Le traitement du décès du footballeur Maradona par FC était attendu, inévitable et le journal de ce matin l'a abordé comme on pouvait s'y attendre: émotion, célébration, absence de recul et de la moindre réflexion.
La cérémonie a commencé par le billet d'humeur d'Erner, particulièrement lourd et répétitif. Il avait trouvé son fil, la main de Dieu, et l'a tiré non sans difficulté pendant 3'. On a bien sûr eu droit à la main invisible d'Adam Smith, une des références répétitives d'Erner sur tous les sujets. Tout cela était censé être de l'humour. Puis Catherine Duthu est entrée dans le vif du sujet. 4' à la gloire du personnage. Son amitié avec Castro, dictateur sanglant, et Chavez, dictateur incompétent et corrompu, est signalée comme allant de soi, voire comme une preuve de sa gloire. Ses liens avec la mafia napolitaine sont cités, illustrés par un "témoignage" qui au dernier instant est retourné au bénéfice du plaisir qu'il a offert à tant de Napolitains. Bref FC participe à la sculpture de la statue d'un sportif qui a été un des pires exemples pour la jeunesse du monde et argentine en particulier: corruption, alcoolisme, drogue, relations douteuses avec des criminels, vie de nabab irresponsable etc.
Autre "grand moment". 4' encore sur un drame lié à la défaite de Daesh en Syrie. Une femme qui est partie en Syrie en 2015 avec ses quatre enfants (!) est en prison et souffre d'un cancer du côlon. FC nous fait entendre le coup de fil donné par cette femme à sa mère. Un grand moment d'émotion radiophonique. La grand-mère, évidemment, souhaite le retour de sa fille pour qu'elle soit correctement soignée, et celui de ses petits-enfants. Un avocat fait quelques effets de manche. Le problème reste traité au niveau de l'émotion primaire avec mention du silence des autorités françaises. Faut-il rappeler que cette femme est en prison chez les Kurdes, accusée par eux de participation à un conflit qui a vu Daesh massacrer tant de Kurdes, emmener leurs femmes en esclavage sexuel, ou esclavage tout court. La position de la France est que ces gens doivent être jugés sur les lieux de leurs crimes, Kurdes et Irakiens victimes de Daesh étant bien entendu d'accord avec cette position. Etre français ne vous permet pas d'aller massacrer des gens dans un pays et de réclamer ensuite d'être jugé en France. Et que penser d'une mère fraîchement convertie qui emmène ses enfants au cœur d'un conflit armé? Pour des raisons humanitaires, il faut ramener ces enfants, sans doute marqués à vie par cinq ans de camps, de combats, de bombardements, de prisons, de transferts d'une prison à l'autre, ce que leurs criminels parents leur ont imposé. De tout cela rien sur FC bien sûr, pas de recul, juste un appel à l'émotion avec des documents fournis par un avocat.
La cérémonie a commencé par le billet d'humeur d'Erner, particulièrement lourd et répétitif. Il avait trouvé son fil, la main de Dieu, et l'a tiré non sans difficulté pendant 3'. On a bien sûr eu droit à la main invisible d'Adam Smith, une des références répétitives d'Erner sur tous les sujets. Tout cela était censé être de l'humour. Puis Catherine Duthu est entrée dans le vif du sujet. 4' à la gloire du personnage. Son amitié avec Castro, dictateur sanglant, et Chavez, dictateur incompétent et corrompu, est signalée comme allant de soi, voire comme une preuve de sa gloire. Ses liens avec la mafia napolitaine sont cités, illustrés par un "témoignage" qui au dernier instant est retourné au bénéfice du plaisir qu'il a offert à tant de Napolitains. Bref FC participe à la sculpture de la statue d'un sportif qui a été un des pires exemples pour la jeunesse du monde et argentine en particulier: corruption, alcoolisme, drogue, relations douteuses avec des criminels, vie de nabab irresponsable etc.
Autre "grand moment". 4' encore sur un drame lié à la défaite de Daesh en Syrie. Une femme qui est partie en Syrie en 2015 avec ses quatre enfants (!) est en prison et souffre d'un cancer du côlon. FC nous fait entendre le coup de fil donné par cette femme à sa mère. Un grand moment d'émotion radiophonique. La grand-mère, évidemment, souhaite le retour de sa fille pour qu'elle soit correctement soignée, et celui de ses petits-enfants. Un avocat fait quelques effets de manche. Le problème reste traité au niveau de l'émotion primaire avec mention du silence des autorités françaises. Faut-il rappeler que cette femme est en prison chez les Kurdes, accusée par eux de participation à un conflit qui a vu Daesh massacrer tant de Kurdes, emmener leurs femmes en esclavage sexuel, ou esclavage tout court. La position de la France est que ces gens doivent être jugés sur les lieux de leurs crimes, Kurdes et Irakiens victimes de Daesh étant bien entendu d'accord avec cette position. Etre français ne vous permet pas d'aller massacrer des gens dans un pays et de réclamer ensuite d'être jugé en France. Et que penser d'une mère fraîchement convertie qui emmène ses enfants au cœur d'un conflit armé? Pour des raisons humanitaires, il faut ramener ces enfants, sans doute marqués à vie par cinq ans de camps, de combats, de bombardements, de prisons, de transferts d'une prison à l'autre, ce que leurs criminels parents leur ont imposé. De tout cela rien sur FC bien sûr, pas de recul, juste un appel à l'émotion avec des documents fournis par un avocat.