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Télérama    Page 7 sur 7

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Philaunet 


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Re: Télérama - Lun 29 Mar 2021, 22:11

Texte datant de deux ans sur le site OJIM : Puritanisme et chasse à l’homme à Télérama où il est question d'un cabinet de "formation" d'une des idoles de France Culture dont le nom est devenu tout un symbole.

Fabienne Pascaud ayant par ailleurs participé à nombre d'émissions de France Culture, les papiers actuels à propos de la station sont exclusivement louangeurs et, comme c'est bizarre, écrit par des femmes trouvant "extra" les semaines féministes de la station (cf. les séries lsd de l'équipe féminine de Perrine Kervran).

Philaunet 

Philaunet
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Télérama - Ven 11 Juin 2021, 00:04

« Télérama » condamné pour le licenciement abusif d’un journaliste accusé de harcèlement sexuel  Le Monde avec AFP. Publié le 10 mai 2021. Télérama appartient au Groupe le Monde. Voir aussi post 61 ci-dessus.

Curly 

Curly

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Le degré zéro de la critique - Sam 10 Juil 2021, 12:11

Le degré zéro de la critique musicale est tatin, et en beauté, grâce à l’hebdo culcurel de référence, qui nous gratifie d’un article adverbialement et adjectivement ébouriffant.
Les critiques de Téléram’, on se demande comment ils font pour vivre au quotidien comme vous et moi, car à force d’être, et ceci plusieurs fois par jour, « éblouis », « profondément bouleversés », ou « admirablement possédés » par les zoeuvres qu’ils rencontrent, cela doit être profondément et magnifiquement éprouvant.

Compte-rendu du Festival d’Aix 2021 : un festival.
Aucune nuance, rien, rien que du vide gonflé à coups d’adverbes, d'adjectifs, comme lorsque un vendeur vient tenter de vous refourguer son produit d’exception. Rien n’est justifié autrement que par des adverbes et adjectifs gonflés aux hormones dont bien souvent l'impact sur le lecteur prime sur leur sens.
Et puis quand le spectacle est moins bien, c’est parce que forcément les clients ont moins aimé : vox populi, vox dei, that is the credo de la triquite téléramesque.

Dans cet article, le lecteur se prend dans la gueule les éléments de langage qui suivent enrichis en authentiques clichés :

authentique chef-d’œuvre

Enfin ! Le spectacle est de nouveau vivant

Il (le public) applaudit chaleureusement, tout au long de la représentation de Tristan und Isolde, le London Symphony Orchestra et son chef
Imaginez la scène ! On n’entend jamais la musique alors ?

une ensorcelante lecture de la partition

maux merveilleusement transcendés par les musiciens

Simon Rattle brasse en sorcier son propre philtre ...
Oui, c’est une allusion encore toute en finesse, l’autrisse épuise les allusions subtiles à l’opéra de Wagner pour enfiler ses perles magiques.

... avec des gestes amples et précis,
ciselant les détails sans perdre la grande ligne,
obtenant de la part du London Symphony Orchestra des couleurs inédites,
et des irisations d’une beauté vénéneuse et parfois suffocante.

Bravo ! Alors là c’est le jackpot !

Nina Stemme, immense Isolde au timbre de métal et de soie

Stuart Skelton, dont le Tristan marathonien émeut sans effort apparent


Franz-Josef Selig, bouleversant roi Marke
A partir de là l’autrisse semble à bout de clichés, elle prend ce qui reste.

Jamie Berton, Brangäne à la voix longue et puissante


Josef Wagner, touchant Kurwenal…

Je ne sais pas si vous vous rendez-compte de toute la puissance contenue dans ces points de suspension.
La suite du compte-rendu sur Tristan & Iseult : la mise en scène semble être un merveilleux ratage, un magnifique navet, mais qui ne semble pas remettre en question tout ce qui a été écrit auparavant, comme si mise en scène et interprétation étaient indissolublement séparées, comme le bon grain de l’ivraie. L’idée revient à plusieurs reprises après dans l’article.
En fait, la journaliste vous demande d’aller à l’opéra et de fermer les yeux pour apprécier le spectacle.

Pour les autres spectacles :
le charmant Théâtre du Jeu de paume

envoûtant

éblouissante

chanteurs (...) capables de rayonner dans leurs solos comme d’offrir la plus accomplie des fusions chorales

ensemble instrumental effervescent, au jeu tout en délicatesse et générosité…


impeccable livret


remarquablement dirigé

l’art de la musique de Kaija Saariaho, redoutablement complexe mais aussi très accueillante

Chez Saariaho comme chez Jean Renoir, ce qui est terrible, c’est que tout le monde a ses raisons…
Elle est bien cette phrase de Renoir, le critique de base, c’est-à-dire celui qui se trouve au niveau zéro, peut la caser très souvent, c’est devenu une citation-star.

Innocence (...), plutôt que de chercher à tirer des larmes, vous cloue impitoyablement dans votre fauteuil, les oreilles en alerte et le souffle coupé

tout fusionne de manière évidente, presque organique.
L'adjectif organique est casé, on est bon.

une œuvre incantatoire et hallucinée

musique âpre et tranchante, où l’électronique apporte parfois un écho troublant

la mise en espace
(...) sobre et engagée

Et voilà, adverbes et adjectifs ont été balancés, souvent au p’tit bonheur la chance, farcissant cette pleine page de critique qu’il fallait bien remplir avec des mots.

Curly 

Curly

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Les rois du rire - Dim 17 Juil 2022, 11:38

A Téléram’, on fait pas d’chichis, une bonne critique, c’est une critique qui aligne les clichés, les formules toutes faites, les éléments de langage vides de sens mais qui vendent bien, comme dans les pubs.

Dans le rayon radio, un article, ou plutôt un publi-entretien drôlissime.

                            Télérama - Page 7 Oper1375

C’est un entretien avec un réalisateur de fictions pour France Cu.
« Comment faire rire à la radio ? Surtout quand on travaille pour France Culture ? Benjamin Abitan, le scénariste de “La Préhistoire du futur”, livre ses techniques d’écriture, entre humour jetable, intelligences artificielles et vraies angoisses. »

“France Culture a peu d’humour, mais ce n’est pas grave, c’est une bonne radio”
France Cu a peu d’humour. C’est un euphémisme, elle n’en a carrément pas, et ce n’est pas parce que c’est France Cu qu’elle n’en a pas, mais parce qu’elle l’a éradiqué purement et simplement de ses programmes au fil des ans.
Le reste de la phrase est problématique, dans la mesure où ce jugement émane d’une personne rémunérée par la chaîne qu’elle caresse dans le sens du poil, et qu'il est complaisamment relayé par Téléram', ce qui n'est pas surprenant.

Comme nous avons dit que France Cu n’a pas d’humour, l’idée d’une « série humoristique » est sujet à caution.
Maintenant, écoutez la pastille sonore suivante (elle fut déjà servie dans un précédent billet non retrouvé finalement retrouvé - voir rfc ici), extraite de l’hilarante « Préhistoire du futur ».
Il semblerait que la France Cu/Téléram Corporation ait inventé un nouveau genre d’humour, celui exclusivement réservé à ceux qui n’en ont pas.
Si vous n’arrivez pas à lire la pastille en intégralité, c’est peut-être signe que vous avez un peu d’humour.
Quant à ceux qui ne la liront pas, il ne reste qu'à les sacrer au plus vite « rois du rire ».

                                                                                                                        [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/23047-13.04.2022-ITEMA_22992143-2022C21338E0006-21.mp3 " debut="00:16" fin="02:46"]

Curly 

Curly

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Critique cinéma chez Téléramuche - Mer 21 Sep 2022, 21:02

François Truffaut craignait que dans l’avenir des films puissent être  critiqués par des gens qui n’auraient jamais vu L’Aurore de Murnau.
Truffaut avait tort. Les critiques l'ont lu, et ils ont pris soin de voir ce film. Ce dut être une corvée, en tout cas on peut le supposer.
Je vous propose un petit jeu : quels films Téléramiche n'a-t-il pas vus ? La recherche a porté ses fruits. Comme un cocotier, on secoue, ça tombe.

Voici quelques noix de coco.
La conclusion est sans surprise, en tout cas pour ceux qui ont la chance de tomber de temps en temps sur les critiques cinéma de Téléramouche : peut-on accorder une crédibilité quelconque à des critiques qui n'ont pas vu une quantité non négligeables de films dits classiques ? La réponse à cette question fermée sera notre conclusion.

Place à notre petite sélection. Plaisir des yeux. Régalez-vous.

Télérama - Page 7 Oper1460

Télérama - Page 7 Oper1471

Télérama - Page 7 Oper1461

Télérama - Page 7 Oper1462

Télérama - Page 7 Oper1464

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Télérama - Page 7 Oper1465

Télérama - Page 7 Oper1467

Télérama - Page 7 Oper1472

Télérama - Page 7 Oper1473

Télérama - Page 7 Oper1466

Télérama - Page 7 Oper1468

Télérama - Page 7 Oper1470

Télérama - Page 7 Oper1469

Curly 

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Histoire d'ascenseur - Lun 02 Jan 2023, 19:11

In Téléramuche, 02-01-2023
« Fabienne Pascaud assurait la direction de la rédaction de “Télérama” depuis 2005. Une fonction qu’elle quitte aujourd’hui en adressant à nos lecteurs de touchants remerciements. »

J’ai hérité de mes vaillants prédécesseurs un magazine jalousement libre, indépendant, indifférent aux pressions publicitaires comme aux renvois d’ascenseur. Un magazine parfois revêche, parfois donneur de leçons, mais qu’on aime pour ça, aussi, parce que seul y compte le respect dû aux lecteurs, le service rendu aux lecteurs. Pas l’entre-soi mondain et connivent des sachants.

Pendant dix-sept ans, aucun renvois d’ascenseur, ni entre-soi mondain.

La preuve.                                                                   
Dépliant spécial France Cu, 0% critique 0% analyse, 100% pub :

                                                                            Télérama - Page 7 Oper1597
                                                                            Télérama - Page 7 Oper1596

Et son indispensable ascenseur à entre-soi :

                                 Télérama - Page 7 Oper1598         Télérama - Page 7 Oper1599

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Haude à la Muzike - Dim 14 Mai 2023, 11:50

La blague du jour nous vient de Téléramu, l’hebdo partenaire de France Cu, qui nous offre un bel article, tout de pompes cirées, sur l’une des émissions (il y a concurrence, c’est difficile de départager) les plus nulles de la grille actuelle : La scierie musikale.
Notes lues sans aucune assurance, erreurs grossières, dues à un besoin de tout simplifier et/ou à un manque de culture musicale, ou à autre chose que nous n’avons pas envie de creuser ici.

L’article téléramé a un mal fou à démontrer que la productrice est hypra compétente pour une telle émission.
A quoi le voit-on ? Une fois de plus, excellente question.
Le parcours de la productrice muzikolaugue se résume à la participation à une chorale d’enfants, ce qui n’a en soi rien de particulièrement particulier. A l’adolescence : fin de la carrière muzikale. Fin de l’intérêt porté à la muzik. Donc, la voilà fin prête pour la scierie muzikale.
Ah non, il manque un truc : un petit boulot à France Musique, où elle fait office de reporter pour des minis reportages, essentiellement pour la matinale. Du costaud.
Ouverture de citation.

« Pour remplir cette mission, la productrice peut compter sur sa formation de chanteuse et sa singulière mémoire auditive. Petite fille, elle participe avec sa sœur jumelle au chœur d’enfants Nadia Boulanger à Paris. Elles y bénéficient d’une pratique intensive et participent à des représentations avec de grands orchestres. Elle en garde un faible pour les opéras pour enfants de Benjamin Britten. « On répétait toutes les vacances et on devait parfois manquer l’école, mais c’était chouette.  » À 13 ans, sa voix commence à muer – « C’est moins connu que pour les garçons, mais ça arrive aussi aux filles » –, et elle se tourne aussi vers le théâtre. Sa carrière de journaliste commence à France Musique, où elle embarque son micro dans le sillage des orchestres de la Maison ronde. Depuis huit ans sur France Culture, où elle a notamment tenu le « Journal de la culture » dans la matinale, cette fervente lectrice mène parallèlement des entretiens emblématiques de la station, comme À voix nue. »

Fermeture de citation.
Cet article a tout du publi-reportage. Et pourtant, et pourtant, détrompez-vous, car c’en est un.

Nous ne reviendrons pas sur ses entretiens emblématiques. Le rire est le propre de l'Homme, certes, mais faut pas en abuser.
La scierie muzikale pour de vrai, c’est, et, je préviens, ça va être plus long que la boîte à cirage téléramée :
- billet du 8 mars 23, La Scierie Muzikal de France Cu la radio dézidé (2-2-Main)
Il a été décrété en haut lieu que pour lutter contre l'élitisme ambiant qui pourrit tout, il fallait confier des émissions cucurelles à des producteurs néophytes, afin de se mettre au niveau de l'auditeur ignare. L'auditeur est ignare, c'est le postulat de départ de base posé par la brigade anti-élite.
Donc, "La Scierie Muzikal", une émission qui passe des bouts de disk et des bouts d'archives avec des bouts de textes wikipédiens. La muzik de la s'maine est donnée à découvrir aux auditeurs, ignares d'un jour, ignares toujours, comme elle a été découverte dans la s'maine par la productrice durant la préparation de l'émission. Le résultat est un bout à bout de bouts de fiches wikipédiennes, agrémentées de superlatifs creux qui en jettent mais dont l'imprécision fondamentale indiquent la méconnaissance et l'absence totale de passion pour le sujet.
Ce serait la série muzikal ou une série sur la botanik, ce serait du kif.
Personne ne peut en vouloir à sa productrice de patauger dans la s'moule s'maines après s'maines, se raccrochant aussi souvent que possible à la sainte muzik pop, la seule qui puisse sauver le monde de l'élitisme.
Elle n'est pas la seule à ne pas y connaître bezef à la muzik, et en soi ce n'est pas grave, car qui peut se vanter de tout connaître, de se passionner pour tous les domaines ?
Il y a quand même une différence entre elle et nous, c'est que nous les vilains, nous ne sommes pas producteurs de scierie muzikal sur France Cu.

La scierie du 5.
Hommage à Wayne Shorter. Il y eut un temps où ce genre d'hommage aurait été rendu sur cette même chaîne par des spécialistes du sujet (ceux-là même qu'on a virés pour cause d'élitisme), plus aptes à transmettre leur savoir aux auditeurs. Citons Alain Gerber, mais aujourd'hui gageons qu'il existe sur cette planète plusieurs personnes suffisamment qualifiées et passionnées pour prendre le relais.
Relais qui finalement est assuré par un passe-plat, qui peut-être dans un an ou deux pourrait être à la tête d'un magazine d'actu internationale, d'une chronique culinaire, ou d'une émission d'entretiens avec des artiss' en promo, peu importe, le passe-plat passe partout.
Alors reviendons à cet hommage, parfait exemple du vide qui a envahi cette chaîne.
Une partie du texte est reproduite sur la page de l'émission. Passons les fautes sur les noms propres (Art Blackey... décidément, ça rentre pas).
Sur le plan commentaires, le vide au cube pointe aux abonnés présents. Il paraît que cette émission se veut "subjective". J'en connais au moins une qui ajouterait "mon cul".
Plus impersonnel, plus creux, impossible.
Les commentaires pourraient se trouver dans un dépliant touristique, ou une pub pour lessive.
La preuve, voici le portrait de Wayne Shorter dressé dans la Scierie Muzikal. Les clichés, à mon commandement ! Marche !
"immense, hors pair, figure tutélaire, membre essentiel, il passa sa vie à essayer de comprendre et de sentir tous les possibles de la musique, mais aussi du vivant (Bruno Latour Tribute), talentueux, images puissantes qu'il essayait de convier, albatros du jazz, le dernier album qu'on n'attendait plus, qu'on ne pensait même pas mériter (!),  assez impressionnant (c'est la partie analyse muzikal non élitiste), musicien de l'imaginaire, un télépathe (re-!), c'est un mage, pour qui le connait il n'est pas la peine d'en parler (oui, toujours : !)...".

La productrice suit parfaitement la Ligne Générale imposée par l'ex et sans doute future direction : sourire radiophonique à tous les étages, comme les vendeurs de tapis Saint Maclou.
Évidemment.

- billet du 19 janvier 23, Une émission muzikhäle libre
Des nouvelles riches zémissions à tuture de France Tuture, il faut absolument en distinguer une : La Séry Mhuzikäle.
La préposée d'office qui produit cette farandole de mhuzïkes a une qualité rare (la rareté est chose courante  à France Cu) : elle n'y connaît que pouic à ce qu'elle raconte. Le texte est une combinaison de fiches wikipédiennes et de rares ajouts personnels toujours doublement plan (= plan-plan).
Exemple avec l'émission sur Debussy : "on se penche cette fois-ci dans la joie sur le cas Debussy. Solitaire et à l'avant-garde de tout avec un langage musical si propre, il est pourtant l'un des musiciens les plus samplés et les plus copiés internationalement."
Le manque d'assurance de la préposée d'office est flagrant. Pas la peine d'en rajouter.
Or, si, rajoutons-en un peu. Tout sujet dévie invariablement vers la musique pop, la seule qui fait tache sur France Cu. Et c'est peu dire que la tache s'étale à loisir dans tous les interstices des programmes.

25 décembre : la musique classique persane. Pour les explications, la fiche wiki est plus riche et mieux rédigée. Toutes les pièces sont shuntées, les commentaires sont tristouilles au possible.
Le mot pop est quand même, malgré le sujet, casé un maximum de fois, et le tout se conclut par une magnifique : "la semaine prochaine on parlera, on écoutera évidemment de la pop". Mais évidemment, en voilà une idée qu'elle est bonne !

8 janvier, mixture indigeste sur les "arrangeurs" ces artistes injustement méconnus et néanmoins méconnus.
Le programme part hélas du jazz, mais heureusement qu'une heureuse déviation est faite vers... hé hé hé... d'après vous ? Devinez.
Au programme, après quelques petits numéros de jazz (le jazz pour les nuls ne soyez pas trop exigeants) :
« • Lesley Gore, It's my party
   • Quincy Jones, Summer in the city
   • Michael Jackson, Don't stop 'til you get enough
   • Ike et Tina Turner, River deep, mountain high
   • Neil Young, A Man Needs a Maid
   • Elvis Presley, A little less conversation
   • Frank Sinatra, Something stupid
   • Lee Hazlewood, My Autumn's done come
   • Archive : George Martin sur le premier disque enregistré avec les Beatles "Love Me Do", émission "indigo", France Culture, 1995
   • The Beatles, Please please me
   • The Beatles, Eleanor rigby »
Pas mal, non ? Radio Nostalgie n'a qu'à bien se tenir. France Cu, après avoir siphonné quelques auditeurs à France Inter et Europe 1, est prête à s'attaquer aux grrrrrrrrrrandes chaînes musicales.

15 janvier, Debussy.
Ne vous inquiétez pas, il ne sera pas trop question de Debussy, ce serait envoyer un éléphant dans un magasin de porcelaine. Non, disons plutôt que ça va faire pop. Évidemment.

La photo sur la page de l'émission :

                                                  Télérama - Page 7 Oper1628

Bon, heureusement que ça fait pop très vite, parce que vous vous en doutez la légende ne vaut pas tripette. Soyons positif : c'est bien Debussy au piano.
La famille n'est pas sa famille. Pas grave, l' "à peu près" est de mise quand on s'adresse ouvertement à des demeurés via une productrice qui semble patauger dans la semoule avec ses fiches muzhike sauce wiki. Il faut que l'auditeur, cet andouille, sente que les producteurs sont comme eux : ils ne sont pas spécialistes. Seuls les socio-polito-psycho-logues sont vraiment spécialistes (de tout), et j'oubliais aussi : les filzozofes. Car dorénavant tout le monde est filozofe, même Didine & son sanze ozé le 2manD.

Alors la photo : Debussy est chez les Chausson, à Luzancy en 1893.
De gauche à droite : Yvonne Lerolle (fille de Henry Lerolle, voir plus loin), Mme Lerolle ( = Madeleine Escudier), Raymond Bonheur (le père de l'iconik Rosa), Henry Lerolle, Ernest Chausson, Debussy, Christine Lerolle (sœur de Yvonne et donc fille de Henry & Madeleine) et Mme Chausson (= la sœur de M. Escudier, bref, c'est la famille Chausson).

Le programme est au poil parce qu'il fait bien pop :

 « • Laurindo almeida, Clair de Lune Samba
   • Gerry Mulligan, La plus que lente
   • Kamasi Washington, Clair de lune
   • Janelle Monae, Say you'll go
   • Polo and Pan, Pays imaginaire
   • Alicia Keys, Like the sea
   • Branford Marsalis et Andrew Litton, Romance pour saxophone, Arabesque numéro 1
   • Isao Tomita, Arabesque
   • Kraftwerk, Neon Lights
   • Ella Fitzgerald, My Reverie
   • Catherina Valente, My Reverie
   • George Michael, To beforgiven
   • Biosphere, Green Reflections » [Biosphere = samples qui transforment par magie la musique de Debussy en bouillie new age. Un nectar si subtil que ce serait dommage de l'abîmer en y jetant ne serait-ce qu'une oreille]

Tout est profond, puissamment évocatoire, inouï...
Et il faut que la préposée à la muzik nous le répète le plus possible afin de nous convaincre. La méthode Coué est nécessaire, surtout avec un programme innovant qui casse autant les codes.

- billet du 29 novembre 22, Nul & nulle
Ah… la série musikal...texte nul...truffé d’imprécisions que même si t’y connais que dalle un clic sur wiki et hop les précisions se précisent...et puis cette écriture inclusive imparfaite…
Oui imparfaite. Pourquoi écrire « arrangeurs et arrangeuses » deux fois, et puis ensuite passer à « arrangeur » tout seul. Que s’est-il passé ? L’arrangeuse a disparu ? Elle a changé de métier entre temps ?  
Ainsi, je n’ai pas choisi cette fois-ci de corriger les multiples fautes parce que ‘y pas marqué bobonne ici, encore que je ne résiste pas à signaler à 21’10’’ environ la mention du  « musicien et spécialiste de jazz Alain Galber ». Le site mentionne bien ce nom en lieu et place d’Alain Gerber, producteur de France Culture (et Musique) remplacé aujourd’hui par cette spécialiste de tout et surtout de rien. La productrice prononce bien ce nom de sa voix d’étudiante en rien de 1ère année, lisant avec difficulté sa fifiche en essayant de nous convaincre que nous les cons finis on a tout à apprendre à condition de boire ses paroles d'experte. Alain Galber quand même, c’est pas une buse.
Trêve de pinaillages. J’ai choisi plutôt de purifier intégralement le texte de présentation de la série musikal et de rétablir toutes ces inclusivités passées injustement sous silence.
Heureusement que le site de France Cu ne reproduit qu’une partie du texte de l’émission, et heureusement qu’elle est inécoutable (de jardin), tout comme le texte, quel que soit le sens dans lequel on le tourne, demeure illisible.
                                                 
« C'est un et une métier de le et la musique trop peu connu et connue alors qu'il ou elle est pourtant indispensable. Inaugurons une nouvelle et un nouveau série sur les arrangeurs et les arrangeuses ce et cette dimanche dans le et la série musical et musicale !
Vous écoutez une chanson ou un chanson, vous pleurez sur la bande originale d'un film ou le bande original d’une filme, vous aimez ces cordes et ces cordes derrière la voix et le voix d'un chanteur chéri ou d’une chanteuse chérie, vous admirez la capacité de votre groupe de rock préféré à changer de style au gré des albums et le capacité de votre groupe de rocke préférée à changer de styl au grée des albumes, et bien tout ceci et cela est probablement lié et liée au travail et travaille de l'arrangeur ou de l'arrangeuse. Pourtant, il ou elle reste dans l'ombre ou l’ombre, il ou elle n'est ni compositeur ni auteur, ni compositrice ni autrice. Qui est-il et elle donc ? Qu'a-t-il et elle fait et faite ? Beaucoup, presque tout et toutes pour certains et certaines. Si le rôle de l'arrangeur ou de l’arrangeuse a beaucoup changé au cours de l'histoire et l’histoire de la musique et de le musique, l'ampleur et l’ampleur de ce qu'on ou one lui et lui doit à la fois et le fois en terme de composition et composition dans les pièces musicales aimées ou musicaux aimés du XXème siècle ou du XXier siècl, mais aussi en terme de couleurs et de couleures est impossible à mesurer. Une chose ou un chose est certain ou certaine : c'est au XXe siècle ou XXier siècl par le et la jazz et jazze que l'histoire ou l’histoire commence.
Le et la talent de Gil Evans ou Gile Evanes
"De tous et toutes les gens et gentes que je ou je connaissais, Gil Evans ou Gile Evanes était l’un ou l’une des rares à pouvoir saisir ma pensée musicale et mon pensé musical." Malgré son et sa ambigüité et ambigüitée – le ou la génie réside-t-il ou elle dans la "pensée musicale" et le « pensé musical » ou chez celui et celle qui sait l’et l’interpréter ?
L’appréciation ou l’appréciation vaut de l’or et de l’ore si on ou on considère qui l’ ou l’énonçait. Avare et avare en compliments, Miles Davis ou Mils Davise réservait toute son ou sa admiration à Gil Evans ou Gile Evanes. De 1940 à sa et son mort en 1988, ce ou cette pianiste de génie et géni va tout prendre, entendre, arranger, réarranger et a largement contribué et contribuée à rénover le et la jazz. Cela tient à qui il ou elle est. Né ou née en 1912, c’est un jeune homme ou une jeune fille un peu fougueux ou fougueuse, aussi bien passionné et passionnée par le be-bop ou la be-bope que par la et le grande musique française et français. L’un ou l’une des ses arrangements ou arrangementes les plus génials et géniaux est une et un transposition de La plus que lente ou Le plus que lent de Debussy  ou Debussye par le sextet et la sextette Gerry Mulligan ou Gerrye Mulligane. Il ou elle se met très tard à le et la musique en se fondant avec une facilité et un facilité absolument déconcertant et déconcertante à l’univers musicale et musical de toutes et tous les orchestres qu’il ou elle intègre. Il ou elle rencontre très vite Miles Davis ou Mils Davies qui lui ou lui confie les arrangements et arrangementes de Birth et Birth of the et the cool.  Il ou elle devient pianiste et pianiste dans un strip-club ou une stripe clube, mais c’est Miles Davis ou Mils Davies qui le ou la remet sur la et le devant de le et la scène avec Miles ou Mils Ahead, immense succès et immense succès. Ils ou elles entament un et une collaboration qui va permettre à Miles Davis ou Mils Davies de devenir plus que l’inventeur ou l’inventeuse du cool jazz ou du coole jazze, l’explorateur et l’exploratrice que l’on connait et que l’on connait. »


- billet du 10 octobre 22, Pionnier du bi bop

Dreams of drummers, au commencement était le rythme
Dimanche 9 octobre 2022

Provenant du podcast
                La Série musicale

Résumé
Des batteries rudimentaires qu'on appelait alors des "jazz" et qui donneront naissance au genre aux batteries hyper préparées,
C'était hyperchouette, hyperbeau. (Dictionnaire Le Robert)
en passant par les batteries très créatives du rock,
Le jazz-rock conduit la batterie à une sorte de retour en arrière vers des conceptions plus simples (Dictionnaire du jazz, Bouquins, Pascale Barithel, Christian Gauffre & Marc Richard)
...en route pour une émission consacrée à la batterie et son évolution dans la musique !

En savoir plus
C'est sous le patronage de John Henry Bonham, dit Bonzo, batteur mythique du groupe Led Zepplin et de ses riffs enflammés dans Moby Dick, morceau le plus célèbre du groupe que l'on va se placer notre émission consacrée à la batterie.
Syntaxe : Étude des règles grammaticales d'une langue ; ces règles.
Cet instrument est pratiqué par des figures de musiciens et de musiciennes qui sont le plus souvent discrètes voire modestes...
...la batterie moderne est évidemment le récipiendaire d'une tradition millénaire percussive.
Soignez les intros de vos devoirs pour donner une première (bonne) impression à vos correcteurs ! « De tout temps », « Au jour d’aujourd’hui », « Depuis toujours »… Stop aux lieux communs et aux formules « passe-partout » pour attaquer !
...misez sur un vocabulaire personnel pour plonger tout de suite le lecteur dans votre style propre. (Phosphore.com, Réussir au lycée)
L'immense Art Blakey
Art Blakey et ses jazz men, les messagers du jazz est un groupe éminement politique qui va asseoir la place du batteur comme musicien primordial,...
Jazz Messengers est un groupe de jazz créé en 1953 par Art Blakey et Horace Silver.  (Wikipédia)
Le jazz est un genre musical originaire du Sud des États-Unis, créé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle au sein des communautés afro-américaines. (Wikipédia)
...comme celui qui joue le rythme. Seront lancés des mouvements musicaux qui vont tout changer dans le jazz et dans le rythme, le bi bop
Le Bi-Bop (1991-1997) était en France le premier téléphone portable destiné à un public en mobilité urbaine (Wikipédia)
puis le hard bop.
on considère que le premier représentant de ce style fut le groupe des Jazz Messengers créé par le batteur Art Blakey et le pianiste Horace Silver (Wikipédia)
Art Bakley est essentiel
Quand il aborde la batterie c'est avec un esprit de soliste.
Il aurait commencé par jouer du piano au Democratic Club avant de se consacrer à la batterie au début des années 1930
En 1937, ayant fait la connaissance de Chick Webb, batteur de talent et leader d'une formation, Art Blakey suivra celle-ci en tournée comme simple homme à tout faire.
À partir de 1939, Art Blakey joue dans les orchestres de Mary Lou Williams, Fletcher Henderson, et Billy Eckstine. (Wikipédia)
Il fondera son groupe en 1919 à Pittsburgh et en restera le leader.
Arthur « Art » Blakey, aussi appelé Abdullah Ibn Buhaina, né le 11 octobre 1919 (Wikipédia)
Art Blakey mène son ensemble de manière à soutenir le souffle des phrases et relancer les chorus.
Art Blakey mène son ensemble de manière à soutenir le souffle des phrases, et de relancer les chorus (Universalmusic.fr)
Il fait parti des pionniers du bi bop,
Le Bi-Bop (1991-1997) était en France le premier téléphone portable destiné à un public en mobilité urbaine (Wikipédia)
ce style au tempo souvent très rapide qui repose sur des phrases dynamiques et des grilles harmoniques très fournies.
Le bebop se distingue des premières formes du jazz, le style dit Mainstream, par un tempo souvent très rapide, des phrasés dynamiques et des grilles harmoniques très fournies (Wikipédia)
Bakley influencera autant les batteurs de jazz que les jazzmen tout court puisqu'il contribue, en 30 ans de carrière, à lancer des musiciens immenses comme le sont Wayne Shorter ou Keith Jarrett.
les Jazz Messengers, emblème du courant hard bop (...) a marqué l'histoire du jazz  (...) Cette formation mythique fut un tremplin pour bon nombre de musiciens d'exceptions comme Wayne Shorter, Keith Jarrett (...) (Universalmusic.fr)

Merci à l'équipe de la discothèque numérique pour leur aide précieuse.

L'équipe
Zoé Sfez
Production
Emmanuel Benito
Réalisation
Lou Quevauvillers
Collaboration


- billet du 25 octobre 21, ''La musique libre de tous styles''

La série musicale
« La nouvelle émission musicale de France Culture parle de musique, mais propose surtout d’en écouter. Une émission libre de tous les styles, tous les rites, toutes les origines et de toutes les provenances. »
Mais qui ne manque jamais une occase de passer du Billie Eilish.
Liberté, liberté, liberté !
Ô que n’a-t-on fait en ton nom !

La série musicale applique avec rigueur sur sa programmation la Sainte Ligne Générale tout actu. Passons en priorité ce qui marche, ce qui passe déjà ailleurs sur les autres stations. Billie Eilish passe sur toutes les radios musicales de djeunes, mais comme il faut attirer les djeunes, France Cuclcutre reprend juste la programmation de NRJ Hit Music Only (j’aurais pu vous chanter le djingle mais le son ne passe pas bien à l’écrit).


Cette semaine, émission spéciale Rosalía. Vous connaissez pas ? Honte à vous !

                                                                                       

Pour plus d'infos, allez directement là où vous trouverez les bonnes infos, sur le site de NRJ (Hiiit Muusic Oooonnnlyyyy).

La productrice de France Rutucucure est très maline, elle a trouvé une question pointue qui va cerner la problématique de son grand bidule : « la musique latine existe-t-elle vraiment ? »
Sachant que le titre du grand machin était « Rosalía ou le triomphe de la musique latine » on peut se demander si. Mais nous ne nous demanderons pas si. Parce que pourquoi ?
Soyons sérieux deux minutes. Donc je fais une pause de deux minutes et je reviens.
                                                                            …………. IMAGINEZ ICI UNE PAUSE DE DEUX MINUTES ………

Le texte de présentation, la prod’ en est fière, alors il est lisible sur site.
Tout y est. Faute d’inspiration, le petit carnet des zidées reçues made in 2021 a bien servi, tellement servi que les mots ou expressions, à force d’être usés par l’usage, ne veulent plus rien dire :
révolutionné le genre
protéiforme

(la chanson Malamente, est considérée comme le 30ème chanson latine) la plus influente de tous les temps
investir les rythmes populaires (amusant de voir le vocabulaire de la finance investir le vocabulaire artisstik)
s’imposer comme une icône
une œuvre totale
une star est née
elle a conquis un grand public


S’insère dans cette œuvre écrite une histoire du flamenco née d’une rencontre opportune entre un esprit libéré de toute connaissance musicale et un article Wikipédia, avec ces deux différences :
La prod’ de France Tuture est reconnaissable par ces nombreuse faute d’ortografes, et par la quantité considérablement moindre d’informations.
A côté, Wikipédia offre une véritable thèse sur le sujet. Mais c’est être de mauvaise foi, car le sujet, c’est pas le flamenco, c’est Hiiit Miouziiiic Onnnlyyyy Rosalía dont au sujet de laquelle un savoir de belle facture wikipédienne nous est offert.

                                                                            Télérama - Page 7 Opera961

La programmation musicale, libre, forcément libre, n’est pas seulement guidée par une autre rencontre opportune, celle de NRJ it miouzik on ne lit et de Radio Nostalgie – ahhh les merveilleux hit miouzic des années 70 & 80 ! -, non, elle est aussi construite tel un beau mur en béton armé ayant son assise sur une base solide : la vulgarité.                                                                            

                                                                                                

- billet du 11 octobre 21, Les polymorphes de l'histoire de la musique
La Série musicale

célébrons les Fab Four à notre manière en regardant de quelle manière leur œuvre a infusé l’intégralité du champ musical.
                                                                                                
                                                                              Télérama - Page 7 Opera952

Le catalogue des Beatles est sans doute (…) de loin (...) le plus polymorphe de l’histoire de la musique.

tous les genres se sont à un moment donné, saisis de cette musique aux singularités presque magiques


                                                                            l’intégralité du champ musical

   • Booker T. & The M.G.'s, (Medley) The End, de l'album McLemore Avenue (1970)
   • Esther Phillips, And I Love Him (1965)
   • Joe Cocker, With a Little Help from my friend sur l'album du même nom (1969)
   • Archive : Johnny Hallyday sur l’influence des Beatles, dans l’émission Le grand entretien au micro de François Busnel sur France Inter, le 7 octobre 2011  
   • Claude François, Laisse-moi tenir ta main, de l'album J'y pense et puis J'oublie (1964)
   • Dalibor Karvay and Peter Breiner Orchestra, Beatles Concerto Grosso No. 8 (After Vivaldi's Op. 8 ) : II. Norwegian Wood, de l'album Beatles Go Baroque, Vol. 2 (2019)
   • The Woofers And Tweeters Ensemble, She Love You, de l'album Beatle Barkers (1983)
   • Marvin Gaye, Yesterday, sur l'album That's the Way Love Is (1969)
   • Archive : Paul McCartney dans le Late Show de Stephen Colbert en 2019
   • Stevie Wonder, We Can Work It Out, sur l'album Signed, Sealed & Delivered (1970)
   • Marthia Griffith, Don’t let me down, sur l'album Play Me Sweet and Nice (1974)
   • Deep Purple, Help, sur l'album Shades of Deep Purple (1968)
   • Regina Spektor, While My Guitar Gently Sleeps, de la bande originale du film Kubo et l'Armure Magique (2016)
   • Bobby McFerrin, Drive My Car, de l'album Simple Pleasures (1988)
   • Sarah Vaughan, Something, de l'album Songs of The Beatles (1981)
   • Siouxsie and the Banshees, Daer Prudence, de l'album Nocturne (1983)
   • Elliott Smith, Because, de la bande originale du film American Beauty (1999)

Une saison entière ne suffirait pas à faire le tour des plus belles reprises des Beatles

                                                                                        

Philaunet 

Philaunet
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Un oubli : la trotskiste Sandrine Treiner, ex-directrice de France Culture (2015-2023) - Sam 20 Mai 2023, 15:06

Une ode au trotskisme en quatre épisodes. Nulle part ailleurs que sur le service public de Radio France. L'annonce en est faite par une jeune employée de ce magazine pas du tout politisé, ni non plus complaisant avec France Inter, le 14 mai 2023 : Sur France Inter : que sont devenus les trotskistes d’hier ?
Ils avaient les cheveux longs et des rêves de révolution. Dans “En quête de politique”, à réécouter en podcast, Thomas Legrand donne la parole à des “notables” de la politique qui ont en commun d’avoir démarré leur engagement à l’extrême gauche
Curieux, France Inter n'interroge pas Sandrine Treiner, celle qui se targuait de son engagement trotskiste et qui vient de devoir quitter la direction de France Culture après des accusations de management brutal et d'autoritarisme. Aucun rapport entre ses convictions politiques, bien sûr, sa gestion du personnel (renvoi et mise sur la touche de producteurs, favoritisme) et l’utilisation de l'antenne publique comme média militant pour faire avancer ses causes (anticapitalisme, égalitarisme, féminisme radical, décroissance et luttes diverses).
Le Trotskisme, une série de l’émission En quête de politique, sur le site de France Inter. Réalisation : Christophe Imbert. 4 × 52 mn.

Curly 

Curly

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Contrat de confiance - Mar 21 Nov 2023, 19:12

Nouvel article de fond téléramé : « Radio France se place en garant de l’information de confiance ».
La journaliste d’investigation investigue à mort. Elle a réfléchi, coupé, recoupé, et rerererecoupé ses informations, en partant du postulat suivant que, je cite, donc je fous des guillemets, « la défiance envers les médias atteint des records ».
Postulat non sourcé, parce que c’est du boulot de pro.
La défiance, balayée. Pourquoi une défiance ? Mais parce que !
L’investigation s’arrête là où commence le relais intégral et tout promo de la com’ de Radio France.
L’investigatrice téléramée ne recoupe qu’une source avec elle-même, et puis plein de fois, pour être bien sûre : la com’ de Radio France.
Radio France se place en garante. C’est indiscutable. L’argument de l’article est imparable : ils sont garants parce que «  la vague automnale de résultats d’audiences de Médiamétrie a consacré la bonne santé des antennes de Radio France ».
Que doit-on penser alors des chaînes comme CNews, dont l’audience progresse, ou de BFMTV ?
Mais ils sont garants aussi , la confiance règne !
Mais alors, où est l’problème ? Y’en a plus. Fin de l’investigation.
C’est sur cet argument bétonné à l’audimat qu’avance téléramuche pour son enquête approfondie sur Radio France.
La journaliste aguerrie annonce diverses manifestations que Radio France, donc Téléramoche, promeut.  
L’enquête est uni-sourcée, et l’uni-source recoupée, et rerererecoupée avec elle-même. Du beau boulot.
La télérameuse aurait pu traiter bien d'autres questions, mais face à trop de contenu il fallait sélectionner :
- Pourquoi le Radio France Group est arrivé en pole position à la course à l’audimat ? Peut-être comparer avec les radios privées pour comprendre.
- Est-ce qu’écouter Radio France signifie que l’on adhère à tout ce que l’on y entend ?
- Comment se fait-il alors que Médiamétrie constate « une inquiétante chute de l’audience globale de la radio » ?
Ces trois questions se coupent, se recoupent, se rererecoupent, et sans doute il y en a d’autres à se poser.
À suivre dans un prochain article de Téléramouache ?

Comme il fallait conclure la réflexion, la téléramiste revient sur une agression verbale de deux journalistes de Radio France lors de la manif’ contre l’antisémitisme. Tout cela pour prouver que la défiance envers les journalistes demeure.
Pourquoi citer un comportement extrême ? Cela signifierait que tous les gens de la vraie vie qui auraient un regard critique envers les médias seraient de grosses brutes prêtes à fracasser du journaliste ?
Pouah quelle horreur, les gens défiants sont vraiment intolérants, et ont un comportement inacceptable.
Un exemple extrême, et présenté comme représentatif de la population défiante, ça a de la gueule, non ? Ça donne vraiment du matos pour bien cirer les pompes à la com’ de Radio France, vous ne trouvez pas ?
Surtout que l’exemple pris vient d’un dérapage incontrôlé d’un humoriste hyper drôle et super fufute, et non d’un travail journalistique.
L’article télérameur se clôture, folle originalité, suprême coup de génie, par un énième rappel de la blague en question, qui est, étrangement, la blague la moins drôle qui ait jamais été autant répétée.

Et après, dire qu'il y a des gens, de vrais gens, qui critiquent les médias. Heureusement que Téléramou est là pour mériter notre confiance.

Curly 

Curly

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Vœux radiophoniques - Lun 15 Jan 2024, 18:36

Dans le Téléramou du 10/01, cette profession de foi d'une auditrice en cheffe in la rubrique

                                                                        Télérama - Page 7 Oper2366

emplie à ras le bord de critiques de fond magnifiquement mises en forme avec plein de, je cite tellement c'est poignant, plein de tics de langages et de vide au cube :  
« j’ai adoré », « bien troussé », « entretien érudit », au sujet de « Autant en emporte l’Histoire » sur Inter. Une définition de l'érudition réinventée de manière inspirante. Les mots sont balancés comme ça, à la pelle, sans être accompagnés d'une quelconque justification.
Et pis aussi, « accessible et passionnant » = « Entendez-vous l’éco dans nos campagnes ? » de France Cu. Accessible aux sourds et passionnant pour le fan cleub ultra select de la productrice d’éco où es-tu tralala-itou-lala.
Un docu de la radio belge. La pro de la radio a des arguments chocs pour nous convaincre d’y jeter nos oreilles : « Il y a tout ce que j’aime dans ce documentaire (…) La poésie adossée à la précision des informations données, la mélancolie et la douceur, une musique subtile… » Super rédac’, moi je mettrais, disons, B-. Laborieux, mais quelle bonne volonté, ça mérite un petit encouragement, parce que ça fait pitié. Faudrait enrichir un peu le vocabulaire, et être un peu plus précis, notamment.
Émotion avec une chroniquette à Inter : « Frédéric Pommier, lui, sait m’ébranler [sic !] avec ses mini-psychothérapies musicales [!]». Les plumitifs téléramés doivent être complètement à bout d’nerfs en fin d’s’maine, à force d’être bouleversés, tourneboulés et émotionnés force 10 au moins quatre fois par jours, et par des trucs qui donnent plutôt envie de couper le son pour mieux écouter. Conclusion de l’articulet sur la chroniquette à Inter : « on vacille ». Vite ! Les secours ! Encore un téléramou qui tombe ! Vite !

En fin d’page, la triqruique éclairée à la bougie éteinte donne ses bonnes résolutions pour l’année à v’nir. Plus de chocs émotionnels, finito. La profession de foi que je vous annonçais au début, la voilu in extenso. Pour dire vite : la cricrique à radio n’écoutera plus France Cu de toute l’année, ni Inter. Repos. Plus rien. Ces radios sont toutes pourries, et c’est pas moi qui le dis.
« Vœux radiophoniques
Pour 2024, je souhaite : moins de toutologues, plus de reportages ; que les invités d’extrême droite soient présentés comme tels au micro ; moins de promo culturelle, plus de création sonore ; moins de bons clients, plus de gens francs ; des podcasts pas « inspirants », pas « inédits », pas « résilients », comme ils aiment tant à se qualifier. Quant à moi, je prends l’engagement solennel de changer de station dès que l’une ou l’autre se targuera d’être « à l’écoute de l’époque », slogan aussi récurrent que nébuleux. »

Il est admirable qu’un bref moment de lucidité vienne contredire l’ensemble des recommandations de type publicitaires, et non critiques, qui inondent ce mag’ de pointe tout au long de l’année. C’est de l’inconscience, l’auteur de la rubrique à Téléram’ ne se rend même pas compte de sa contradiction, puisque quatre pages avant une pleine page promeut en des termes parfaitement publicitaires une chroniqueuse à Inter qui eut son heure de gloire à Culture sous le pseudo de  « The Voice ». Extrait : « Mathilde Serrell cultive au micro son insatiable envie d’être dans l’ère du temps… » Poil aux dents, et poil au niais.

Curly 

Curly

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Les bonnes copines à France Cu - Sam 03 Fév 2024, 10:22

Après avoir ciré en continu les pompes de l'ancienne direction de France Cu qui a explosé en vol pour "management brutal", Téléramou remet le couvert avec la nouvelle direction (n° du 31 janvier, pages 24-25).
Sachant que le mag' tuture a pendant des années pondu moult publi-reportages sur la chaîne, raconté les coulisses des exploits en s'entretenant généreusement avec un peu tous les producteurs, ainsi qu'avec la direction explosée en vol, elle a dû tomber des nues en apprenant la fâcheuse nouvelle : l'ambiance était pourrie au sein de la radio tuturelle.
Nouvelle direction, nouveau cirage, avec un article une fois de plus généreux, mais avec la nouvelle direction, qui a droit, comme la précédente, à sa photo pleine page (deux pages : une page entière pour la photo officielle de la direction, une page pour le texte). À Radio France, les stars étoilées brillantes de lumières ne sont pas le contenu des programmes, mais ceux qui les managent.

La médiocrité des programmes ? Mais que nenni, on s'en tape.
La précédente direction, celle-là même qui fut cirée en grande pompe, d'un coup, soudain, subitement, est sujette à critiques qu'elle n'avait jamais reçues dans les précédents articles. Quelle surprise.
En quoi l'auditeur est-il concerné ? En gros, en rien.
Dans cet article, est abordé un aspect passé jusque là totalement sous silence : l'ambiance dans les couloirs de la chaîne. Avant, à Téléramou, ils savaient rien. Ils enchaînaient les entretiens-promo avec tous les producteurs à longueur d'années, mais ils savaient rien. La terreur était un secret bien gardé.
L'enquête de Libé était donc une enquête au long cours, au fin fond des bureaux du XVIème, là où jamais un journaliste de Libé & Téléramou n'avait mis les pieds.
Les raisons de la parution de cette enquête pile en septembre 22, et pas avant, demeurent mystérieuses. Qu'elle arrive plutôt en fin de règne qu'en début, n'est-ce pas déjà un début de commencement d'éclaircissement du mystère ?

L'article du Téléram' du 31/01 met l'accent sur l'ambiance apaisée dans les couloirs, alors que la qualité des programmes, sous couvert d'audimat, n'est jamais remise en question. La quasi-totalité des émissions sont des décalques de France Inter, les invités-promo s'échangent à qui mieux mieux entre les deux chaînes, les podes & castes originaux sont souvent inécoutables, et piétinent de manière décomplexée des sujets déjà abordés abondamment par Inter, Info, et même France Cu.

Déjà, dans l'article, les téléramées se trompent d'année, en indiquant que l'enquête Libé a paru en septembre 23, et non 22. L'année 22/23 n'a jamais existé ?
Un lapsus révélateur...

"Mission : recréer un climat de confiance. Quelques mois plus tard, l’objectif semble atteint."
"semble" : Téléramou fait preuve de prudence.
La moitié de l'article raconte la cuisine interne, un truc qui ne concerne pas l'auditeur, puisque, nous affirme l'article, "la station (...) ne cesse de battre des records d’audience." Alors à quoi bon changer ?
Téléramou ne sourcille comme d'habitude pas d'un poil : la recherche de l'audimat comme garante de la dégradation de la qualité des programmes, ça, faut oublier. Dans le cas de France Cu, c'est la garantie de l'inverse, évidemment. Plus y'a d'auditeurs, plus le programme est Excellent.
Un raisonnement accepté sans problème quand c'est France Cu, alors qu'il est celui d'une chaîne privée, et non d'un service public.

Dans la seconde partie de l'article, le contenu est enfin un peu abordé.
"Pour la prochaine rentrée, un cap se dessine : l’ex-patronne de l’unité arts et spectacles d’Arte — qui réserve ses annonces pour plus tard — veut mettre en avant la littérature et la scène."
Pour l'instant, la confusion est volontairement entretenue entre émissions littéraires et entretiens-promos niveau "la foire du livre". Quant à la scène, que doit-on comprendre ? Encore des promos ? Ou bien des captations de spectacle ? Une captation, c'est un peu casse-gueule, car l'auditeur, y est souvent perdant, mais... mais... ça coûte pas cher !

Bref, la "directrice des antennes et de la stratégie éditoriale de Radio France" applaudit. Commentaire des journalistes : "En voilà, un changement ! Du temps de Sandrine Treiner, le ton était plutôt à la compétition, surtout avec Inter… "
Comme les programmes n'ont fondamentalement pas changé depuis l'année dernière...

Une compétition jamais dénoncée par Téléram', qui cirait l'ensemble de la grille comme si elle était hautement tuturelle, pleine de savouarzéconnaissances.
Le reste de l'article :
- relais du discours CFDT sur la suppression de la redevance, sans aucun commentaire évidemment. Les journalistes à Téléram', elles en pensent rien, elles se sont pas renseignées, elle relaient. De mauvaises langues pourraient penser que quand on relaie sans commenter, c'est qu'on approuve.
- la multiplication des rediff', qui fait grincer les dents du personnel, mais accessoirement aussi des auditeurs, mais ça, c'est pas le souci de Téléram'.

Le débat arrive à la fin, avec d'un côté :
"Alors que la production de podcasts s’intensifie, les équipes craignent de voir l’antenne appauvrie au nom de la rationalisation des moyens. '' Difficile de travailler de manière aussi contrainte et standardisée, surtout quand France Culture prétend faire du documentaire d’auteur et de création !'' s’insurge une autrice."
et de l'autre :
"Laurence Bloch réfute toute baisse des moyens de la station : '' Il n’y a aucune mesure d’économies demandée aux chaînes ! L’affectation des moyens au sein des radios peut évoluer d’une saison à l’autre en fonction des priorités éditoriales.''"

Conclusion : le changement d'ambiance ne va pas ramener des sous dans la machine.

Aucun questionnement sur la qualité des fameux "documentaires d'auteur et de création". Je vous conseille de les écouter, car une autre question se pose, que forcément les téléramées ne se poseront pas parce que pour elles tout est bon dans les programmes à France Cu : le manque de moyen (acteurs et textes nuls, voix immatures de radio amateur) n'empêche pas le manque d'idée (écologie / militantisme popolitique tournent dans une boucle sans fin dans les docus "d'auteur").
Et quand on écoute, d'agacement, on se dit au bout de quelques s'condes que pour produire de telles daubes, des moyens, il y en a encore trop, que l'argent est généreusement jeté par la fenêtre.

Je terminerai par un passage très amusant :
"Surtout, la tranche du midi a changé de voix, France Culture s’étant séparée d’Olivia Gesbert, critiquée depuis des années pour ses méthodes de management."

À comparer avec l'article du 28/03/17 signé Carole Lefrançois, qui co-signe celui que nous venons de commenter :
"Olivia Gesbert, “la bonne copine du déjeuner”, sur France Culture"
" (...) Dans son bureau, où une dizaine de personnes s'affairent, Henri Le Blanc — en charge de la coordination depuis deux ans — a vu évoluer l'émission d'une animatrice à l'autre : « Olivia a une approche de ses interlocuteurs particulièrement humaine. » Elle adopte la même écoute appuyée hors micro, avec ses équipes : « C'est un travail plus collectif que jamais. » Chacun suggère des invités, des thèmes (...)"

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Re: Télérama -

Télérama     Page 7 sur 7

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