Comme on aime bien dire ici : "Ce n'est pas gagné !"
Dans ce fil, plusieurs contributions ont eu pour sujet le fameux nouveau "player" dont le fonctionnement un tant soit peu satisfaisant n'a pris que six mois aux "équipes de techniciens" .
Ces dernières semaines, une nouveauté : à la mise sur "pause", le minutage du player disparaît. Ce doit être une amélioration très originale, car aucune radio autre que France Culture ne l'a introduite (France Musique conserve la visualisation du bandeau temporel). Perdre tout repère visuel sur le temps de l'émission mise sur pause est en effet très utile à l'auditeur...
Pendant ce temps-là, la BBC offre toujours à l'auditeur des repères sur ses "players" afin d'identifier les endroits où commencent les pièces musicales dans une émission (si l'on ne veut écouter que celles-ci ou y aller plus vite). Exemple : Private Passions
Toujours pendant ce temps-là, SWR 2 vient de perfectionner ses players de manière très convaincante : d'abord le titre de l'émission et sa durée sont incrustés très visiblement dans la fenêtre à gauche. Puis, sous celle-ci, apparaît le lien pour un téléchargement de l'émission. Enfin, le temps écoulé et la durée complète sont superposés à gauche. Last but not least, faire glisser le curseur sur le large bandeau temporel est un jeu d'enfant. Évidemment, toutes les cotes sont visibles en permanence, que l'émission se déroule ou qu'elle soit en pause. Et puis, parce que les programmateurs pensent aux fatigués, mal-voyants ou tout simplement au confort de l'internaute, un clic dans la large fenêtre permet de mettre sur pause ou de relancer.
Essayez (c'est l'adopter) avec Giganten im Ozean.
France Culture n'a pas encore compris que l'on peut comparer pour juger ses performances. En cette matière, ce n'est pas du tout à son avantage. En d'autres, comme la durée de disponibilité en ligne et le téléchargement, la richesse de certaines pages d'émissions (concerne surtout France Musique), la rapidité de la mise à disposition des podcasts et le retour à ceux-ci sans publicité opticienne, ça l'est.