Toujours les mêmes thèmes, toujours les mêmes rengaines, chaque jour, comme des coups de marteaux assénés sur notre tronche pour au cas où on n'aurait pas compris les leçons de la veille. Asséner chaque jour toujours les mêmes idées, ça porte un nom mais vous retrouverez tout seuls vous êtes grands.
Avec, plus que jamais, un programme entièrement tourné vers 2-3 points d'actu, vers le militantisme, toujours le même.
Les savoirs et les connaissances ? Tiens, achète c'est du frais.
Les sujets du 2 & 3 novembre (deux jours parce qu'à l'heure où nous mettons sous presse tous les programmes du 3 n'ayant pas été publiés, nous nous rabattons sur la veille, ce qui ne change rien dans le fond ni dans l'informe) :
Les Matins, « De l’activisme vert à l’écologie politique : l’équation impossible ? »
Tant que le sujet ne sera pas épuisé (il ne le sera jamais), il faudra le boire jusqu'à la lie.
Histoire, « Liberté d’expression »
Une liberté très contrôlée sur France Cu, bien que le sujet soit lui aussi inépuisable et largement ratissé par l'esprit d'ouverture-mais-pas-trop-y'a-des-limites.
Filozofi, « Peut-on penser la race sans l'essentialiser ? 3/4 : Les féminismes aident-ils à mieux penser la race ? »
Le labourage continue, avec deux invitées habituées au micro de France Cu.
International(e), « De l'industrie à la tech : les travailleurs engagent le bras de fer »
Bienvenue au Club, - Affaires culturelles - Par les temps qui courent, trois titres, trois producteurs, pour une seule émission : l'entretien promo option tapis rouge.
"Moi moi moi mon œuvre moi je moi toi qui m'écoute moi achète ma came à moi"
A ajouter dans la liste,
A voix nue, avec un intitulé qui ne veut rien dire mais qui en jette un max : "Noëlle Herrenschmidt, aquarelliste sans limites", entretien qui colle perfectamente avec la sortie du dernier ouvrage de l'invitée, coécrit avec le producteur de France Cu empli d'esprit de justice qui déboulera plus tard sur la grille.
On pourrait se dire que cet entretien a toute sa place et que je cherche des poux là où il n'y en a pas. Or, pourquoi refaire une nouvelle fois ce qui fut fait il y a peu sur la même chaîne, si ce n'est pour promouvoir un livre ?
Cf donc "
Les discussions du soir" (2016, rediffusé en 2017), entretien de la même sur le même sujet, mais directement avec le producteur empli d'esprit de justice, et "
Sur les docks", idem, 2010, redif 2011, le tout toujours disponible à l'écoute, cela va de soi.
Le docu engagé des "
Patounes dans la panade", prenez votre dose d'indignation. "À Marseille, on les appelle les « sans P ». Autrefois utilisées par les retraités, les voiturettes - souvent customisées - font désormais fureur chez les lycéens des quartiers aisés.
Nouveaux riches ou grands bourgeois, ils sont chefs d’entreprise ou héritiers d’empires industriels et de business florissants."
Dans cette ultime phrase, le pronom "ils" (= "les lycéens...") désigne les "chefs d’entreprises ou héritiers d'empire industriels etc...". Donc, selon les "
Patounes dans la merdouille", "les lycéens des quartiers aisés" sont des "chefs d'entreprise ou héritiers d'empires industriels et de business florissants". Allez, on met tous les sales riches dans le même panier de toute façon tant que l'auditeur crie à la honte à l'infamie au scandale, "
Les sandales dans la flotte" auront rempli leur contrat.
Économie, avec l'angle d'approche unique, le seul autorisé par la Ligne Générale, je vous le laisse deviner à partir des mots clés du jour (et de chaque jour) : plans sociaux, effets de la mondialisation, enjeux environnementaux & éthiques actuels.
Ce qui est merveilleux, c'est que vous avez déjà écouté l'émission avant même sa diffusion. Prenez-la en cours de route, ou dès le début, vous verrez, c'est magique. Les habitués pourraient même faire un karaoké sur les émissions de France Cu.
Sanzozé le 2mandé, le tutos du jour, « comment renverser un régime sans verser de sang ? »
Si vous avez saisi le message clignez de l’œil droit une fois puis du gauche trois fois. Bien.
Science avec "Sciences et savoirs : des histoires sans frontières ?"
Mots de passe de l'émission : "tous les savoirs ne se sont pas occidentaux"
Mazette ouat euh surpraïse ! Umbailivaibeule ! Ouat euh discoveurie !
Cette fois vous clignerez trois fois du droit, deux fois du gauche et à nouveau deux fois du droit.
LSD, qui n'est pas ce que vous pensez mais une série documentaire. Je sens poindre une légère déception dans vos clignements d'yeux, mais rassurez-vous, cette fois-ci, exceptionnellement la série s'ouvre au môôôônde en partant à la découverte de Toutankhamon.
Certes c'est la on-ne-compte-plus-combientième émission que France Cu propose sur l'Egypte ancienne cette année (labourage, labourage...avec entre autres
Le cours de l'Histoire quatre émissions en mai, une série sur Champollion en août...) mais ça a le mérite de changer des séries "moi, mes traumas, ma z.ezette.igounette".
Les mots clés de la série doivent impérativement rester dans la Ligne Gé (tout ramener à l'aujourd-hui du maintenant) : « Toutânkhamon miroir des enjeux politiques de chaque génération. »
Un point bonus à l'expression qui qualifie la vie après la mort chez les anciens Égyptiens : "le projet de vie dans l’au-delà".
Le temps du débat, le débat de chaîne d'actu du soir, "La blessure de la crise sanitaire peut-elle déjà se refermer ?"
Quelle bonne question. Si vous appréciez particulièrement l'ajout de l'adverbe "déjà" dans cette super-question, clignez dix fois de l’œil droit, trois fois du gauche, et n'oubliez pas – très important- de tirer la langue quinze fois.
Le
feuilleton, cette semaine, découverte d'un légume méconnu mais qui dit beaucoup du France Cu de notre époque :
le navet.
Esprit de justice, "Jacques Cujas, figure de l'humanisme juridique à la Renaissance"
Les trois bons points de l'esprit.
"Ce nom ne dira probablement rien aux non-juristes mais aux juristes en revanche, y compris aux étudiants de première année. Il évoquera au moins le nom d’une rue de Paris sur la montagne Sainte-Geneviève (celle où se trouve la faculté de droit) et le nom d’une célèbre bibliothèque dans laquelle beaucoup d’entre eux ont transpiré sur des arrêts."
Bon point n°1 = l'aspect révolutionnaire de l'usage de la ponctuation forte.
Bon point n°2 = les étudiants en droit sont TOUS parisiens.
Et le bon point n°3, total respect de la Ligné Générale : "on sera sans doute surpris de voir la parenté de l’époque de Cujas avec la nôtre".
Comme chaque aujourd'hui est différent de l'aujourd'hui d'hier, il faut tout recommencer chaque jour, sans faiblir, sans cesser de labourer, de creuser le même terrain, jusqu'à épuisement des ressources naturelles. Si vous avez compris le message, clignez deux fois de l’œil droit, frappez dix fois du pied gauche, et grattez deux fois votre petit orteil gauche avec votre auriculaire droit.