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''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux    Page 41 sur 42

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Philaunet En ligne


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''Le temps de rater'' et le temps des ratés sur FC - Sam 02 Nov 2019, 10:09

Le fil la Vie des idées est un conservatoire. Sa lecture continue est néanmoins déconseillée aux personnes de faible constitution.

Le dernier billet "interroge" : qui est donc la personne qui parle de peinture dont les citations courent tout au long du billet entre points de suspension dans ce post commençant avec « La peinture est un lieu en amont des images… ? Quelle est donc l'émission qui a pu accueillir tant de sottises ? Je n'en vois qu'une, bien que la concurrence en la matière soit féroce : Par les temps. Régalez-vous ! Tout y est "excellent".

En passant et en vrac, pour le français fautif et la sottise pure :

- comme je suis très lent, ça me prends beaucoup de temps
- ça fait vingt ans que je fais de la peinture et je ne savais pas quelle marque de pinceaux je devais prendre, j’ai fait un casting mondial
- la structure qu’on m’avait donné au départ.
- le donné du monde, le réel, la matière et la matérialité sont des choses auxquelles je me suis beaucoup accroché
.

Philaunet En ligne

Philaunet
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''Et moi, et moi, et moi'' - Ven 22 Nov 2019, 12:24

L'heure quotidienne de 21h à 22h laboure les obsessions de la station comme jamais. Hier par exemple, déjà le titre dont les variations sont infinies (ou presque) sur FrCult : "Pour parler du politique, il faut parler du personnel" dit une certaine Zineb Sedira, ce qui se voit dans les quatre paragraphes retranscrits :  sept occurrences de "moi". Dutronc est battu à plates coutures !

Une curiosité et comme un paradoxe dans la problématique du travail de Zineb Sedira décrit par France Culture  : "[Ses oeuvres] révèlent aussi son intérêt profond pour l’histoire postcoloniale et les problèmes liés à la destruction écologique globale due à la surproduction et à la circulation universelle des personnes et des biens."

Vraiment ? À "la circulation universelle des personnes" ?  Wikipédia écrit : Zineb Sedira est une artiste britannique d'origine française et algérienne, née à Paris le 1ᵉʳ avril 1963. Elle vit à Londres et travaille entre Alger, Londres et Paris.

Le moi n'est pas haïssable pour l'artiste : "Il faut toujours qu'il y ait une présence de moi, de mes parents ou de mes enfants, le personnel est important, le moi et le collectif sont liés. Dès le début de ma carrière, j'ai inclus le moi dans mon travail et ma stratégie artistique est que pour parler du politique, il faut parler du personnel."

L'archive, si l'on en croit Mme Sedira est "un truc assez statique et assez lourd, composée souvent des documents". Heureusement que France Culture invite des artistes de ce calibre pour l'édification des auditeurs.

Pour ajouter des clics aux milliards de connexions à France Culture/Radio France, voici le lien vers l'émission : Par les qui par Richeux

Au fait, vous n'êtes pas obligé(e) d'écouter plus de 20 secondes de ceci (qui le peut d'ailleurs ?), c'est la "référence musicale" de l'émission. On dirait le choix d'Avis critique (excellent cette semaine ?) ou de toute autre émission de la station. La niaiserie, grande gagnante des statistiques de France Culture.

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Philaunet
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''Passeport pour la nullité'' toute émission de et avec Marie Richeux - Jeu 09 Jan 2020, 13:20

Jeanne Balibar : "Faire semblant, c'est un passeport pour la nullité" 07/01/2020.

"Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, on est ensemble à être seul, mais de cette solitude, on peut faire une communauté." (JB). Richeux, Balibar, les âmes sœurs... (autres citations à lire dans le fil La vie des idées.

"J'ai écrit ce film très rapidement, avec un canevas de comédie de remariage qui me donnait une structure assez précise, et à partir de laquelle je pouvais élaborer et m'amuser. " Du grand cinéma français... Et payé par l'avance sur recettes financée par une taxe sur les billets, elle est pas belle la vie ?

Heureusement que la vacuité est compensée par

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 41 Scree610

Idem pour ce soir, vive la grève, continuez !

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 41 Scree611

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Philaunet
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Seule contre tous... - Ven 10 Jan 2020, 18:36

Suite de ''Passeport pour la nullité'' toute émission de et avec Marie Richeux à propos du film de JBLB : «Décousu», «ridicule», «embarrassant»... La presse pilonne le «nanar» de Jeanne Balibar 10-01-2020.

Eh bien, la presse a tort, même Télérama, Le Monde et l'Obs, et les autres aussi, car l'employéeFC de 21h, elle, l'a adoré et elle a même pleuré avec l'actrice néo-réalisatrice.

Conclusion de l'Express par Antoine Le Fur :  « le film est si mauvais qu’il a une chance d’accéder au statut de nanar culte ».

Le financement du film ? Les taxes. Combien ? Chercher à Aides obtenues auprès du CNC 07-01-2020.

Dix ans que l'employéeFC de 21h sévit sur la radio publique et elle se plaint publiquement de ne pas avoir de contrat à durée indéterminée. À un moment la comédie (radiophonique) va bien devoir cesser !

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Philaunet
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Une adolescence sans fin - Dim 02 Fév 2020, 20:44

Le robot qui chaque fin de mois envoie d'anciens messages dans la fenêtre "Messages du jour" est facétieux, hier il nous a gratifié d'un post datant de 2012 :

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 41 Scree739

"Amusant" de revenir à d'anciens messages de ce fil, comme par exemple ces secondes de vidéo où l'on voit Marie Richeux pré-marelle dans un post signé Yann Sancatorze. La page de commentaires vaut son pesant de cacahuètes, comme chacune des précédentes.

Huit ans plus tard, rien n'a changé ou si, en pire. Richeux refile la même mauvaise camelote tous les soirs (quel vol de temps à des producteurs compétents empêchés d'oeuvrer !) et se remémore de grands moments de radio qu'elle offre à son fan-club :

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 41 Scree740

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Philaunet
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Re: ''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Mer 04 Mar 2020, 11:48

Même les enfants ne méritent pas cette niaiserie composée par l'employée de 21h et publiée sur le site de la radio publique. On croirait lire une publicité pour un  magasin vendant des livres de développement personnel et des produits pour le bain. Du Richeux tout craché. Une employée qui prive de micro à elle seule des dizaines de producteurs tournants de talent qui pourraient faire de la radio de qualité. Au lieu de cela :

"Toute seule, au milieu de la forêt, elle a composé ce premier album d’une beauté douce et sauvage. Libre et inattendue, sa voix s’épanouit différemment à chaque titre. (...) Le fil conducteur des mondes à travers lesquelles elle navigue, pourrait être la voix : Expérimentant presque instinctivement avec différentes techniques, Penelope utilise sa voix comme un laboratoire d’harmonies et de sons, parfois intimes, parfois hantés. Toujours original. Antelope, son premier album (complètement auto-produit), vient comme au parfait moment, prouver que sa musique évolue et change de forme pour correspondre au mieux à son histoire personnelle. Au coeur d’une vaste forêt perdue dans la montagne, Antena s’est installée, seule, pendant plus d’un an pour réaliser ce projet teinté de mélancolie et d’espoir.  Entourée des instruments de son grand père Marc Moulin (grand  compositeur belge de jazz et de musique électronique), c’est un souffle folk, comme le vent soufflant dans les branches des sapins qui entourent sa maison, qui vient s’emparer de ces nouveaux morceaux. Différents, pourtant familiers."

J'allais oublier, sur Twitter elle est moins prolixe :

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 41 Scree846



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Philaunet
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Re: ''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Dim 22 Mar 2020, 09:51

On en connaît une qui mouille tendrement son doudou de ses larmes et qui repense le monde, son corps et sa manière de repenser, à l'instar d'une Mosna-qch.

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 41 Scree908

Malgré des recherches approfondies dans les cent derniers billets de La vie des idées, je n'ai pas trouvé cette profonde citation. En revanche les "repenser ceci" foisonnent aux côtés des "penser cela".

Curly 

Curly

408
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Mariricheux, la Dame qui a toujours quelque chose à dire sur les choses - Mer 25 Mar 2020, 18:03

Mariricheux, celle qui tisse des choses avec autre chose pour en faire quelque chose, nous écrit.
Oui  je sais, je sais, il y a un intrus, un verbe conjugué pour tout dire, dans la phrase précédente. Et ce n’est pas le verbe tisser, car Mariri a toujours envie de tisser.

« Marie Richeux, productrice de Par les temps qui courent, vous recommande Monsieur Deligny, vagabond efficace, signé Richard Copans »

Mais pourquoi donc ? D'après vous ?

Explication érudite :
«Très peu de temps après l’annonce des premières mesures de confinement, j’ai pensé à toutes les structures qui accueillent des personnes au vécu psychique plus fragile que les autres. J’ai pensé aux jeunes adultes autistes de l’Hôpital de jour d’Anthony par exemple. J’ai pensé au Courtil en Belgique. J’ai pensé à tous les CMPP du territoire. Qu’allaient-ils pouvoir mettre en place ? Qu’allaient-ils pouvoir imaginer pour que ce qui s’y tisse quotidiennement, et souvent, déjà, dans la plus grande précarité, puisse tenir ? Et puis je me suis souvenue de la sortie d'un film sur Fernand Deligny. »

Mariri a pensé ! Elle a pensé !

Les autistes et autres enfants fragiles, la Mariricheux, elle s’en préoccupe à peu près autant que du repas de ce soir.
On se demande ce qu'on va préparer, on prépare, on mange et salut la compagnie, bonne digestion, rendez-vous au prochain repas.

Elle n’a pensé qu’à raccrocher les wagons d’une promo pour un film qui vient de sortir, mais pas au cinéma (d’accord c’est Mariri, mais y’a des limites). C'est plus Mariri, c'est Sarah Bernhardt surjouant une promo du jour, la grande tirade du troisième acte.

The promo of the day :
''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 41 Opera358

Elle a pensé et elle s’est souvenue !
Arrêtez on dirait du Proust ! Imaginez la scène ! Mariri pense, pense, pense, pense, et là, clac, tout à coup soudain, bim, elle se souvient !

Peut-être faudrait-il rappeler à Mariri, mais il semblerait qu’elle n’écoute pas trop la radio, que là où elle cause (oui, elle ne fait pas qu'écrire, elle cause !) existe une vaste série de trois émissions de Françoise Estèbe et Jean Couturier de 1977 - mais il est vrai que le passé radiophonique n’existe pas pour les poissons rouges - où l’on peut entendre pendant plus de 30’’ (4h30, c’est trop long pour la poiscaille écarlate), et Fernand Deligny, et des textes d’iceluy, et des récits de mères.
Cette émission, plusieurs fois diffusée dans les nuits, y est apparue pour la dernière fois il y a longtemps, longtemps, longtemps...fin janvier 2020.



Fernand Deligny par Françoise Estèbe et Jean Couturier

1- Les vies retranchées (05-08-1977)
2- Le radeau du dernier recours (12-08-1977)
3- La brèche aux loups (19-08-1977)

Curly 

Curly

409
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Par les temps qui courent expliqué aux enfants - Mar 15 Sep 2020, 21:54

Par les temps qui courent expliqué aux enfants
      Épisode : Chloé Delaume : "Cette comédie est née d'une pulsion de survie"
    Explication = L’artiste a besoin d’écrire pour gagner sa survie.

« A l’occasion de la parution de son dernier livre"Le cœur synthétique", nous recevons l’écrivaine, éditrice, performeuse et musicienne Chloé Delaume. »
   Explication =  C’est une artiste à multiples boules à facettes.

« Habituée à la pratique de la littérature expérimentale, elle publie cette fois-ci, un roman "normal", un objet pop, à la fois drôle et poignant. »
   Explication = Un roman normal c’est un roman qui raconte une histoire qui commence et qui finit après qu’il se soit passé plein de choses.
Un objet pop est un objet qui est ringard avant même d’être à la mode.
Un roman drôle et poignant est léger et profond en même temps, c’est un argument de vente qui attire tous les publics, les plus naïfs comme les moins incrédules.


Extraits des extraits de l'entretien
« Dans ce livre, j’ai travaillé la stylistique de façon très discrète, cela donne un truc assez soutenu, mais aussi très léger et rigolo, même si dans les passages sur la solitude, il y a des moments un peu plus graves ou émotionnels. »
   Explication = Un truc est un machin, voire un bidule, suffisamment soutenu par deux élastiques en silicone parce que couvrant toute la gamme des émotions, de rigolo à grave.
Règle à retenir = La solitude est toujours grave.


« Ce livre n’est pas un objet baroque, c’est un objet pop qui va de pair avec de la synthé pop. On est dans un autre geste, et en même temps, la vérité, c’est  que, d’un objet à l’autre, chez moi, les gestes sont assez différents. »
   Explication = Un objet baroque est un objet beau. Un objet pop est un objet pas beau qu’on revend très vite sur leboncoin.fr. La synthé pop est une musique inécoutable, sauf si l’on est soi-même ringard, donc à minima auditeur de Mariricheux et abonné à Téléram'.
Un geste est un mouvement qui peut être de nature très variée, tout dépend si l’on fabrique un bidule ou un truc.


« là, c’est plus un objet pour faire rire les copines de la situation : pour une fois, il y avait un destinataire, ce qui n’est pas le cas des trois quarts de mes livres, qui sont des ateliers stylistiques, des labos, où je me fiche de communiquer. »
   Explication = Un objet peut servir à communiquer. Un atelier stylistique non.
Un atelier stylistique est un objet incompréhensible parce qu’on s’en fiche.


« Le roman, ça fait une corde de plus à mon arc, et j’aime bien avoir le plus de clés anglaises possibles dans ma boîte à outils. Je suis content d’avoir réussi mon coup, même si une comédie, c’est plus facile. Moi, je suis une artisane. »
   Explication = Une comédie c’est plus facile, les plus grands sont d’accord là-dessus.
« ...je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins, et dire des injures aux dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde. » Molière

Une artisane se reconnaît à ce qu’elle fixe les cordes d’arc avec des clés anglaises.


« En fait, ce livre est lié à une pulsion de survie : soit je passais mon temps à chouiner avec les copines, et on devenait misandres à jamais, soit, avec les outils d’écriture dont je dispose, je prenais le taureau par les cornes pour en faire un blague collective. C’est une comédie, mais c’est quand même parti d’un geste assez habituel chez moi, qui est de l’ordre de la survie par l’ouvrage. »
   Explication = Les hommes sont tous des gros pas beaux méchants. Il est néanmoins préférable de les trouver moins méchants en se foutant de leur gueule avec de l’humour facile à écrire plutôt que de suivre une psychothérapie. On passe ainsi sur son compte en banque d’un solde débiteur à un solde créditeur.
Pour clarifier les choses les enfants, écrire un livre sur sa vie peut faire gagner des sous, et suivre une thérapie où vous racontez votre vie en payant une dame ou un monsieur qui vous écoute, ça vous fait perdre beaucoup de sous.


Programmation musicale :


Philaunet En ligne

Philaunet
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410
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Le martèlement quotidien - Jeu 24 Sep 2020, 08:35

L'interchangeabilité des personnes invitées à l'antenne de France Culture est criante, on dirait une armée de clones : "Alice Zeniter met en scène une génération face à un monde violent et essoufflé, une génération qui cherche, modestement, mais obstinément, à en redessiner les contours. A travers ses personnages, l'auteure questionne sur la politique et l'engagement."

"L'auteure questionne sur la politique", ça va de soi.

Enfin pas exactement à la date de l'émission, le 17/09/2020, car il paraît que "Suite à mouvement de grève, l'émission n'a pas été diffusée à l'antenne et le sera ultérieurement". Personne ne l'avait remarqué.

Les citations de cet entretien non encore diffusé, mais retranscrit valent le détour, Richeux s’est pâmée :

"Je n’arrive pas à porter de jugement, et c’est beau pour moi de me dire, que si je travaille, par exemple, sur les gilets jaunes, je suis incapable d’analyser la situation au jour le jour, et même, j’aurai peur de mettre ma parole en jeu dans cette arène. En, fait, la question est de savoir comment on écrit ce qu’on n’arrive pas à comprendre."

Il vaudrait mieux se taire, mais la vie éditoriale  parisienne est à l'exposition triomphante de l'incapacité à écrire, dire, et penser,  surtout quand l'ignorance est clamée par des Alice, Chloé, Barbara, la trentaine et le portrait photographique flatteur pour une pleine page Télérama. Voir les invité'e)s de Laporte depuis 6 mois.

"La chance absolument incroyable de mon activité d’écrivaine, c’est la possibilité de traverser d’autres expériences que la mienne, avec la légitimité de l’écriture (...) En fait, j’ai tout le temps envie de faire exister ma matière première, plus fort que mon écriture. "

Tout ceci est effectivement "absolument incroyable".

Combien de volumes imprimés, transportés dans les lieux de vente, puis retournés à l'éditeur, puis envoyés au pilon ?

L'empreinte carbone de l’édition parisienne est sans nul doute monstrueuse au regard de l'utilité de ses produits.

Curly 

Curly

411
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L'escadrille de la liberté déploie sa pensée - Jeu 24 Sep 2020, 21:42

France Cturture lutte pour la liberté d’expression, qui ne s’use que quand l’on ne s’en sert pas, comme le caquette le canard enchaîné. A France Cutrure, elle est déchaînée la liberté d’expression, et il est temps de rendre hommage à Mariri Cheux, la championne de la liberté :
« Chaque soir, dans la plus grande liberté de parole, femmes et hommes déploient leur pensée... »

Imaginez que chaque soir la pensée déploie ses ailes, prend son envol, pour se crasher sur :
« Le sujet, c'est mon sujet »
« Ma démarche, qui est un peu singulière, consiste à arriver quelque part sans sujet, sans projet, dans l’errance totale, et dans l’ignorance la plus garantie. »
« En fait, j’ai une mémoire défaillante, parce que je n’écoute pas toujours les contenus, et que je suis pris par les flux et les reflux des écoulements. »
« Pour moi, la vie est d’abord organique, et tous les outils qui nous désorganisent me posent problème. »
« Il n’y a que des personnes uniques »


On peut rajouter ces pensées, qui, faut-il le rappeler, ne sont nullement parodiques, ce qui est extrêmement surprenant et donc drôle aussi, à celles-ci :

« Le français me donne la possibilité d’être juste dans les mots »
« La chose la plus destructrice, c’est de devoir être responsable de ce à quoi on a consenti »
« La littérature, c’est un laboratoire de la compréhension »
« Pour moi, un livre, c’est un objet qui parle avec une exposition »
« Je suis pour aller vers la vérité »
« Le livre est fondé sur cette intrication du vrai et du faux »
« C’est un privilège de pouvoir dire la vérité »


C’est vrai, la liberté d’expression ne s’use que quand l’on ne s’en sert pas, et avec Mariri Cheux, cette liberté, elle est tout abîmée.

Pendant ce temps, des programmes de nuit, jugés certainement trop culturels pour la station de tous les savoirs, se retrouvent sans aucune page de présentation.
Exemple ces dernières nuits, avec ces émissions de Jean Montalbetti au sujet pourtant éminemment politique, mais peut-être pas assez partisanes et militantes, pas assez bafouillantes, autant dire trop radiophoniques et pas assez inaudibles.

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 41 1100
''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 41 285

Ou alors
''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 41 380

Ou encore ces entretiens dont au sujet desquels il conviendra de revenir dans le fil idoine

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 41 469

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412
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Re: ''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux -

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux     Page 41 sur 42

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