« Décédé il y a cinquante ans, Jean Giono est un écrivain du XXème siècle »
« C’est parce que je ne peux pas savoir ce qui est bon pour mon prochain, et ce que mon prochain considère comme bon pour lui, que je me garderais bien de dire quoi que ce soit à ce sujet, (…) et en cela la pensée d’Hayek peut être une justification par exemple du mariage pour tous. »
« Faut-il ne pas supprimer le poste de Premier ministre ? »
« L’intelligence artificielle nous veut-elle du bien ? « Quelle éthique faut-il inculquer aux intelligences artificielles pour que ces évolutions respectent nos libertés ? » « L’intelligence artificielle peut-elle tout apprendre ? Quels en sont les gardes-de-fou et qui doit les mettre en place ? La démocratie et les droits y survivront-ils ? »
"Scarlatti : 52 Sonates" : « On ne fera pas d’un piano un clavecin et l’interprétation de Lucas Debargue a beau être bonne, cela sonne bizarre. Néanmoins le disque est un très bel objet. »
« Tous pétro-addicts ? (…) Ce matin, ce n’est pas un galon, un rouleau, un ruban que nous allons couper mais c’est sans doute dans un coupé, une voiture à deux portes aux allures de sportive, que nous prenons la route. Pas n’importe laquelle : puisque que nous sommes en quête des mythologies pétrolières, prenons la route 66 en nous demandant si le pétrole ne serait pas l’essence même de la civilisation étasunienne ? »
« Si la valeur qu’on attribue à un animal doit se résumer à son utilité, je vais devoir me séparer de cet être qui, depuis quelques années déjà, vit en pension complète chez moi sans jamais travailler. Je ne parle pas d’un de mes ados, mais de mon chat. Parce qu’il ne fait que manger et dormir, devrai-je m’en séparer ? »
« si Proust peut m'humilier mille fois, et qu’il l’a sans doute déjà fait à chaque fois que je l’ai croisé, Proust qui possédait à l’école les plus belles billes et les plus beaux manteaux Chevignon, il ne fera jamais partie du clan de ceux qui, quelles que puissent être les reconfigurations du jeu politique, sera en position de me tirer, personnellement, une balle dans la nuque. »
« Jean Giono : quelle force de vie derrière cet écrivain ? Quelles couleurs et quelle noirceur? Emmanuelle Lambert, (…) nous parle de l'écrivain au delà de l'image d'Epinal. (…) Notre invitée l’a redécouvert à l’âge adulte, loin des oliviers, des moutons et de la chaleur de sa Provence. (…) Un Giono poète également, dans une pratique double de lecture et d’écriture, entre le dehors de sa Provence et le dedans de sa bibliothèque. Un Giono complexe et fascinant qui nous est présenté dans cette exposition permettant au visiteur d’apporter sa contribution par sa propre lecture du personnage. »
« C’est parce que je ne peux pas savoir ce qui est bon pour mon prochain, et ce que mon prochain considère comme bon pour lui, que je me garderais bien de dire quoi que ce soit à ce sujet, (…) et en cela la pensée d’Hayek peut être une justification par exemple du mariage pour tous. »
« Faut-il ne pas supprimer le poste de Premier ministre ? »
« L’intelligence artificielle nous veut-elle du bien ? « Quelle éthique faut-il inculquer aux intelligences artificielles pour que ces évolutions respectent nos libertés ? » « L’intelligence artificielle peut-elle tout apprendre ? Quels en sont les gardes-de-fou et qui doit les mettre en place ? La démocratie et les droits y survivront-ils ? »
"Scarlatti : 52 Sonates" : « On ne fera pas d’un piano un clavecin et l’interprétation de Lucas Debargue a beau être bonne, cela sonne bizarre. Néanmoins le disque est un très bel objet. »
« Tous pétro-addicts ? (…) Ce matin, ce n’est pas un galon, un rouleau, un ruban que nous allons couper mais c’est sans doute dans un coupé, une voiture à deux portes aux allures de sportive, que nous prenons la route. Pas n’importe laquelle : puisque que nous sommes en quête des mythologies pétrolières, prenons la route 66 en nous demandant si le pétrole ne serait pas l’essence même de la civilisation étasunienne ? »
« Si la valeur qu’on attribue à un animal doit se résumer à son utilité, je vais devoir me séparer de cet être qui, depuis quelques années déjà, vit en pension complète chez moi sans jamais travailler. Je ne parle pas d’un de mes ados, mais de mon chat. Parce qu’il ne fait que manger et dormir, devrai-je m’en séparer ? »
« si Proust peut m'humilier mille fois, et qu’il l’a sans doute déjà fait à chaque fois que je l’ai croisé, Proust qui possédait à l’école les plus belles billes et les plus beaux manteaux Chevignon, il ne fera jamais partie du clan de ceux qui, quelles que puissent être les reconfigurations du jeu politique, sera en position de me tirer, personnellement, une balle dans la nuque. »
« Jean Giono : quelle force de vie derrière cet écrivain ? Quelles couleurs et quelle noirceur? Emmanuelle Lambert, (…) nous parle de l'écrivain au delà de l'image d'Epinal. (…) Notre invitée l’a redécouvert à l’âge adulte, loin des oliviers, des moutons et de la chaleur de sa Provence. (…) Un Giono poète également, dans une pratique double de lecture et d’écriture, entre le dehors de sa Provence et le dedans de sa bibliothèque. Un Giono complexe et fascinant qui nous est présenté dans cette exposition permettant au visiteur d’apporter sa contribution par sa propre lecture du personnage. »