J’écoute le journal de 18h étendu à 30’ avant le "sujet-passionnant" annoncé par Louise Tourret pour le débat quotidien du Grain : "faut-il avoir peur des aliments ?" (ben mon vieux, ça ne s’arrange pas à Radio-Trouille).
Bon alors est-ce une illusion ou est-ce que j’entends un sourire très perceptible de la journaliste pendant qu’elle balance toutes ses infos sur la catastrophe ? C’est qu’il y a des gens que les drames ça excite vous savez, quand ça ne les fait pas jouir carrément. A France Culture l’orgasme du misérabilisme et l’orgasme du catastrophisme sont courants. Ou bien est-ce le bonus d’importance que se voit attribuer quiconque annonce de la nouvelle grave ? Alors plus c’est grave et plus on est important, plus on est jouasse et plus on se la pète. Et tant pis si à ce moment là on fait son beurre sur les malheurs.
Mais aussi en écoutant ce journal, on entend le contraire de dimanche : maintenant le gouvernement japonais cacherait la gravité des faits. Si c’est bien analysé, ce retournement est en effet inquiétant. Mais comme les raisons de flipper viennent de France ("il semble qu’en France vous en sachiez plus que nous" dit le correspondant), je n’ai pas une confiance excessive. Quand j’entendrai des avis autorisés venus de pays où ne se pratique pas le commerce intense de l’inquiétude, j’aurai le sentiment d’être informé.
Voila comment dans une situation grave, le journal de France Culture a perdu la confiance des auditeurs rendus sceptiques à force d’avoir entendu tant de sornettes.
Ce qui est usant aussi, c’est de voir comment l’info est immédiatement recyclée au service des obsessions courantes sur la chaine : les conditions de travail des ouvriers qui sont sur le site (dans une situation exceptionnelle). C’est typique de cette rédac de FC où l’on est incapable de sortir de son formatage courant, et où on ramène les événements aux préoccupations quotidiennes sous les filtres franco-français : on parle du chômage en Cote d’Ivoire, et pour le Japon on s’étonne de la construction en zone "inondable" (comme si c’était des axes d’analyse pertinents). Bref c’est toujours aussi nul.
Bon alors est-ce une illusion ou est-ce que j’entends un sourire très perceptible de la journaliste pendant qu’elle balance toutes ses infos sur la catastrophe ? C’est qu’il y a des gens que les drames ça excite vous savez, quand ça ne les fait pas jouir carrément. A France Culture l’orgasme du misérabilisme et l’orgasme du catastrophisme sont courants. Ou bien est-ce le bonus d’importance que se voit attribuer quiconque annonce de la nouvelle grave ? Alors plus c’est grave et plus on est important, plus on est jouasse et plus on se la pète. Et tant pis si à ce moment là on fait son beurre sur les malheurs.
Mais aussi en écoutant ce journal, on entend le contraire de dimanche : maintenant le gouvernement japonais cacherait la gravité des faits. Si c’est bien analysé, ce retournement est en effet inquiétant. Mais comme les raisons de flipper viennent de France ("il semble qu’en France vous en sachiez plus que nous" dit le correspondant), je n’ai pas une confiance excessive. Quand j’entendrai des avis autorisés venus de pays où ne se pratique pas le commerce intense de l’inquiétude, j’aurai le sentiment d’être informé.
Voila comment dans une situation grave, le journal de France Culture a perdu la confiance des auditeurs rendus sceptiques à force d’avoir entendu tant de sornettes.
Ce qui est usant aussi, c’est de voir comment l’info est immédiatement recyclée au service des obsessions courantes sur la chaine : les conditions de travail des ouvriers qui sont sur le site (dans une situation exceptionnelle). C’est typique de cette rédac de FC où l’on est incapable de sortir de son formatage courant, et où on ramène les événements aux préoccupations quotidiennes sous les filtres franco-français : on parle du chômage en Cote d’Ivoire, et pour le Japon on s’étonne de la construction en zone "inondable" (comme si c’était des axes d’analyse pertinents). Bref c’est toujours aussi nul.
Dernière édition par Nessie le Mar 15 Mar 2011, 21:59, édité 2 fois