"On y entend un certain Iaroslav Lebedynski dont le savoir semble inépuisable".Voilà effectivement un excellent client pour une radio culturelle digne de ce nom :
de l'érudition et de la présence radiophonique. Comme décrit dans votre lien vers
Questions d'éthiques [Lebedynsk
y, please], chez les historiens, Lebedynsky (donc),
c'est Monsieur Steppe & Caucase : en selle avec les Sarmates, Alains, Saces, Scythes
et Cosaques. La promesse de grandes chevauchées dans les steppes "mongoliennes",
comme on dit au
Richeusthan.
Si mes souvenirs sont bons, on a déjà entendu Iaroslav Lebedynsky au
Salon noir pour
"Le dossier Attila", co-écrit avec Katalin Escher (Actes Sud/Errance). Et surtout,
je crois, chez Le Goff. Je crois même que c'était un
Lundi de l'histoire de fort bonne
facture, et, comme souvent, roboratif et raffiné (car on peut être les deux à la fois).
Donc avis aux archivistes, car je n'arrive pas à remettre la main dessus via le moteur
de recherche à charbon interne de la station radiophonique que la galaxie nous envie
(Si Bételgeuse est intéressée, on leur envoie gratos son formidab' directeur par la
prochaine navette chinoise).
"pourquoi « élites orientales » ?"
Parce que cette émission est trop courte, qu'elle mérite mieux et plus, à l'antenne
et sur sa page web. Avec un peu plus de temps, on aurait fait la liaison entre la fin
de l'Antiquité (et de l'empire romain) et le début du Moyen Âge dit classique. Parce
que la jeune garde d'archéologues alto-médiévistes nous apprend que notre bonne vieille
Gaule latine s'est copieusement acoquinée avec les petits copains de Lebedynsky.
Comme en témoignent le crâne volontairement déformé d'Obernai (ou celui de Dully
en Suisse, et d'autres), ou les bijoux hunniques découverts dans la tombe de Childéric à Tournai.