Il ne fallait pas l'escompter de France Musique : une émission sur la musique azerbaïdjanaise. L'Arménie, oui, plusieurs fois (p. ex. le 18 mai 2019) et à raison, mais l'Azebaïdjan, non. On remarquera en passant que la guerre de cet automne qui a fait plusieurs milliers de morts entre les deux pays ne bénéficie d'aucun suivi sur France Culture.
Il est donc salutaire de pouvoir entendre une discussion émaillée de courtes pièces musicales dans le cadre du "Forum" de BBC World Service sur le Mugham, the sound of Azerbaijan 24-12-2020.
Mugham demos par Polina Dessiatnitchenko qui intervient dans l'émission et à la télévision azerbaïdjanaise Polina Dessiatnitchenko AZTV "Səhər" proqramında July 18 2018.
Ce qu'il faut savoir :
Il est donc salutaire de pouvoir entendre une discussion émaillée de courtes pièces musicales dans le cadre du "Forum" de BBC World Service sur le Mugham, the sound of Azerbaijan 24-12-2020.
Mugham demos par Polina Dessiatnitchenko qui intervient dans l'émission et à la télévision azerbaïdjanaise Polina Dessiatnitchenko AZTV "Səhər" proqramında July 18 2018.
Ce qu'il faut savoir :
La position stratégique de l'Azerbaïdjan le long de l'ancienne route de la soie et sa richesse en ressources naturelles en ont fait une cible privilégiée pour les empires en guerre depuis des siècles. Les conquêtes et les invasions des peuples turcs et perses trouvent un écho dans la musique artistique traditionnelle de l'Azerbaïdjan connue sous le nom de mugham. L'influence de l'empire russe puis soviétique a également apporté des changements pour le mugham, dont les effets sont encore débattus aujourd'hui.
Le mugham se caractérise par un grand degré d'improvisation, mais les musiciens apprennent pendant des années auprès des maîtres du mugham pour acquérir les compétences qui leur permettent d'improviser dans un cadre strict. Il n'est pas surprenant d'apprendre qu'au XXe siècle, le mugham a fusionné avec cette autre grande musique d'improvisation qu'est le jazz. À l'aide d'exemples musicaux, Rajan Datar et ses invités exploreront le fonctionnement du mugham et les instruments tels que le tar et le kamancha qui donnent à cette musique sa sonorité unique.
Rajan sera accompagné de l'ethnomusicologue et joueur de tar, le Dr Polina Dessiatnitchenko, qui écrit actuellement un livre sur le mugham dans l'Azerbaïdjan post-soviétique, de Jeffrey Werbock, musicien et président de la Mugham Society of America, et du producteur de musique et mécène artistique Nasib Piriyev, qui a créé BUTA Arts, une organisation destinée à faire connaître la musique et la culture azéries.
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Azerbaijan’s strategic location along the old Silk Road and its wealth of natural resources has made it a prime target for warring empires over centuries. The conquests and the invasions by Turkic and Persian peoples find echoes in the traditional art music of Azerbaijan known as mugham. The influence of the Russian and then Soviet empire also brought change for mugham, the effects of which are still debated today.
Mugham is characterised by a large degree of improvisation, but musicians learn for years from mugham masters to acquire the skills which allow them to extemporise within a strict framework. It’s no surprise to learn that in the 20th century, mugham fused with that other great improvisatory music – jazz. With the help of musical examples, Rajan Datar and guests will explore how mugham works and the instruments such as the tar and the kamancha that give this music its unique sound.
Joining Rajan will be ethnomusicologist and tar player Dr Polina Dessiatnitchenko who’s writing a book on mugham in post-Soviet Azerbaijan; Jeffrey Werbock, musician and chair of the Mugham Society of America; and music producer and artistic patron Nasib Piriyev, who set up BUTA Arts, an organisation designed to raise awareness of Azeri music and culture.