Deux minutes un peu intéressantes sur les 15 minutes de cette séquence voulue superficielle par son animatrice : t L'invité du 13/14 le jeudi 18 janvier 2024, avec le Professeur Anne-Lise Giraud, Présidente de l'Institut de l'Audition et Christian Hugonnet, Ingénieur acousticien, Président fondateur de la Semaine du Son de l’Unesco.
Christian Hugonnet aurait tellement de choses à dire aux auditeurs, il y a plusieurs années, il avait été invité par Michel Alberganti à France Culture et avait pu développer. Aujourd'hui à France Culture, il faut faire de la place aux séries sur Lénine et Marx pendant La Semaine du son parfaitement ignorée de la radio publique dite culturelle.
Anne-Lise Giraud, la recherche sur les surdités, la thérapie génique de l'audition : [son mp3="https://rf.proxycast.org/f93c6f1a-1e78-42f5-891c-23ae865ab3f2/22798-18.01.2024-ITEMA_23618534-2024F22400S0018-22.mp3" debut="11:19" fin="13:57"]
Deux minutes et vingt secondes sur la recherche médicale : apparemment tout ce que la radio publique a offert dans ce domaine à l'occasion de la Semaine du son. La science et la technologie appliquées à la thérapie, brrrrr, trop difficile pour les auditeurs ça. En revanche le mot "Écologie" associé au mot "son" a plu à l'animatrice de France Inter, forcément.
Et puis 2'38 de France Info dont le son sec et fort agresse immédiatement les tympans. Sujet abordé (ça ne s'invente pas) : la compression dynamique du son, celle que pratique justement France Info pour être écoutée dans un environnement bruyant !
Protéger nos oreilles de la surcompression du son C'est ma santé Martin Ducret, Publié le 14/01/2024.
Reportage de débutante sur France Musique (3') : Présentation de la 21e Semaine du Son, pour « mieux entendre le monde » Lundi 4 décembre 2023.
Christian Hugonnet aurait tellement de choses à dire aux auditeurs, il y a plusieurs années, il avait été invité par Michel Alberganti à France Culture et avait pu développer. Aujourd'hui à France Culture, il faut faire de la place aux séries sur Lénine et Marx pendant La Semaine du son parfaitement ignorée de la radio publique dite culturelle.
Anne-Lise Giraud, la recherche sur les surdités, la thérapie génique de l'audition : [son mp3="https://rf.proxycast.org/f93c6f1a-1e78-42f5-891c-23ae865ab3f2/22798-18.01.2024-ITEMA_23618534-2024F22400S0018-22.mp3" debut="11:19" fin="13:57"]
Deux minutes et vingt secondes sur la recherche médicale : apparemment tout ce que la radio publique a offert dans ce domaine à l'occasion de la Semaine du son. La science et la technologie appliquées à la thérapie, brrrrr, trop difficile pour les auditeurs ça. En revanche le mot "Écologie" associé au mot "son" a plu à l'animatrice de France Inter, forcément.
Et puis 2'38 de France Info dont le son sec et fort agresse immédiatement les tympans. Sujet abordé (ça ne s'invente pas) : la compression dynamique du son, celle que pratique justement France Info pour être écoutée dans un environnement bruyant !
Protéger nos oreilles de la surcompression du son C'est ma santé Martin Ducret, Publié le 14/01/2024.
Les dangers liés à la surcompression du son : un système ingénieux qui peut-être dangereux pour la santé auditive lors d’une exposition prolongée. La semaine du son de l’UNESCO se tient du lundi 15 au 28 janvier, à Paris et en régions.
Si la musique adoucit les mœurs et procure du plaisir, elle peut aussi faire des dégâts aux oreilles et au cerveau, et pas seulement à cause d’un volume trop important. La compression excessive du son aurait également un impact non négligeable sur la santé auditive. Décryptage avec Martin Ducret, médecin et journaliste au Quotidien du Médecin.
franceinfo : Tout d'abord, expliquez-nous ce qu'est la compression du son ?
Martin Ducret : Pour bien comprendre j’ai demandé à Christian Hugonnet, acousticien et président de la semaine du son de l’UNESCO, un événement pour sensibiliser le grand public à qualité de notre environnement sonore, qui débute demain et jusqu’au 28 janvier, à Paris et dans une quarantaine de villes françaises. Il m’a expliqué que quand on parle de compression du son, on parle de compression dynamique du son, c’est-à-dire le fait de diminuer l'écart de niveaux entre les sons à forts décibels, et les sons à faibles décibels. À ne pas confondre avec la compression de la taille d’un fichier sonore, qui permet de réduire son poids.
La compression dynamique permet – quand on écoute un concert, la radio, la télé ou une plateforme musicale – d’avoir un son plus homogène, plus linéaire, pour ne pas en prendre plein les oreilles quand le son est très fort, ou de ne rien entendre quand il est très faible. Ce système ingénieux, omniprésent, permet une écoute adaptée à différents supports, sans passer son temps à régler le volume.
Mais attention, quand la compression est poussée à l’extrême, ce qu’on appelle la surcompression, ça peut-être dangereux pour la santé auditive lors d’une exposition prolongée.
C’est ce que montrent de récents travaux sur le sujet ?
Oui exactement, l’équipe du professeur Paul Avan, physiologiste à l’Institut de l’Audition à Paris, a comparé chez des cochons d’inde – des animaux très proches de nous sur le plan auditif – les effets de l’écoute pendant plus de 4h, d’une musique surcompressée par rapport à une musique sans compression.
Résultats: la musique surcompressée a causé des effets néfastes, non pas sur l’oreille interne, mais une fatigue auditive sur les neurones de l’audition. Le Pr Paul Avan m’a expliqué que "la surcompression vient en quelque sorte asphyxier notre système auditif, en supprimant les microsilences, ces petits moments de pauses auditives, indispensables pour faire respirer nos oreilles." Dans une autre étude, le professeur a également montré que d’autres paramètres, en plus de la surcompression, peuvent être nocifs, comme la généralisation des basses fréquences.
Quelles perspectives offrent ces travaux ?
Grâce à ses résultats, chercheurs et acousticiens, lors de la semaine du son de l’UNESCO qui débute demain lundi 15 janvier, vont proposer un label de qualité sonore, une sorte de nutriscore pour le son, qui sera par exemple apposé sur les albums ou sur les plateformes musicales.
Reportage de débutante sur France Musique (3') : Présentation de la 21e Semaine du Son, pour « mieux entendre le monde » Lundi 4 décembre 2023.
Interview d'André Manoukian, parrain de la XXIe édition de La Semaine du Son de l'UNESCOLa 21e édition de la Semaine du son de l’UNESCO a été présentée. D’une durée de deux semaines, elle se tiendra du 15 au 28 janvier 2024, sous le parrainage d’André Manoukian et de l’Orchestre Pasdeloup, sur le thème « vers une écologie sonore ».
Au 7e étage du siège de l’UNESCO, dans le 7e arrondissement de Paris, sont rassemblés en ce jeudi matin des représentants de l’Institut Pasteur, du constructeur automobile Renault, ou encore de l’Ircam. Toutes et tous ont un point commun, celui de réfléchir sur notre rapport au son, dans le cadre de cette nouvelle semaine du Son de l’UNESCO. Une initiative lancée il y a 21 ans par Christian Hugonnet : « Notre idée était d’amener les gens à écouter le monde et à considérer que le son est créateur d’images, de dire ‘arrêtons de regarder le monde, essayons de mieux comprendre l’autre, pour essayer de mieux comprendre ce qu’il nous raconte’ ».
« Un lieu bruyant est un lieu qui va générer de la violence »
Après le thème « Savoir écouter, savoir se parle r », c’est celui de l’écologie sonore qui sera au centre de cette nouvelle édition. Une expression encore méconnue, déclare Christian Hugonnet : « On parle beaucoup d’écologie, mais le terme d'écologie sonore n’a pas été utilisé jusqu’à présent. Mettre ces deux mots l'un après l'autre va nous permettre d’amener les gens à considérer le sonore comme un lieu de développement personnel et collectif. Un lieu bruyant par exemple, est un lieu qui va générer de la violence. Quand on est dans un lieu bruyant, on a aussi peut-être tendance à ne pas pouvoir se concentrer. Donc tout cela fait du sens. »
Parrain de l’évènement, l’Orchestre Pasdeloup est représenté par sa présidente d’honneur Marianne Rivière. Fondé en 1861, l’ensemble offre, avec la musique, « du sens au bruit », déclare cette dernière, pour qui le thème d’écologie sonore est très important : « A partir du moment où nous travaillons avec le son, cela veut dire que nous travaillons sur le fait de mieux entendre. Quand nous jouons à la Philharmonie, je suis toujours émerveillée de voir 2500 personnes assises, qui font silence ensemble, pour entendre. L’ écologie sonore est un engagement de tous les jours pour les musiciens ».
Durant deux semaines, plusieurs axes seront développés. L’environnement sonore, avec notamment une soirée autour des enjeux liés à l’acoustique de la voiture électrique, ou encore la santé auditive, avec la présentation de recherches autour de la surcompression du son, sujet sur lequel travaille Pablo Martin, ingénieur test et mesure audio chez Ircam Amplify : « L’objectif d’Ircam Amplify est de créer des produits, ou de proposer des services, qui vont améliorer le son et notre vie dans le son, puisque nous vivons dans le son au quotidien. Nous voulons améliorer le son dans les villes, le son que nous écoutons tous les jours via des écouteurs, des enceintes, pour améliorer notre expérience . »
L’évolution de cette semaine du son, en 21 ans, peut s’observer par le nombre de pays qui y participent, une vingtaine aujourd’hui déclare Christian Hugonnet. Il souhaite, en 2025, à l’occasion de l’exposition universelle d’Osaka, monter une exposition dédiée au son au sein du pavillon français. « C’est aussi important, conclue-t-il, que la Tour Eiffel ».