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Accueil / France Musique

« Sous la couverture » de Philippe Venturini    Page 2 sur 5

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Philaunet 


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Sous la couverture... avec Romaric Gergorin, pour “Erik Satie” - Sam 16 Juil 2016, 08:38

L'unique radio culturelle française, France Musique, nous fait découvrir le film de René Clair,  Entr'Acte (1924) par l'intermédiaire de l'émission Sous la couverture... avec Romaric Gergorin, pour “Erik Satie” éd. Actes-Sud

Le dernière émission de l'année de Philippe Venturini donnait la parole à Romaric Gergorin qui, avec une assurance croissante durant l'émission, narre la vie et l'oeuvre d'Erik Satie, avec des extraits musicaux, mais, prévient Venturini, sans les Gnossiennes ni les Gymnopédies ! Bravo !

Le film de René Clair devrait ravir les dadaïstes et autres amateurs de loufoqueries de ce forum (formidable ralenti sur les foulées et sauts des gens suivant le corbillard tiré par un chameau auquel succède une course folle).  Le film sur la page de l'émission n'étant pas visible en plein écran, plutôt choisir de le regarder ici. Wiki EntrActe.

En bas de page, une séquence de 2'30'' avec Jean Wiener et Man Ray nous fait connaître l'une ou l'autre des excentricités du musicien dont Romaric Gergorin nous rappelle la pauvreté volontaire (intéressant parallèle avec Baudelaire concernant le passif familial).

Trente minutes bien tassées (on est efficace à France Musique) pour une présentation qui marque la mémoire.

Marc Voinchet a redonné de la parole à cette radio qui était sur le point de s'en voir privé par sa précédente directrice. Ce n'est pas la moindre de ses réussites cette année à la tête de la station. Gageons qu'il a été bien conseillé par quelques-uns des producteurs aguerris de l'antenne.

Philaunet 

Philaunet
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Sous la couverture... avec Bertrand Dicale, “Tout Gainsbourg'' - Lun 08 Aoû 2016, 09:40

À signaler un bon numéro  (il n'y en a jamais de mauvais) de Sous la couverture avec Bertrand Dicale* pour  “Tout Gainsbourg. Toute sa musique. Toute sa vie” éditions Jungle.  

Pour ceux qui ignorent la passion de Gainsbourg pour Chopin et Beethoven (j'en étais), voilà une émission qui remet les pendules à l'heure.

L'arrière-plan de « Charlotte for ever » qui est une reprise de l'Andantino « La Chanson d'Ivan » d'Aram Khatchaturian, est conté avec brio par un Bertrand Dicale passionné par son sujet et pas dupe du personnage Gainsbourg non plus.  

En passant, Bertrand Dicale a produit sur France Info en 2014 une série de 50 numéros sur les chansons de la Grande Guerre : La fleur au fusil : 14-18 en chansons**


* Bertrand Dicale est spécialiste des musiques populaires et en particulier de la chanson française – de Juliette Gréco ou Georges Brassens à Daniel Darc – auteur, journaliste et chroniqueur radio sur France Info...

**  La fleur au fusil : 14-18 en chansons
Bertrand Dicale vous plonge dans l’esprit et le quotidien des soldats français pendant la Première Guerre mondiale. Leurs chants, enregistrés pour la première fois par la Maîtrise et le Choeur de Radio France, témoignent du patriotisme, de l’héroïsme, mais aussi du découragement et de la colère des soldats ou des civils.
Des chants tantôt tragiques, tantôt drôles, qui permettaient aux Français d’exprimer leurs émotions, leurs espoirs et leurs désespoirs entre 1914 et 1918, puis ont été oubliés... jusqu'à cet été sur France Info.
[Voir aussi le fil 1914-1918 : regards sur des émissions thématiques)

Philaunet 

Philaunet
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''Le plus intéressant, c'est son travail, son œuvre'' - Lun 29 Aoû 2016, 09:53

Dans la remarquable émission de Philippe Venturini, une des grandes pointures de France Musique, on entend ce dernier dire ceci : [son mp3="http://www.francemusique.fr/sites/default/files/asset/aod/2016/20/WL-ITE_00080747_RSCE-10.mp3" debut="04:49" fin="05:01"]
"Ce qui est plus intéressant, c'est son travail, son œuvre, que sa stricte biographie".

Transmis à France Culture pour qui "la vie" occulte "l’œuvre" dans Une vie une œuvre, La Compagnie des auteurs et autres émissions où l'on s'intéresse à la personnalité de l'artiste avant tout et où l' on commence par interroger longuement l'invité sur sa biographie, son parcours, etc. À comparer avec la manière de travailler des Britanniques et des Allemands qui vont droit au but sans délayage, ni flatteries ( dernier §)

Sous la couverture... avec Catherine Massip  “Henry Prunières (1886-1942) un musicologue engagé dans la vie musicale de l'entre-deux-guerres”

Très belle émission, soit dit en passant. À compléter par un numéro des Contes du jeudi de Gilles Cantagrel : "HENRI PRUNIERES, MUSICOLOGUE FRANCAIS" du jeudi 01 novembre 2007. Bonheur de réécouter Gilles Cantagrel  en sachant que la relève est là (Jérémie Rousseau, Philippe Venturini).



Dernière édition par Philaunet le Jeu 01 Sep 2016, 09:44, édité 1 fois

Philaunet 

Philaunet
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''Franz Liszt. Tout le ciel en musique. Pensées intempestives'' avec Nicolas Dufetel - Mer 14 Sep 2016, 09:02

Philippe Venturini continue à conduire de voix de maître la belle émission hebdomadaire Sous la couverture, une réalisation au cordeau pour trente minutes d'une recension d'un livre sur la musique en compagnie de l'auteur.

Le premier numéro de la rentrée, "Franz Liszt. Tout le ciel en musique. Pensées intempestives" avec Nicolas Dufetel, musicologue-chercheur au CNRS , remplit son contrat exigeant. Annick Haumier fait toujours d'aussi belles photos du studio et des participants.

On pourra compléter l'écoute avec la remarquable conférence donnée par Nicolas Dufetel*, "La musique religieuse au XIXe siècle" en 2009 et proposée sur le site. Beau cadre, "culture pure" (germanisme de "Kultur pur" : "De la pure culture"). Succulent passage sur la Marseillaise vue par Liszt en 1835, puis en 1874, à la minute 25'40 (10 secondes plus tôt un invité à ses côtés se tire ostensiblement une crotte du nez, la regarde et la lance sur le côté d'un coup d'index... Vive la radio !).


*chargé de recherche au CNRS depuis 2015, après des études d'histoire et de musicologie, il a consacré sa thèse de doctorat à la musique religieuse de Franz Liszt-Université François-Rabelais, Tours, 2008. Chercheur invité à la BNF, puis chercheur à l'Institut für Musikwissenschaft de Weimar-Jena-Hochschule für Musik Franz Liszt/Universität Jena, dans le cadre d’un postdoctorat de la Fondation Alexander von Humboldt. Nicolas Dufetel est spécialiste du XIXe siècle, notamment de Liszt, Wagner et Chopin.

fred de rouen 


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Extension du domaine des obsessions - Dim 18 Sep 2016, 20:14

On voulait croire que France Musique, désormais seule chaîne culturelle de Radio France,  fût insensible au chant des sirènes obsédantes qui constitue la bande son quotidienne de France Culture.

Or, il faut aujourd'hui admettre qu'il existe une migration des obsessions dans les couloirs et les étages de la Maison ronde. On conseille donc aux producteurs de France Musique de tester l'étanchéité des portes coupe-feu de leurs studios, de procéder dans la semaine qui vient à un exercice de mise en sûreté et de vérifier le contenu des mallettes de confinement d'urgence (le rouleau adhésif, les protections auditives en mousse...). Un objectif: ralentir la vitesse de pénétration de ces obsessions.

Samedi 17 septembre, 12h52, première alerte. Durée de contamination obsédante: 1'41.
Agent responsable: Christopher Moore

L'émission de l'excellent Philippe Venturini, Sous la couverture, consacrée à l'ouvrage de Lucie Kayas  "Du langage au style, singularités de Francis Poulenc", a subi une attaque dont la double dimension, indirecte et proleptique, ne devait pas nous échapper.
[son mp3="http://www.francemusique.fr/sites/default/files/asset/aod/2016/37/WL-ITE_00082736_RSCE-10.mp3" debut="20:52" fin="22:34"]
Ici, l'obsession avance masquée, sous la couverture. Le producteur n'évoque les gender studies que dans le cadre de sa recension de l'ouvrage du jour. Il fait alors référence à un article de Christopher Moore, "Camp et ambiguïté formelle dans le Concert champêtre" . Si Christopher Moore, professeur de musicologie à l’École de Musique de l’Université d’Ottawa, est un fin spécialiste de la musique française du XXe siècle, ses recherches actuelles portent sur la musique et l’identité sexuelle en France durant les années 1920 et 30... On peut saluer ses articles passés, notamment ceux consacrés à Darius Milhaud (  « Darius Milhaud à la fin des années 1930: entre conviction politique et recherches esthétiques » dans l'ouvrage Milhaud: Compositeur et expérimentateur édité chez Vrin) ou à Charles Koechlin, et néanmoins s'interroger sur la pertinence de son étude sur la notion de camp dans les premiers ballets de Poulenc. Étude pour laquelle, si j'en crois mes sources, le musicologue s'est vu remettre le Prix Philip Brett 2012, parrainé par le Groupe d' étude LGBTQ de l'American Musicological Society...

Samedi 17 septembre, 13h00, attaque massive. Durée de contamination obsédante: 55'53.
Agent responsable: Christophe Bourseiller.

Infiltration revendiquée, obsession plastronnante. C. Bourseiller, dont on avait déjà souligné ici la regrettable inclination à déserter le champ culturel pour les terrains un peu vagues des motifs obsédants, nous inflige un numéro de Musicus Politicus déplorable, Les musiciens face aux migrants. Le ton est donné dès le descriptif:


Alors même que l’Europe se trouve confrontée à l’afflux massif des migrants et des réfugiés, jamais la musique n’a été à ce point divisée. D’un côté, les musiciens, les chanteurs, les compositeurs favorables à l’accueil et à l’intégration des migrants. De l’autre, ceux qui la refusent !

Rien ne nous sera épargné. Absolument rien!

Ni le reportage d'I-Télé consacré à la Manifestation anti-migrants à Calais , ni l'intervention, le 16 avril 2016 de Jordi Savall dans la Jungle de Calais. Par une formidable torsion que le producteur fait subir à la réalité historique, le choeur des esclaves hébreux du Nabucco "nous renvoie à l'émigration, nous renvoie aux migrants"! Une pincée de la Suite Peer Gynt dirigée par Zubin Mehta? "Ce n'est pas un hasard, nous explique C. Bourseiller, car ce chef  d'orchestre d'origine indienne est un fort soutien des migrants". Est-ce la vocation d'une telle émission de nous repasser les reportages d'I-Télé, les images en moins? Est-ce pour assister à la découpe manichéenne du monde musical en deux (les musiciens favorables à l'accueil des migrants et ceux qui les refusent) que nous écoutons France Musique?

Longtemps, on a pu croire naïvement à la déclaration programmatique mise en exergue sur le site de l'émission, longtemps on a pu croire que cette heure hebdomadaire analyserait effectivement "les rapports riches et complexes entre la musique et la politique". Certains numéros ont même, en leur temps, emporté notre adhésion.

Aujourd'hui, les digues ont cédé. À travers cette séquence indigeste qui se prend pour un exemplum, C. Bourseiller, que l'on a connu plus inspiré, trahit le pacte de confiance qu'il a passé avec ses auditeurs.

Le titre même de l'émission dit cette trahison: "Les musiciens face aux migrants". Les auditeurs fidèles auraient mérité un autre numéro: "La musique et les migrations", une analyse rigoureuse et pertinente des interactions entre musique et migrations, une réflexion exigeante et documentée sur la musique et l'exil.  Alexis Nuselovici, professeur de littérature générale et comparée à l'Université d'Aix-Marseille le dit très bien:
Les diasporas se constituent précisément par le réaménagement de structures culturelles d’origine dans l’interaction avec les structures d’accueil ou d’autres structures co-existantes. La musique est propice à de tels métissages et, en condition diasporique, elle exercera cette fonction mémorielle qui n’est ni d’effacement, ni de transmission mais de réactivation.

Tant il est vrai que les migrations des populations s'accompagnent de celle des esthétiques musicales. Un seul exemple suffit: la musique klezmer, une musique des migrations.

On y reviendra peut-être.

Philaunet 

Philaunet
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Jean-Yves Clément, “Glenn Gould ou le piano de l'esprit” - Mer 05 Oct 2016, 19:59

Aux aficionados du célèbre pianiste canadien, l'émission Sous la couverture... de Philippe Venturini avec Jean-Yves Clément pour “Glenn Gould ou le piano de l'esprit” éditions Actes-Sud* n'apprendra rien. Quoique...  Qui a écouté ses interprétations de Hindemith et de Sibelius ? **

Avec Jean-Yves Clément, écrivain, poète, éditeur et organisateur de festivals, on est en excellente compagnie. Sa voix et son débit rappellent ceux de Michel Schneider (au mieux de sa forme) qui, curieuse coïncidence, a lui aussi écrit un livre sur le musicien "Glenn Gould piano solo".

Philippe Venturini conduit très bien l'entretien comme à son habitude, balayant les clichés pour faire apparaître la vérité du musicien. Pour ceux qui boycottent Gould (sauf lors du générique de Répliques à réentendre dans la première vidéo de la page de l'émission), le portrait de l'icône brossé par Jean-Yves Clément est une découverte.

On imagine d'ailleurs bien cet invité se voir confier une série d'émissions sur France Culture ou France Musique, lui qui souhaite promouvoir les ouvrages portant sur la musique doués de qualités littéraires. Par exemple le samedi soir ? Parce que là, en matière de présentation à  France Musique, on a touché le fond du fond ("on y reviendra" certainement).

À propos, il est question de France Culture, à vous de juger ce que Jean-Yves Clément veut dire par [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/musique/sons/2016/16/WL-ITE_00080409_RSCE-10.mp3" debut="18:41" fin="19:07"]

Et puis même si Beethoven n'était pas le compositeur que Gould mettait devant tous les autres (en second peut-être ?), Seven things we can learn from Schroeder :

« Sous la couverture » de Philippe Venturini - Page 2 Pe19690320

* Jean-Yves Clément “Glenn Gould ou le piano de l'esprit”

** ►Enregistré en 1975... ♫►Paul Hindemith (1895-1963) : Sonate pour tuba basse et piano, Allegro assai
Abe Torchinsky, tuba Glenn Gould, piano

►Enregistré en 1977... ♫►Jean Sibelius (1865-1957) : Sonatine pour piano op. 67 n° 2, Andantino
Glenn Gould, piano



Dernière édition par Philaunet le Sam 23 Juil 2022, 23:33, édité 5 fois (Raison : Réactivation de la pastille sonore)

Philaunet 

Philaunet
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« Sous la couverture » de Philippe Venturini - Mar 08 Nov 2016, 22:18

Pur ne pas déroger aux habitudes, encore un beau numéro de Sous la couverture... , l'émission de Philippe Venturini, le 5 novembre avec le chef de l'ensemble Sagittarius pour le livre qui lui est consacré : “Michel Laplénie, Un enfant du Baroque*” rencontres, découvertes et amitiés.  

Belle évocation des débuts du professeur d'allemand devenu chef, de la formation de son ensemble et de la musique de Schütz. Dans le premier clip vidéo, on écoutera avec profit Léonor de Récondo, violoniste, évoquer magistralement le mythe d'Orphée dans le  petit opéra en deux actes de Marc-Antoine Charpentier. Le deuxième extrait audiovisuel donne à entendre Michel Laplénie expliquer doctement et avec grande clarté  le choix des ''Musikalische Exequien' pour son ultime CD (l'ensemble a été dissout après 30 ans d'existence)

La page du descriptif  semble avoir été faite à la va-vite sans relecture : répétions des phrases et erreurs de description (ce n'est pas l'auteur du livre qui est reçu mais le chef de l'ensemble).

PS. Philippe Venturini a participé à La Tribune des critiques de disques du dimanche 16 octobre 2016 sur Quelle est la meilleure version de la Symphonie n°25 de Mozart ? : plutôt mal luné et tranchant ce jour-là. Ce qui n'enlève rien à la sûreté de ses jugements  sur les versions soumises à l'écoute

* Baroque ? Le mot, venu de l’architecture, est alors rarement utilisé pour désigner un répertoire musical oublié, englouti par le temps.
Son emploi finira par désigner toute la musique de la fin de la Renaissance en 1600, à la mort de Jean-Sébastian Bach en 1750. Lully, Couperin, Purcell, Rameau, Haendel...

Philaunet 

Philaunet
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Philippe Venturini ne sert pas la soupe - Mer 11 Oct 2017, 14:43

Numéro du samedi 16 septembre 2017 :  "Écouter Sibelius (1865-1957)" par Eric Tanguy avec Nathalie Krafft - Éditions Buchet Chastel*

Philippe Venturini, critique musical, musicologue, peut être coriace et parfois sévère. On ne la lui fait pas (sauf avec Michel Onfray sous le charme duquel il était apparemment tombé...). Aussi Éric Tanguy, une des vedettes de la musique contemporaine française (à tort ou à raison), bataille-t-il ferme et avec bonne grâce pour justifier son amour inconsidéré pour Sibelius, ce qui donne un dialogue vif et intéressant durant la petite demi-heure de l'émission.

Philippe Venturini se met à la place du mélomane moyen : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14615-16.09.2017-ITEMA_21436916-0.mp3" debut="12:04" fin="13:38"]

Philippe Venturini s'interroge mais, en bon intervieweur, offre aussi une belle porte de sortie au co-auteur du livre ("énumérateur" prolixe...) : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14615-16.09.2017-ITEMA_21436916-0.mp3" debut="19:01" fin="20:30"]


*"Pour les admirateurs de la musique de Sibelius, comme je le suis ardemment moi-même, Écouter Sibelius, cette douce injonction paraît superflue. Et pourtant, en dépit des efforts de quelques programmateurs, son oeuvre se résume pour beaucoup à quatre pièces..." Eric Tanguy

Né en 1968, Éric Tanguy a composé des œuvres solistes, de musique de chambre et concertantes. Ancien pensionnaire à l’Académie de France à Rome, il a reçu de nombreux prix, parmi lesquels à deux reprises celui de Compositeur de l’année lors des Victoires de la musique classique et le Grand Prix de la la Sacem pour l’ensemble de sa carrière.

Nathalie Krafft, journaliste, est l’auteure
[sic] de "Un dîner en musique" ainsi que de la nouvelle édition des Cahiers de conversation de Beethoven (Buchet/Chastel 2014 et 2015).

Philaunet 

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« Horowitz (1903-1989) L'Intranquille » - Lun 27 Nov 2017, 11:38

Une valeur sûre, l'émission de Philippe Venturini, Sous la couverture (du livre). Le numéro du samedi 25 novembre est particulièrement intéressant : "Horowitz (1903-1989) L'Intranquille" avec Jean-Jacques Groleau*

Beau dialogue qui permet d'ajouter de la densité humaine à la connaissance de l'interprète.

On parcourra avec intérêt la page soignée de l'émission. Outre la présentation et le programme, on trouve deux vidéos qui présentent diverses facettes de l'interprète. La première est particulièrement remarquable car elle vient d'être mise sur youtube par la Reagan Library. On y voit l'ancien président des États-Unis faire un discours où il rappelle ses entretiens avec Gorbatchev. Le contraste de style avec l'actuel président américain est frappant... Voir à partir de 10'40 : Vladimir Horowitz performance (excerpts) and President Reagan's remarks on October 5, 1986  Ajoutée le 14 août 2017.

Voir comment Horowitz quitte le piano à la fin de la seconde vidéo Horowitz Introduction and Rondo.

Pour prolonger cette stimulante évocation d'une petite demi-heure, on peut encore écouter les deux émissions que Marc Dumont avait consacrées au pianiste en 2013 dans l'émission Horizons chimériques. Bravo France Musique pour la disponibilité des émissions et pour leurs descriptifs toujours accessibles : Vladimir Horowitz – 1 « Dans le siècle » Lundi 30 septembre 2013 (52 min) et Vladimir Horowitz – 2. « Hors du temps » Mardi 1 octobre 2013 (52 min).

***********************

"Composer ! Voilà l’idée fixe du jeune homme. Comme son aîné Serge Rachmaninov, figure tutélaire qui l’accompagnera tout du long de sa carrière, Vladimir Horowitz envisagea très tôt de se consacrer à l’écriture. Mais le destin devait en décider autrement..." Jean-Jacques Groleau  
Dans son nouvel essai, Jean-Jacques Groleau présente la personnalité complexe et ombrageuse du pianiste virtuose ukrainien, l'un des grands pianistes de l'histoire du piano...


* Jean-Jacques Groleau, agrégé de lettres classiques a collaboré à "Tout Mozart", "Tout Bach", "Tout Verdi" et "L'Univers de l'opéra" (Robert Laffont 2006-2013), "Music Game Book" (Assouline 2006) "Dictionnaire encyclopédique Wagner" (Actes Sud, 2013). "Rachmaninov" (Actes Sud 2011).

Après avoir été directeur de l'administration artistique de l'Opéra national du Rhin à Strasbourg puis de l'Opéra-Orchestre national de Montpellier, il est aujourd'hui directeur artistique du Théâtre du Capitole de Toulouse.

Philaunet 

Philaunet
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Une romancière et musicienne à l'esprit étincelant : Virginie Tharaud - Jeu 07 Déc 2017, 21:55

Une énergie et une joie contagieuses que celles de Virginie Tharaud dans le numéro du samedi 2 décembre 2017,  Virginie Tharaud, présente "De chant et d'amour".*

[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14615-02.12.2017-ITEMA_21512627-0.mp3" debut="10:28" fin="13:52"]

« Sous la couverture » de Philippe Venturini - Page 2 600x337_img_6163_2
France Musique, studio 152... Virginie Tharaud qui Virginie Tharaud "De chant et d'amour" Éditions Jean-Claude Lattès & Philippe Venturini, © Radio France / Annick Haumier

Virginie Tharaud : "Je l'ai découverte [Mlle Beaumesnil] en faisant mes études d'Histoire de l'art, pour lequel j'avais fait un DEA sur les portraits des demoiselles d'opéra. Je me suis penchée sur les sources de l'époque, j'ai lu beaucoup sur ces demoiselles, leur vie m'a passionnée, la sienne en particulier. Peut-être parce qu'elle était chanteuse, parce qu'elle est devenue compositrice et j'aime écrire de la musique. J'avais 2 liens avec elle et sa vie est à la fois tumultueuse et formidable !"

Poursuivant des études de piano, de chant et d'Histoire de l'art, des recherches sur le quotidien de l'Opéra à la fin du XVIIIe siècle marqué par l'influence de Marie-Antoinette, que Virginie Tharaud a découvert l'existence de la Beaumesnil. Sœur du pianiste Alexandre Tharaud, elle est chef de chœur, professeure de piano et l'auteure d'ouvrages de formation musicale dont une méthode de piano "Haut les mains !"


****************

* Née en 1748 Adelaïde de Villars passionnée de musique a 18 ans quand le baron de Beaumesnil bouleverse sa vie de jeune aristocrate. Enceinte, condamnée par son père au couvent, elle se présente à l'Académie royale de musique-futur Opéra national de Paris où les femmes sont sous l'autorité du roi. La beauté de sa voix lui ouvre ce refuge...

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Philaunet 

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Gilles Cantagrel publie ''Jean-Sébastien Bach : L' oeuvre instrumentale'' - Dim 07 Jan 2018, 19:22

Gilles Cantagrel publie "Jean-Sébastien Bach : L' oeuvre instrumentale" Éditions Buchet-Chastel  dans le numéro de Sous la couverture du 06 janvier 2018.

Comment fait-il ? Il a plus de 80 ans et n'a pas perdu une once d'enthousiasme pour son sujet qu'il transmet depuis des décennies dans des conférences et à la radio. Gilles Cantagrel ! *

On boit ses paroles, même quand on les connaît par cœur. À propos, si Musicopolis a son intégrale en ligne, qu'en est-il des quatre ans des Contes du jeudi de Gilles Cantagrel (2004-2008) ? On les attend avec impatience. Par exemple pour réécouter l'émission d'il y a dix ans, BACH  FÊTE LE NOUVEL AN Le 03 janvier 2008 avec l'explication en règle de deux cantates :  SINGET DEM HERRN EIN NEUES LIED, Cantate BWV190 (1724)  et JESU NUN SEI GEPREISET, Cantate BWV 41(1725).

Sur la page de l'émission une vidéo é-clai-ran-te d'Olivier Vernet à l'orgue en 2012 jouant la Toccata et fugue en ré mineur BWV 565.

Une autre vidéo de qualité :  Dans les coulisses de l'ensemble Café Zimmermann

Et encore deux autres (quelle page d'émission !) Olivier Baumont au château de Chambord. et J.S. Bach. Ouverture 1a, RSI, Fasolis

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France Musique, studio 151... Gilles Cantagrel "Jean-Sébastien Bach : L' oeuvre instrumentale" & Philippe Venturini (de g. à d.), Droits Radio France / Annick Haumier

* Musicologue, après des études en musique, physique et histoire de l'art, Gilles Cantagrel s'est orienté vers la presse et la communication, notamment dans les revues Harmonie et Diapason.

Producteur d'émissions sur France Musique, il dirige cette chaîne de 1984 à 1987. Conseiller artistique à Radio France, vice-président de la commission musicale de l'Union Européenne de Radiodiffusion et Télévision, il a également été maître de conférences à la Sorbonne.

Gilles Cantagrel est administrateur de diverses institutions, dont le Centre de Musique Baroque de Versailles et membre du Conseil de Surveillance de la Fondation Bach de Leipzig.

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Re: « Sous la couverture » de Philippe Venturini -

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