bishop(https://regardfc.1fr1.net/t837-musicopolis-d-anne-charlotte-remond#29254) a écrit: fred de rouen(https://regardfc.1fr1.net/t837-musicopolis-d-anne-charlotte-remond#29208) a écrit:Bonus 3 : On peut toujours réécouter, sur le site de France Musique, deux numéros de
La Tribune des critiques de disques, l’un consacré
au Concerto pour piano n°2, l’autre
aux Danses symphoniques ainsi qu’un numéro d’
Arabesques du 2 novembre 2016.
Merci Cher Fred pour ce beau billet très complet ! Il me rappelle qu'il faut que j'écoute la Tribune consacrée aux Danses symphoniques (dont le mouvement central me subjugue à chaque écoute) Ma version préférée reste celle d'
Ashkenazy avec le génial Concertgebouw Orchestra, tiens, je vais allez voir si elle fait partie de l'écoute à l'aveugle... et en rattrapage, je note aussi la série D’un air entendu dont j'avais entendu une émission mais dont j'ignorais les 34 autres !! Avec ça, ça va me faire plus d'une semaine avec Rachmaninov ;-)
Fred de Rouen, malheureux, qu'avez-vous fait ! Les centaines de lecteurs (au moins) de ce forum qui avaient pris la résolution de rendre compte en deux ou trois lignes d'une émission sont désormais occupées à écouter les 35 heures de "Rachmaninov, la nostalgie romantique" de la RTS (radio suisse romande) que vous signaliez dans votre Bonus 2 :
fred de rouen(https://regardfc.1fr1.net/t837-musicopolis-d-anne-charlotte-remond#29208) a écrit: (...)
Bonus 2 : Pour les plus gourmands, Daniel Robellaz nous avait proposé dans son émission
D’un air entendu, chez nos amis d’Espace 2 (RTS), une série fleuve de 7 semaines (7 fois 5, soit 35 heures d'émissions) intitulée :
Rachmaninov, la nostalgie romantique. Par chance, cette série est toujours disponible à la réécoute et au téléchargement. Voici le
premier numéro de la première semaine. En jouant avec le calendrier disponible en haut, à droite, sur la page de l'émission, et en vous replaçant à la date du 23 décembre 2013, vous pouvez accéder - avec beaucoup de patience - à l'ensemble des 35 émissions.
Le premier numéro tient toutes ses promesses et Daniel Robellaz, par son ton engageant, sa prosodie stimulante, nous brosse une biographie musicale de première qualité . On y entend le mouvement lent de la cantate ainsi décrite :
fred de rouen(https://regardfc.1fr1.net/t837-musicopolis-d-anne-charlotte-remond#29208) a écrit: (...) Bonus 1 : On peut entendre, dans ce premier numéro, un extrait d’une très belle cantate, Les Cloches (ou Les Carillons), un des chefs-d’œuvre de la maturité qui témoigne d’une fascination pour les cloches des églises qui remontent à sa plus lointaine enfance. Voici comment le musicologue André Lischke nous présente cette cantate de 1913 :
Cette cantate pour soprano, ténor, baryton, chœur et orchestre fut composée en 1913. Le texte est le poème d’Edgar Poe, The Bells, adapté en vers russes par Constantin Balmont. Rachmaninov considérait cette œuvre comme une de ses meilleures réussites. Les Cloches lui valurent le Prix Glinka, d’un montant de cinq cents roubles.
Quatre sons de cloches symbolisent les quatre principaux événements de la vie humaine : grelots argentés du baptême (1. Allegro ma non tanto), cloches d’or du mariage (2. Lento), tocsin résonnant lors d’un incendie, symbole des épreuves et des naufrages de la vie (3. Presto) ; enfin, cloches de fer du glas (4. Lento lugubre). L’œuvre est en quatre mouvements, véritable symphonie vocale donc, mais qui se souvient de la « Pathétique » de Tchaïkovsky et se termine, comme elle, sur un mouvement lent.
"
En jouant avec le calendrier disponible en haut, à droite, sur la page de l'émission, et en vous replaçant à la date du 23 décembre 2013, vous pouvez accéder - avec beaucoup de patience - à l'ensemble des 35 émissions". La RTS a un système pour le moins "étrange" : à partir d'une date choisie, elle permet de reculer, mais non d'avancer. Aussi, si vous allez au 23 décembre 2013, vous ne pouvez aller au 24 décembre en un seul clic, il vous faut revisiter le calendrier depuis...aujourd'hui 28 octobre 2017 !
En essayant d'être aussi intelligent que le corbeau, on trouve un moyen permettant de faire un seul clic pour passer d'émission en émission... à reculons. Par exemple en allant au
7 février 2014 où l'on trouve en bas de colonne centrale :
17h06 Rachmaninov, la nostalgie romantique IV (5/5) D'un air entendu, soit le 20e numéro. Pour le 19e cliquer sur "Afficher le jour précédent", etc. À noter qu'il y a des semaines où il n'y a pas d'émissions (mais où l'on trouve un entretien avec Sandrine Treiner, à suivre, et un autre avec Alain Finkielkraut, à suivre suivre).
Pour en revenir à la très belle cantate de Rachmaninov (nom prononcé à la russe par Daniel Robellaz), le poème d'Edgar Allan Poe qui l'a inspirée est lu ici
The Bells by Edgar Allan Poe (Audio with Illustrations)Texte de
The Bells Hear the sledges with the bells-
Silver bells!
What a world of merriment their melody foretells!
How they tinkle, tinkle, tinkle,
In the icy air of night!
While the stars that oversprinkle
All the heavens, seem to twinkle
With a crystalline delight;
Keeping time, time, time,
In a sort of Runic rhyme,
To the tintinnabulation that so musically wells
From the bells, bells, bells, bells,
Bells, bells, bells-
From the jingling and the tinkling of the bells.
II
Hear the mellow wedding bells,
Golden bells!
What a world of happiness their harmony foretells!
Through the balmy air of night
How they ring out their delight!
From the molten-golden notes,
And all in tune,
What a liquid ditty floats
To the turtle-dove that listens, while she gloats
On the moon!
Oh, from out the sounding cells,
What a gush of euphony voluminously wells!
How it swells!
How it dwells
On the Future! how it tells
Of the rapture that impels
To the swinging and the ringing
Of the bells, bells, bells,
Of the bells, bells, bells,bells,
Bells, bells, bells-
To the rhyming and the chiming of the bells!
III
Hear the loud alarum bells-
Brazen bells!
What a tale of terror, now, their turbulency tells!
In the startled ear of night
How they scream out their affright!
Too much horrified to speak,
They can only shriek, shriek,
Out of tune,
In a clamorous appealing to the mercy of the fire,
In a mad expostulation with the deaf and frantic fire,
Leaping higher, higher, higher,
With a desperate desire,
And a resolute endeavor,
Now- now to sit or never,
By the side of the pale-faced moon.
Oh, the bells, bells, bells!
What a tale their terror tells
Of Despair!
How they clang, and clash, and roar!
What a horror they outpour
On the bosom of the palpitating air!
Yet the ear it fully knows,
By the twanging,
And the clanging,
How the danger ebbs and flows:
Yet the ear distinctly tells,
In the jangling,
And the wrangling,
How the danger sinks and swells,
By the sinking or the swelling in the anger of the bells-
Of the bells-
Of the bells, bells, bells,bells,
Bells, bells, bells-
In the clamor and the clangor of the bells!
IV
Hear the tolling of the bells-
Iron Bells!
What a world of solemn thought their monody compels!
In the silence of the night,
How we shiver with affright
At the melancholy menace of their tone!
For every sound that floats
From the rust within their throats
Is a groan.
And the people- ah, the people-
They that dwell up in the steeple,
All Alone
And who, tolling, tolling, tolling,
In that muffled monotone,
Feel a glory in so rolling
On the human heart a stone-
They are neither man nor woman-
They are neither brute nor human-
They are Ghouls:
And their king it is who tolls;
And he rolls, rolls, rolls,
Rolls
A paean from the bells!
And his merry bosom swells
With the paean of the bells!
And he dances, and he yells;
Keeping time, time, time,
In a sort of Runic rhyme,
To the paean of the bells-
Of the bells:
Keeping time, time, time,
In a sort of Runic rhyme,
To the throbbing of the bells-
Of the bells, bells, bells-
To the sobbing of the bells;
Keeping time, time, time,
As he knells, knells, knells,
In a happy Runic rhyme,
To the rolling of the bells-
Of the bells, bells, bells:
To the tolling of the bells,
Of the bells, bells, bells, bells-
Bells, bells, bells-
To the moaning and the groaning of the bells.
[pour changer de climat :
Claude François - Belles, belles, belles (1962)]