Suite à la publication par Antoine Perraud de "
Le yiddish, vulnérable et vivace", sur le journal en ligne Médiapart dont il est salarié, je me suis aventuré à déposer le commentaire suivant :
« Que penser d'un billet qui a pour sujet une langue que le rédacteur de ce même billet ne parle pas, n'écrit pas, ne lit pas et ne comprend pas... Quant aux commentaires... nombreux et enthousiastes à propos de cette langue ? »
Et Antoine Perraud de me répondre : « Je rappelle à ceux qui pourraient l'ignorer que Serge Uleski, idiot inutile, rouge-brun tendance Alain Soral, raté assourdissant, embrène tout ce qu'il aborde. Parfois, il se désabonne. Ce répit n'a qu'un temps ».
Et ma réponse à moi, toute révérencieuse : " N'empêche, ma question demeure Monsieur Perraud. Et comme chacun sait : tout est dans la question. Rarement dans la réponse. Et vous confirmez cette évidence."
Un abonné Stephane6 venu en soutien nous rappellera ce qui suit : « Antoine Perraud se laisse facilement aller à s'exprimer par l'amalgame (rouge-brun) et l'insulte, plutôt que d'entrer dans l'échange d'arguments. »
Avant de nous de citer Perraud dans toutes ses oeuvres et tous ses commentaires : "… une infime minorité agissante, engoncée dans ses haines recuites et ses œillères bouillies, torchonne, une fois de plus, un déroulé de commentaires perdu pour la conversation démocratique ; dès lors que ladite infime minorité déboule, pour découvrir avec hargne la lune… L'art de la conversation à la française n'est plus. Place, donc, à une demi-douzaine de charognards, qui soustraient toute lettre de noblesse au modèle participatif en donnant leur la, en imprimant leur cadence, au point de convaincre l'essentiel des abonnés de laisser ces gens-là mariner dans leur répugnance."
Si Perraud ne mérite pas une messe, (bien que Perraud soit très certainement sur Médiapart la capitale du mépris) au moins mérite-t-il un billet de blog qu’Internet aux réseaux et aux voies impénétrables se fera un plaisir de démultiplier à l’infini.
Le voici.
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Prompt aux propos désobligeants, voire aux insultes, sous le vernis d’une civilité qui n’a de réalité que l’acquiescement de la petite cour servile qui l’entoure (cinq ou six abonnés – femmes en majorité, du moins pour ce qu’il en reste à un âge où l’avenir qui vous fait face ressemble étrangement à un passé qui vous tournerait le dos), une cour vautrée dans l’auto-abaissement et la flagornerie, quiconque osera contredire Perraud ou tester ses capacités à la tolérance, devra affronter le vocabulaire suivant : "pauvre type, charognards, répugnance, torchon, idiot, inutile, raté."
Car il faut le savoir : Perraud c’est le mépris que l’on cache sous une couche épaisse de pédanterie qu’il a la fâcheuse habitude de prendre pour de l’humour et de l’esprit.
Politiquement et socialement inculte, privé de perspectives et de repères mais auto-proclamé expert des rouges-bruns du haut de son ignorance des catégories politiques contemporaines, quand on sait lire entre ses lignes, observer ses sautes d’humeur qui sont le plus souvent de véritables lapsus -, dans les faits... Perraud c’est Saint-Nicolas-du- Chardonnet sans Mgr lefebvre, c’est la droite extrême sans le FN, c’est aussi la gauche pour autant que l’on puisse l’être quand on a voté Hollande - même s’il ne faut pas le pousse bien fort pour qu’il se retrouve à la droite du Père -, et c’est l’anti-Sarkozysme de ceux qui ne risquent pas de prendre leur emploi pour l’avoir crié un peu trop haut et un peu trop fort.
Séminariste un jour, séminariste toujours, Perraud c’est la bigoterie sans la croix de nos églises de campagne pauvres et dignes… et c’est la messe qu’on s’apprête à y célébrer… devant une audience suspendue, en dernier ressort, à ses lèvres et sa voix comme autant de silhouettes au teint blafard et aux idées aussi obscures que blêmes.
Perraud c’est l’odeur des sacristies glacées en hiver, l’encens froid et figé, l'humidité et la moisissure, chasubles tachées de sueur et de pratiques aussi solitaires que honteuses.
Plouc lettré d’un genre nouveau (nouveau Plouc donc !), pauvrement diplômé, laborieusement sans doute aussi, Perraud c’est la province qui ne veut pas mourir, bien en peine de comprendre les raisons qui ont causé sa mort après y avoir creusé sa tombe, et qui court à sa perte, et sans tête..
De la trempe d’une petite bourgeoisie désuète et méchante, privée d’esprit entrepreneurial, parasite de la société depuis la Révolution, Perraud c’est encore la province quand elle se prend pour Paris, un Paris fantasmé qui n’est ni le boulevard saint Germain, ni la Bastille, ni Montmartre, ni Montparnasse, ni le Sacré Cœur massif et triomphant, ni la Place Clichy, mais bien plutôt celui des cloîtres à l’architecture tombeau : silence, murmure… "vite au lit !" après une visite éclair chez un grand petit bourgeois sordide aussi régulier à la messe et au bordel qu’une horloge suisse et son coucou.
Producteur à France culture, Perraud c’est France Culture quand France Culture n’a pas d’auditeurs ou bien quand son émetteur tombe en panne quelque part dans une de nos belles régions, trois semaines durant, sans que quiconque pense à donner l’alerte !
Rien de surprenant : personne n’était à l’écoute.
Et quand Perraud se pique de Yiddish - Diable ! A qui croit-il donc servir la soupe ? -, langue qu’il ne parle pas, n’écrit pas, ne comprend pas, ne lit pas, c’est un peu comme celui qui décide de s’adonner à la pêche à la mouche, comme ça, d’un coup d’un seul, et sans jamais avoir fréquenté le cours des rivières, ni les vents contraires et cette truite pas si vagabonde que ça finalement, déterminée, têtue, vorace mais méfiante.
A Perraud, il lui arrive d’évoquer ce qu’il appelle « l’art de la conversation à la française », oublieux des faits suivants : Diderot lui aurait montré ses fesses pour toute conversation, Voltaire l’aurait écouté pour mieux lui signifier un « J’ai bien peur que ce ne soit pas aussi simple cher Monsieur Perraud » avant de l’assommer d’un discours d’une heure trente ; Talleyrand l'aurait fait taire d'un mot, et Fouché d'un geste, Perraud les fesses déjà humides et le fond de culotte un peu lourd…
Proust l’aurait calculé en un rien de temps, mais il l’aurait écouté longuement, poli et patient, pour une fois rentré dans son logis, décider que… finalement, il ne valait pas une ligne…
Kafka se serait bien donné la mort, le moral à zéro avant de se précipiter, in extremis, dans le cabaret le plus proche, là où précisément on célèbre la joie, la fantaisie, l’humour, l’ironie… la vie quoi !
Céline aurait très certainement préféré parler à ses chats et à ses lapins plutôt que de devoir échanger un mot avec lui,
Et enfin… Guitry l'aurait laminé.
Mais c'est vrai : sous l'ancien régime, à Versailles, Perraud aurait sans doute brillé. Et le petit Peuple, lui, sous sa fenêtre, aurait trépigné d'impatience pour 1789 et surtout 92 qui fit taire nombre de bavards méprisants et oisifs !
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Dépourvu d’humour et d’esprit, pédant, ce sot capable d’aucun recul, d’aucune distanciation, tout entier dans sa soutane-camisole-mentale qui n’en est pourtant pas à sa première communion, ce fat sans relief et sans attrait n'a toujours pas conscience du fait que l’on peut, que l’on doit certes travailler sérieusement mais en aucun cas on ne doit se prendre au sérieux. Et c’est bien là tout le problème de Perraud : son auto-élection, son auto-suffisance, son auto-célébration…
De là à penser que Perraud, dans une autre vie, aurait travaillé dans... l’auto-mobile ?
Perraud fait manifestement partie de ces gens qui n’ont rien compris de ce qu’ils savent. Aussi, cela ne surprendra personne que l’on doive en tirer la conclusion suivante : plus ces gens se disent "ouverts" plus ils sont "fermés". Et à chaque fois que vous les testez... ils confirment.
Vaste supercherie de tolérance envers l’autre et plus encore lorsqu’il est tout autre, Antoine Perraud c’est aussi ce que Serge ULESKI ira scruter… persuadé que notre monde ne serait pas ce qu’il est sans des Antoine Perraud vindicatifs face à l’inattendu, l’adversité et le jeu, à la nuit tombée, dans un jardin à l’anglaise, des ombres folles comme les herbes du même nom.
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Aujourd'hui, on ne compte plus les abonnés de Médiapart qui ont dû s'effacer devant les insultes et le mépris d’Antoine Perraud.
Aussi, il est vraiment temps que l'on rende à Perraud la monnaie de sa pièce. Et qu'il s'estime heureux, il ne s'agit que de monnaie.
Doit-on alors exiger, nous lecteurs, sa démission du journal...
La question est posée.