j’ai eu la chance d’entendre, demi éveillée, la fin de "Poësie sur parole"et la belle voix à la diction si nette. Et maintenant à six heures et quelques minutes arrive Marie Richeux, assez angoissée d’avoir à assurer cette émission jusqu’à sept heures. Elle converse ensuite avec une écrivaine noire dont je n’ai pu retenir le nom . Elle s’implique complètement dans cet échange, car la façon dont cette femme a construit sa vocation d’écrivain l’intéresse de toute évidence.
Puis,vient ensuite non pas une espèce de "polaroïd"à la noix mais l’ histoire d’une scène inhabituelle entrevue dans le métro,bien racontée.
Ensuite une poësie d’ Edouard Glissant.
Jusqu’à 6h24, on entend donc une voix d’adulte avec des mots simples, bien choisis et non cette voix sucrée d’adolescente avec des mots de roman de gare, de magazine féminin.
Hélas, les manières habituelles, si artificielles, reprennent avec l’enchainement des chroniques.
Cela montre bien qu’on a imposé à Marie Richeux un style d’émission aberrant, ou qu’elle a été incapable de concevoir autre chose, mal formée.