Dites, les pique-sel, pourquoi ne pas indiquer le nom du rédacteur sous le titre du reportage plutôt qu'en fin de page ? Cela permettrait de savoir à quoi s'attendre et, éventuellement, de ne pas commencer la lecture.
Aussi voici Marcel Proust, côté paperolles par Hélène Combis-Schlumberger à qui l'on a déjà tressé des lauriers.
On ne va pas les lui retirer aujourd'hui. D'autant que l'on ne devrait pas longtemps voir la seule faute d'orthographe figurer longtemps dans ce reportage de bonne facture.
le fait que Proust ajoutait et retranchait allégrement des paragraphes (allègrement)
On espère aussi un lissage de la ponctuation :
qu'au grand désespoir des imprimeurs, l'écrivain retouchait
Une manière également, d'appréhender l'histoire
les éditeurs qui reçoivent sans arrêt de nouvelles corrections, ne souhaitent pas
Et puis tant qu'on y est, on suggère de revoir ceci :
Les dactylographies corrigées manuscritement (à la main)
Balzac, Flaubert,... avaient également énormément corrigé leurs épreuves, faisant protester leurs imprimeurs (suscitant/provoquant les protestations de) + (revoir double adverbe également énormément)
Et en passant, revoir l'orthographe de la marque de bière irlandaise et aussi ouvrir un manuel de conjugaison pour transcrire correctement Tadié (dont on craint que les propos aient été incorrectement retranscrits, vu l'usage incorrect des temps) qui a sans doute dit, avec le subjonctif imparfait : « Mais en réalité, ce n'était pas du tout la volonté de Proust que ce fût connu » et non Mais en réalité, ce n'est pas du tout la volonté de Proust que ce fut connu.
Et finalement de vérifier si cette maladroite formulation est de la bouche de JY Tadié ou non (on en doute) : C'est à partir des travaux d'un grand savant japonais appelé Yoshikawa.
Enfin, on lit ceci qui gêne (parce qu'incorrect) en début de reportage En 1913, pas d'ordinateur, et encore moins de logiciels de traitement de texte.. Que dans cette pizza il n'y ait pas de fromage et encore moins d'olives, ok (façon de parler), l'un peut se passer de l'autre, mais s'il n'y a pas d'ordinateur, il n'y a évidemment pas de logiciel (comme on se fatigue à dire des évidences à l'intention de France Culture !), donc il n'est pas possible d'écrire et encore moins.
À noter l'emploi d'un adjectif qui, par sa rareté, contraste avec l'écriture du reste : sous la lumière flavescente des ampoules. Signe d'un effort pour relever le niveau (ou de l'envie de faire joli). Sauf que la qualité d'une langue ne se juge pas au saupoudrage de termes précieux, mais à la syntaxe correcte et au respect de la grammaire (entre autres).
On reviendra sur ce reportage qui, dans son genre, a des qualités à signaler.
Aussi voici Marcel Proust, côté paperolles par Hélène Combis-Schlumberger à qui l'on a déjà tressé des lauriers.
On ne va pas les lui retirer aujourd'hui. D'autant que l'on ne devrait pas longtemps voir la seule faute d'orthographe figurer longtemps dans ce reportage de bonne facture.
le fait que Proust ajoutait et retranchait allégrement des paragraphes (allègrement)
On espère aussi un lissage de la ponctuation :
qu'au grand désespoir des imprimeurs, l'écrivain retouchait
Une manière également, d'appréhender l'histoire
les éditeurs qui reçoivent sans arrêt de nouvelles corrections, ne souhaitent pas
Et puis tant qu'on y est, on suggère de revoir ceci :
Les dactylographies corrigées manuscritement (à la main)
Balzac, Flaubert,... avaient également énormément corrigé leurs épreuves, faisant protester leurs imprimeurs (suscitant/provoquant les protestations de) + (revoir double adverbe également énormément)
Et en passant, revoir l'orthographe de la marque de bière irlandaise et aussi ouvrir un manuel de conjugaison pour transcrire correctement Tadié (dont on craint que les propos aient été incorrectement retranscrits, vu l'usage incorrect des temps) qui a sans doute dit, avec le subjonctif imparfait : « Mais en réalité, ce n'était pas du tout la volonté de Proust que ce fût connu » et non Mais en réalité, ce n'est pas du tout la volonté de Proust que ce fut connu.
Et finalement de vérifier si cette maladroite formulation est de la bouche de JY Tadié ou non (on en doute) : C'est à partir des travaux d'un grand savant japonais appelé Yoshikawa.
Enfin, on lit ceci qui gêne (parce qu'incorrect) en début de reportage En 1913, pas d'ordinateur, et encore moins de logiciels de traitement de texte.. Que dans cette pizza il n'y ait pas de fromage et encore moins d'olives, ok (façon de parler), l'un peut se passer de l'autre, mais s'il n'y a pas d'ordinateur, il n'y a évidemment pas de logiciel (comme on se fatigue à dire des évidences à l'intention de France Culture !), donc il n'est pas possible d'écrire et encore moins.
À noter l'emploi d'un adjectif qui, par sa rareté, contraste avec l'écriture du reste : sous la lumière flavescente des ampoules. Signe d'un effort pour relever le niveau (ou de l'envie de faire joli). Sauf que la qualité d'une langue ne se juge pas au saupoudrage de termes précieux, mais à la syntaxe correcte et au respect de la grammaire (entre autres).
On reviendra sur ce reportage qui, dans son genre, a des qualités à signaler.