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Phiippe Garbit - Ven 09 Oct 2015, 22:01

Jean-Luuc a écrit:Entretien avec P. Garbit, par I. Verlaque, publié sur le site de Télérama le 06 octobre 2015  (...)

Télérama ne recueille que peu de commentaires sur son site et rarement en matière de radio, la dernière roue du carrosse de l'hebdomadaire  (alors que sa rédactrice en chef a son couvert à La Dispute, vous savez celle qui rit plus fort que la Castafiore ne chante !).

Le seul publié à la suite de cet article sous le nom d'ErciDob vaut le détour.

Jean-Luuc 


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La casserole dans une main, un petit oiseau d'argile dans l'autre : vous êtes sur F.C. - Lun 28 Mar 2016, 09:40

Entretien de Benjamin Abitan par Laurence Le Saux pour la série Questions radio (l'un des plus longs jamais lus), mis en ligne le 28 mars 2016 sur le site de télérama.fr.

On n'ose croire au sérieux des réponses. Et pourtant. Comme le rappelait justement Anselme, parfois il faudrait savoir arrêter de tendre le micro et laisser les producteurs faire leur travail. Lapalissades, anachronismes, épanchements, confessions, c'en est presque gênant.

N.B. : d'avance, pardon pour les passages soulignés :

Metteur en scène, Benjamin Abitan est aussi réalisateur à France Culture. On lui doit par exemple une adaptation d'une aventure de Tintin, Les Cigares du pharaon, ou encore un feuilleton rétro-futuriste brindezingue, La Préhistoire du futur. Il raconte son histoire avec, et sa conception de la radio.

Pourquoi la radio ?

Ça ne fait pas très longtemps que j'en fais et je comprends chaque jour un peu mieux pourquoi je m'y sens bien. Je crois que ce qui me plaît est de pouvoir parler simultanément à l’individu et au groupe. J’ai toujours eu un rapport ambivalent au groupe, que ce soit dans la vie ou dans ma pratique du théâtre.

Grâce à la radio je peux m’adresser à chaque personne en particulier et partager avec elle une expérience parfois très subtile qui, autrement, ne pourrait exister que dans une relation interpersonnelle, tout ça sans oublier la dimension collective de ce partage – on s'adresse en même temps à la société en général et aux individus qui la composent
. Pour moi, ça résout assez efficacement un problème qui n’avait jamais trouvé de solution.


Depuis quand ?

Au collège, alors que j’étais assez isolé, j’ai commencé à fabriquer des sortes de podcasts sur des cassettes audio, des mixtapes vocales qui circulaient dans la classe. Un ami m’a rejoint et on a créé à deux pas mal de ces cassettes. Il y avait des sortes de magazines parodiques, des chansons, mais aussi des contenus d’ordre quasi expérimental, y compris des fictions interactives dans lesquelles l’auditeur pouvait changer le cours de l’histoire en avançant ou en rembobinant – un système assez élaboré qui rendait la chose difficile à écouter, mais qui nous enthousiasmait.

Il n’y avait jamais de musique additionnelle, on produisait tout de A à Z dans notre chambre ; je pense que c’est ce qui faisait le charme de ces mixtapes, qui avaient un certain succès alors que moi-même je n’étais pas très populaire. Ce n’était pas de la radio de flux, et je n'étais pas encore entouré d'une équipe de gens talentueux et compétents, mais c’était déjà le plaisir que j’éprouve maintenant à bricoler des sons pour les individus et le groupe.


De quelle station êtes-vous l'enfant ?

Ma mère écoutait France Inter dans sa cuisine, mon père France Info dans sa voiture. C’était deux sensations opposées. Par le prisme d’Inter, je visualisais la radio comme une salle assez petite dans laquelle des gens discutaient tranquillement devant un public ; je n’y associais aucun stress, je ne voyais pas du tout cet univers comme il est, c’est-à-dire soumis au temps et aux contours de la grille. Le flux de l’antenne me paraissait très doux, dans le prolongement du bruit de la cocotte-minute ; c’était un environnement chaleureux et rassurant, hors du temps.

Le jingle d’Info au contraire me rappelle les embouteillages du matin, le dégivrage du pare-brise, le stress de la journée déjà en retard sur elle-même… Je trouvais que mon père écoutait cette station très fort et j'étais intimidé à l’idée qu'il puisse comprendre et intégrer tout ce que disaient les journalistes ; cela me donnait l’impression que l’information était une substance à absorber tous les matins, comme les céréales, qu’il fallait être capable d’assimiler instantanément. Je n’aimais pas vraiment ce tempo.


A quel âge avez-vous eu un poste de radio dans votre chambre ?

Au collège, avant de commencer à faire des mixtapes, j’étais, comme je l’ai dit plus haut assez isolé, je m’en suis ouvert à un type très populaire qui m’a donné une série de conseils pour avoir l’air plus cool, dont écouter les émissions de libre antenne de Skyrock et Fun Radio, Le Skyclub avec Tabatha Cash et Lovin’ Fun. En les écoutant, comme sans doute des milliers d’autres adolescents au même instant, j’ai découvert qu’un certain nombre de questions que je croyais être seul à me poser, ayant trait notamment à la découverte de la sexualité, étaient en fait très banales.

Ce mélange d’intimité et de collectif était assez excitant. Les animateurs créaient une certaine forme de parler vrai, sans jamais chambrer les gens qui osaient s’exposer à l'antenne. Ce qui aurait pu se limiter à une expérience de voyeurisme un peu malsain devenait une manière de s’inscrire par procuration dans un dialogue franc et désencombré, avec des adultes, sur des questions habituellement taboues. Au-delà de la question de devenir populaire à l’école, c’était un soulagement inattendu.


L'écoutiez-vous en famille, seul ?

Tout seul, à très faible volume et sous les couvertures, avec la main sur le bouton off au cas où – comme sans doute plein d’adolescents. L’écoute de ces émissions était très solitaire et s’accompagnait d’un fort sentiment de transgression, même si je ne savais pas au juste quelle interdiction je bravais. On en parlait dans la cour le lendemain matin, et c’est seulement à ce moment-là qu’une écoute collective apparaissait, a posteriori.

Si vous étiez une émission mythique ?


Je pourrais répondre Signé Furax, qui a rempli selon moi une fonction qu’aucune émission de fiction ne remplit actuellement sur les grandes radios de flux : le feuilleton bricolé à la dernière minute et qui se donne à entendre comme tel. Mais je peux aussi répondre Le jeu des mille francs, pour le côté ultralocal et sympathique bien que totalement vide de contenu. Je crois que ma fiction radiophonique idéale serait à mi-chemin entre ces deux modèles ; je ne veux pas dire par là que les émissions devraient être vides de contenu, mais que ce contenu devrait être partagé avec le moins de solennité possible.


Si vous étiez un générique de radio ?

Encore une fois c’est Le jeu des mille francs qui vient, à l’époque de Lucien Jeunesse, où il n’y a même pas besoin de générique mais juste ce rituel idiot et touchant du présentateur qui dit « Chers amis, bonjour », et du public qui répond « Bonjour ».

Votre première expérience en radio ?

Au lycée, avec des copains, on écoutait tous les soirs une émission de libre antenne sur Radio Galère, une radio associative marseillaise, dans laquelle les gens pouvaient appeler pour dédicacer des chansons. On se moquait des animateurs et des gens qui appelaient, et on a même téléphoné une fois ou deux pour passer de fausses dédicaces. C’est probablement la première fois que je suis « passé à la radio ». C’était assez méchant. Puis on a dû faire un stage en entreprise et, bizarrement, on est allés le faire dans cette chaîne. J'ai pu observer un peu comment la radio se fabriquait et toute mon ironie a disparu pour céder la place à l'admiration et l'envie.

Peu après, ayant formé un groupe dans lequel on jouait une musique catastrophique qu’on qualifiait de punk-musette, on s’est débrouillé pour avoir notre émission sur cette même station, une heure par semaine. Je ne sais plus du tout ce qui se passait dans cette émission, qui s'appelait Contre-courants. Je crois qu’on passait des disques de punk et de ska et qu’on parlait entre les morceaux en attendant que le téléphone sonne, ce qui ne s’est jamais produit. Mais j'adorais ça, je me sentais parfaitement bien là-bas. C’était encore cette sensation de se placer à l’écart du temps et de la société pour mieux s’y inscrire.

Quels rapports entretenez-vous avec le micro ?

En général, je trouve que son aspect pose problème. Il faudrait fabriquer des micros qui ressemblent moins à des armes et plus à des cornets, des réceptacles, comme c’était le cas des tout premiers appareils permettant de recueillir le son. L’objectif d’une caméra ressemblant pas mal à un œil, ce serait bien qu’on puisse avoir des micros qui ressemblent à des oreilles. Ce n’est pas totalement dissocié du son lui-même parce que je crois que cela change vraiment quelque chose pour la personne qui parle dedans.

Que faites-vous en écoutant la radio ?

La cuisine, comme tout le monde. Je n’écoute plus de podcasts dans le métro depuis que j’ai pu réaliser à quel point il est difficile de rendre justice à un travail délicat dans un environnement bruyant. Et quand je veux vraiment écouter attentivement une émission, je façonne des petits oiseaux en argile. C'est un bon système : je suis plus concentré comme ça qu’avec les yeux fermés, et par ailleurs c’est décoratif.

Podcastez-vous vos émissions préférées ?


J’écoute beaucoup de fictions en podcast, sur France Culture et Arte radio principalement. A certaines périodes je podcaste presque tous les jours Les pieds sur terre. Les émissions élaborées, fictions ou documentaires, me paraissent évidemment plus adaptées à une écoute attentive, au casque, à un moment choisi par l’auditeur ; mais c’est le cas aussi de certaines fictions feuilletonnantes au long cours comme le podcast [américain, ndlr] Welcome to Night Vale, que j’écoute beaucoup et qui n’est pas très élaboré en termes de production.

Quelle radio ou émission n'écouteriez-vous pas, même sous la torture ?

Je ne peux plus répondre Les grosses têtes depuis que je suis tombé par hasard sur Les grandes gueules, sur RMC. Pour moi ces émissions concentrent ce qu’il y a de plus désagréable à écouter : la mise en scène outrancière de soi, la discussion envisagée par défaut comme un conflit, le fait d’imposer de façon rhétorique des opinions péremptoires et bien sûr les « histoires drôles » qui me mettent toujours très mal à l’aise.

Rêvez-vous de radio ?

C'est arrivé une seule fois. J'entre dans une chambre d’hôtel décatie dans une petite ville balnéaire hors-saison ; là, un homme en costume-cravate assis sur le lit, face à la fenêtre qui donne sur la mer, me tend le combiné de téléphone et me dit d’une voix désespérée : « Tenez, écoutez, c’est le direct ». Je le porte à mon oreille et j'entends ce qui doit provenir d’un hydrophone placé sous la mer, avec des chants de baleines très lointains. C'est triste et plutôt apaisant.

Votre pire souvenir de radio ?


La toute première fois, quand on a appelé cette radio associative pour se moquer des gens de l’émission. C’était malveillant et indélicat, on donnait des coups de pied faciles dans un édifice fragile qui était assez beau, parce que c’était les mêmes personnes qui appelaient tout le temps et formaient une petite communauté que les animateurs géraient avec finesse. Je ne sais pas très bien d’où venait cette méchanceté, surtout qu'on ne manquait jamais l’émission et qu’on a fini par envoyer une maquette pour faire la même chose en plus maladroit.

Un moment de radio que vous aimeriez réentendre ?


Je ne l’ai jamais entendu, on me l’a raconté et j’aimerais bien mettre la main dessus. C’est un moment dans une émission d’Alain Veinstein, sur France Culture, où son invitée, une romancière, lui demande d’exposer sa propre intimité. Veinstein ne répond pas mais lui propose un verre d’eau, qu’elle accepte. Puis on entend verser l’eau dans le gobelet. C’est magnifique, paraît-il.


Un poisson d'avril au 28 mars ?

Jean-Luuc 


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Re: Promotion & autopromotion - Dim 10 Avr 2016, 01:06

A la recherche d'un nouveau public, France Culture mise gros sur la case « jeune ». On l'a vu côté producteurs/trices, on le voit maintenant côté auditeurs/trices.

Pour appâter la cible convoitée, visons un peu cette réclame intitulée : Devenez jury du prix France Culture Cinéma des étudiants 2016, datée du 24 mars 2016.

La première phrase donne le ton : Vous êtes étudiant et fan de cinéma, vous souhaitez éprouver votre sens critique et soutenir un réalisateur émergent ? Alors rejoignez le Jury du Prix France Culture Cinéma des Étudiants !

Cinéphile ? Trop pointu. Amateur/trice ? Trop ringard. Spectateur/trice assidu(e) des salles obscures ? Trop long.

Fan de cinéma ? Banco.

Qu'est-ce qu'être « fan de cinéma » ? Fan de peinture ? Cela a -t-il un sens d'être fan d'un art ?

Comment candidater à ce nouveau jeu-concours bidon, né en 2015, qui semble davantage servir le prestige de la chaîne que d'assoir la confirmation d'un cinéaste dit « émergent » ? (et non pas « promis à une carrière fulgurante » ou plus sobrement « à suivre ») :

Pour intégrer le Jury 2016, il faut obligatoirement être scolarisé dans un établissement d'enseignement supérieur, et envoyer avant le 17 avril 2016 minuit, une critique du film de votre choix. Elle peut être sous forme écrite (1000 signes), audio ou vidéo (1min) et envoyée à comfranceculture@radiofrance.com via un lien wetransfer, dailymotion, Youtube, Viméo...

1000 signes (= une demi-page de texte Word) ou une minute ? Pas de tri sélectif à France Culture, on prend tout, on ouvre le plus largement les portes pour encourager la participation et laisser croire que rien n'est plus simple qu'analyser un film. Travailler ? Vous n'y pensez pas. Le cinéma n'est-il pas le premier loisir des étudiants en France comme indiqué en conclusion ?

Après tout, il ne s'agit que d'un vote en ligne, pas de concertation entre jurés, non, juste un clic : j'aime/j'aime pas :

Le jury devra visionner les 5 films présélectionnés par France Culture via un lien Vimeo (le lien expirera le 1er mai 2016 minuit) et voter sur une plateforme en ligne - du 19 avril jusqu’au 1er mai minuit.

Enfin à l'origine de la présélection, nous trouvons :

(...) Sandrine Treiner, directrice de France Culture, Caroline Broué, productrice de « La grande table », Michel Ciment, producteur de « Projection privée », Antoine Guillot, spécialiste Cinéma de « La dispute », Béline Dolat, conseillère aux programmes en charge des magazines et Virginie Noël, responsable des partenariats et des opérations extérieures, à partir des 50 films partenaires de la chaîne, sortis entre avril 2015 et mars 2016.

Caroline Broué ? Béline Dolat ? Virginie Noël ? (Antoine Guillot n'est pas critique cinéma mais « spécialiste cinéma ») Sans commentaire.

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Philaunet
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Re: Promotion & autopromotion - Sam 16 Mai 2020, 09:39

Une employée de la station, Maylis Besserie, est lauréate du prix Goncourt du premier roman 2020 (composition du jury ?). Ni une ni deux, hier dans la Matinale et annoncée pour ce matin (mais apparemment, il a fallu laisser la place à une autre femme). Grosse publicité liant l'auteur, Gallimard (qui de France Culture n'y est pas publié ?) et France Culture. Business as usual.

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Philaunet
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''Transformer radicalement nos manières de vivre'', what else ? - Jeu 13 Aoû 2020, 08:32

. M. Bourmeau de "La Suite dans les idées" retweete le magazine dont il est le fondateur, ok.  Il choisit d'y publier Barbara Stiegler, ok. Pourquoi celle-ci est-elle ensuite multi-invitée à France Culture et ses livres promus dans l'émission "Avis critique" du rédacteur en chef dudit magazine ?

Promotion & autopromotion - Page 8 Scre1365

Sylvain Bourmeau

Dans la famille Stiegler

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Philaunet
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On ne dit pas merci à la direction de France Culture - Jeu 13 Aoû 2020, 09:06

. Le vocabulaire commerçant de la station est assez consternant. Voici un service public qui prend  les auditeurs pour des clients achetant des biens de consommation.

Pourquoi un auditeur devrait-il être remercié ? Cela n'a aucun sens. On ne fait aucune faveur au service public en l'utilisant, le public est en effet le supérieur hiérarchique des employés en tant qu'employeur via ses contributions fiscales.

Le mot fonctionnaire se traduit en anglais par "civil servant". Les employés  du service public sont les serviteurs de leurs patrons, à savoir les contribuables sans lesquels ils n'existeraient pas.

Enfin, sans cesse ressasser "chaîne des savoirs, des idées et de la création" ne changera rien à la réalité de la station qui est une chaîne d'actualité continue saupoudrée de quelques créneaux à affichage culturel aux contenus superficiels et politiquement militants (voir les émissions d'histoire, par exemple).


Promotion & autopromotion - Page 8 Scre1369

Curly 

Curly

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Radio en promo - Ven 15 Jan 2021, 18:54

France Culture 1988

Promotion & autopromotion - Page 8 Opera742


France Culture 1990

Promotion & autopromotion - Page 8 Opera741


France Culture 2020/21

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Et après la porte fermée sur l'ouverture (on n 'a pas fini d'en rire), collectionnez les étiquettes promo autocollantes, à coller sur votre poste ou votre ordi. Ça en jette un max, vous avez vraiment mordu à l'opération promo de la boucherie Radio France.

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Philaunet
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''Temps de Lecture 2 min.'' ; temps d'admiration de la photo 5 minutes - Sam 23 Jan 2021, 12:51

Zéro analyse, mais reprise intégrale du dossier de presse transmis par Sandrine T. Après Laurence et Élise de l'hebdomadaire télérama pommadant à qui mieux mieux Marie, Aurélie, Perrine et d'autres, voici Émilie du journal Le monde qui encense Adèle. La sororité complaisante, une affaire qui marche... 'Les Chemins de la philosophie’ cartonne sur France Culture 19-01-2021.

Début de l'article où l'on voit que le matraquage arithmétique a du succès et que le copié-collé du dossier de presse est devenu un genre journalistique : "D’abord, quelques chiffres. Depuis qu’Adèle Van Reeth a pris la tête des « Chemins de la philosophie », la quotidienne de France Culture cartonne : selon la dernière vague Médiamétrie (novembre-décembre 2020), l’émission a rassemblé 378 000 auditeurs en moyenne, soit 95 000 de plus sur un an. Mieux : entre septembre 2019 et juin 2020, l’émission a cumulé 3,1 millions d’écoutes à la demande par mois en moyenne, ce qui en fait le programme le plus « podcasté » de France Culture.".

En matière de philosophie, pour ceux qui comprennent l'allemand et qui veulent un documentaire tenu et instructif, et non une énième conversation qui tire en longueur : Lachen in der Philosophie - Kann Humor der Erkenntnis helfen? radioWissen BR 2, (24') 20/01/2021 avec un pdf reprenant l'intégralité du documentaire audio, Format: PDF Größe: 411,14 KB.

Curly 

Curly

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Soupe de promo servie par un partenaire complaisant - Dim 28 Fév 2021, 11:11

Nouveau point Presse média business pour France Curture, qui cette fois-ci revient en beauté dans un article tout promo cire-pompe garanti 0 % de réflexion. Service de soupe 4 étoiles.
Un article classé non pas dans les pages « culture », mais les pages « médias », les pages où les chiffres sont rois, et signé par un journaliste éco, qui fait ici son business : de l’éco.

                                                                            Promotion & autopromotion - Page 8 Opera786

Là, d’un coup soudain, une fois de plus, la montée d’audience est synonyme de qualité.
La formule choc de la direction AJT – pulpe, quand tu restes en bas, c’est un volcan qui s’éveille – est bétonnée garantie anti-secousses sismiques : «’’France Culture n’est pas une chaîne d’opinion’’, assure sa directrice Sandrine Treiner » qui a retenu les leçons de Donald Junior, le gars qui s’est sacrément trumpé. Une ânerie assénée avec conviction devient une vérité première. Qui va discuter la parole de la direction ?

Pas une chaîne d’opinion ? La preuve ? Aucune. C'est comme ça et pis c'est tout. Par contre, les preuves du contraire abondent, c’en est impressionnant.
On ne va pas balancer des citations à tout va, mais par exemple les quelques 400 billets de La vie des idées, qui ne sont que des citations extraites des programmes de la chaîne, on peut difficilement dire que ce sont des « bulles de savoirs et de créations ». Au mieux des banalités de type « l’eau ça mouille », au pire des ressentis d’impressions personnelles absolument passionnantes. La face du monde ne va pas s’en remettre. Sûr. D’ailleurs, pourquoi d’après vous l’apocalypse immine ?

On ne va pas discuter l’article tout de chiffres confis, gages de qualité. Raisonnement de mauvaise foi assumée, car priorité au business. A ce train là, on va dire que les plus grands artiss' sont ceux qui vendent le mieux.
De là à dire qu’une faible audience est gage de qualité, il n’y a qu’un pas qu’il ne faudrait surtout pas franchir, ce serait la même ânerie, mais dans l’autre sens.

En fait, dans tous ces articles promo, il manque à chaque fois quelque chose de très simple qu’il faudrait ajouter, mais les journalistes ne le font pas, sinon après l’article est trop long. Il faut ménager les nerfs du lecteur, ce qui est sympa moi je trouve. C’est en tout cas mon impression personnelle.

France Curtule a gonflé son audimamate en devenant une quasi généraliste sans pub. Les nouveaux zauditeurs qui ont été happés par la station-service-tuture sont attirés par les émissions d’actu sans pubs apparentes. Oui parce que si on gratte y’en a quand même un peu : promos livres, disques… et le jingle d’esprit-d’ouverture-es-tu là balancé à fond de cale pour pas qu’on se perde.
Ces nouveaux zauditeurs, ce sont des zauditeurs qui attendent de la station de l’actu mais sans pub, et qui n’ont aucune idée de ce que peut être une radio culturelle. La preuve ? Toutes les remarques des zauditeurs portent sur le traitement de l’actu, les invités d’actu, et les sujets sociétaux d’actu. La station sait qu’en inondant son fil touitteur de remarques d’actu un peu clivantes, cela va créer un débat clivant, un thread du tonnerre de Dieu qui va partir dans tous les sens, donnant un peu plus de visibilité à la station. Car France Tuture est devenue une station de débat d’actu qui déborde même sur son fil touitteur.

Dans ces articulets promotionnels, il n’est jamais question de radio, d’art radiophonique, de culture. Les articles sont toujours penchés du côté du business, parce que c’est la Ligne Générale de la direction.
Bref, les zauditeurs qui se dressent en défenseurs de la station le font parce qu’ils trouvent sur cette antenne ce qu’ils cherchaient sur les généralistes : de l’actu, des débats sociétaux, des reportages d’actu...mais sans la pub bon Dieu !

Une chaîne culturelle ne peut pas par définition faire autant d’audience qu’une chaîne généraliste, car elle ne demande pas la même qualité d’écoute. Elle ne s’écoute pas dans la bagnole, en faisant sa toilette ou en discutant à table en famille. Une radio culturelle n’est pas un bruit de fond.
Or, que propose la plupart du temps la station à tuture actuellement ? Des débats d’actu, et des émissions encore plus indigentes lorsque l’audience est minime, comme par exemple le samedi soir avec une émission popolitique diffusée aussi le même jour à midi, ou en fin de soirée avec Mariricheux et ses moulinés de pensées précieuses.
Les podcasts n’ont jamais aussi mal porté leur nom, car paradoxalement les émissions de flux d’actu sont les vedettes. Émissions conçues pour être écoutées en flux, où on nous donne l’heure toutes les dix minutes. Pour des podcasts, ça fait ballot.
Quant à la filo d'Adèle et Didine, vedettes des podcasts, c'est plus du développement personnel que de la philosophie. Avec toujours un lien avec l'actu, car c'est le fil rouge, vous l'aurez compris à l'occurrence de ce mot-clé ici-bas.

Pour avoir une idée de ce que peut être une station culturelle, il faut aller ailleurs, ou dans certaines (pas toutes) émissions des Nuits.

Voilà ce qui manque aux articles Tout Promo des journaux d’actu, qui sont, il faut quand même le signaler, partenaires avec la station, ceci expliquant cela.

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Re: Promotion & autopromotion -

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