Bonjour à tous.
Puisque Etienne et Alain en ont parlé, j'y reviens à cette idée d'auditeur snob qui écouterait France Culture pour se griser de culture lorsqu'il n'aurait qu'un produit "Canada Dry", "Ca a le goût de la culture, ça ressemble à de la culture mais ce n'est pas de la culture".
Nous avons remanrqué que la communication avait envahi l'espace FC. En grande partie, la communication n'est que le bras armé du marketing. Je vois bien les communicants de FC raisonner en ces termes : quelles cibles voulons-nous toucher, que veulent-elles, à quoi seront-t-elles sensibles, quelles sont leurs représentations de la chose/ produit culturel/le ? Et à partir de là, définir une stratégie de comm et des émissions formatées pour accroître l'audience.
D'où l'omniprésence de FC sur les réseaux sociaux pour aller draguer le chaland. D'où la politique des noms dont Taddéï est un exemple, tout comme Dantzig. D'où aussi les petites vidéos redondantes pour voir la bobine des animateurs et faciliter le processus d'identification à son "animateur préféré à moi".
Les "noms" font venir le public. Récupérer Taddéï, c'était récupérer un de ces "noms". Je me demande d'ailleurs si ça aura "marché"... N'oublions pas non plus que pour embaucher Taddéï, il aura fallu vider Francesca Isidori et Olivier Germain-Thomas, ces producteurs dits "faibles" pour reprendre l'heureuse expression d'Olivier Poivre d'Arvor, l'homme de gauche qui pratique le darwinisme radiophonique.
Enfin, l'émission de Taddéï n'est pas fameuse mais elle a une forme d'avantage. Elle est passe-partout, conformiste et insipide. Elle ne se démarque en rien du gros de la production journalistique dite culturelle. En termes de marketing, elle peut être rébarbative pour certains mais aussi attractive pour d'autres. Les consommateurs ont tendance à aller vers ce qu'ils connaissent, c'est rassurant.
Bref, je crains que la radio ne se soit installée dans cette logique marketing et que si, par le passé, elle a pu tracer son propre chemin, parfaitement singulier, elle soit désormais de plus en plus inscrite dans une logique d'alignement sur les modes médiatiques dominantes.
Puisque Etienne et Alain en ont parlé, j'y reviens à cette idée d'auditeur snob qui écouterait France Culture pour se griser de culture lorsqu'il n'aurait qu'un produit "Canada Dry", "Ca a le goût de la culture, ça ressemble à de la culture mais ce n'est pas de la culture".
Nous avons remanrqué que la communication avait envahi l'espace FC. En grande partie, la communication n'est que le bras armé du marketing. Je vois bien les communicants de FC raisonner en ces termes : quelles cibles voulons-nous toucher, que veulent-elles, à quoi seront-t-elles sensibles, quelles sont leurs représentations de la chose/ produit culturel/le ? Et à partir de là, définir une stratégie de comm et des émissions formatées pour accroître l'audience.
D'où l'omniprésence de FC sur les réseaux sociaux pour aller draguer le chaland. D'où la politique des noms dont Taddéï est un exemple, tout comme Dantzig. D'où aussi les petites vidéos redondantes pour voir la bobine des animateurs et faciliter le processus d'identification à son "animateur préféré à moi".
Les "noms" font venir le public. Récupérer Taddéï, c'était récupérer un de ces "noms". Je me demande d'ailleurs si ça aura "marché"... N'oublions pas non plus que pour embaucher Taddéï, il aura fallu vider Francesca Isidori et Olivier Germain-Thomas, ces producteurs dits "faibles" pour reprendre l'heureuse expression d'Olivier Poivre d'Arvor, l'homme de gauche qui pratique le darwinisme radiophonique.
Enfin, l'émission de Taddéï n'est pas fameuse mais elle a une forme d'avantage. Elle est passe-partout, conformiste et insipide. Elle ne se démarque en rien du gros de la production journalistique dite culturelle. En termes de marketing, elle peut être rébarbative pour certains mais aussi attractive pour d'autres. Les consommateurs ont tendance à aller vers ce qu'ils connaissent, c'est rassurant.
Bref, je crains que la radio ne se soit installée dans cette logique marketing et que si, par le passé, elle a pu tracer son propre chemin, parfaitement singulier, elle soit désormais de plus en plus inscrite dans une logique d'alignement sur les modes médiatiques dominantes.