Cela dit, je m'inscrirai en faux aussi énergiquement que possible contre deux de vos remarques :
- "Le bon économique ça n'existe pas".
Excusez moi mais je crois que c'est l'assertion la moins acceptable que j'aie jamais lue dans ce forum. Elle va m'obliger à réfléchir au B-A-BA assimilé il y tellement longtemps que j'y perds mes bases et que je ne vois plus que l'évidence d'une contraposée : l'absurdité en économie et la politique de gribouille ça existe et nous la voyons à l'oeuvre avec l'économie administrée à la façon française.
- Vous parlez de néolibéralisme mais je ne sache pas que Couturier se pose en néolibéral. Il pense plutôt, me semble-t-il, qu'il n'y a pas assez de liberté économique dans ce pays. Excusez-moi de chercher la nuance hein. Et le problème dans les discussions n'est pas tant le réglage sur une ligne qui va du collectivisme absolu au libéralisme absolu. Le problème est qu'à France Culture, le libéralisme est diabolisé et l'anti-libéralisme est viscéral. Voyez par exemple sur toute l'année quelle est la couleur dominante de l'Economie en question ou des Carnets de l'économie maintenant tenus par l'impeccable (mais intoxiquée) Dominique Rousset. Ecoutez donc le mini-journal de la pensée économique chaque matin avec Amélie Perrier. Ne soyez point trop surpris d'y voir des tapis rouges déroulés à des Dominique Plihon et à des Guillaume Duval, et la portion congrue à des David Thesmar ou Patrick Arthus selon la règle moitié-moitié du pâté d'alouette : une alouette de libéralisme pour un cheval d'économie administrée. Voyez comment on parle d'économie et de société à la Grande table ou à la Suite dans les idées. Par pitié, ne nous sortez pas l'antienne sur le "néolibéralisme", c'est bon pour les banderoles du petit père Filoche, ça ....