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Le programme de nuit, îlot de culture (II)    Page 50 sur 53

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''Le procès de Denise Prudhon, en l'année 1607'' - Mer 01 Nov 2023, 11:20

Au fil "Les sujets obsessionnels de France Culture" , sous le titre "Nos sorcières bien-aimées"
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t735p330-les-sujets-obsessionnels-de-france-culture-et-ses-icones#39104) a écrit:Ah… la sorcellerie… et puis surtout, les sorcières, ces féministes avant l’heure… (...)
Une Nuit spéciale sorcellerie, la deuxième en six mois, c'est dire l'obsession. Halloween tombe bien, c'est un excellent prétexte pour en rajouter une couche.
Cette nuit spéciale sorcières, ces pionnières du féminisme, déboule dans les nuits, et même dans les jours, dans la programmation de nuit de jour du dimanche aprème.
Et dans cette nuit de nuit et de jour, trois parties d’une série de vingt-cinq. Vu le sujet, il faudrait impérativement (cf Kant) que France Cu diffuse les vingt-deux autres.
La série : « Les grandes heures de la sorcellerie », produite par Catherine Bourdet, qui adapta pour la chaîne dans les années 70 plusieurs récits fantastiques et de science-fiction.
Chaque fiction, interprétée par la fine fleur de la troupe de France Culture de l’époque,  est suivie d'un débat avec des historiens.
Sur YouTube, une chaîne a mis en ligne les vingt-cinq émissions. Toutefois la qualité sonore n’est pas au rendez-vous, et les entretiens avec les historiens ont été coupés.
Ainsi, par exemple, « Le procès de Denise Prudhon »  dans les nuits du dimanche aprème, douzième partie de la série, d’une durée de 42 mn (source INAthèque) passe à 31 mn sur YouTube. La fiction commence après une rapide introduction.
La diffusion sur France Cu est donc une bonne nouvelle.
Ce qui donne,
Les grandes heures de la sorcellerie (1974)
par Catherine Bourdet
réalisation Henri Soubeyran
adaptations par Henri Soubeyran et Véronique Charaire
12- Le procès de Denise Prudhon, en l'année 1607 (23-04-1974)
Fiction interprétée par Marcelle Ranson, Agathe Natanson, Rachel Salik, Maurice Bourbon, Pascal Mazzotti et Hélène Dieudonné
et pour la partie débat : Emmanuel Le Roy Ladurie, Gaston Ferdière, Armand Danet et Jean Vartier (...)
Si l'on coupe (mon cas) à la 14e minute suite à la lassitude d'entendre brailler un juge accusateur, on a écouté moins de 10 minutes de la fiction. Il faut en effet compter sur une introduction initiale qui justifie la rediffusion (cf. ci-dessus), puis la présentation toujours aussi infantile et niaise de l'émission diffusée. Bref.

Le débat qui commence à la 34e minute dure 10 minutes. Il s'écoute. Puis vient pour une dizaine de minutes l'émission "Coda", "Les fiançailles de Satan", diffusé pour la première fois en 1995 [qui] entremêle des lectures du sabbat d'après "La Sorcière" de Jules Michelet et "Les Batailles nocturnes" de Carlo Ginzburg, avec des musiques de Franz Liszt, Charles Ives et Philippe Hersant. Pas mémorable.

On retiendra l'obsession des féministes de la station pour les "sorcières", phénomène très marginal de l'histoire, mais qui permet auxdites militantes de se sentir elles aussi stigmatisées par effet de sororité historique.

La station pourrait s'attacher aux diseuses de bonne aventure, phénomène historique tout à fait intéressant en Europe et ailleurs, mais elle ne le fera pas. Il faudrait en effet aborder le courant de l'irrationnel contemporain, tout ce qui touche aux horoscopes, au tarot, à la chiromancie, etc, domaines fort prisés des femmes d'aujourd'hui (voir la fréquentation des salons qui leur sont consacrés), sans parler des lieux d'emprise sectaire où 90%, sinon 100% des participants sont des femmes, cf "Féminin sacré": les dérives sectaires d'une pratique controversée. Des "dérives" qui, néanmoins, ne méritent pas stigmatisation. Il y a en effet des phénomènes sociaux graves et urgents et n'en font pas partie les réunions payantes d'amies ou de "sœurs" autour de pierres et de bougies.

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 50 Scree842

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Curly

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« Les grandes heures de la sorcellerie » par Catherine Bourdet (1974) - Jeu 02 Nov 2023, 09:29

Extrait de ce billet du 22 :
Les grandes heures de la sorcellerie (1974)
par Catherine Bourdet
réalisation Henri Soubeyran
adaptations par Henri Soubeyran et Véronique Charaire
12- Le procès de Denise Prudhon, en l'année 1607 (23-04-1974)
Fiction interprétée par Marcelle Ranson, Agathe Natanson, Rachel Salik, Maurice Bourbon, Pascal Mazzotti et Hélène Dieudonné
et pour la partie débat : Emmanuel Le Roy Ladurie, Gaston Ferdière, Armand Danet et Jean Vartier

Et dans la nuit des sorcières (28/29 octobre) :
21- Les marchandes de pluie ou les sorcières de Szeged (26-05-1974)
Fiction avec Sylvie Favre, Bernard Jousset, Gérard Dournel, Marcel Lupovici, Jean-Pierre Lituac, Maria Meriko, Pierre Pernet, Gérard Thirion
Entretien avec Robert Muchembled, et Jean Béranger
9-  La sorcière de Boucoiran (03-03-1974)
Fiction avec René Clermont, Inès Nazaris, Ginette Franck, Annie Dana, Yves Peneau, Gérard Thirion et Bernard Jousset
Entretien avec Jean Delumeau et Emmanuel Leroy-Ladurie

À suivre ?

À suivre donc, avec ce billet de Philaunet du 1
Si l'on coupe (mon cas) à la 14e minute suite à la lassitude d'entendre brailler un juge accusateur, on a écouté moins de 10 minutes de la fiction.
(…) Le débat qui commence à la 34e minute dure 10 minutes. Il s'écoute. (…)
J’ai enlevé tout ce qui concerne le contexte de la diffusion, soit l’obsession de la chaîne pour les sorcières, vues comme des pionnières du féminisme militant. Si l’on s’en tient aux débats qui suivent les fictions, ce qui ressort est en même temps plus complexe, dans le sens où l’existence des sorcières répond à des besoins multiples et variés, et en même temps sans aucun rapport avec le féminisme radical du jour d’aujourd’hui (ce serait anachronique), sauf si l’on tire les choses par les cheveux. Quand on tire par les cheveux, y’a toujours tout qui vient.
Les fictions : en réalité ce ne sont pas exactement des fictions, mais des reconstitutions de morceaux choisis des archives de procès, sauf pour le 21 (« Les marchandes de pluie... »), adaptation d’un ouvrage d’Ivan Aba par Véronique Charaire.
L’interprétation est vraiment bonne. Par contre, la fiction en elle-même ressemble à une « Tribune de l’Histoire » de Decaux & Castelot. Et, comme ce sont des extraits de comptes-rendus, ce sont fatalement toujours des procès, ce qui donne à la série, en tout cas aux trois parties écoutées, un aspect répétitif qui pèse sur les oreilles. Seule « Les marchandes de pluie... » va un peu plus loin, mais le procès joue évidemment un rôle primordial.
Les interrogatoires reposent sur des manipulations grossières mais efficaces. La menace de la torture fait avouer n’importe quoi, et le juge arrive à faire dire exactement ce qu’il a envie d’entendre.
Les historiens signalent plusieurs sources à ces histoires de sorcellerie. Une partie de la population n’était pas croyante (partie 9), et résistait farouchement à la religion catholique. Il suffisait alors au clergé de la diaboliser. Autre raison, qui fait de la partie 21 la plus intéressante des trois, la politique. Ce qui oblige, après la fiction, à expliquer la situation de la Hongrie au début du XVIIIème siècle.
L’intrigue visant à se débarrasser d’un gouverneur va même amener à faire passer pour sorcier un membre éminent du conseil municipal.
En 1974, cette série en 25 parties fut diffusée au rythme d’une par semaine. Heureusement, car une diffusion quotidienne aurait été bien lassante.

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« J’écoute Istanbul les yeux fermés » (Franck Venaille, 1988) - « L’imberbe mystérieux » (Claude Mettra, 1993) - Dim 05 Nov 2023, 11:01

Nuits magnétiques - J’écoute Istanbul les yeux fermés (1988)
par Franck Venaille
réalisation Bruno Sourcis
avec Cetin Altan (écrivain), Semavi Eyice (historien d’art), Abidine Dino (peintre), Gençay Gurun (directrice du théâtre d’Istanbul), Nazli Ilicak (journaliste), Baris Manço (chanteur), Erdal Alantar (peintre), Sevinc Alantar (professeure de musique), Mehmet Ali Aybar (ancien président du Parti Ouvrier de Turquie), Han Tumurtekin (architecte), Osman Necmi Gürmen (écrivain), Güzin Dino (essayiste), Jack Kamhi (industriel), Nedim Gursel (écrivain), Attila Yücel (architecte) et Yildizhan Yayla (directeur du lycée de Galatasara)
1- Les barques sur le Bosphore (05-07)
2- Le porteur du pont de Galata (06-07)
3- Les enfants d’Istanbul ( 07-07)
4- Taksim, place fiévreuse (08-07)
présentations par Laure Adler


Extrait de ce billet du 11 juin
(…) La diffusion des trois autres émissions aurait permis d’entendre en intégralité le long texte poétique écrit pour l’occasion par le producteur, qui alterne avec les témoignages et les enregistrements de sons captés sur place.
Le titre de l’émission vient du poème d’Orhan Veli.

Chaque partie s’attache à quelques lieux en particulier, à un ou plusieurs thèmes (cf les titres). Les récits des habitants – des intellectuels qui s’expriment plus que correctement en français – brossent le portrait de la ville. Ils ont à peu près tous grandi dans les années 60, leurs souvenirs sont donc clairement situés dans le temps, et les liens entre les différents quartiers, différentes ethnies et religions, l'ambiance de certains lieux, ainsi que les problèmes plus politiques (fin partie 4) constituent les sujets principaux abordés dans la série.
En plus des sons (nous « écoutons Istanbul ») et de ces récits, un long texte poétique de Franck Venaille, qui remonte bien au-delà des années 60 pour prendre sa source au Moyen-Âge. La voix du poète se multiplie, et, alternant troisième et première personne, il devient le Sultan Venaille le Magnifique, accompagné de Mehmet le Pieux, double du Sultan, donc de l'auteur.
Le texte s’insère de manière très naturelle dans la partie documentaire de l’émission.
Dans la partie 3, aux propos sur la grande tolérance entre peuples et religions à Istanbul, se superpose le poème du sanguinaire Sultan.
Franck Venaille, lecteur de son propre poème, possède une diction radiophonique très atypique, mais qui n’empêche nullement de suivre correctement le texte. Il lit de manière saccadée, il crée des pauses en plein milieu de ses phrases, à des moments souvent inattendus. Cette sorte de monotonie n'est pas sans charme.
Pour les musiques, il y a bien sûr celle des lieux, mais aussi celle d’orchestres symphoniques (par ex. le prélude de Lohengrin de Wagner, qui renvoie aussi au Dictateur de Chaplin) et des musiques électroniques qui rappellent celles de Gil Melle (on pense à sa musique pour le film « Andromeda Strain » de Robert Wise).

Le texte de Franck Venaille fut publié en 1991 aux éditions Salvy, sous le titre « Le Sultan d’Istanboul ».

Dits et récits - L'imberbe mystérieux (21-11-1993)
par Claude Mettra
réalisation Michèle Prudhon

Entre 1984 et 1997, le dimanche, à 7h45, Claude Mettra lisait un conte. Jamais nous ne sentons que c’est une lecture, signe que le conteur est bon. Claude Mettra ajoute au début et à la fin quelques explications concernant la symbolique des éléments utilisés dans le conte. Ici, cela va être le poil, ou l’absence de poil, et l’exil de certains animaux dans des corps humains.
Le conte provient des « Contes d’Arménie », recueillis par Frédéric Macler, publiés en 1928 aux  éditions Paul Geuthner.

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Maurice Utrillo (1883-1955), par Luc Bérimont (1952) - Lun 06 Nov 2023, 15:10

13/07/2012 : 01:31 - La parole est à la nuit Maurice Utrillo par Luc Bérimont 1ère diffusion : 4/12/52 - 02:36.
Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 50 Scree870

08/10/2013 : **03:01 - 04:06 ** La parole est à la nuit - Maurice Utrillo Par Luc Berimont Réalisation Jean Hersan 1ère diffusion : 04/12/1952
Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 50 Scree869

Une émission non disponible à l'écoute, donc. Son descriptif dans l'Inathèque est par ailleurs trompeur et bien maigre au regard de la riche et imaginative enquête sur le terrain de Bérimont à la recherche d'Utrillo et de ceux qui l'ont connu. Descripteurs peinture-art ; création artistique ; carrière professionnelle
Chapeau Luc BERIMONT s'entretient avec le peintre Maurice UTRILLO sur ses inspirations et ses influences, en compagnie de l'écrivain Francis CARCO et de la comédienne Jacqueline RIVIERE.


Luc Bérimont propose une enquête sur le mode policier (voir Les Maîtres du mystère) en en faisant entendre les (fausses) coulisses (la fabrication de l'émission). On entendra peu Utrillo (difficilement compréhensible), mais Paulo du Lapin Agile, l'inénarrable Gazi (le Tatare) qui se considère comme le fils adoptif de Suzanne Valadon, la femme d'Utrillo, Lucie Valore, femme forte s'il en est, Paul Petrides, le marchand de tableaux, et divers personnages de Montmartre (voir générique à 1h02'40). On assiste à de savoureuses scènes, notamment avec Lucie Valore, agrémentées de chansons et d'un bref extrait de "Jeanne au bûcher" de Honneger/Claudel (à propos des miracles de Notre-Dame de Montmartre contés par Gazi). Un style de reportage biographique enlevé, captivant, comme on ne peut plus en faire aujourd'hui alors que tout le permettrait avec de l'audace et de l'humour (introuvables à Radio France de nos jours).

En compensation à l'indisponibilité d'écoute de cette émission que Mediafire n'autorise pas à partager telle quelle du fait de la pièce musicale "copyright" * du générique contenue en début de fichier des Nuits, on pourra écouter les sept minutes tirées des "Cent Merveilles" par Sacha Guitry À propos de Maurice Utrillo • Première diffusion le 14/02/54    Rediffusion du 15 août 2023.
Pour Sacha Guitry, Maurice Utrillo n'a pas seulement peint Paris, il l'a aussi un peu créé. Car qui peut encore passer rue Lepic ou près du Sacré Cœur sans voir les tableaux de l'artiste ?
Dans ce cinquième épisode, Sacha Guitry nous parle du célèbre peintre parisien Maurice Utrillo. Il était tant attachée à sa ville de naissance qu'il ne pouvait se résoudre, alors même qu'il lui arrivait de se trouver entouré de palmiers et d'une mer azure, à peindre autre chose que ses rues, ses badauds et ses couleurs.

* Alexandre Desplat, "Avenue Du Bois"

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''Le chinois du Quartier Latin'' de Louis Chavance (Faits divers 1955) - Sam 11 Nov 2023, 21:37

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t940-les-maitres-du-mystere-et-autres-series-de-germaine-beaumont-pierre-billard#37870) a écrit: (...)
Le chinois du Quartier Latin (04-01-1955) de Louis Chavance - Avec Hubert Deschamps (Le chinois du Quartier Latin), Pierre Delbon (Marcel Ribaldi), Guy Decomble (l'inspecteur Mignonet), Annie Girardot (Arlette Masseret), Geneviève Morel (l'hôtelière Madame Morel), Jacques Duby (Pierre Lanneau), Jacques Anquetil, Pierre Olaf, Yves Duchateau et Jean Bolo
Un étudiant se retrouve accusé de différents méfaits (crime, cambriolages) par des lettres anonymes. Louis Chavance, surtout connu pour ses collaborations à de nombreux films des années 30/40 (L'Atalante, dont il assure aussi le montage, Le corbeau...), a écrit une petite fantaisie policière, autour de personnages savoureux que l'interprétation magnifie. Hubert Deschamps joue un chinois à l'accent russe, Guy Decomble un inspecteur que le nom rend parfois peu crédible. Guy Decomble, c'est l'instituteur d'Antoine Doinel dans Les quatre cents coups ("que je dégradasse les murs de la classe").
On passe un bon moment avec cette histoire dont l'interprétation et le rythme emportent l'auditeur : énergie, humour et conviction, marque de fabrique des années 1950 !
Germaine Beaumont flingue le dernier James Hadley Chase, et Roger Régent, qui en a marre des récits policiers pour cette semaine, a apprécié la dernière pièce de Peter Ustinov, l'acteur Jess Hahn, et, surtout, Magali Noël, qui lui fait bien des choses au fin fond de son système glandulaire. Ahhh... Il la verrait bien un peu plus dénudée. Il fait ouvertement appel aux producteurs de cinéma pour qu'ils œuvrent au plus vite dans ce sens.
(...)
Au début de la séquence  l'auditeur se voit proposer des jeux de mots, en guise de titres d'un fait divers, par le public sollicité lors de l'émission précédente. Un motard a provoqué la chute d'une femme à scooter en faisant clignoter son phare pour lui adresser un message d'amour : "Une affaire de morse" ; "Un scooter nommé désir", etc.

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La nef des grecs - Reverdy par Alain Cuny - Barney Wilen - Par la mer, par le soleil et par le vent - Guglielmo Marconi - Les bas-fonds de Paris - Le centenaire - Cinéromans - Mar 14 Nov 2023, 18:54

Les programmes de Nuits patinent, mais ce qui patine mérite parfois d’être à nouveau signalé.
Tout ce qui suit, annoncé dans les prochaines nuits, a déjà été diffusé récemment. Il y a peu de renouvellement des programmes depuis le départ de Philippe Garbit.
Parmi eux relevons :
Les chemins de la connaissance, La nef des grecs, par Guillaume Malaurie
avec Mimica Cranaki, Nicolas Svoronos, Hélène Mangriotis, Kostas Axelos, Constantin Byzantios, et Cornélius Castoriadis
1- La difficile occupation étrangère (03-11) 2- La Grèce se libère (04-11)
3- La Grèce déchirée par le partage du monde (05-11) 4- La guerre civile du quotidien (06-11)
5- De la défaite de la gauche à l'idée de départ (07-11) 6- Mataroa, bateau de l'intelligentsia grecque (10-11)
7- Sur les voies ferrées Italiennes et Suisses en 1945 (11-11) 8- Rencontre avec le Paris imaginaire des livres (12-11)
9- Intégration dans la vie française (13-11) 10- Entre Grèce et France (14-11)
Série déjà signalée rapidement en 2018 dans le fil des Nuits.
Présentation rapide, source INAthèque : « la lutte du peuple grec face à l'envahisseur nazi, suivie après la libération d'une guerre civile opposant les troupes de l'EAM-ELAS (Front de libération nationale grec et Armée populaire de libération nationale grecque) aux Britanniques et aux royalistes grecs, puis l'exil de jeunes étudiants et intellectuels grecs à bord du bateau le "Mataroa" à destination de la France et de Paris.
Alternance de lecture de textes, de musique et de témoignages de quelques uns des exilés qui prirent place à bord du bateau armé par les Français. »
avec Constantin Byzantios, Nicolas Svoronos, Kostas Axelos, Hélène Mangriotis, Mimica Cranaki, Hélène Mangriotis et Cornélius Castoriadis

Festival d'Avignon - Texte nu : Alain Cuny lit "Picasso" de Pierre Reverdy ( 27-08-1987)
réalisation Pierrette Perrono

Les maîtres du mystère - Une ténébreuse affaire (05-11-1957 Chaîne Parisienne)
par Germaine Beaumont et Pierre Billard
adaptation Jean Chatenet, d'après Balzac
avec Geneviève Morel, Yves Duchateau, Henri Virlojeux, Jean-Pierre Morin, Maurice Chevit, Jacques Borel, Yves Arcanel, Raoul Marco, Gercourt Albert, Florence Brière, Jean Chevrin, Micheline Bonnat, André Oumansky, André Wasley, Jean Bolo, Jacques Anquetil, Harry Krimer, Jean-Charles Thibaut, Jean-Pierre Lituac, Dominique Buckardt, Lisette Lemaire, Raymond Pelissier, Pierre Olivier, Marcel Bozzuffi, Gaëtan Jor et Patrick Galbeau
Pas parmi les meilleurs « Maitres ». Les adaptations de ce type de classiques ont du mal à rentrer dans la quarantaine de minutes réglementaires.

Atelier de Création Radiophonique - Le feu au lac pour Barney Wilen (10-09-1995)
par Daniela Langer
avec Barney Wilen
réalisation Olivier Beurotte, Michel Creis, Marc Didier et Christophe Michou

En décembre,
Documentaire du vendredi - Par la mer, par le soleil et par le vent (30-11-1979)
par Madeleine Ricaud
réalisation Marie-Dominique Arrighi
Documentaire sur la ville de Guérande et ses marais salants.

Un homme, une ville - Guglielmo Marconi (1980)
1- La découverte de la transmission par les ondes, la naissance d'une invention (02-05)
2- Les ondes acteurs de l’histoire (09-05)
3- Les ondes, témoins et acteurs de la vie quotidienne (16-05)
par Thierry Garcin
avec Pierre Schaeffer (directeur de la recherche de l'ORTF), Mario Baldini (fondation Marconi de Bologne), M. Drapeau, Maurice Uguen et Degna Marconi
réalisation Jean-Claude Loiseau

Nuits magnétiques - Cause toujours tu m'intéresses (18-06-1991)
par Andrew Orr
Déjà diffusé en février.
Les auditeurs des Nuits sont-ils pris pour des amnésiques ?
Les producteurs des Nuits n’ont-ils pas le temps ?  Pas d’idée ?
Déjà que les programmes de jour sont répétitifs au possible, ceux des Nuits, bien que présentant les seuls programmes consistants de la grille, le sont tout autant.

Parmi les rares nouveautés :
Nuit du mardi 21 novembre au mercredi 22 novembre 2023
Photogrammes - René Crevel (22-11-1962 sur France III Nationale)
par Gilbert Maurice-Duprez
avec Jean Topart, Claude Martin, Lucien Raimbourg, René Farabet, Anne Perez et Patricia Nanteuil
réalisation Alain Barroux


Pour finir, Philaunet a ressorti sur X un ancien billet (novembre 18).
Les liens ne sont pas faciles à retrouver.
Plus fiable, archive.org a recueilli les 25 épisodes des « Bas fonds de Paris »  d’après Aristide Bruant (1981).
Pour « Le centenaire » d’après Obaldia, avec Pierre Dux (1983) et réalisé par Claude Mourthé, les liens tiennent encore :
1- Épisodes 1 à 3 (21 au 23-11)
2- Épisodes 4 à 6 (24, 25 et 28-11)
3- Épisodes 7 à 9 (29 et 30-11, 01-12)
4- Épisodes 10 à 12 ( 02, 05 et 06-12)

Et enfin, plus compliqué, la série « Cinéromans » (1982) de Philippe Esnault. Seules les deux dernières parties ont une page. Le reste a été balayé.
Voici un lien vers l’ensemble de la série, avec en plus quatre parties d’une autre série de Philippe Esnault, « Surprises de vue » (1983).



Dernière édition par Curly le Mar 14 Nov 2023, 21:48, édité 1 fois

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''Un homme, une ville - Guglielmo Marconi'' (1980) - Mar 14 Nov 2023, 21:11

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p490-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#39163) a écrit:Les programmes de Nuits patinent, mais ce qui patine mérite parfois d’être à nouveau signalé.
Tout ce qui suit, annoncé dans les prochaines nuits, a déjà été diffusé récemment. Il y a peu de renouvellement des programmes depuis le départ de Philippe Garbit.
Parmi eux relevons : (...)

En décembre,
(...)
Un homme, une ville - Guglielmo Marconi (1980)
1- La découverte de la transmission par les ondes, la naissance d'une invention (02-05)
2- Les ondes acteurs de l’histoire (09-05)
3- Les ondes, témoins et acteurs de la vie quotidienne (16-05)
par Thierry Garcin
avec Pierre Schaeffer (directeur de la recherche de l'ORTF), Mario Baldini (fondation Marconi de Bologne), M. Drapeau, Maurice Uguen et Degna Marconi
réalisation Jean-Claude Loiseau (...)
Il y a cinq ans jour pour jour, voici en 2018 le billet ci-dessous, qui permit justement d'écouter, pour l'instant, le 1er volet de cette série. Quel festin de savoir !
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p30-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#31660) a écrit:(...)
Par contre sont passées inaperçues cette année :
- Une série "Un homme, une ville" (qui ici n'a jamais aussi mal porté son nom, mais les trois émissions sont passionnantes ;  avec comme guide Pierre Schaeffer) sur Guglielmo Marconi.
(...)  ce sont des émissions que l'on n'écoute pas d'une seule oreille...
C'est certain !

Trois extraits avec un fond sonore hétéroclite, tendre l'oreille, d'autant que le volume de la voix de Pierre Schaeffer est faible   :
- Sur Nicolas Tesla [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-16.09.2018-ITEMA_21787233-5.mp3" debut="23:23" fin="25:45"]
- Sur "le bon docteur Branly" [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-16.09.2018-ITEMA_21787233-5.mp3" debut="25:53" fin="27:36"] & [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-16.09.2018-ITEMA_21787233-5.mp3" debut="28:26" fin="31:46"]

Biographie d'Édouard Branly, ici.

L'Inathèque ne décrit pas la récapitulation qui met en lumière les chercheurs ayant contribué au succès de Marconi : Hertz, Tesla, Branly, Oliver Lodge, Alexandr Popov, Eugène Ducretet.

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 50 Scree882

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 50 Captur10


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Une histoire de la radio et de la diffusion des ondes, Guglielmo Marconi - Mer 15 Nov 2023, 21:41

Si le premier volet de Un homme, une ville - Guglielmo Marconi (1980) a pu susciter l'intérêt (cf. ci-dessus), les 2e et 3e sont moins convaincants. Thierry Garcin n'y révèle pas des qualités exceptionnelles de producteur. On sent souvent Pierre Schaeffer en roue libre dérouler des banalités sur la vie politique ou commenter sans conviction de longs extraits inintéressants (3e volet : le médecin en téléconsultation avec le sauveteur  d'un spéléologue ou les discussions entre radio-amateurs).

Mardi 18 septembre 2018
La radio actrice de l’histoire avec les voix de Mussolini, d'Hitler, du Général de Gaulle, de Pierre Schaeffer...

Deuxième volet de la série "Un homme et une ville" consacrée à Guglielmo Marconi, avec sa fille qui évoque les relations de son père avec Mussolini, Pierre Schaeffer qui analyse le rôle de la radio dans l'Histoire, avec des archives : Charles de Gaulle, Hitler, Mussolini, le pape Paul VI, Malraux...
Inathèque
Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 50 Scree884


Mercredi 19 septembre 2018
Série « Un homme une ville - Guglielmo Marconi »
Un homme une ville - Guglielmo Marconi, 3/3 : Les ondes, témoins et acteurs de la vie quotidienne

En nous donnant la maîtrise des ondes électromagnétiques dont Hertz, avant lui, avait révélé l'existence, Guglielmo Marconi a introduit la radio, la TSF, dans chacun des moments, chacun des espaces, de la vie sociale et individuelle.

Inathèque
Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 50 Scree883

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''Par la mer, par le soleil et par le vent'', histoire de la production du sel à Guérande (1979) - Ven 01 Déc 2023, 22:05

Par la mer, par le soleil et par le vent (1ère diffusion : 30/11/1979) Par Madeleine Ricaud - Réalisation Marie-Dominique Arrighi -  Nuits le vendredi 1 décembre 2023.

Un documentaire de la plus belle eau qui donne la parole aux personnes qui travaillent ou ont travaillé dans les marais salants : détails du métier, histoire du pays, évolution de la production. Nous sommes sur le terrain en compagnie de notre porte-parole Madeleine Ricaud qui a beaucoup travaillé pour la radio, comme d'ailleurs Marie-Dominique Arrighi qui a laissé de mémorables reportages.

La fiche technique de l'INA ne propose aucun descriptif de contenu.

Le décor sonore est planté dès le début de l’émission, le tempo de l'heure et demie est aussi donné : [son mp3="https://rf.proxycast.org/42e4673b-61c7-4f6e-9e90-1a447286e656/13915-01.12.2023-ITEMA_23570266-2017C3372E0256-21.mp3" debut="01:32" fin="03:56"]

Un double témoignage de mesdemoiselles Macé, paludières, histoire du métier, meubles, tenues vestimentaires ; de l'ethnographie de terrain : [son mp3="https://rf.proxycast.org/42e4673b-61c7-4f6e-9e90-1a447286e656/13915-01.12.2023-ITEMA_23570266-2017C3372E0256-21.mp3" debut="34:07" fin="37:44"]

Les loisirs, le mariage, une chanson : [son mp3="https://rf.proxycast.org/42e4673b-61c7-4f6e-9e90-1a447286e656/13915-01.12.2023-ITEMA_23570266-2017C3372E0256-21.mp3" debut="37:44" fin="41:02"]

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Les marais salants de Guérande

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La civilisation arabo-musulmane dans les contes des Mille et une Nuits (1971) - Lun 04 Déc 2023, 14:01

Exceptionnelle "Matinée des autres" du 28/11/1978 dont le titre complet donné dans le générique est La civilisation arabo-musulmane dans les contes des Mille et une Nuits, rediffusion dans les Nuits le jeudi 30 novembre 2023 (première [re]diffusion le vendredi 12 juin 2015).

L'érudition de Nadjm Oud Dine BAMMATE, conseiller culturel à l'UNESCO, est immense et traverse toutes les cultures. Les lectures sont faites par une voix féminine qui sent l'affectation de l'époque, comme d'ailleurs l'accompagnement sonore parfois intrusif et le plus souvent choisi en dépit du bon sens (beaucoup de sons au synthétiseur rappelant des fusées). Mais cela n'altère pas significativement le plaisir que l'auditeur prend à écouter les propos savants et profonds des intervenants. Les dix dernières minutes de l'heure quarante qui portent sur le sens de l'existence méritent une écoute attentive.

Le classement des contes : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-02.06.2016-ITEMA_21000145-2015C3372E0595-21.mp3" debut="17:44" fin="20:11"]

Le couple Shéhérazade et le sultan ; savoir écouter, entendre et comprendre, la féminité, la place de la femme, l'amour courtois, Stendhal, Cervantès : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-02.06.2016-ITEMA_21000145-2015C3372E0595-21.mp3" debut="38:40" fin="46:15"]

Le conte oriental, le conteur populaire avec le tambourin, le rythme de la langue arabe, les transcriptions dans les langues européennes, "Dieu est plus grand" explication : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-02.06.2016-ITEMA_21000145-2015C3372E0595-21.mp3" debut="49:05" fin="52:34"]

Descriptif INA

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 50 Scree898

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Le nouveau procès de Ravaillac (1953) - Le feu au lac pour Barney Wilen (ACR, 1995) - Mer 06 Déc 2023, 16:57

Annales de la violence - Le nouveau procès de Ravaillac (08-11-1953, France III Nationale)
de Georges Neveux
production Lily Siou
avec Michel Bouquet, Marcel André, Jean Clarens, Georges Hubert, Gaétan Jor, Robert Chandeau, Sam Max, Claude Piéplu, Marcelle Derrien, Yvonne Villeroy, Lily Siou et Jandeline
réalisation Henri Soubeyran

Pourquoi le « nouveau » procès ? C’est l’un des deux aspects qui retient le plus l’attention dans cette fiction. Un badaud au début, dans le Paris d’aujourd’hui (disons que nous sommes en 1953), se retrouve entraîné un soir dans un mystérieux tribunal, le « tribunal de l’Histoire », qui est devenu bien réel. Tous les jours le procès y est rejoué.
Ce début fantastique se démarque des habituelles fictions historiques.
S’il y en avait un premier, c’est qu’il y en a un second, qui est l’interprétation de Michel Bouquet, Ravaillac halluciné, qui semble possédé, à moitié fou.
Hélas, ensuite, donc dans la seconde moitié de la pièce, nous revenons à la classique confrontation des témoins et à un complot de cours. C’était fatal.

Atelier de Création Radiophonique - Le feu au lac pour Barney Wilen (10-09-1995)
par Daniela Langer
réalisation Olivier Beurotte, Michel Creis, Marc Didier et Christophe Michou

Le centre de cet ACR est un entretien avec le saxophoniste. Participent aussi Marie Möör, qui produisit Wilen à partir des années 80, et qui était sa compagne. Ses propos témoignent d’une vie de couple agitée et d’une certaine instabilité émotionnelle. Elle est difficilement supportable.
Dans l’émission, quelques propos du batteur Al Levitt, et de l’historien du jazz Philippe Baudoin.
Le montage est vraiment soigné, et l’aspect décousu de l’ensemble est des plus séduisants. Si l’on passe par chaque étape de la vie du musicien, ce n’est pas dans l’ordre chronologique.
Par contre, le contenu est d’un intérêt très variable. Les propos au début sur l’histoire du jazz sont très légers. Lorsqu’il est question de l’installation de plusieurs musiciens en France, le racisme est passé complètement sous silence.
Sont évoqués, dans le désordre, l’enfance aux Usa et les débuts dans un orchestre universitaire, le voyage en Afrique, la B .O d’« Ascenseur pour l’échafaud », passage obligé vite évacué, le rock, le retour au jazz dans les années 80, son dernier enregistrement, qui a eu l’heur de plaire à Hank Jones, ce dont Barney Wilen se délecte, la B.D. inspirée de sa vie publiée dans les années 80, des textes de chansons pas inoubliables…
Le cliché associé au musicien de jazz donne lieu à des propos discutables : le musicien drogué cherchant sa dose déambulant dans les rues est perçu comme proche du sublime.
Barney Wilen est décédé en mai 1996, moins d’un an après avoir participé à cet ACR.

                                                                        

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