Satanas ! Non è vero ! Ils ont châtré Chancel !
Dans le fil
L'art de l'entretien radiophonqiue le 25 août 2015
Jean-Luuc a écrit: Philaunet a écrit:Les
Radioscopie de Jaques Chancel, un sujet ultra rebattu, mais labouré par Laurence Le Saux dans
Une orgie de "Radioscopie" sur France Inter (malheureux titre).
Cinq interviews, donc, où sont relevées et commentées des questions et des remarques de Jacques Chancel faites à des invités. (...)
En lisant cet article la semaine dernière, j'ai cru faire le plein de podcasts
Radioscopie. Mais après quelques téléchargements, quelle ne fût pas ma (mauvaise) surprise : les émissions sont tronquées et font entre 43 et 48 mn pour mieux rentrer dans la case allouée de la grille estivale (un autre exemple de tripatouillage artificiel fait de bruitages et virgules inutiles avait également été mené avec les entretiens Hitchcock-Truffaut il y a deux ans sur cette même chaine). (...)
Et Laurence Le Saux n'en parle même pas ? La traîtresse ! Les
Radioscopie n'ont jamais duré moins de 53 à 55 minutes si je me souviens bien.
Bientôt ils vont accélérer le débit pour gagner des secondes comme ça se fait à la télé américaine lors de la rediffusion de séries pour gagner une minute de publicité !
À la BBC on annonce la couleur au début du podcast (cf.
Private Passions). D'ailleurs comment ne pas le voir puisqu'on passe d'une heure d'émission réelle à 35 minutes pour le raccourci proposé en téléchargement.
J'avais aussi téléchargé des Chancel (le "Joe Dassin" pour ne pas avoir une moindre culture que le contributeur
Fontaine, alias
36pseudos, dans ce domaine...) et pas encore remarqué le 4 de la décimale au lieu du 5.
Nous voilà à ce qu'a bien décrit Nessie pour
Une vie une oeuvre amputé d'un tiers lors des rediffusions :
Le buffet des salopardsMerci pour l'écoute comparée que vous avez décrivez ci-dessous. Heureusement qu'il reste des auditeurs attentifs. Qui se charge de l'envoi des remarques au médiateur de Radio France ?
Jean-Luuc a écrit: (...) A l'écoute par exemple de l'émission consacrée à J. Tati, il est stipulé en toute fin que : l'entretien a été remonté par x avec le concours de y de l'INA. Or cette indication n'est pas précisée par L. Le Saux et comme le format de Radioscopie a me semble t-il changé au cours des décennies (en moyenne autour de l'heure), l'auditeur qui écoute France Inter en 2015 n'a pas la moindre idée des minutes qui lui manquent (entre 8 et 13 peut-être). C'est gênant.
Une étude comparée m'a conduit à l'écoute en stéréo de l'émission du 16 novembre 1971 (C. Levi-Strauss) (version originale de 56') et de son remontage par F.I. en 2015 (47'). Les coupes se situent au début de l'entretien sur les années de jeunesse, (avec une amusante biographie déroulée sous le signe du 8 (il y a mai 68, peut-être que le chiffre 8 est destiné aux grandes dates, dit J. Chancel)), dans les extraits musicaux (raccourcis) et certains blancs (masqués).
Force est de constater qu'il n'y a pas d'éléments fondamentalement importants passés à la trappe. Mais encore faut-il en informer précisément l'auditeur en lui rappelant la durée initiale de l'émission.
Des éléments, non, mais un rythme sans doute, une respiration, une identité sonore créée justement par ces "blancs" qui n'en sont pas, comme l'espace dégagé n'est pas du vide, mais du plein signifiant. Imaginons qu'on coupe les "blancs" chez Veinstein, ces "blancs" qui sont de la matière essentielle pour s'imprégner d'une atmosphère, se mettre au diapason d'un rythme mental.