Johann Kuhnau, un sacré compositeur de cantates ! du lundi 16 mai 2022.
Les récits d'Anne-Charlotte se veulent résolument po-si-tifs. Les survols biographiques qu'elle propose ont souvent des airs de vies de saints. Une fois qu'on a compris cet angle on peut après l'écoute se renseigner ailleurs. Par exemple... sur France Musique chez Gilles Cantagrel auquel la station ne consacre aucune rediffusion alors qu'il a été un passeur hors pair sur cette chaîne, notamment dans ses Contes du jeudi de 2004 à 2008 (voir entretien récent avec Philippe Venturini pour Classica : Gilles Cantagrel, le vrai du faux, Sur les traces de J.-S. Bach 10/04/2021).
Le 18/11/2004, le musicologue proposait en effet une introduction au compositeur sous le titre "Le Cantor Kuhnau, avocat ou compositeur" (aucune des 160 émissions 2004-2008 de Cantagrel n'est disponible en ligne). Trois pièces au programme en 40 minutes (contre dix en 22' chez Rémond). Point commun de programmation entre les deux émissions, la diffusion de :
Johann Kuhnau (1660-1722)
Gott, sei mir gnädig (1705) I. Choeur "Gott, sei mir gnädig"
Collegium vocale de Gand, direction Philippe Herreweghe
Harmonia Mundi HMC 901703
Version de concert (Erik van Nevel) avec texte en sous-titre : Johann Kuhnau: Gott sei mir gnädig
Version de Konrad Junghänel : Gott, sei mir gnädig nach deiner Güte
Vidéo de concert : Johann Kuhnau: Magnificat in C major (Ton Koopmann, Amsterdam Baroque Orchestra)
Bachfest Leipzig 2003 / From the Church of St. Thomas, Leipzig
Amsterdam Baroque Orchestra & Choir
Deborah York, soprano
Bogna Bartosz, alto
Jörg Dürmüller, tenor
Klaus Mertens, baritone
Ton Koopmann, conductor and organist
Musicopolis diffuse les deux derniers mouvements en conclusion de l'émission :
Les récits d'Anne-Charlotte se veulent résolument po-si-tifs. Les survols biographiques qu'elle propose ont souvent des airs de vies de saints. Une fois qu'on a compris cet angle on peut après l'écoute se renseigner ailleurs. Par exemple... sur France Musique chez Gilles Cantagrel auquel la station ne consacre aucune rediffusion alors qu'il a été un passeur hors pair sur cette chaîne, notamment dans ses Contes du jeudi de 2004 à 2008 (voir entretien récent avec Philippe Venturini pour Classica : Gilles Cantagrel, le vrai du faux, Sur les traces de J.-S. Bach 10/04/2021).
Le 18/11/2004, le musicologue proposait en effet une introduction au compositeur sous le titre "Le Cantor Kuhnau, avocat ou compositeur" (aucune des 160 émissions 2004-2008 de Cantagrel n'est disponible en ligne). Trois pièces au programme en 40 minutes (contre dix en 22' chez Rémond). Point commun de programmation entre les deux émissions, la diffusion de :
Johann Kuhnau (1660-1722)
Gott, sei mir gnädig (1705) I. Choeur "Gott, sei mir gnädig"
Collegium vocale de Gand, direction Philippe Herreweghe
Harmonia Mundi HMC 901703
Version de concert (Erik van Nevel) avec texte en sous-titre : Johann Kuhnau: Gott sei mir gnädig
Version de Konrad Junghänel : Gott, sei mir gnädig nach deiner Güte
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Le difficile rôle de précurseur
Johann Kuhnau est un compositeur très innovant et imaginatif dans ses formes de composition, et c'est notamment lui qui établit véritablement le genre de la cantate… Comment se fait-il qu’il n’ait pas plus été retenu par l’histoire ? La réponse se trouve peut-être chez son successeur Jean-Sébastien Bach qui trouvera le genre de la cantate à son arrivée à Leipzig en 1723. Le malheur pour Kuhnau aura été justement d'avoir eu Bach pour successeur, et de se retrouver dans la délicate position de "précurseur". Une situation aggravée par le fait que ses cantates n'ont pas été publiées de son vivant ( cela ne se faisait pas à l'époque) et que nombre d'entre elles ont été perdues… Il n’empêche qu’en fouillant on peut retracer les grandes lignes de son parcours tout en écoutant quelques-unes de ses très belles pièces qui nous plonge[nt] dans le Leipzig de la fin du 17ème siècle...
Vidéo de concert : Johann Kuhnau: Magnificat in C major (Ton Koopmann, Amsterdam Baroque Orchestra)
Bachfest Leipzig 2003 / From the Church of St. Thomas, Leipzig
Amsterdam Baroque Orchestra & Choir
Deborah York, soprano
Bogna Bartosz, alto
Jörg Dürmüller, tenor
Klaus Mertens, baritone
Ton Koopmann, conductor and organist
Musicopolis diffuse les deux derniers mouvements en conclusion de l'émission :