoire après sa mort.
Avec
• Sophie-Anne Leterrier professeure d’histoire des arts à l’Université d’Artois
Le contraste est violent et l’on n’en connaît guère de semblable dans l’histoire de nos lettres : entre une gloire éclatante et un oubli presque total. Le cas de Béranger, puisque c’est de lui qu’il s’agit, stimule l’intérêt. (...)
Concordance des temps Page 10 sur 10
Haut de page ↑Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
|
|