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BBC Radio 3 & Radio 4    Page 67 sur 101

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Philaunet 


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''Mugham, the sound of Azerbaijan'' - Mer 06 Jan 2021, 15:46

Il ne fallait pas l'escompter de France Musique : une émission sur la musique azerbaïdjanaise. L'Arménie, oui, plusieurs fois (p. ex. le 18 mai 2019) et à raison, mais l'Azebaïdjan, non. On remarquera en passant que la guerre de cet automne qui a fait plusieurs milliers de morts entre les deux pays ne bénéficie d'aucun suivi sur France Culture.

Il est donc salutaire de pouvoir entendre une discussion émaillée de courtes pièces musicales dans le cadre du "Forum" de BBC World Service sur le Mugham, the sound of Azerbaijan 24-12-2020.

Mugham demos par Polina Dessiatnitchenko qui intervient dans l'émission et à la télévision azerbaïdjanaise Polina Dessiatnitchenko AZTV "Səhər" proqramında July 18 2018.

Ce qu'il faut savoir :
La position stratégique de l'Azerbaïdjan le long de l'ancienne route de la soie et sa richesse en ressources naturelles en ont fait une cible privilégiée pour les empires en guerre depuis des siècles. Les conquêtes et les invasions des peuples turcs et perses trouvent un écho dans la musique artistique traditionnelle de l'Azerbaïdjan connue sous le nom de mugham. L'influence de l'empire russe puis soviétique a également apporté des changements pour le mugham, dont les effets sont encore débattus aujourd'hui.
Le mugham se caractérise par un grand degré d'improvisation, mais les musiciens apprennent pendant des années auprès des maîtres du mugham pour acquérir les compétences qui leur permettent d'improviser dans un cadre strict. Il n'est pas surprenant d'apprendre qu'au XXe siècle, le mugham a fusionné avec cette autre grande musique d'improvisation qu'est le jazz. À l'aide d'exemples musicaux, Rajan Datar et ses invités exploreront le fonctionnement du mugham et les instruments tels que le tar et le kamancha qui donnent à cette musique sa sonorité unique.
Rajan sera accompagné de l'ethnomusicologue et joueur de tar, le Dr Polina Dessiatnitchenko, qui écrit actuellement un livre sur le mugham dans l'Azerbaïdjan post-soviétique, de Jeffrey Werbock, musicien et président de la Mugham Society of America, et du producteur de musique et mécène artistique Nasib Piriyev, qui a créé BUTA Arts, une organisation destinée à faire connaître la musique et la culture azéries.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Azerbaijan’s strategic location along the old Silk Road and its wealth of natural resources has made it a prime target for warring empires over centuries. The conquests and the invasions by Turkic and Persian peoples find echoes in the traditional art music of Azerbaijan known as mugham. The influence of the Russian and then Soviet empire also brought change for mugham, the effects of which are still debated today.
Mugham is characterised by a large degree of improvisation, but musicians learn for years from mugham masters to acquire the skills which allow them to extemporise within a strict framework. It’s no surprise to learn that in the 20th century, mugham fused with that other great improvisatory music – jazz. With the help of musical examples, Rajan Datar and guests will explore how mugham works and the instruments such as the tar and the kamancha that give this music its unique sound.
Joining Rajan will be ethnomusicologist and tar player Dr Polina Dessiatnitchenko who’s writing a book on mugham in post-Soviet Azerbaijan; Jeffrey Werbock, musician and chair of the Mugham Society of America; and music producer and artistic patron Nasib Piriyev, who set up BUTA Arts, an organisation designed to raise awareness of Azeri music and culture.

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Son problème avec... Haendel et Mahler - Mer 06 Jan 2021, 16:49

Le claveciniste et producteur de radio Mahan Esfahani a un problème, dit-il, il n'aime pas certains compositeurs, tels Haendel ou Mahler. On a du mal à le croire, et lui-même, notamment dans le premier numéro trouve difficile de croire à ses propres critiques. Mais l’exercice est fort original (qui a entendu cela à la radio française ?) qui consiste à étayer musicalement un reproche devant un invité spécialiste du compositeur critiqué.

Mahan Esfahani le dit lui-même, il espère se faire guérir de son désamour, sincère ou plutôt joué.  Avec Haendel, il est vite emballé, il faut dire qu'en face, il y a Dame Sarah Connoly qui s'amuse discrètement de la fausse naïveté de l'animateur. Pour Mahler, les arguments sont nettement plus convaincants (tout est toujours illustré de musique, critiques comme justifications), mais on est encore une fois (presque) emporté par l'analyse du chef d'orchestre Joshua Weilerstein.

Cette façon de faire se frotter deux visions opposées d'un compositeur est dynamique et suscite l’intérêt comme un duel. Si à la Tribune des critiques de France Musique (idem en Allemagne) on entend régulièrement s'opposer des visions différentes sur l'interprétation, a-t-on jamais entendu un présentateur lancer avec quelques solides arguments une charge contre un compositeur fameux devant un inconditionnel invité à défendre son héros ? Puis à résumer en fin d'émission les points forts de son vis-à-vis, comme des lumières visant à dissiper les préjugés de l'auditeur ? Car Mahan Esfahani se fait visiblement le représentant de quelques auditeurs qui n'oseraient pas exprimer des réserves vis-à-vis de monuments du répertoire.

Voilà de la radio culturelle que l'on peut qualifier de stimulante.

Mahan Esfahani, My Problem with... Handel [25-12-2020]
Harpsichordist and broadcaster Mahan Esfahani confesses he doesn’t care for, or even respect, the music of Handel. A composer whose music brings joy to so many, whose music oils the wheels of hundreds of choral societies and makes the careers of greater singers and conductors. Who in their right mind would have a problem with him? (...)

Mahan Esfahani, My Problem with... Mahler [01-01-2021]
In this episode, Mahan picks on the music of Gustav Mahler, a composer who formed a bridge between the 19th-century Austrian-German tradition from Beethoven to Brahms and the modernism of the early 20th century. Famous for his symphonic output, which brought together different strands of Romanticism whilst giving a glimpse to the future. What’s not to love?  (...)

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1644 : les Puritains anglais interdisent les festivités de Noël - Jeu 07 Jan 2021, 15:10

Une petite demi-heure qui est un bijou de réalisation : The Long View of Christmas in the Age of Covid [BBC 4, 01-12-2020].

Jonathan Freedland invite quatre spécialistes (non mentionnés sur le descriptif très réduit) pour évoquer les années 1640 lorsque les Puritains ont pris le pouvoir et interdit les festivités de Noël les remplaçant par des jours de jeûne (au moins le 25).

L'historienne Rebecca Warren (University of Kent) est souveraine, c’est à elle que revient la majorité du temps de parole, et à raison. Rachel Silvester, political columnist for the Times, est aussi fort pertinente. Deux paroles moins représentées, celles qui portent un discours de restriction sanitaire : Professor of health psychology, drector for the centre of behaviour change,  University College London, Professor Susan Michie (participante au comité "Sage") et Gabriel Scally, Professor of Public health Bristol University et aussi membre du conseil consultatif "Sage" pour le gouvernement.

L'émission est ponctuée de lectures fabuleuses de textes de l'époque par l'acteur Felix Hayes et émaillée de moments musicaux du XVIIe siècle.

C'est remarquable de bout en bout, parfaitement arbitré et conçu, et ce, bien qu'il y ait cinq intervenants différents pour une demi-heure d'émission !
Une société se débat avec la question de savoir  comment profiter de Noël. Selon la pensée dominante, des dangers cachés se cachent derrière les festivités auxquelles nous sommes habitués. Le débat fait rage dans tout le pays sur la discipline, les réunions familiales et la peur des conséquences d'une éventuelle négligence. C'est l'histoire qui se déroule aujourd'hui, alors que les gouvernements et les individus tentent de décider du degré de liberté que nous pouvons nous accorder à Noël, au plus fort de la pandémie de Covid.
Mais c'était aussi l'histoire en 1644, lorsque le gouvernement puritain de l'époque a imposé des restrictions strictes aux festivités, non pas à cause de la peste et de la pestilence cette fois, mais par crainte de la dégénérescence morale et de la damnation.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

A society wrestles with what to do about enjoying itself over Christmas. Prevailing thinking says that hidden dangers lurk in enjoying the festivities that we are used to. Debate rages across the country about self-restraint, family reunions, and fears over the consequences of getting it wrong. That’s the story today, as governments and individuals try to decide how much freedom we can allow ourselves over Christmas at the height of the Covid pandemic.
But it was also the story in 1644, as the Puritan controlled government of the day, imposed stringent restrictions on festivities, not because of plague and pestilence this time, but because of a fear of moral degeneracy and damnation.
Producer: Sarah Shebbeare

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''Put words before numbers'' - Ven 15 Jan 2021, 08:11

Tim Harford est connu dans ce fil pour sa série "50 Things That Made the Modern Economy". En décembre 2020, BBC 4 a diffusé cinq épisodes sur les statistiques, sujet de son livre [FT October 6 2020] qui donne le nom à la série : How to Make the World Add Up

Les deux premiers épisodes sont des "eye-openers", des leçons de lucidité. Autant dire que ce genre de réflexions n'a aucune chance d'être diffusé sur France Culture, c’est tout à fait inenvisageable.
Dans ce premier épisode, Tim raconte l'histoire de l'éminent historien de l'art néerlandais Abraham Bredius, qui a été amené à croire qu'un simple faux était en fait un chef-d'œuvre perdu de Vermeer. Tim utilise ce récit édifiant pour nous avertir du pouvoir qu'ont nos émotions de déformer la pensée rationnelle.

Dans ce deuxième épisode, Tim affirme que, face à une statistique, nous devrions éviter de plonger directement dans les mathématiques et poser plutôt une question simple - qu'est-ce qui est réellement mesuré ou compté ici ? Lorsque nous connaissons la réponse à cette question, nous pouvons commencer à réfléchir de manière constructive aux chiffres en jeu et éviter ce qu'il appelle un "dénombrement prématuré".

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

In this first episode, Tim tells the story of the eminent Dutch art historian Abraham Bredius, who was tricked into believing a crude forgery was actually a lost masterpiece by Vermeer. Tim uses this cautionary tale to warn us of the power our emotions have to distort rational thinking.

In this second episode, Tim argues that, when faced with a statistic, we should avoid diving straight into the maths and ask a simple question instead - what is actually being measured or counted here? When we know the answer to that question, we can start to think constructively about the numbers involved and avoid what he calls ‘premature enumeration’.
"Tim Harford reads from his new book revealing how we can evaluate the statistical claims that surround us with confidence, curiosity and a healthy level of scepticism.

Statistics are vital in helping us understand the world. We see them in the papers and on social media, and we hear them used in everyday conversation. Yet we doubt them more than ever. But numbers – in the right hands – have the power to change the world for the better.

Tim argues that, contrary to popular belief, good statistics are not a trick, although they are a kind of magic. Good statistics are like a telescope for an astronomer, a microscope for a bacteriologist or an X-ray for a radiologist. If we are willing to let them, good statistics help us see things about the world that we would not be able to see in any other way.

Tim Harford is a senior columnist at the Financial Times and the presenter of Radio 4’s More or Less and Fifty Things that Made the Modern Economy, as well as author of the best-selling The Undercover Economist.
"

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''In Our Time : The Great Gatsby (1925)'', un modèle d'émission littéraire - Mer 27 Jan 2021, 09:53

Dans "In Our Time" de Melvyn Bragg, en deux minutes on est au cœur du sujet ; dans n'importe quelle émission de France Culture, avec un peu de chance, après 20 minutes, on en a fini avec les présentations déférentes, la promotion des livres des invités et les généralités.

Le numéro d'"In Our Time" du 14 janvier est absolument remarquable. De la radio culturelle par définition : Melvyn Bragg distribue la parole à trois spécialistes de littérature (en distanciel apparemment), leur posant des questions concrètes (et pas "quelle est votre réaction à ça" à la mode de France Culture) selon une ligne directrice, sans les interrompre. Clarté, précision, larges connaissances au service du sujet : The Great Gatsby BBC 4, 14/01/2021.

Une particularité de cette émission : la version podcast propose un bonus d'un quart d'heure avec des extraits non diffusés de la "conversation". Ici ce sont des moments très éclairants, sur les effets de la guerre de 14 sur l'esprit de Gatsby, sur la prohibition, etc.

De la radio universitaire à destination du grand public, où ce dernier est respecté. Tout le contraire de ce qui est servi chaque après-midi par MGL qui s'ennuie à ce qu'il fait.

À quand une nouvelle direction de France Culture, intellectuellement dynamique et ouverte, ambitieuse pour ses auditeurs, soutenant ces derniers dans leur envie de se dépasser ?
Melvyn Bragg and guests discuss F Scott Fitzgerald’s finest novel, published in 1925, one of the great American novels of the twentieth century. It is told by Nick Carraway, neighbour and friend of the mysteriously wealthy Jay Gatsby.

In the age of jazz and prohibition, Gatsby hosts lavish parties at his opulent home across the bay from Daisy Buchanan, in the hope she’ll attend one of them and they can be reunited. They were lovers as teenagers but she had given him up for a richer man who she soon married, and Gatsby is obsessed with winning her back.

With
- Sarah Churchwell
Professor of American Literature and Public Understanding of the Humanities at the University of London
- Philip McGowan
Professor of American Literature at Queen’s University, Belfast
And
- William Blazek
Associate Professor and Reader in American Literature at Liverpool Hope University
Produced by Simon Tillotson and Julia Johnson

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Open Country : Julia Blackburn and the Suffolk coast - Jeu 04 Fév 2021, 21:03

Moins de 25 minutes. Entendre parler avec intelligence et enthousiasme, de géologie, de botanique et d'ornithologie, de paysages, d'archéologie, et de collecteurs d'outils préhistoriques et de vertèbres de mammouth, sur un fond sonore de ressac et de vent. Vraiment revigorant et inspirant : Julia Blackburn and the Suffolk coast BBC 4 Open Country [28-01-2021]

Durant l'ère Borzeix de France Culture (1984-1997), Le Pays d'ici a pu parfois s'approcher de ce genre de documentaire, mais de loin et en délayant les témoignages. Ici le montage a été pensé pour donner une dense et puissante évocation du paysage et de l'habitat du passé et du présent, sans que des prophéties de malheur ne recouvrent la promenade scientifique et poétique. Forcément, quand on évolue dans la dimension des glaciations et de la formation des mers...
L'écrivain Julia Blackburn a vécu une grande partie des quarante dernières années sur la côte du Suffolk où elle a écrit des biographies, de la poésie, des pièces radiophoniques et des récits de sa propre vie. Ces dernières années, c'est le paysage qui a captivé son imagination et son dernier livre, "Time Song", raconte comment elle est devenue fascinée par la région connue sous le nom de Doggerland - une masse de terre qui reliait autrefois le Suffolk et la Hollande et qui est maintenant submergée par les vagues de la mer du Nord.
Helen Mark se joint à Julia pour une promenade virtuelle le long de la côte du Suffolk, en commençant par Sizewell et l'ombre de la centrale nucléaire, jusqu'aux marais de Minsmere avec tous les oiseaux qui l'accompagnent. De là, elles se rendent à Dunwich, où Julia a trouvé un crâne humain, et à Covehithe, où elle a découvert un morceau de vertèbre de mammouth. Pour Julia, ces objets font partie du "passé visible" et ils deviennent un moyen de raconter des histoires sur ce paysage précaire. Ils s'achèvent à Pakefield où, en 2001, deux hommes ont découvert un fragment de silex qui prouve l'existence d'établissements humains datant de 700 000 ans. Pour Julia, ces objets racontent l'histoire d'un fragment de temps, qui, combiné au ciel immense et à la mer boueuse, en fait un lieu magique.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

The writer Julia Blackburn has lived much of the last forty years on the Suffolk coast where she has written biographies, poetry, radio plays and accounts of her own life. In recent years it is the landscape that has captured her imagination and her most recent book, 'Time Song', tells of how she became fascinated with the area known as Doggerland - a mass of land that once joined Suffolk and Holland and which is now submerged beneath the waves of the North Sea.
Helen Mark joins Julia for a virtual walk along the Suffolk coast, starting at Sizewell and the shadow of the nuclear power station and along to the marshlands at Minsmere with all its accompanying bird-life. From there it's onto Dunwich where Julia once found a human skull, and onto Covehithe where she came across a bit of Mammoth vertebrae. For Julia these objects are part of the 'visitable past' and they become a means of telling stories about this precarious landscape. They finish in Pakefield where, in 2001, two men discovered a fragment of flint that provided proof of human settlements dating back 700'000 years. For Julia these objects tell a story of a fragment of time, which combined with the huge skies and the muddy sea make it a magical place.
With contributions from Alex Pilling from RSPB Minsmere and Professor Martin Bell from the University of Reading.
Produced for BBC Audio in Bristol by Toby Field, with additional recordings by Sophie Anton and Alex Pilling

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''The oldest song in the world'' (3 500 years old) - Ven 05 Fév 2021, 16:21

The oldest song in the world BBC World Service,  Witness History [05-01-2021]

BBC Radio 3 & Radio 4 - Page 67 Scre1648

Photo: The Hurrian song written in cuneiform on the clay tablet H6 (Richard Dumbrill)

Stimulant concentré d'intelligence et d'érudition. Richard Dumbrill, l'archéo-musicologue interrogé, rappelle que c'est une équipe d'archéologues français qui a trouvé ces tablettes dont trois morceaux ont été rassemblés pour en faire un ensemble cohérent.
Une chanson vieille de 3 500 ans a été trouvée sur une tablette d'argile par des archéologues en Syrie dans les années 1950. Souvent appelé l'Hymne Hurrien, il avait été déterré parmi les ruines d'un ancien palais qui appartenait à l'ancienne civilisation hurrienne. C'est le plus ancien chant complet jamais trouvé. La tablette était inscrite dans la langue hurrienne mais en utilisant l'écriture cunéiforme. Les universitaires ont passé des décennies à débattre de la manière d'interpréter la notation musicale ancienne de la chanson. Alex Last s'est entretenu avec Richard Dumbrill, un archéomusicologue de renom, qui a passé des décennies à étudier la tablette et a produit sa propre interprétation de la chanson.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

A 3,500 year old song was found on a clay tablet by archaeologists in Syria in the 1950s. Often called the Hurrian Hymn, it had been unearthed amid the ruins of an ancient palace which belonged to the ancient Hurrian civilization. It is the oldest complete song ever found. The tablet was inscribed in the Hurrian language but using cuneiform script. Academics have spent decades debating how to interpret the song's ancient musical notation. Alex Last spoke to Richard Dumbrill, a leading archaeomusicologist, who has spent decades studying the tablet and has produced his own interpretation of the song.

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The Czech soprano and harpist Hana Blazikova - Mar 09 Fév 2021, 19:32

Un extrait de 30 minutes du très beau concert de la soprano et harpiste tchèque Hana Blazikova donné en 2020 à Prague. Au programme, de la musique du XIIe siècle en Espagne : Cantigas de Santa Maria & Codex las Huelgas.
A recital of Spanish medieval music performed by the Czech soprano and harpist Hana Blazikova.

Featuring the graceful and agile fingers of Hana Blažíková exploring the strings of the Romanesque harp. This recital is in vivid Spanish colours - given in the Church of St Martin in the Wall, Prague. The musical culture of chivalry is also reflected in the title of the concert programme: The Flower of Grace.

29 days left to listen (au 09 février 2021).

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''The church that rose from the rubble : Frauenkirche, Dresde'' - Jeu 11 Fév 2021, 22:31

Un moment émouvant dans ce numéro de Witness History, quand le fils d'un pilote britannique qui a bombardé Dresde (de 25 000 à 35 000 morts entre le 13 et le 15 février 1945) dit que ce dernier l'avait regretté toute sa vie et que lui-même, en fabriquant la croix pour la Frauenkirche reconstruite, avait honoré la mémoire de son père.

BBC World Service, Witness History  The church that rose from the rubble [07-11-2020]

La BBC, comme elle sait si bien le faire, allie la narration d'un drame humain et un exemple de force et de réconciliation. Les efforts privés pour reconstruire à l'identique l'église symbolique avec les gravats laissés en l'état pendant près de 50 ans après le bombardement semblent insensés et pourtant, la photo d'illustration :

BBC Radio 3 & Radio 4 - Page 67 Scre1668

et maintenant :

BBC Radio 3 & Radio 4 - Page 67 Scre1669
Fifteen years ago, Dresden’s Lutheran church, the Frauenkirche, opened its doors to the public for the first time in 60 years. The Frauenkirche in the East German city of Dresden was destroyed in 1945 by British and American forces. The church remained in ruins for over 40 years. Then, in 1993, a painstaking project began to piece the church back together and restore it to its former glory. Josephine Casserly talks to Thomas Gottschlich who was one of the architects leading the reconstruction.

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Beethoven par le ''New Zealand Symphony Orchestra'' - Lun 22 Fév 2021, 19:48

Une compilation d'extraits de concerts en provenance de Nouvelle-Zélande durant toute la semaine sur BBC 3. La première séquence de A Week in New Zealand - Monday donnait à entendre Beethoven: Symphony No 1 in C major, Op 21, New Zealand Symphony Orchestra, Conductor Edo de Waart.. Sur le fichier à 4'45 et pour 25'. Belle prise de son.

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''Jane Hurst on the secret life of mice and on the Darcin'' - Mer 24 Fév 2021, 12:40

Un nouveau numéro stimulant de The Life scientific  Jane Hurst on the secret life of mice 16-02-2021

BBC Radio 3 & Radio 4 - Page 67 Scre1687

Pour attirer le public, Jim Al-Khalili (devenu de plus en plus esclaffeur, comme Nicolas Martin avant, faut ambiancer sottement...) commence le descriptif avec le bien-être des souris qui est le sujet des sept dernières minutes de l'émission.
Mice, like humans, prefer to be treated with a little dignity, and that extends to how they are handled.
Pick a mouse up by its tail, as was the norm in laboratories for decades, and it gets anxious. Make a mouse anxious and it can skew the results of the research it’s being used for.
Cette séquence est d'ailleurs intéressante et permet sans doute de lever certains des reproches des militants de l'"Animal welfare" au Royaume-Uni. Car le sujet est ailleurs, dans la recherche fondamentale sur les traces odorantes laissées par les souris mâles pour signifier qu'ils sont capables de défendre un territoire, ce qui attire les femelles. En passant, France Culture qui choisit ses exemples de comportement animal pour faire la morale aux humains (voyez comme ces animaux sont solidaires, regardez comme ils changent de sexe ou comme les femelles se reproduisent sans mâle, etc) ne fera probablement pas une émission sur le comportement des souris femelles prêtes à tout pour rejoindre un mâle dominant...
What mice like, and how they behave, is the focus of Professor Jane Hurst’s research. Much of that behaviour, she’s discovered, can be revealed by following what they do with their noses - where they take them and what’s contained in the scent marks they sniff.
Now William Prescott Professor of Animal Science at the University of Liverpool, Jane has unravelled a complex array of scent signals that underpin the way mice communicate, and how each selects a mate.
Within this heady mix of male scent, she’s identified one particular pheromone that is so alluring to females that she named it Darcin, after Mr Darcy in Pride and Prejudice.

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Re: BBC Radio 3 & Radio 4 -

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