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Accueil / France Culture

La série documentaire (ex-Sur les docks)    Page 8 sur 15

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Invité 


Invité

76
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Décidément, une grande journée - Mer 02 Mar 2016, 21:08

Après le piège à la webcam, voilà le piège aux chaussettes [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-02.03.2016-ITEMA_20926348-0.mp3" debut="01:17" fin="02:20"] ( durée 1:03 )

Il est inquiétant qu'un type de près de quarante berges (Laurent Védrine) semble penser que ce genre de crétinerie est drôle.

Philaunet 

Philaunet
Admin

77
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Re: La série documentaire (ex-Sur les docks) - Mer 02 Mar 2016, 21:25

Rowan(https://regardfc.1fr1.net/t258p70-sur-les-docks#24701) a écrit:Après le piège à la webcam, voilà le piège aux chaussettes [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-02.03.2016-ITEMA_20926348-0.mp3" debut="01:17" fin="02:20"] ( durée 1:03 )

Il est inquiétant qu'un type de près de quarante berges (Laurent Védrine) semble penser que ce genre de crétinerie est drôle.

Soupir puissance n... Et vous avez manqué le 19h00-19h03, l'annonce de Ping Pong avant le rappel des titres du journal. Cette annonce est hors fichier à la réécoute (le différé commence avec la fin de ce rappel). Elle méritait le Prix de l'imbécillité et de la grossièreté toutes catégories radio confondues. Skyrock en comparaison de ce déchet de France Culture, c'est le Stabat Mater d'Arvo Pärt (surévalué par Caul-Futy hier soir après le concert des Huelgas sur Musique).

Pastille sonore fabriquée dans les règles de l'art....

PS. Le descriptif contient son lot normal de fautes :
les explications les plus farfelues sont légions
des sciences dures telle que la physique quantique et la mécanique des fluides
et passons sur une interview demeurée apocryphe

fonfon 


Invité

78
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Les fumantes Dim - Mer 02 Mar 2016, 21:50

Oui France Culture c'est du jus de chaussette,
de quoi vous foutre le moral dans les chaussettes.

Quelle violence verbale pourrait réparer cette outrage à la Culture

Comme le disait Ferré : de quoi dégueuler vraiment !

La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 9 0030   sur le type des chaussettes

Jean-Luuc 


79
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Mots clés : femme, jeune, identité, genre - Mar 07 Juin 2016, 13:42

L'autisme de haut niveau (dit Asperger) est l'objet d'un intérêt croissant depuis qu'un récent documentaire a été diffusé sur France 2 (Le cerveau d'Hugo, de Sophie Révil, 27 novembre 2012) et que l'un de ses protagonistes est devenu la figure de proue du syndrome (Josef Schovanec, bon client de France inter et chroniqueur sur Europe 1 dans l'émission : Carnets du monde avec Voyage en Autistan, depuis 2014).

Invités il y a 6 mois par Télérama à écouter les confessions intimes de surdoués sous-estimés (Sur les docks : ces drôles de zèbres (26 novembre 2015)), nous voici aujourd'hui conviés à passer Une heure dans la tête d'« Aspergirls », sur France culture (Sur les docks : Journal d'Aspergirl (6 juin 2016)).

Nota Bene : Les autistes Asperger ne sont pas nécessairement dotés d'un quotient intellectuel supérieur à la moyenne (voir le stéréotype du singe savant décrit par Josef Schovanec). Mais souvent, leur nature/sensibilité les conduisent à développer des connaissances totales sur un sujet ruminé de façon obsessionnelle (l'exemple de robes équines est donné dans le reportage).

Curieux (mauvais) titre que ce Journal d'Aspergirl, mot valise composé de la contraction d'Asperger et de girl, inventé par les deux documentaristes Lucie Sarfaty et Annabelle Brouard, dont on peut lire (pour la seconde) les intentions dans l'entretien accordé à Carole Lefrançois sur le site de Télérama :

Permettons-nous d'en citer quelques passages :

- Quand j’ai découvert sur la toile le blog de Julie, j’ai réalisé que l’on entendait rarement parler de ce syndrome au féminin.

- Je n’ai pas voulu réaliser un documentaire sur le syndrome d’Asperger, mais plutôt des portraits de ces filles qui grandissent à la frontière du spectre autistique et dont l’autisme n’est découvert qu’au bout de nombreuses années.

- Elles ont toutes été sensibles au fait que le projet porte spécifiquement sur les femmes, loin de clichés d’autistes géniaux pianistes ou mathématiciens.

- Avec l’association Asperger Amitié nous avons également organisé ensemble un café-rencontre « spécial femmes » que j’ai pu enregistrer intégralement pour le documentaire.

- Mais en côtoyant ces femmes, j’ai vraiment ressenti leurs difficultés, l’effort et la fatigue que la communication leur coûtait.

Louable démarche mais pour quel résultat ? Les propos tenus par les intervenantes auraient tout autant pu l'être par des intervenants. Rien ne caractérise leur genre. Seules 5 minutes échappent aux récurrents lieux communs livrés par les Asperger à qui l'on demande de toujours expliquer les mêmes choses.

40'32'' à 45'17'':

Une intervenante Asperger : (...) Je ne discute pas de sujets de femmes en fait. Mes sujets, ce n'est pas du tout : mon maquillage, mes chaussures, ma taille de vêtements. Ce n'est pas du tout ça quoi. Et je ne fais des histoires sur tout le monde. Il y a beaucoup de filles neurotypiques [non-autistes] qui font ça. Moi je ne fais pas ça, je suis plus discrète. (...)

L'une des deux documentaristes (ou la modératrice du café-rencontre de l'association Asperger Amitié) : Je ne sais pas les filles si vous avez envie de témoigner sur tout ce qui est relation amoureuse. Jeanne, tu disais que tu faisais le premier pas, que tu n'hésitais pas ?

Jeanne : En fait, c'est un peu compliqué. (...) J'ai un peu de mal avec l'amitié avec les garçons, parce que les garçons, ils veulent coucher, je dis les choses cash comme ça. Et moi, ce n'est pas ça que je veux. Et moi, je veux être pote aussi bien avec des filles qu'avec des garçons. (...)

Floriane : Les relations c'est assez compliqué, c'est beaucoup dans le langage non verbal. Comme on ne comprend pas forcément, du coup, ça fait qu'on est assez vulnérables par rapport à plein de choses. (...) Et le problème aussi, les relations, le couple : on a souvent des idées préconçues, c'est : on est en couple, on est obligés de baiser, s'il a envie et qu'on n'a pas envie, eh ben, faut quand même le faire. Et, ça peut aller vachement loin. (...) Il n'y a personne qui nous apprend : non, c'est ton corps, ce n'est pas parce que tu es en couple que tu es obligée d'avoir des relations sexuelles. (...)

Documentariste/modo : J'ai vu beaucoup de filles Asperger se poser la question de leur identité, de genre. Si vous pouviez en parler, ça pourrait être aussi intéressant. Comment vous vous sentez par rapport à ça ? Dans votre identité, vos orientations sexuelles aussi ?

Floriane : Moi, dans ma tête, je suis un mec. Ce n'est que très récemment que j'ai accepté que j'étais une fille. Apparemment, il y a des trucs de mecs et des trucs de filles. Je ne suis pas trop pour catégoriser les genres, mais bon. Le maquillage, tout ça, la mode, ça ne m'intéresse pas, je ne maquille pas. Je ne sais pas me peindre les ongles. Les seins, je trouve ça hyper chiant. Le plus chiant, c'est dans la rue, si je marche dans la rue, faut que je sourie. Souvent, quand je marche, je me fais arrêter par des mecs [qui me disent] : « bah alors fais un sourire ! ». Je ne sais pas, je suis humaine aussi, je pourrais très bien marcher en pleurant.

Documentariste/modo : (...) Ça, ça s'appelle du harcèlement de rue, c'est un problème que toutes les filles connaissent. Après, c'est que vrai que pour les Asperger filles, le problème c'est qu'elles sont plus victimes que les Asperger garçons de personnes un peu malveillantes qui vont essayer de les séduire, des pervers narcissiques et cetera qui seraient potentiellement malveillantes ou manipulatrices.

Axer le reportage sur de jeunes femmes Asperger (âge : 23, 27 et pour l'intervenante canadienne peut-être une quarantaine d'année) ressemble une fois encore aux missions que la chaîne s'est fixée dans la droite ligne du projet d'Olivier Poivre d'Arvor. Après écoute, cet angle de lecture n'est qu'un prétexte, une coloration superficielle - à l'exception des 5 minutes isolées ci-dessus - qui n'apporte aucune plus-value.

Philaunet 

Philaunet
Admin

80
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''Une mémoire afghane'' - Sam 06 Aoû 2016, 12:41

Un numéro de Sur les Docks de vraiment bonne facture : Une mémoire afghane* coordonné par Irène Omélianenko, le 04.05.2016.

"Regard commun d’un couple suisse, Pierre Centlivres et son épouse Micheline Centlivres-Demont, sur les habitants d’Afghanistan depuis 1965."

Commun, oui et un entretien de qualité mené par Hayati Basarslan. Pierre Centlivres étant très volubile et ne pouvant s'empêcher de terminer les phrases de son épouse qui est aussi savante que lui, les producteurs ont plusieurs fois repris le documentaire en commençant avec la voix de Micheline Centlivres-Demont. Bravo à la réalisation. On lira d'ailleurs avec grand intérêt l'article du journal Le Temps, mis en lien sur la page de l'émission, consacré à celle qui dirige depuis 35 ans «Afghanistan Info», un journal qui recueille les meilleurs articles d’experts .**

Un autre article du Temps (attention journal en accès payant après lecture de cinq articles) du 21 juillet 2011 présente la carrière des deux ethnologues suisses, et c'est vraiment passionnant : Afghanistan mon amour ***.

On se rappellera qu'un autre Suisse a immortalisé l'Afghanistan dans un livre devenu "culte", L'usage du monde. On trouve des passages de ce récit d'un voyage en 1954 à Kaboul sur le site Luxiotte, L'Afghanistan avec Nicolas Bouvier.

Lire et relire Nicolas Bouvier. Et l'écouter et le réécouter, notamment dans un mémorable Atelier de Création radiophonique du 21 novembre 1993, "Nicolas Bouvier : état nomade". Avis à Philippe Garbit pour ses rediffusions nocturnes...


* Dans ce documentaire, ces deux anthropologues, nous racontent l’Afghanistan qu’ils connaissent depuis une quarantaine d’années. Ils l’ont sillonné à pied, à dos de cheval, en voiture... De la vallée du Pandjhir aux plaines du Wiziristan... Quarante années de rencontres et de photographies : paysans, seigneurs de guerre, notables locaux, ouvriers, étudiants… Tadjiks, Ouzbeks, Pashtouns, Hazaras… Ils en ont connu toutes les guerres.

** Début de l'article du 29 03 2015 : "Ils sont trois garçons aux yeux bridés, la tête enturbannée et les pieds dans la neige, sur fond de montagnes immenses. Captée en 1973 dans le nord de l’Afghanistan, la scène illustre la couverture d’un livre récent, consacré à une aventure exceptionnelle: le bulletin Afghanistan Info, où paraissent régulièrement depuis 35 ans des articles de haut vol sur l’actualité tragique d’un des pays les plus déshérités du monde. Une publication dirigée par une ethnologue neuchâteloise au long cours, Micheline Centlivres-Demont."

***  Avec sa femme Micheline, Pierre Centlivres a multiplié les terrains en Afghanistan depuis près de 50 ans. Il rend hommage à un peuple courageux et fustige les clichés à l’égard du monde musulman (...) Pour Pierre Centlivres, l’aventure peut être domestique. Pour les périples en terre inconnue avec chapeau colonial et fusil en bandoulière, il faut repasser. «Je ne fais pas partie de ces explorateurs attirés par la traversée de l’Amazonie ou du désert de Gobi, souligne-t-il. Quand je suis parti à Kaboul, en 1964, c’était pour occuper le poste de conseiller au Musée national afghan. C’était la possibilité d’avoir un gagne-pain en découvrant le vaste monde.»
Ce choix, déterminant pour la suite de sa carrière, s’est imposé un peu par hasard. «C’est Jean Gabus, alors directeur du Musée d’ethnographie de Neuchâtel, qui m’a fait cette proposition. J’étais assistant à l’Institut d’ethnologie. A cette époque, je pensais retourner en Afrique. En 1960, j’étais parti deux ans en Guinée pour enseigner le français, le latin et le grec dans un lycée. C’était en pleine décolonisation. Il y avait une effervescence extraordinaire dans les sciences sociales avec le structuralisme de Claude Lévi-Strauss. C’est ce qui m’avait incité à étudier l’ethnologie.»

Philaunet 

Philaunet
Admin

81
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« Un modèle idéologisé » (dit-il). Soupir... - Sam 03 Sep 2016, 22:28

Une auditrice, que cette antenne ne mérite pas, écrit au médiateur (ou dénommé tel) pour interpeller le producteur d'une émission sur son angle de traitement.

On apprécie la qualité du témoignage et la réflexion de l'auditrice. On observe la politesse et la finesse (pardon pour toute cette ironie) du producteur-délégué qui lui "répond". C'est désolant sur le fond comme sur la forme.  France Culture commence bien l'année 2016-2017....

Radicalisation, la France n’avait qu’à bien se tenir. Emission LSD* Natahlie Delorme 02/09/2016 14:10 France Culture :
"J'aurais souhaité faire ce commentaire sur le site de l'émission La Série Documentaire. Je n'y suis pas arrivée.
Il est pénible d'écouter pendant une heure cette pensée unique selon laquelle la France (entité un peu vague) est l'unique responsable des départs vers le djihad et de la radicalisation de bon nombre de nos concitoyens musulmans... La société française, l'éducation nationale, tout le monde en prend pour son grade. A aucun moment la moindre remise en question, la moindre interrogation sur les responsabilités propres des individus. Professeure d'espagnol (ce n'est pas anodin) dans un collège de "quartier défavorisé" dans une ville moyenne en France pendant plus de dix ans, j'ai été témoin de la grande énergie, de la grande générosité, de la bienveillance, de l'intelligence, du professionnalisme et du non renoncement à la qualité etc de la grande majorité des professionnels. Moi même j'ai le sentiment d'avoir bien œuvré pour cette jeunesse. Je pense que ce n'est pas judicieux que de leur servir toujours la même soupe: celle de "vous êtes les victimes d'une situation intolérable, injuste, honteuse...dont vous n'êtes pas responsables" etc. Cela revient aussi à balayer d'un revers de main le travail et l'engagement de nombreux professeurs et autres travailleurs du secteur qui répondent présents sur le terrain chaque jour et qui donnent beaucoup d'eux mêmes
."

    Le médiateur : "Voici la réponse que propose Alain Lewcowicz, producteur délégué pour LSD sur cette série

Il ne s’agit pas d’accuser ou de critiquer les professeurs, mais il sagit de questionner l’institution comme modèle idéologisé.
Toutes les études faites par le sociologue François Dubet le montrent : non seulement l’école reproduit les inégalités sociales mais les creusent depuis quelques années.
Si ce n’est pas la faute des professeurs, c’est en tout cas un modèle institutionnel qui est en panne.
."

****
* "Sur les docks" a pris le nom de "LSD"...

Philaunet 

Philaunet
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82
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France Culture adore la psychanalyse - Mar 20 Sep 2016, 10:19

Dimanche, en titrant Psychanalyse de France Culture ? j'ignorais que le lendemain c'était psychanalyse matin et soir sur l'antenne.

D'abord aux Nouveaux Chemins, on juge la police sous l'angle lacanien. Puis voici La Série Documentaire de 17h : En séance, étapes d’une psychanalyse en quatre fois 54 minutes. La productrice prend bien soin en début de descriptif d'envoyer valser ce qui n'est pas en odeur de sainteté sur l'antenne : " Il ne sera question ni de thérapie comportementale, ni de développement personnel mais de psychanalyse."  Un sujet qui s'imposait. On est bien sur France Culture.  

De mon côté, je vais écouter une histoire littéraire, artistique et botanique des fleurs sur BBC 3, The meaning of flowers (5 X 13 minutes) et neuf séquences de 5 à 10 minutes sur le riz tirées de l'émission de 3h de la SWR2 de dimanche Der Sattmacher: Reis. Chacun ses goûts. En tous les cas, cette exploration du riz sous tous ses angles s'annonce passionnante.  Rien à voir avec l'insipide On ne parle pas la bouche pleine dominical... Anselme, que pensez-vous du dernier numéro : Patrimoine en péril : sauvons la tomate ?  

Jean-Luuc 


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Re: La série documentaire (ex-Sur les docks) - Mer 21 Sep 2016, 08:32

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t258p80-sur-les-docks#26946) a écrit:
(...) voici La Série Documentaire de 17h : En séance, étapes d’une psychanalyse en quatre fois 54 minutes. La productrice prend bien soin en début de descriptif d'envoyer valser ce qui n'est pas en odeur de sainteté sur l'antenne : " Il ne sera question ni de thérapie comportementale, ni de développement personnel mais de psychanalyse."  Un sujet qui s'imposait. On est bien sur France Culture. (...)
 

Un sujet qui s'imposait, et même en partie imposé par la directrice, si l'on en juge la réponse de Virginie Bloch-Lainé par Carole Lefrançois pour Télérama : France Culture met la psychanalyse sur le divan (19 septembre 2016). Curieuse intrusion.

Carole Lefrançois : Pourquoi avoir choisi de suivre la progression d'une analyse avec les mêmes intervenants ?

Virginie Bloch Lainé : Sur une idée de Sandrine Treiner, la directrice de France Culture, la série est construite comme un canevas. Au terme de la semaine, l'auditeur peut se faire une idée, vraie ou fausse, de ceux qu'il entend témoigner au fil des quatre documentaires. Le choix des intervenants dépendait donc de l'originalité de la parole récoltée.

Après écoute du premier numéro, je ne vois pas ce qui singularise les entretiens successifs de Virginie Bloch Lainé d'un reportage des Pieds sur terre, ancienne version. C'est du témoignage ni plus, ni moins. Avec une regrettable faute de goût : Les extraits d'Annie Hall de Woody Allen sont proprement inécoutables dans leur version française. Pourquoi ne pas garder la version originale quitte à la traduire (sans forcément la jouer) ensuite ?

Philaunet 

Philaunet
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84
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Re: La série documentaire (ex-Sur les docks) - Dim 25 Sep 2016, 21:19

Allez, mettons dans le même fil (dans le même sac ?) que Sur les docks et la Série documentaire l'émission Une histoire particulière qui est "un récit documentaire en deux parties".

Le thème de ce 25 septembre est vraiment très "agréable" : les avions qui s'écrasent et leurs survivants.

Quelques détails bien croustillants : "scène d’horreur à bord, hurlements" pour diffuser des témoignages de " ces rescapés, miraculés d’un crash d’avion…. ".

France Culture ou la quête du dramatique. Ou encore, "comment transformer l'antenne en ambiance anxiogène (et indignée) du matin au soir".

Après tout, Régis Debray vient bien de signer sa 5e discussion du soir sur la guerre, alors pourquoi pas les accidents d'avion ?

La précédente émission s'intitulait La Faute : après la tempête et sous-titrait "Six ans après, retour à la Faute-sur-Mer et sur le procès Xynthia. Comment la « cuvette de la mort » a-t-elle pu exister ? Quelles cicatrices la tempête a-t-elle laissées sur la commune ? "

Remarquez qu'il y a parfois des sujets plus affriolants ou que les producteurs souhaitent tels. Ainsi les dessous (féminins) dans  Les dessous d'Auguste Claverie, "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ...la corseterie. De la lingerie à l’orthopédie, le parcours de l'histoire intime des corps."

"Un documentaire raconté par Marie Chartron."* Comme on m'en avait recommandé l'écoute, j'ai été jusqu'à 20 minutes avant d'être lassé par des propos assez banals. Mais il est possible d'avoir une opinion plus généreuse de l'émission : Une histoire à la mesure d'un dimanche....

Les pages de l'émission "Une histoire particulière" sont particulièrement nourries en textes (sans faute), en photos et en citations. Elles permettent de satisfaire l'éventuelle curiosité avant de se lancer, si le sujet intéresse, dans l'écoute de  l'émission.

* Marie Chartron a produit un très bon Sur les Docks Moscou-sur-Marne, fils et petits-fils de soldats russes en France en juin 2014. Voir ci-dessous.



Dernière édition par Philaunet le Mar 27 Sep 2016, 20:22, édité 3 fois

Philaunet 

Philaunet
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85
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Moscou-sur-Marne - Mar 27 Sep 2016, 17:06

Le numéro de Sur les docks du 25.06.2014 réalisé par Marie Chartron et Christine Robert, Moscou-sur-Marne, fils et petits-fils de soldats russes en France, ravira les amateurs d’histoire.

C’est mené avec beaucoup de sensibilité de la part de la productrice Marie Chartron (à retrouver dans le récent documentaire Les dessous d'Auguste Claverie) soutenue par une équipe de qualité : Réalisation : Christine Robert/ Prise de son : Stéphane Poitevin et Pierre Quintard/ Mixage : Eric Boisset.

Le descriptif de l’émission* résume bien le projet de l'équipe de réalisation. Pour plus d’informations sur le sujet, on consultera avec profit le site 14-18, Mission centenaire et bien sûr notre fil 1914-1918 : regards sur des émissions thématiques.

* Descriptif : Il existe à Saint-Hilaire-le-Grand, près de Mourmelon dans la Marne, un cimetière militaire abritant les tombes de soldats russes tombés en France pendant la Première Guerre Mondiale. Cette histoire reste largement méconnue. Entre 1916 et 1918, 20.000 soldats initialement « prêtés » par le Tsar Nicolas II combattent sur le front français. En 1917, la révolution bolchévique met à mal la cohésion de ce corps expéditionnaire : les loyalistes veulent poursuivre le combat, les révolutionnaires organisés en Soviets retourner au pays. Une mutinerie éclate et se fait réprimer ; les soldats retournent soit au front, soit travailler dans les campagnes françaises, quelques réfractaires sont condamnés aux travaux forcés.

On entend ici les paroles croisées de leurs enfants et petits-enfants. Ceux des soldats loyalistes commémorent chaque année la mémoire du corps expéditionnaire russe à Saint-Hilaire-le-Grand, dans la Marne ; ceux des mutinés se penchent sur les photos et carnets intimes ressurgis des armoires familiales
.

Philaunet 

Philaunet
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14-18 à la pelle - Regards croisés franco-allemands sur la Grande Guerre - Lun 10 Oct 2016, 19:50

Un des meilleurs documentaires radiophoniques possibles sur la Guerre 14-18 a été diffusé le 26.06.2014 sous la forme d'un voyage de deux producteurs de radio, l'un français, l'autre allemand qui se parlent chacun dans leur langue maternelle ou parfois en anglais. On reçoit comme un cadeau unique cette co-production haut de gamme qui éclaire le passé et pose les bonnes questions sur la mémoire : Regards croisés franco-allemands sur la Grande Guerre - 14-18 à la pelle* Un documentaire d'Amaury Chardeau, Jochen Marmit et Guillaume Baldy -  Emission réalisée en partenariat avec la radio allemande Saarländischer Rundfunk.

"À la pelle", parce qu'il est question dès le début (et à la fin) de creuser et de creuser encore, ce à quoi les deux producteurs s'emploient, sans doute pour comprendre ce que manier une pelle signifie, activité on suppose peu répandue à France Culture, et probablement aussi à Regards, sauf chez Anselme, docteur ès excavations archéologiques.

Réflexions sur le tourisme et sur la fonction des musées, témoignages sur les lieux de recueillement publics ou privés, propos sur la guerre et l'engagement aujourd'hui, ce documentaire dense qui prend parfois des airs de création radiophonique est une stimulante leçon d'histoire. Et une invitation à apprendre et aimer les langues de nos voisins anglais et allemands.

À ajouter sans faute à notre rubrique 1914-1918 : regards sur des émissions thématiques.

* Un siècle plus tard, perçoit-on la Première Guerre mondiale pareillement des deux côtés du Rhin? Quelles sont les différences retenues par les mémoires collectives, par les relais politiques ou médiatiques, par les historiens ? Deux producteurs de radio français et allemand s’interrogent : ont-ils appris la même histoire lorsqu’ils étaient à l’école ? Comment leur perception du conflit de 14/18 a-t-elle façonné leur imaginaire ?

Pendant quatre jours, tous deux voyagent en voiture le long de la ligne de front, d’Ypres en Belgique (où apparurent en 1914 les premières tranchées) à Verdun, en passant par Péronne, lieu de mémoire de la bataille de la Somme et symbole de l’engagement des troupes britanniques. Là, ils rencontrent des habitants, des descendants de soldats, des historiens ou des guides impliqués dans le relais des mémoires de ce conflit.

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Re: La série documentaire (ex-Sur les docks) -

La série documentaire (ex-Sur les docks)     Page 8 sur 15

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