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Portrait du flamboyant chef grec (1896-1960), figure tragique et inspirée, pour qui la musique était affaire de tripes mais aussi de transcendance, pour ne pas dire de mysticisme.

Une symphonie classique se compose de quatre mouvements, dont chacun a une fonction et une forme bien définie. Et si l’on commençait par le premier ? Souvent le plus long, il est la porte d’entrée dans l’œuvre. Où il sera question d’introduction, d’exposition, de développement, de coda…

Dans une symphonie classique, il est d’usage que le premier mouvement soit un allegro, autrement dit un mouvement vif. Mais il est aussi de tradition qu’il soit précédé d’une introduction lente, comme un lever de rideau. Même des modernes comme Berlioz, Mahler ou Chostakovitch ont adopté cette méthode en la faisant évoluer.

L’épisode précédent se concentrait sur l’introduction du premier mouvement. Mais il y a plus important encore : la transition qui permet de passer de l’introduction à l’allegro proprement dit. Sauf bien sûr quand le compositeur choisit de se passer d’introduction et d’entrer directement dans le vif du sujet. Haydn, Mozart et Beethoven, déjà, aimaient prendre l’auditeur par surprise !

Dans la symphonie classique et romantique, le premier mouvement suit la plupart du temps la « forme sonate », qui fait entendre deux ou trois thèmes différents et répond à une forme bien définie, comportant une exposition, un développement, une réexposition et une coda. Ce qui revient souvent à orienter l’auditeur vers un point culminant puis à faire retomber la tension.

Forme sonate ou pas, il faut bien conclure son mouvement initial. Et si l’on faisait une petite promenade dans l’histoire de la symphonie, à la recherche des fins de premiers mouvements, selon qu’elles sont puissantes ou murmurées, en apothéose ou en décomposition, tendues ou apaisées…