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La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau    Page 5 sur 5

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Curly 


41
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Bourrage de mou - Sam 18 Sep 2021, 12:19

France Cucu est tellement ouverte sur le monde (de l'édition) qu’elle se fout d’inviter une, deux, trois, ou plus, le même écrivain-socio-popo pour dire la même chose, mais pas à la même heure.
En plus, le format unique super excitant des émissions de gaz à effet de sociopopo fait que nous passons d’un entretien promo à un autre entretien promo avec ce seul changement notable, le passage de relai d’un producteur à un autre.
Mais les bafouillis et les euh euh demeurent, magnifiques, grandioses, sauf peut-être dans le lancement, écrit sur un tapis rouge, car il est difficile de bafouiller, malgré de notables efforts, sur un texte écrit.
Le prod’ qui a le plus le sens de l’humour, au point de donner à ses quarante neuf minutes d’expression orale libérées de toutes contraintes, sauf celles de la promo socio-po, un titre frappé du sot de l’ironie, n’est autre que Sylvain Bourmeau, que certains ont affublé d’un surnom ridicule afin de le ridiculiser (trop facile), ce qu’ici nous ne ferons pas, car nous considérons que Sylvain Bourmeau n’a pas besoin de surnom pour l’être.
La direction des programmes, qui veille à un déroulement harmonieux de la grille, tient absolument à ce que les promos choisies en fassent le tour. L’auditeur du matin, du midi ou du soir n’est peut-être pas le même, et il serait fort dommage qu’il passe à travers la promo qu’il a loupée parce qu’il n’écoutait pas, ce con.
Samedi 18 septembre dans « La suite dans les idées », Sylvain Bourmeau, le gars sans surnom parce que c’est pas la peine, prend la suite de la Grande Tablinette du 7 septembre. Quelle suite dans les idées !
Quelle suite ! Quelle idée !

La Grande Tablinette du 7
                                                                                La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 Opera943

La suisuite dans les I.D. du 18. La sobriété du titre est époustou-soufflante. Peut-être sera-t-il changé d'ici la diffusion, ou pas, car trouver un titre c'est du boulot, et bosser, franchement, à quoi bon ?
                                                                                La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 2145

Gageons que l’écrivain invité dans le dernier quart d’heure reviendra dans la grille prochainement pour re-présenter son ouvrage.
Ce qui sera le cas certainement pour l'un des invités du 11, Charles Stépanoff, qui n’a pas encore fait le tour de la grille, mais au vu du sujet de son livre, cela ne saurait tarder. Trop tôt encore pour faire le check point, ne soyons pas trop pressés.

                                                                                La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 883

L’autre invité, lui, je ne vous fais pas un dessin, mais une capture d'écran, ça ira plus vite :
                                                                                La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 1051

Mais, pourriez-vous vous dire, ce pourrait être une erreur de programmation, une bête gaffe. L'erreur étant humaine etc...
Eh bien non. Déjà que le format de l’entretien promo en direct ou dans "les conditions du" ne fait pas sauter au plafond, les écrivains/sociopos se suivent dans la grille et se ressemblent.

La suite du 4 septembre :
                                                                                La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 Insert10

Ailleurs dans la grillade bien grillée de France Cucu,
                                                                                La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 A14

Et pour le premier invité-promo, Paul Pasquali,
                                                                                La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 786

Nous nous sommes contentés des trois premières émissions de cette année, vous laissant le loisir de remonter dans le temps pour découvrir la même suite d’idée, ou de ne rien faire car le temps est chose précieuse. Autre chose à foutre que se coltiner du bourrage de mou.

Curly 

Curly

42
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Chasse ou crève - Lun 18 Oct 2021, 17:31

Il convient de limiter le suspense insoutenable contenu dans le billet précédent sobrement intitulé Bourrage de mou.

Tiens, avant ça, en passant, les points culturels de la chaîne culturelle de ce jour :

La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 Opera956

Alors certes, ça tourne aussi sur les autres chaînes, mais France Cultuture a décrété que tout ce qui était sang, horreurs, souffrances, société patriarcale était ce que l'humaine humanité avait produit de plus beau en terme culturel, alors elle ne manque pas de le mettre en avant.  
Accessoirement ça fait de l'audimat qui monte qui monte sur le dos de la misère humaine, mais quand il faut que ça monte il faut que ça monte.
Le massacre et les attentats étant déjà largement couverts par ailleurs, la France Cuclure elle pourrait tout aussi bien faire de la culture, car il semble qu'en dehors des attentats et des massacres il y a d'autres choses sur cette bonne vieille Terre. Ah si, il y a du sang, de la souffrance, et la société patriarcale. Là on a fait le tour.

Quel rapport avec La sweet in the ID ? Tout simple, c'était juste en dessous de la capture d'écran que vous avez eue ci-dessus. J'ai coupé au bon endroit pour ménager le suspense. Remember Barbara

D'abord un rappel des faits, et ensuite la blague du jour.
Dans Bourrage de mou nous pouvions lire à un moment donné, au plus fort de l'action :

France Cucu est tellement ouverte sur le monde (de l'édition) qu’elle se fout d’inviter une, deux, trois, ou plus, le même écrivain-socio-popo pour dire la même chose, mais pas à la même heure.
En plus, le format unique super excitant des émissions de gaz à effet de sociopopo fait que nous passons d’un entretien promo à un autre entretien promo avec ce seul changement notable, le passage de relai d’un producteur à un autre.
[...]
Le prod’ qui a le plus le sens de l’humour, au point de donner à ses quarante neuf minutes d’expression orale libérées de toutes contraintes, sauf celles de la promo socio-po, un titre frappé du sot de l’ironie, n’est autre que Sylvain Bourmeau, que certains ont affublé d’un surnom ridicule afin de le ridiculiser (trop facile), ce qu’ici nous ne ferons pas, car nous considérons que Sylvain Bourmeau n’a pas besoin de surnom pour l’être.
[...]
l'un des invités du 11, Charles Stépanoff, (...) n’a pas encore fait le tour de la grille, mais au vu du sujet de son livre, cela ne saurait tarder. Trop tôt encore pour faire le check point, ne soyons pas trop pressés.

                                                                               La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 883

Vous savez quoi ? Il est temps de le faire ce foutu check point.

La Grande Tablinette à ID du 18 octobre, voilà ce qui manquait au dessous du massacre et des attentats :

                                                                                            La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 Opera957

Comme nous aussi nous pouvons tourner en rond, car c'est fatal nous sommes tous pris dans la grande roue, nous terminerons en citant ce merveilleux billet (je remercie Lucasfilm pour les effets spéciaux) bêêêllement nommé Bourrage de mou :

France Cucu est tellement ouverte sur le monde (de l'édition) qu’elle se fout d’inviter une, deux, trois, ou plus, le même écrivain-socio-popo pour dire la même chose, mais pas à la même heure.
En plus, le format unique super excitant des émissions de gaz à effet de sociopopo fait que nous passons d’un entretien promo à un autre entretien promo avec ce seul changement notable, le passage de relai d’un producteur à un autre.

Oui d'accord je vous l'ai resservi deux fois. Y'a pas de raison, le bourrage de mou, ça se partage, comme les paquets de P'tits LU.

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La neutralité du service public - Sam 20 Nov 2021, 11:52

Descriptif du numéro du 20 novembre 2021 avant diffusion :

La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 Scre1926
La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 Scre1925

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Le militantisme politique en guise de programme culturel - Mer 12 Jan 2022, 11:32

Voilà une émission qui depuis des années est la tribune politique militante d'un employé de FC et qui ne fait l'objet d'aucun rappel à l'ordre de la tutelle.

Le dernier numéro est caricatural à cet égard, dans la droite ligne des concepts latouristes autour de sainte Gaïa : Animer les plantes ou comment nous déséconomiser [08-01-2022]

Un descriptif qui commence sans précautions et qui avoue la préoccupation constante de l'employé sociologue : "Et si l'on se débarrassait une bonne fois pour toute de l'Economie ?". Suivi de "Depuis les physiocrates n'ont eu de cesse de nous imposer leur vision d'un monde qui tourne autour de la production et de l'économie. Comment se déséconomiser ?".

L'employé de FC, bien au chaud dans un studio de la radio parisienne, profite de tous les apports de la société de bien-être, mais il suggère en filigrane de vivre dans une cabane en auto-suffisance. Combien d'émissions ont-elles été diffusées ces dernières années à la gloire des cabanes et des jardins potagers ? Combien destinées à vouer le capitalisme aux gémonies ? 10 ? 50 ? 100 ?

L'employé confond une station de radio publique avec son site personnel militant où sont promues toutes sortes de rebelles et d'utopistes qui, hasard, hasard, se retrouvent, qui chez Gesbert, qui chez Luneau.

Quand la radio publique est confisquée par une cellule politique.

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Plutôt Agricola qu'Hakola - Dim 19 Juin 2022, 08:31

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t298p40-la-suite-dans-les-idees-sylvain-bourmeau#37564) a écrit:Voilà une émission qui depuis des années est la tribune politique militante d'un employé de FC et qui ne fait l'objet d'aucun rappel à l'ordre de la tutelle.
(...)
L'employé confond une station de radio publique avec son site personnel militant où sont promues toutes sortes de rebelles et d'utopistes qui, hasard, hasard, se retrouvent, qui chez Gesbert, qui chez Luneau.

Quand la radio publique est confisquée par une cellule politique.
Le vendredi 18 juin 2022, l'avant-veille du 2e tour des élections législatives, l'employé de la station utilisait son émission pour inviter un certain Enzo Traverso dont l'engagement politique semble ne faire aucun doute : "Enzo Traverso enseigne l’histoire intellectuelle à l’université Cornell aux États-Unis. Pour Mediapart, il revient sur l’élection présidentielle française ; la possibilité ou non de puiser dans une « mélancolie de gauche », selon le titre de son précédent ouvrage, une capacité à surmonter les défaites ; et ce qu’on peut hériter, en relisant l’histoire, de ce terme à la fois écrasant et séduisant de révolution." 3 mai 2022.

Le journal Le Monde, lui, brossait son portrait (au propre et au figuré) en 2016 signé d'un grand habitué des studios de France Culture et ami de la station, Jean Birnbaum.

Le créneau de propagande de France Culture : Culture de la révolution.
En s'intéressant aux révolutions, à la culture que cet ensemble d'événements historiques a produit au fil du temps, et sur tous les continents, Enzo Traverso réinterroge, en historien et en théoricien, la question du possible en politique.
avec : Theo Hakola (auteur, musicien, chanteur), Enzo Traverso (essayiste, auteur, historien italien et Maître de conférences en sciences politiques à l'Université de Picardie).
Quel est donc le mot martelé ici comme un slogan ? : "Des histoires de révolution, il en existe beaucoup. Des histoires de chaque révolution et des histoires de la Révolution c'est-à-dire des révolutions, de toutes les révolutions."

Qui est Théo Hakola ? "[U]n musicien et écrivain, américain de Paris, dont l'œuvre est traversée par l'imaginaire révolutionnaire".  Ça va de soi, a-t-on envie de dire.

On peut lire une interview de l'artiste ici et faire connaissance avec son esthétique . Le présentateur de l'émission (même âge, même esprit) doit en avoir des frissons.

**************

Plutôt Alexandre Agricola :



9 L’eure est venue
L’eure est venue de me plaindre.
Veu qu’aultrement ne puis contraindre
ne faire maindre ma doleur qui tant me veult nuyre.
En riens plus ne me veulx déduire,
fors me déduire toute ma vie à complaindre.
Despitant fortune maulditte par qui ma joye est interditte.
Et se delitte a me vouloir du tout deffaire.
En monstrant de tous l’eslitte facilement s’est vers moy desditte,
sans m’avoir ditte l’achoison qui luy fait faire.
Du tous m’estoye volu restraindre,
et servir, honorer et craindre sans faindre,
qui riens ne m’eust peut seduire
mais je voy qu’il me fault aduire
a me reduire, en dueil que je ne puis plus faindre.

Circumdederunt me gemitus mortis.
Dolores inferni circumdederunt me
.

Cecus Colours, blindness and memorial, Graindelavoix PDF du livret du CD, 27 pages. Traduction de la chanson en français contemporain et en anglais.

La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 Scre2176

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Contre le brassage de vide à France Culture : ''La campagne d'Angleterre'' de Renaud Camus - Mar 06 Sep 2022, 09:26

Attiré par le sujet et pratiquant l'ouverture, contrairement à la radio de ce nom, on est allé voir le numéro de La Suite dans les idées du 3 septembre 2022  Campagne de reconnaissance.

On aime assez la liste des intervenants avec leurs titres... Un signe de l'esprit de cette émission et de FC : le présentateur en est la vedette.
avec : Fabienne Raphoz (Auteur), Vanessa Manceron (Anthropologue), Sylvain Bourmeau (Journaliste, professeur associé à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et directeur du journal AOC et producteur de l'émission "La Suite dans les idées" sur France Culture).
Le sujet :
Depuis le XIXe siècle, les naturalistes amateurs britanniques jouent un rôle décisif dans la reconnaissance, au double sens du terme, de la campagne, entendue comme une intrication de nature et de culture. L'anthropologue Vanessa Manceron a mené l'enquête.
Où il est question de "naturalistes amateurs britanniques" et de campagne ? Oh, oh, mais ça a l'air intéressant !

Parole est donnée à l'anthropologue  Vanessa Manceron qui a fait un séjour en Angleterre. Pas un séjour linguistique visiblement, son anglais rappelle celui des vaches espagnoles. C'est sur qu'elle a dû être très efficace dans sa communication...

Mots-clés : "extrêmement", "absolument",  "euh", "lien", "intime", "rapport".

Paroles : "tout ça c'est extrêmement important" ; "d'autres vivants que les humains" ; "c'est à cette période-là que s'est nouée une relation particulière avec les autres vivants" ; "ce lien qui est absolument remarquable" ; "c'est pas un lien de fusion des identités" , "le lien au territoire est légitime", etc.

C'est fou comme le brassage de vide effectué avec un sérieux de pape a été élevé au rang d'art suprême à France Culture, notamment dans cette émission qui est l’incarnation du gaspillage des deniers publics.

*****************

Cet entretien (tenir un quart d'heure d'écoute relève de la performance) donne l'occasion de citer l'écrivain Renaud Camus qui a parcouru la campagne anglaise et en est revenu avec des récits dont un journaliste de "l'Express" avait ceci à dire en 2008 : Au vrai chic anglais Quand Renaud Camus parcourt la campagne britannique en visiteur inspiré, de cottage d'écrivain en manoir churchillien... Par Jérôme Dupuis - Publié le 05/06/2008
(...) Au fond, une seule chose intéresse ce subtil paysagiste de la « campagne d'Angleterre » : comment habiter poétiquement le monde ? Aussi, du Hughenden Manor de Disraeli au Woolsthorpe Manor d'Isaac Newton - attention, pommier au premier plan... - Camus évoque les vues, la lumière, les ciels et les perspectives - bref, l'esprit de ces demeures.
Enfin, il est un dernier niveau de lecture, plus souterrain, qui réjouira le lecteur : le regard acéré, bien souvent agacé, porté par Camus sur la muséographie et les fameuses « boutiques » de ces maisons d'artistes. On recommande la visite chez le grand sculpteur Henry Moore, où l'auteur est accueilli par une dizaine de cerbères munis de talkies-walkies. (...)
Et en 2009 : La campagne d'Angleterre Avec ce troisième tome consacré au nord des îles Britanniques, le «guide Camus» devrait devenir culte. Par Dupuis Jérôme - Publié le 01/07/2009.
Osons un pari: la série de pèlerinages littéraires publiés en rafale par Renaud Camus sous le titre générique des Demeures de l'esprit et truffés de photographies de l'auteur va devenir culte. Après deux tomes consacrés l'un au sud de l'Angleterre et l'autre à la France du Sud-Ouest, le troisième «guide Camus» s'attaque aujourd'hui au nord des îles Britanniques -(...)
[C]e qui obsède Camus, c'est avant tout la beauté de la campagne anglaise, «protégée par l'amour de tout un peuple, par le culte ancestral du paysage, par un instinctif respect à son égard», par opposition à la campagne de France, «dénaturée par l'industrialisation agricole, gâchée par le parpaing et la tôle ondulée, souillée tout le long des routes par la publicité, rongée par le devenir-banlieue». Et Camus, qui règne lui aussi sur une demeure de l'esprit, le somptueux château de Plieux, dans le Gers, sait ce qu' «habiter poétiquement le monde» veut dire.
Série : Demeures de l'esprit Grande-Bretagne. Vol 1 Angleterre sud et centre, Pays de Galles de Renaud Camus chez Fayard.

Renaud Camus n'est pas inconnu de Sylvain Bourmeau, sa photo illustre la page d'émission "la Suite dans les idées" le samedi 20 novembre 2021.

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De la conversation pour écoute flottante - Lun 19 Sep 2022, 07:55

Une émission particulièrement ratée dans son objectif qui est, comme à chaque numéro (et en général à France Culture), de rendre désirables les livres des invités : En train de lire 17-09-2022.
Et si l'on était toujours trois, voire quatre, lorsqu'on lit ? Dans un essai saisissant, le philosophe Peter Szendy explore ce que lire veut dire. L'écrivain Bertrand Leclair prendra notre train en marche, la « Recherche » de Proust en poche…
Le premier intervenant en studio parle de lui, de lui et de lui (de son "rapport à", forcément). Ce sont des considérations floues dont on cherche en vain, après un quart d'heure de bavardage, la substantifique moelle.

Aux trois cinquièmes de l'émission apparaît le second invité, au téléphone. Il aurait peut-être davantage à offrir, quoique... Mais on le sent mal à l'aise à présenter son livre sans s'être préparé sérieusement. Aussi, assez rapidement, Szendy est-il appelé à la rescousse pour remplacer le proustien défaillant. Tout ça est d'un amateurisme consternant.

Peter Szendy (professeur en littérature comparée et en humanité à l'Université de Brown aux Etats-Unis, conseiller auprès de la Philharmonie de Paris), Bertrand Leclair (Écrivain).

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''Les conditions de possibilité d'une communauté à l'ère de la Planète'' copyright S.B/B.L. - Dim 19 Fév 2023, 11:33

Encore un invité trop peu présent à France Culture (Rechercher : "Épisodes et articles (46)"), un des chouchous de la station, cette fois-ci chez Sylvain Bourmeau qui continue à exploiter le filon Latour :
Deux fois trois égale six aujourd'hui à la Suite dans les Idées. Où il sera question de deux trilogies. D'abord celle qu'Achille Mbembe vient clore en publiant, après Politiques de l'inimitié en 2016 puis Brutalisme en 2020, un nouvel essai, Communauté terrestre, dans lequel il reprend le fil des questions écologique et technologique au prisme de l'Afrique, insistant cette fois sur les conditions de possibilité d'une communauté à l'ère de la Planète. La planète Terre, bien sûr, dont il sera toujours question dans la seconde partie de l'émission, lorsque nous rejoindra, l'historienne des sciences et metteuse en scène Frédérique Aït-Touati dont les trois textes co-écrits avec Bruno Latour en vue de la scène – Inside, Moving Earths et Viral – viennent de paraître sous le titre Trilogie terrestre.
France Culture tourne en rond, rabâche ses obsessions, relaie les déclamations de ses icônes et pendant ce temps-là la culture est écartée du programme.

On préférera la science aux idées fumeuses : Die Erde - Ein Planet in ständiger Bewegung

La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 Scree409

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« La Mélodie du monde » d'Isabelle Kalinowski - Mar 13 Juin 2023, 09:23

Plutôt que d'écouter l'insupportable élocution bégayante de S. Bourmeau, ses interruptions de l’invitée pour parler à sa place et ses questions à rallonge destinées à le faire entendre, lui (ses interviews à la télévision lui montent à la tête) dans Naissance de l'ethnomusicologie***  [10 juin 2023], on écoutera les 7 minutes d'une vidéo de son invitée présentant le sujet du livre promu dans la première moitié de l'émission : « La Mélodie du monde » d'Isabelle Kalinowski (éditions de la Philharmonie).
Entre Berlin et New York, autour de 1900, un intérêt nouveau pour les musiques extra-européennes donne naissance à ce qui ne s’appelle pas encore l’ethnomusicologie. Le passage d’une troupe de danseurs musiciens amérindiens en Allemagne est pour l’anthropologue Franz Boas et le philosophe Carl Stumpf l’occasion d’un bouleversement des évidences. Comment « entendre » ce qu’on n’a jamais entendu sans y projeter le déjà connu ?
À leur suite, musicologues (Erich von Hornbostel) puis sociologues (Georg Simmel, Max Weber) tirent parti des recherches sur l’acoustique et la perception pour affiner leur écoute des rythmes et mélodies du monde. Dans ce moment historique où différentes sciences font alliance, la persistance de schèmes coloniaux et de hiérarchies brutales coexiste avec de singulières soifs d’expérimentation de pensée, au contact de réalités mal connues.

La Suite dans les idées, Sylvain Bourmeau - Page 5 Scree534



Espérons qu'Isabelle Kalinowski sera prochainement sur France Musique dans l'émission Sous la couverture avec en face d'elle un musicologue averti en la personne de Philippe Venturini. La chercheuse tend à être verbeuse et répétitive. Un bon chef d'entretien devrait pouvoir cadrer son discours à l'essentiel.

**************************
*** Objet complexe, la musique a très tôt offert aux sciences sociales l'occasion de penser de manière comparée en déjouant les pièges de l'évolutionisme [sic]. Avec Isabelle Kalinowski et Niscolas Repac.

Avec
• Isabelle Kalinowski Germaniste, directeur de recherche au CNRS

La psychologie de la forme, la Gestalt, conception horizontale de la musique : [son mp3="https://rf.proxycast.org/a3444349-1f91-4fe1-a27a-e7183ce7caf8/16260-10.06.2023-ITEMA_23406718-2023C6260S0161-21.mp3" debut="17:45" fin="20:50"]

La "cécité sonore" (après une très laborieuse transition de S. Bourmeau) : [son mp3="https://rf.proxycast.org/a3444349-1f91-4fe1-a27a-e7183ce7caf8/16260-10.06.2023-ITEMA_23406718-2023C6260S0161-21.mp3" debut="21:23" fin="24:50"]

• Nicolas Repac Auteur-compositeur-interprète-arrangeur

Georg Simmel, Max Weber, Frantz Boas : si trois des plus grands noms des sciences sociales naissantes se sont intéressés à la musique, ce n'est pas hasard. Cet objet aussi bien esthétique que social focalisait déjà l'attention de physiciens et de psychologues au moment où l'Europe et les Etats-Unis découvraient d'autres musiques, grâce aux tournées de troupes amérindiennes puis de la diffusion du phonographe de Thomas Edison. Isabelle Kalinowski a mené l'enquête sur la manière dont est née ce que nous appelons aujourd'hui l'ethnomusicologie.

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Les ''non-humains'' à France Culture - Mar 01 Oct 2024, 11:28

Forcément Bourmeau, forcément : Attaché·es, au-delà de l'humain La Suite dans les idées du 19 septembre 2024 (on aime la coupure typographique de fin de mot Smile).

Les "non-humains" sont devenus la catégorie chère à France Culture pour développer le triptyque "inégalité, domination, exploitation" fondant l'appel à la révolution sociale prônée par la station autrefois culturelle, aujourd'hui radio militante politisée.

"Remettre en question" (autres variantes "Repenser", "réinventer") et "proposer" : la logique unique martelée chaque jour. La déconstruction et le remplacement, sinon rien. En tous domaines, politique, économique, social, culturel. Toute la culture est à jeter pour la remplacer par la vertu absolue représentée par les "penseurs" de France Culture et leurs invités soigneusement sélectionnés, comme Andreas Malm, le saboteur d'infrastructures ou Kohei Saito, le marxiste ("Vers un communisme décroissant) ou encore Jérémy Rifkin qui "propose de changer notre rapport à la Terre et à la ressource en eau".

Bref, France Culture n'est plus la radio de l'exposition des savoirs et de la création, mais un média de propagande au service d'une idéologie anticapitaliste : yourtes, véganisme, potagers bio d'autosuffisance, vélo pour tous, etc.

Heureusement, il y a les archives, les radios étrangères et YouTube. Ce qui ne peut nous empêcher de regretter l'éviction au micro de personnalités, exceptionnelles dans cent domaines, mais qui n'ont pas la révolution comme horizon et donc ne sont jamais invitées.
Selon la forme et la densité qu'ils prennent les liens que les humains nouent avec les animaux, les plantes et, plus généralement les non-humains, déterminent largement les modes d'organisation sociale et politique.
Avec
• Charles Stépanoff Anthropologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales
• Lætitia Dosch Actrice, damaturge et metteuse en scène
• Liora Israël Sociologue, maître de conférences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), membre du Centre Maurice Halbwachs, signataire et co-rédactrice de la pétition "Le changement à l'Université et dans la Recherche c'est maintenant "
Depuis la préhistoire jusqu'à nos jours, c'est par la domestication que l'espèce humaine aurait progressivement établi sa domination sur ce qui l'entoure. Voilà le grand récit, entendu mille fois, en mille variantes, d'autant d'anthropologues, chacun y allant de son interprétation des liens entre rapport à l'environnement et organisation sociale. Avec un ouvrage majeur, s'appuyant sur deux récentes révolutions coperniciennes mais aussi sur le longues enquêtes de terrain, Charles Stépanoff vient remettre en question ce récit mythique et proposer, en lieu et place, un modèle explicatif autrement subtil et nettement moins téléologique. (...) À lire aussi : Charles Stépanoff : "Notre rapport au vivant détermine notre modèle d’organisation politique "

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Le racisme à France Culture, tout un programme - Lun 28 Oct 2024, 09:41

Tout observateur aura remarqué que Sylvain Bourmeau, à l'instar de G. Mühlmann et bien d'autres, se sert du micro de l'antenne publique pour militer en faveur de sa cause politique, celle qu'il promeut sur son blog et qui irrigue France Culture. Laissé la bride sur le cou, il se fait de plus en plus radical avec des titres sans ambiguïté (la nuance, pas trop le fort de la station, Treiner l'avait ordonné en interne : toujours plus simplifier)  : Pourquoi les Blancs sont mieux traités que les autres le jeudi 24 octobre 2024.

Sous prétexte de lutter contre le racisme ou l'inégalité en invitant des sociologues, bien sûr choisis pour leurs opinions compatibles avec l'esprit maison, Bourmeau crée ou attise l’insatisfaction, l'indignation, la révolte. C'est son objectif politique.

Le racisme ne se résume pas à une idéologie, ni les discriminations raciales à la ségrégation. Comment comprendre qu'en France en 2024, les blancs sont mieux traités que les noirs ? Les sociologues Solène Brun et Claire Cosquer ou la réalisatrice Anaïs Barbeau-Lavalette apportent des réponses.
Avec

   Solène Brun Docteure en sociologie à l'Institut des Migrations et chargée de recherche au CNRS
   Jean-Paul Demoule Archéologue, préhistorien français, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, membre honoraire de l'Institut universitaire de France et ancien président de l'Inrap.
   Claire Cosquer Sociologue, chercheuse à l’Université de Lausanne.
On notera la présence de Jean-Paul Demoule, invité récurrent de Carbone 14, devenu commentateur politique sur X/Twitter.

Le descriptif est un catalogue de blagues de mauvais goût qui placent France Culture au niveau du comptoir. Évidemment, il ne sera pas question d'interroger la validité des thèses exposées en présentant un contradictoire, mais de les soutenir et amplifier. La fabrique de l'opinion à l’œuvre, quoique limitée à quelques auditeurs, lesquels sont déjà idéologisés (sinon qui écoute ce genre de podcast de type privé ?). Quand on pense à toutes les personnalités intéressantes, originales, issues de tous les domaines de l'activité humaine, exclues de l'antenne pour faire place semaine après semaine à des émissions ressassant le même crédo politique !

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